04 août 2020

Hunters (Amazon) : une saison 2 pour les chasseurs de nazis

Le thriller conspirationniste d'Amazon Prime Video sur des chasseurs de nazis est sans doute l'une des séries de la plateforme qui a le mieux marché cette année. Hunters vient donc d'obtenir, près de six mois après sa mise en ligne, une 2e saison dont le nombre d'épisodes n'a pas encore été spécifié. Elle devrait arriver, si tout se passe bien, quelque part en 2021. Pour le moment, le retour de l'ensemble du casting, porté par Logan Lerman, Al Pacino et Josh Radnor, n'a pas été précisé.

Dans cette production de Jordan Peele (Get Out), librement inspirée d'une histoire vraie, une bande de chasseurs de nazis découvre que des centaines de hauts dignitaires du régime déchu vivent incognito parmi eux et complotent pour instaurer un IVe Reich aux États-Unis dans les années 70. L’équipe hétéroclite de Hunters se lance alors dans une sanglante quête visant à faire traduire ces criminels en justice et à contrecarrer leur projet de génocide.

03 août 2020

Une journée en enfer : saviez-vous que le film a donné de grosses frayeurs au FBI ?

C'est un peu le genre d'anecdote qu'on est toujours content d'apprendre, même plus de 25 ans après la sortie du film. Plus encore si l'on est fan de la 3e aventure de John McClane, Une journée en enfer, signé par un John McTiernan au sommet de sa forme, qui vient tout juste d'être diffusé sur M6.  Revoici la bande-annonce, pour le plaisir :

Pour rappel, le but suprême de Simon Gruber dans le film, c'est de littéralement vider les coffres du sous-sol de la Réserve Fédérale de New York, qui abritent des piles de lingots d'or à faire pâlir un émir. Ci-dessous, une capture d'écran de la séquence en question, pour resituer un peu les choses.

Lorsqu'on parle de montagnes d'or, on plaisante à moitié. Sont effectivement stockées dans les sous-sol du bâtiment de la Réserve Fédérale, situé à côté du quartier de Wall Street à New York, plus de 6700 tonnes d'or, soit plus de 530.000 lingots. Le poids de ce stock est tellement énorme que la salle des coffres a dû être construite très profondément : le sol d'un étage se serait effondré sous ce poids. C'est le stock de lingots le plus important au monde.

A noter par ailleurs que si la Réserve Fédérale abrite ces lingots, ce n'est pas pour autant son or, ni celui du gouvernement ou de la ville de New York. La Fed stock et protège cet or au nom du gouvernement fédéral, gouvernements étrangers, d'autres banques centrales, organisations internationales, ect...En fait, cet or est en réalité possédé par 122 titulaires de comptes, très divers. Si vous êtes de passage à New York, vous pouvez même la visiter.

Ashley Graham : ses confidences sur son accouchement à domicile et son rapport à son corps

Devenue maman pour la première fois en janvier dernier, Ashley Graham souhaite libérer la parole sur l'envers du décor d'un accouchement, mais également sur le corps des femmes après avoir donné la vie. Alors qu'elle a accueilli au monde un petit Isaac, la jolie brune s'affiche sans complexes avec quelques kilos en plus et ne gomme pas ses vergetures lors de ses séances photos. En effet, Ashley Graham est plus que fière de ce corps qui a donné la vie ! Dans un entretien accordé à la version américaine du magazine Elle, la jeune maman a accepté de revenir sur son accouchement à domicile et sur la douleur que ce dernier lui a provoqué : "Je n'avais aucune idée que cela allait faire si mal (...) Toutes les mères disent :'Oui, c'est douloureux.' Qu'elles aient eu une péridurale, ou non, ou bien une césarienne, quoi qu'il arrive, elles disent : 'Oui, c'est douloureux.' Et elles le disent calmement. Elles n'insistent pas sur la douleur que cela procure, surtout si vous choisissez d'accoucher naturellement."

