30 octobre 2025

Michel Drucker rappelle pourquoi il n’a jamais eu d’enfants avec son épouse Dany Saval

Michel Drucker a une « grande fierté » : celle d’avoir « réussi (s) a famille ». L’animateur est marié depuis 1973 à l’ancienne actrice Dany Saval. Un mariage qui n’a jamais failli et qui relève, selon le producteur de télévision, d’un véritable « record dans nos métiers ». « En général, tous ceux qui sont dans ce métier ont déjà divorcé, famille recomposée, décomposée… », a-t-il expliqué dans l’émission Legend. Or, le mariage de Michel Drucker, lui, a « duré », notamment parce que le couple « a été plus concentré que les autres », comme lui aurait expliqué Charles Aznavour.

Michel Drucker est le beau-père de Stéphanie Jarre, la fille de son épouse issue du premier mariage de Dany Saval avec Maurice Jarre. S’il considère la scénographe de 59 ans comme sa fille, le présentateur de Vivement dimanche n’a jamais essayé d’avoir d’enfants avec sa femme. « D’abord, j’aurais été un mauvais père », a-t-il lancé d’emblée. Mais il s’est surtout beaucoup « inquiété » de sa carrière, fruit de son succès. « J’ai laissé tomber. L’âge où on doit être père, j’étais boulot, boulot, boulot », a-t-il admis.

L’animateur a pourtant bien connu des collègues et proches devenus pères à un grand âge. « J’ai des copains qui ont été pères assez tard, vers 60/62 ans. Mon frère Jean l’a été à plus de 60 ans », a-t-il relevé, avant d’ajouter : « Ce n’est pas la même chose […] Je pense à l’enfant, qui sera orphelin très tôt ». Michel Drucker s’est aussi soucié du bien-être de sa femme, qui a connu un premier accouchement compliqué. « Elle a beaucoup souffert lorsqu’elle a eu Stéphanie, ça s’est très mal passé. Je savais qu’avoir un second enfant serait très compliqué », a-t-il expliqué.

« Je ne regrette pas de ne pas avoir eu d’enfants et je ne suis pas certain que j’aurais été un bon père », a-t-il insisté, se disant incrédule devant ses collègues jonglant travail et famille. « Faire des enfants, c’est une chose, mais s’en occuper ? T’es parti pour 20 ans, pour toute la vie, tu prends perpète ». L’animateur reste tout de même « passionné » des familles, à qui il a dédié une émission sur France 3, Famille je vous aime. Il connaît même « aussi bien », voire « mieux », les familles des artistes qu’il a pu interviewer par le passé. « J’en ai beaucoup plus appris par les parents », a-t-il affirmé, citant pour exemple les proches de Patrick Bruel, Kad Merad et Gérard Jugnot.

Hello Kitty va faire ses débuts au cinéma

Warner Bros. Pictures Animation et New Line Cinema ont officiellement annoncé la mise en chantier d'un film Hello Kitty : rendez-vous le 21 juillet 2028 dans les salles obscures.

Ce long-métrage marquera la première apparition de Hello Kitty sur grand écran, dans une aventure pensée pour séduire petits et grands.

Il s'agira d'un film d'animation produit en langue anglaise et réalisé par Leo Matsuda, connu pour le court métrage Inner Workings et pour son travail de story artist sur Zootopie et Les Mondes de Ralph. Le scénario, dans sa dernière version, est signé Dana Fox (Wicked).

Le producteur Beau Flynn (FlynnPictureCo.) a consacré près de dix ans à obtenir les droits auprès du fondateur de Sanrio, Shintaro Tsuji, tandis que Shelby Thomas supervisera la production.

Créé en 1974 au Japon, Hello Kitty est devenu un phénomène mondial : jouets, vêtements, cafés à thème, jeux vidéo, collaborations de luxe et même un parc d’attractions entièrement dédié à la chatte au nœud rouge. Cinquante ans après sa naissance, elle s’offre enfin un film à son nom.

Et cela suit la tendance actuelle hollywoodienne, qui enchaîne les adaptations de célèbres jouets et jeux à l'écran : depuis Barbie jusqu'à Super Mario en passant par Gabby et la maison magique, actuellement en salles et qui pointe à 70 millions de dollars de recettes mondiales.