Si le mannequin ne garde pas un bon souvenir de son accouchement, elle est cependant heureuse d'avoir accouché avant le confinement : "La lueur d'espoir dans tout cela est que j'ai accouché avant que l'on soit placé en quarantaine, j'ai donc pu voir Isaac grandir sous mes yeux. Expérimenter chaque instant avec lui a été un rêve devenu réalité. Je me sens déjà mal pour mon prochain enfant, car je ne sais pas s'il obtiendra autant d'attention." Alors qu'elle affiche également quelques kilos en plus, Ashley Graham révèle ne s'être jamais aussi bien sentie dans sa peau : "Quand je regarde mes vergetures, et les changements auxquels mon corps a dû faire face, ça me rappelle, qu'en tant que femmes, nous sommes des super-héroïnes. Cela me rappelle constamment que nos corps sont faits pour ça. C'est vraiment une belle chose d'être capable de donner la vie, mais je ne l'avais pas réalisé avant cela."

Ambassadrice du body positivisme, Ashley Graham a révélé comment elle avait réussi à accepter son corps post-grossesse : "Avant de tomber enceinte, j'espérais déjà que les femmes apprennent à continuer à aimer leurs corps malgré les changements. Et puis quand je suis tombée enceinte, j'ai dû réinventer ma relation avec mon corps et cette créature à l'intérieur de moi qui prenait le contrôle. Je gagnais du poids si rapidement. Puis, j'ai eu des vergetures sur le ventre, et je me suis dit : 'Oh mon dieu, je n'arrive pas à croire que cela arrive.' Au début, j'étais dévastée et puis, quand j'ai rencontré Isaac, je me suis dit : 'Non, voilà de quoi parle les femmes à travers les âges. Ce n'est pas juste une bataille contre mon poids. C'est quelque chose qui a changé ma vie pour toujours, et je vais célébrer mon nouveau corps."

Alanis Morissette : de quelle maladie a-t-elle souffert pendant son adolescence

Avec plus de soixante millions de disques vendus, Alanis Morissette est l'une des chanteuses canadiennes les plus connues au monde. Alors que sa carrière internationale a commencé en 1995 avec la sortie de son troisième album, Jagged Little Pill, l'artiste accumule aujourd'hui 7 Grammy Awards, 16 disques de platine, ainsi qu'un disque de diamant sur le sol américain. Si depuis 2012, Alanis Morissette n'avait pas sorti de nouvel album, elle est revenue en force vendredi 31 juillet 2020 avec son neuvième disque, Such Pretty Forks in the Road. Très personnel, ce dernier évoque notamment les dépendances de la chanteuse de 46 ans. Dans le clip de son premier single, Reasons I Drink, celle qui a été fiancée à l'acteur Ryan Reynolds de 2004 à 2007 apparaît même lors d'une réunion d'alcooliques anonymes.

Dans un entretien accordé au Parisien, Alanis Morissette a accepté d'évoquer ses addictions : "Les miennes sont la nourriture, le travail et l'amour. J'essayais de me soigner de celle liée à l'amour en 2007. Adolescente, je souffrais d'une addiction à la nourriture. L'addiction au travail n'est pas reconnue. Si je raconte que j'ai passé la nuit à boire, on sera inquiet pour moi. Si je dis que j'ai passé la nuit à travailler, personne ne trouvera ça bizarre." Très rapidement, la chanteuse a ressenti le besoin de suivre une thérapie : "J'ai commencé quand j'avais 15 ans parce que je souffrais de boulimie. J'étais allée voir un médecin et la secrétaire m'avait dit : 'Pas toi, Alanis !' Alors j'ai pris rendez-vous avec un thérapeute sans en parler à mes parents. Et, depuis, j'adore ça ! Récemment, j'ai eu la chance de participer à une conférence sur l'évolution de la psychothérapie à San Diego. Il y avait des praticiens du monde entier. J'ai passé mon temps à les remercier de m'avoir aidé. Ma vie a tellement changé grâce à eux."

Ce n'est pas la première fois qu'Alanis Morissette évoque sa boulimie. Dans un entretien accordé au magazine américain Health, c'est en 2009 que la chanteuse canadienne avait révélé : "Quand j'étais ado, j'étais anorexique et boulimique. J'étais au centre de l'attention, et j'essayais de me protéger des hommes qui usaient de leur influence à des fins personnelles, mais j'étais trop jeune pour réussir à gérer ça. La déception, la tristesse et la douleur me frappaient de plein fouet, et j'ai évacué ces sentiments en détériorant ma relation avec la nourriture. Pendant une période de 4 à 6 mois, j'ai à peine mangé. Je vivais de toasts très minces à la carotte et de café noir." Finalement, c'est à l'âge de 18 ans que la star s'est reprise en mains après qu'un ami l'ait obligé à se regarder dans le miroir.

Good Girls (Netflix) : pourquoi la saison 3 compte-t-elle seulement 11 épisodes ?

Beth, Ruby, et Annie, les mamans braqueuses de Good Girls, sont de retour depuis le 26 juillet sur Netflix pour une saison 3 toujours aussi riche en rebondissements et en embûches pour le trio d'héroïnes incarnées par Christina Hendricks, Retta, et Mae Whitman. Mais alors que la chaîne américaine NBC (qui diffuse la série outre-Atlantique) avait renouvelé Good Girls en 2019 pour une troisième salve composée de 16 épisodes, les fans n'auront pas manqué de remarquer que cette saison 3 ne contient finalement que 11 épisodes. Une réduction du nombre d'épisodes à l'arrivée qui s'explique tout simplement par le fait que le tournage a été interrompu en mars dernier à cause de l'épidémie de coronavirus qui a mis Hollywood à l'arrêt, empêchant ainsi la production de boucler le tournage des 5 derniers épisodes de la saison.

"Les épisodes 12 et 13 avaient été tournés en partie, mais nous n'avions pas pu les terminer", expliquait il y a quelques semaines la créatrice de Good Girls Jenna Bans à Entertainment Weekly au moment de la diffusion du dernier épisode de la saison 3 aux États-Unis. "Nous avons donc fait de notre mieux pour finir la saison sur une promesse des choses à venir. Le final est-il aussi excitant qu'aurait dû l'être l'épisode 16 ? Non. Mais est-ce qu'il vous laisse entrevoir où nous allons vous emmener par la suite ? Je l'espère. Et vous donne envie d'en voir plus ? Je l'espère là encore". Un sentiment de teasing réussi pour ce "season finale de fortune" qu'est devenu en fin de compte l'épisode 11 que semble partager Retta, l'interprète de Ruby, qui a pour sa part confié à Variety : "Bizarrement, parce que [l'épisode 11] se termine de la manière dont il se termine, dans le parc, cela nous offre un élément de suspense qui fonctionne plutôt bien pour un "final improvisé"".

Ceux qui ont déjà dévoré l'intégralité de la troisième saison de Good Girls depuis son arrivée sur Netflix il y a une semaine savent évidemment à quoi Retta fait référence puisque c'est sur une séquence de confrontation importante se déroulant dans un parc que s'achève le dernier épisode. Avec à la clé la promesse de nouveaux rebondissements et de nouveaux adversaires pour la saison 4 à venir, qui a déjà été commandée par NBC et qui devrait arriver si tout va bien en 2021 sur la chaîne américaine puis sur Netflix en France.

Sombre désir (Netflix) : une saison 2 est-elle prévue ?

Disponible depuis le 15 juillet sur Netflix, la série mexicaine Sombre désir, présentée comme un thriller érotique dans la veine de 365 Dni, suit les aventures d'Alma (Maite Perroni), une femme mariée qui, à la suite d'une nuit passée dans les bras d'un jeune inconnu, va voir sa vie virer au drame. La poussant à remettre en question tout ce qu'elle sait de ses proches. Et si le mystère principal de la première saison - centré sur les circonstances de la mort de Brenda (Maria Fernanda Yepes), la meilleure amie de l'héroïne - est résolu à l'issue des 18 épisodes qui composent cette nouvelle série riche en rebondissements, d'autres éléments de l'intrigue pourraient tout à fait être développés davantage au cours d'une deuxième saison. À commencer par l'attirance indiscutable qui unit Alma et Dario (Alejandro Speitzer), malgré tout ce qu'ils ont traversé.