Premières images de Scream 7, avec Neve Campbell

La saga Scream revient et Neve Campbell aussi. Après une absence remarquée dans le film précédent - pour des raisons salariales -, l'actrice retrouve son personnage légendaire de Sidney Prescott dans le septième volet réalisé par Kevin Williamson, le scénariste de l'original.

Le studio Paramount a choisi la veille d'Halloween pour révéler les premières images du film - attendu pour le 25 février 2026.

La bande-annonce s'ouvre sur ce qui semble être la scène d'introduction - grande tradition de la saga. Ici, un couple visite la célèbre maison de Stu Macher - un des tueurs du premier film - transformée en... attraction touristique. La bâtisse, théâtre des scènes finales du premier et cinquième film, finit en flammes comme le montre l'affiche officielle. De quoi annoncer un renouveau total ?

L'affiche du film :

Paramont dévoile également le premier synopsis : "Lorsqu’un nouveau Ghostface surgit dans la paisible ville où Sidney Prescott a reconstruit sa vie, ses pires cauchemars refont surface. Quand sa fille devient la prochaine cible, Sidney n’a d’autre choix que de reprendre le combat. Déterminée à protéger les siens, elle devra affronter les démons de son passé pour tenter de mettre fin une bonne fois pour toutes au bain de sang."

Le rôle de la fille de Sidney Prescott, prénommée Tatum - encore un clin d'œil à l'original - est incarné par Isabel May, actrice aperçue dans les séries 1883 et 1923, deux spins-off de Yellowstone.

Ce septième Scream fait déjà parler de lui pour le retour de plusieurs visages familiers et... morts dans les précédent films : Matthew Lillard- dont on entend la voix à la toute fin de la bande-annonce -, David Arquette ou encore Scott Foley, pour ne citer qu'eux. Comment la franchise les fera revenir ? Encore quelques mois de patience.

Scream 7, au cinéma le 25 février 2026

L'Homme de Rio aura droit à son remake américain avec Sydney Sweeney

Sydney Sweeney a-t-elle un peu de temps libre pour elle ? On ne dirait pas. À l'affiche de La Femme de ménage en fin d'année, en ce moment au côté de Jude Law dans Eden, peut-être même dans un James Bond... elle ne chôme pas !

Et voilà qu'on apprend via Deadline que Sydney Sweeney s'apprête à dans un remake de L'Homme de Rio, présenté comme une nouvelle comédie d'aventure qui mettra en vedette Sweeney, avec Justin Lin à la réalisation. Version américaine oblige, le film s'intitulera That Man From Rio. Le film est actuellement est en développement pour Apple Original Films.

Le film est une adaptation moderne du classique de Philippe de Broca sorti 1964, porté par Jean-Paul Belmondo et Françoise Dorléac. On imagine donc Sydney Sweeney reprendre le rôle de cette dernière et en plus d'y jouer, elle en sera le productrice exécutive.

Le film original avec Jean-Paul Belmondo et Françoise Dorléac raconte l'histoire d'un jeune soldat en permission qui vient à la rescousse de sa petite amie, kidnappée par des voleurs et emmenée à Rio de Janeiro. S'ensuit une aventure extravagante.

L'Homme de Rio a inspiré de nombreux réalisateurs qui ont grandi à cette époque, notamment Steven Spielberg et George Lucas, qui l'ont plus tard cité comme l'une des sources d'inspiration du personnage d'Indiana Jones.

Ce film marque la dernière collaboration entre Apple Original Films et Sydney Sweeney, qui joue dans le thriller dramatique Echo Valley aux côtés de Julianne Moore, disponible sur Apple TV depuis juin dernier.

Stranger Things : la bande-annonce de la saison 5 est là

Le 27 novembre prochain, les abonnés Netflix ont rendez-vous dans le monde à l’envers. Ils pourront en effet découvrir les quatre premiers épisodes de la saison 5 de la série de science-fiction Stranger Things, qui comme on le rappelle, sera diffusée en trois parties.

Et la bande-annonce, rythmée par le titre "Who Wants to Live Forever" de Queen, nous dévoile enfin ce qui nous attend dans cette ultime saison qui marquera la fin de l’aventure pour Onze/Eleven (Millie Bobby Brown), Mike (Finn Wolfhard) et les autres. Celle-ci nous enverra à l'automne 1987. Hawkins porte encore les cicatrices béantes laissées par l'ouverture des failles. Nos héros n'ont plus qu'un seul objectif : retrouver Vecna… et l'anéantir.