À l'heure actuelle, Netflix ne s'est toujours pas exprimé au sujet d'une éventuelle saison 2. Mais quand on sait que Sombre désir est restée plusieurs jours dans le top 10 des programmes les plus regardés sur la plateforme, en France comme dans de nombreux autres pays du globe, il est certain que l'intérêt du public pour ce thriller sulfureux est bel et bien là. Et qu'une saison 2 ferait des heureux. Interrogée par Sensacine Mexico au sujet d'une possible suite, la comédienne Regina Pavón, qui incarne Zoe Solares, la fille d'Alma, a révélé que la possibilité d'une saison 2 n'avait jamais été évoquée durant le tournage de la saison 1, mais que tout restait évidemment possible et qu'elle serait ravie de rempiler pour de nouveaux épisodes. "J'espère [qu'il y aura une saison 2]", avoue l'interprète de Zoe. "Ce serait vraiment génial. Ce n'est pas quelque chose qui a été discuté lorsque nous avons tourné la série. Mais, évidemment, si le public est accro et qu'il demande une suite, il y a d'autres exemples de fictions qui ne prévoyaient pas de faire une saison 2, ou un deuxième film, et pour qui, face à la demande des fans, la production a dit "Ok, nous allons le faire". Nous serions tous ravis de travailler à nouveau ensemble. Moi la première. J'ai adoré travailler avec [mes partenaires de jeu]".

Et en attendant un éventuel renouvellement de la part de Netflix, Regina Pavón a déjà une idée de ce qu'elle aimerait pour Zoe en cas de nouveaux épisodes. "[J'aimerais qu'on développe] sa relation avec Karina", explique la comédienne mexicaine de 21 ans, dont le personnage a exploré sa sexualité au cours de la première saison et a fini par vivre une histoire avec Karina, une autre fille. "Le processus de découverte de sa sexualité est très différent [des autres relations de la série], et à la fin Zoe réalise qui elle est et décide de s'accepter comme elle est. J'aimerais explorer cela davantage, peut-être sur un ton un peu plus sérieux, plus profond". Reste maintenant à savoir si Netflix offrira une saison 2 à Sombre désir. Et quelles conséquences un possible retour de Dario dans la vie d'Alma et de ses proches pourrait avoir.

William et Harry après le Megxit : "Ils ont du mal à se parler avec sincérité"

Leur relation n'est toujours pas au beau fixe... Si les princes William et Harry ont dû faire face à de nombreuses épreuves ensemble, tels que leur célébrité à un très jeune âge ou encore le décès de leur mère, Lady Diana, le 31 août 1997, ils ne seraient aujourd'hui plus aussi proche qu'auparavant. Alors que de nouveaux extraits du livre Finding Freedom, co-écrit par Omid Scobie et Carolyn Durand voient le jour sur Internet chaque jour, les conversations entre les deux fils du prince Charles seraient "interrompues et difficiles." L'auteur royal, Phil Damphier, a révélé au magazine australien New Idea que le livre "ne fera malheureusement pas grand-chose pour guérir la relation entre Harry et sa famille de sang, en particulier avec son frère William." Avant de poursuivre : "On me dit que le duo parle en ce moment, mais que les conversations sont difficiles."

Selon Andrew Morton, qui a écrit une biographie que Lady Diana, Kate Middleton afficherait une mine radieuse, mais serait en réalité dévastée : "Il ne fait aucun doute que la rupture entre Harry et William a profondément affecté Kate. Cela la bouleverse." Bien qu'elle soit très proche de son beau-frère avant son mariage à Meghan Markle, la sœur aînée de Pippa Middleton reste fidèle à son mari. Le journaliste et écrivain britannique continue : "Il y a du sang répandu des deux côtés. C'est très triste qu'ils ne s'entendent pas particulièrement bien, mais cela a été aggravé par la fracture croissante. Tout le monde au sein de la famille royale sait que William et Harry empruntent des chemins différents. Mais vous ne voulez pas que ces deux-là soient en désaccord pendant les cinquante prochaines années. Cela n'a aucune valeur pour la monarchie. William et Harry était un véritable duo. C'est juste une situation très triste."

Alors que de nombreuses sources ont également parlé d'une rupture entre Meghan Markle et Kate Middleton depuis le mariage royal, Finding Freedom affirme qu'il n'y a pas eu de retombées en tant que telles, et que les deux jeunes femmes n'auraient en réalité jamais été proches. Les deux auteurs affirment en effet que la mère de George, Charlotte et Louis n'aurait pas fait grand-chose pour combler le fossé entre William et Harry et n'a jamais vraiment passé de temps avec Meghan. Si Omid Scobie et Carolyn Durand affirment qu'il n'y a pas eu de querelles entre les jeunes femmes, elles auraient eu des "moments difficiles."

Katie Holmes : cette rare confidence à propos de son confinement avec sa fille Suri

Lorsqu'il s'agit de sa fille, Katie Holmes préfère ne pas trop se confier. Née sous les projecteurs, Suri Cruise est cependant depuis le divorce de ses parents très préservée de la célébrité par sa célèbre maman, qui préfère la voir grandir dans la plus grande discrétion. Coqueluche des photographes qui l'immortalisent toutefois régulièrement dans les rues de New York, l'ex-star de Dawson n'aime généralement pas répondre aux questions qu'on lui pose à propos de son adolescente de 14 ans. Sauf à quelques occasions, comme dans les colonnes du Daily Telegraph, relayé par le Daily Mail, où elle a fait une petite confidence sur son quotidien avec sa fille pendant le confinement.

"J'aime la garder hors de mes entretiens, mais je dirai que cette période de quarantaine a été une leçon", commence ainsi Katie Holmes, et de poursuivre : "Il suffit de regarder tout ce que l'on a et de célébrer la simplicité de préparer le dîner et de [passer] ce temps ensemble", a-t-elle confié, faisant ainsi référence au temps passé avec sa fille Suri, ajoutant que ce confinement en pleine pandémie de coronavirus lui a fait revoir sa vision de la vie. "Quand je pense à ma vie, je me sens bénie. Je me sent très chanceuse et je compte beaucoup sur mon instinct, mais je me pardonne aussi pour mes erreurs", a-t-elle expliqué, philosophe.

Tandis qu'elle élève désormais sa fille seule, Katie Holmes se montre pleine d'admiration pour sa fille, qu'elle définit comme "très concentrée et travailleuse" et avec qui elle partage une belle complicité. "Je l'aime tellement. Mon plus grand objectif a toujours été de la nourrir dans son individualité en tant que personne. M'assurer qu'elle est à 100% elle-même et forte, confiante et capable. Et qu'elle sache tout cela. Elle est devenue très forte, elle a toujours eu une forte personnalité. Elle va choisir une activité et travaillera dur jusqu'à ce qu'elle soit vraiment forte dans ce domaine. [...] Puis ensuite elle va dire : 'Ok, je vais essayer une chose suivante à faire'", avait-elle ainsi confié en mars dernier.

Netflix : malgré la polémique, vous allez bientôt pouvoir accélérer la vitesse de lecture

En fin d'année dernière, l'annonce d'un nouvel outil développé sur la plate-forme Netflix et permettant à ses utilisateurs d'accélérer ou de ralentir à volonté la vitesse de lecture d'un film ou d'une série avait fait naître une polémique parmi les artistes et les cinéastes. Des personnalités telles que Judd Apatow, Brad Bird ou encore Aaron Paul étaient en effet montées au créneau pour critiquer le fait qu'une telle fonctionnalité pourrait dénaturer les oeuvres.