Mais nul ne sait où il se cache ni ce qu'il prépare. Le gouvernement a placé la ville sous quarantaine militaire et redouble d'efforts pour capturer Onze, contrainte, une fois encore, de se cacher. Alors que l'anniversaire de la disparition de Will approche, la panique s'installe. L'ultime bataille se profile, et avec elle, une obscurité plus redoutable et meurtrière que jamais. Pour venir à bout de ce cauchemar, ils auront besoin de tout le monde. Tous ensemble. Une dernière fois.

Cette saison 5 de Stranger Things verra le retour de tous les acteurs en plus de ceux mentionnés plus haut - Winona Ryder (Joyce), David Harbour (Jim Hopper), Gaten Matarazzo (Dustin), Caleb McLaughlin (Lucas), Noah Schnapp (Will), Sadie Sink (Max), Natalia Dyer (Nancy), Charlie Heaton (Jonathan), Joe Keery (Steve), ou encore Maya Hawke (Robin Buckley) - ainsi qu’un nouveau visage : Linda Hamilton (Terminator) jouera la principale antagoniste.

Si on ne connaît pas la durée exacte de tous les épisodes, les showrunners (les frères Duffer) ont en revanche avoué que la plupart d’entre eux tourneraient autour d’1h15, à l’exception du final qui devrait dépasser les 120 minutes.

Voilà pour rappel le calendrier de diffusion ainsi que les heures de mise en ligne, un dispositif quasi inédit pour les abonnés Netflix : le Volume 1 sera disponible dès le 27 novembre (quatre premiers épisodes), suivi du Volume 2 au lendemain de Noël (trois nouveaux épisodes), avant le grand final lors du jour de l'An. Chaque volume sera disponible à partir de 2 heures du matin (heure de Paris).

La plateforme a en tout cas mis les moyens dans la saison 5 de Stranger Things avec un budget inégalé. Attendons-nous à du grand spectacle - l'instar de cette bande-annoncé épique - et a toujours plus de créatures venues du monde à l’envers, ainsi qu'à une scène d'ouverture qui s’annonce grandiose.

20 millions de dollars, c'est le salaire exorbitant de Julia Roberts pour un film qui a été un échec absolu

Julia Roberts, Andrew Garfield, Chloé Sevigny (cocorico), il y a du beau monde au casting de After the Hunt, le nouveau film de Luca Guadagnino (Call Me By Your Name, Challengers). Un “film premium pour adultes” comme le catégorise les producteurs américains, qui avait toutes ses chances dans la course aux Oscars qui s’apprête à débuter.

Sorti timidement en salles le 10 Octobre dernier aux Etats-Unis, c’est sur Amazon Prime que le film atterrira finalement chez nous, sans qu’aucune date n'ait pour l’instant été annoncée. Mais que se passe-t-il avec film ?

La vie d'Alma Olsson (Julia Roberts), professeure respectée d’une université prestigieuse, bascule lorsqu’une élève, Maggie Price, accuse un collègue proche d’avoir « dépassé les limites » après une session d’étude nocturne.

Tandis que la rumeur se répand et que la communauté universitaire se polarise, Alma est confrontée à un dilemme moral : défendre sa propre autorité ou écouter la voix d’une étudiante courageuse, malgré les premiers doutes du corps enseignant.

After The Hunt disposait d’un budget confortable pour un “film d’auteur” de plus de 70 millions de dollars, comme le révèlent nos confrères de Deadline. Déjà mal reçu par la critique, sa sortie limitée (et quasi sans promo) dans les salles américaines n’a permis de récolter que 1,5 million de dollars. Une somme bien trop faible, d’autant que le bouche à oreille des spectateurs est très mitigé, ce qui ne présage rien de bon pour la suite.

Mais ce que révèlent les journalistes de Deadline, c’est que sur ces 70 millions, l’actrice Julia Roberts a englouti pour son seul salaire la somme de 20 millions de dollars, soit presque un tiers du budget total du film ! Une exigence qui pose question lorsqu’on sait que l’économie du “film premium” est en grand danger, totalement dévorée par celle des gros blockbusters.