Malgré ces réactions, il semblerait que l'outil en question soit actuellement en train d'être déployé... avec quelques précisions. En effet, selon le site The Verge (relayé par Numerama), le déploiement de la nouvelle fonctionnalité a débuté dès le 1er août, uniquement sur les smartphones Android pour le moment. D'ici quelques semaines, elle devrait concerner tous les comptes, mais uniquement pour les utilisations mobiles (sur téléphones ou tablettes), ainsi que cela avait également été annoncé fin 2019, suite à la polémique.

"Cette fonctionnalité est demandée par nos membres depuis des années", a ainsi déclaré Keela Robison, vice-présidente des innovations de produit pour Netflix. "(...) nos tests montrent que nos utilisateurs apprécient cette flexibilité, que ça soit pour revoir leur scène préférée ou pour ralentir les choses, s'ils regardent avec des sous-titres ou qu'ils ont des difficultés auditives."

Afin de réguler leur nouvel outil et d'apaiser les critiques, Netflix a précisé que pour utiliser cette option, les utilisateurs de la plate-forme devraient configurer manuellement chaque nouvelle vidéo, et que leurs réglages ne seraient pas sauvegardés sur les prochains contenus, pour éviter qu'ils ne visionnent une autre vidéo en accéléré par erreur. De plus, seules quatre vitesses de lecture seront disponibles : en 0,5x ou en 0,75x pour le ralentissement, et en 1,25x ou en 1,5x pour l'accélération.

"Nous avons également gardé en tête les inquiétudes de certains créateurs", a ainsi déclaré un porte-parole de la plate-forme sur The Verge. "C'est pourquoi nous avons plafonné la gamme de vitesses et que nous demandons aux membres de modifier la vitesse chaque fois qu'il regardent un nouveau contenu - au lieu de modifier leurs paramètres selon leur dernière vitesse de lecture."

X-Men : Michael Jackson voulait absolument jouer le Professeur Xavier

Dans une enquête du Hollywood Reporter consacrée au tournage chaotique du tout premier X-Men de Bryan Singer à l'occasion des vingt ans de la franchise, on apprend que le rôle du Professeur Xavier était convoité par un certain Michael Jackson.

Au printemps 1999, Singer travaille sur X-Men avec les producteurs du film dans les anciens bureaux de la Fox lorsque le King of Pop franchit le seuil de la porte. Il porte des lunettes de soleil, refuse de serrer la main. Les producteurs comprennent que la star vient rencontrer Singer pour discuter de la possibilité d'incarner le Professeur X. La productrice Lauren Shuler Donner se souvient : "Je lui ai dit : 'Tu es au courant que Xavier est un personnage blanc assez âgé?' Et Michael a répondu :" Oh ouais. Tu sais, je peux me maquiller.'"

Jackson s'est donc lancé dans une longue présentation s'appuyant sur le court métrage Ghosts, la version longue du clip dans laquelle Michael Jackson s'est transformé en un homme blanc de 60 ans maire d'une petite ville, qui s'en prend à un artiste bien intentionné vivant dans un étrange manoir ayant l'habitude de divertir les enfants avec des tours de magie. 

Si l'on en croit un ancien dirigeant de la Twentieth Century Fox, qui s'est confié au Hollywood Reporter, le studio n'a jamais sérieusement envisagé Jackson pour le rôle qui est finalement revenu à Patrick Stewart : "Michael, se souvient-il, était déjà la cible de toutes ces accusations au moment [où on préparait] X-Men." Ralph Winter, qui a aussi rencontré Jackson lorsqu'il s'est présenté dans les bureaux, confirme que ce n'était rien de plus qu'un autre jour dans le sillage de Bryan Singer, qui était imprévisible, impulsif et toujours entouré de nombreux amis qui allaient et venaient. 

Après le succès de ses X-Men, salué par de nombreux commentateurs pour sa manière d'aborder l'altérité et la discrimination et considéré par certains comme une évocation pionnière et allégorique de l'expérience gay, Bryan Singer est devenu l'un des réalisateurs les plus en vue d'Hollywood, avant d'être rattrapé lui aussi par plusieurs accusations d'agressions sexuelles et de viols sur mineurs.