Un acteur doit-il exiger le même salaire, parce qu’il est une “star”, peu importe le film dans lequel il joue ? S’il n’y a pas de réponse évidente à cette question, le statut précaire des “films prémiums pour adulte” dans le cinéma américain impose d’y réfléchir vite (très vite).

Netflix : La série Le Monstre de Florence vivement critiqué par un expert de l'affaire

Avec 38 millions d’heures vues en une semaine dans le monde, Le Monstre de Florence est LA série la plus vue du moment sur Netflix. Cette reconstitution fictive d’une des affaires criminelles italiennes les plus mystérieuses de tous les temps a donc particulièrement attiré l’attention.

Le réalisateur Stefano Sollima s’empare de cette affaire non élucidée pour faire une étude de mœurs sur la société italienne dans les années 70, entre misogynie et voyeurisme. Une approche pas au goût de tous, et notamment de Salvatore Maugeri - l’auteur de “Rébus Toscan L'odyssée sanglante du monstre de Florence”.

Ce natif de Montbéliard a grandi avec Jean-Michel Kraveichvili, la dernière victime masculine du tueur en série. Un ami d’enfance avec il “faisait les 400 coups”, entre deux sessions de musique. Lors de notre rencontre avec lui, il nous révèle avoir commencé à s’intéresser à l’affaire “non pas par curiosité personnelle” mais parce que le frère aîné de Jean-Michel le lui a demandé.

Durant les 30 minutes de notre entretien avec lui, Salvatore Maugeri s’est appliqué à pointer du doigt les défauts de la série Netflix et son traitement problématique de l’histoire.

“La série se présente avant tout comme un divertissement sanguinaire. Je veux dire qu’elle ne sert en rien la vérité. Elle prend de telles libertés avec les faits et cède à un propos commercial tellement évident, tellement grossier, tellement insolent et à la limite obscène, qu'on ne peut être que déçu. Ce n'est pas une série sur le monstre de Florence, en fait.”

Première victime féminine du Monstre de Florence, jouée par Francesca Olia, Barbara Locci tient une place prépondérante dans l’intrigue de la série Netflix. Une approche vivement critiquée par Maugeri :

“Sollima est prêt à tous les arrangements, à tous les travestissements, puisqu'il dépeint par exemple Barbara Locci comme une femme soumise à son mari, qui se fait violer par le locataire que lui impose son mari. C'est absolument contraire aux faits.

Barbara Locci était une femme complètement émancipée, qui avait 17 ans de moins que son mari - qui était reconnu pour être oligophrène. Oligophrène, littéralement, ça veut dire "petite cervelle", c'est-à-dire que c'est un crétin du village.

C'était un mariage arrangé par les familles pour des intérêts qui les regardent. Cette femme se retrouve à Florence avec un mari qui préfère jouer aux cartes et boire avec ses amis au bar plutôt que de s'occuper de sa famille et de travailler à améliorer le sort de tout le monde.

Barbara fréquentait elle-même les bars et c'est là qu'elle a rencontré ses amants. Et le personnage de Salvatore Vinci, qui est ramené chez elle, en fait, c'est elle-même qui le rencontre. Déjà, elle était sortie avec son frère aîné, un certain Giovanni Vinci (qui est le vrai père de Natalino, ndlr).

C'était une femme extrêmement libre de ses faits et gestes et en tout état de cause, se moquait éperdument de l'opinion de son mari sur ses allées et venues et ses activités extraconjugales. C’est déjà un mensonge que nous assène Sollima pour asseoir sa thèse d'une domination masculine contre les femmes.

Je ne vais pas aller jusqu'à nier qu'historiquement, le patriarcat a caractérisé les relations entre les hommes et les femmes.Mais enfin, il se trouve que la vie est beaucoup plus nuancée que ça. Nous ne sommes pas des pantins dénués de tout libre arbitre."

“Salvatore Vinci, présente tous les traits du macho dominateur, capable d'imposer sa volonté à tout le monde. Quand on voit à quoi il ressemblait … je sais qu'il mesurait à peine 1m65. Excusez-moi, mais il avait certainement beaucoup de mal à imposer sa puissance à toute personne qui lui faisait face, fût-elle une femme, comme c'était le cas de Barbara Locci.

On sait qu'il a commis des violences conjugales, que deux de ses compagnes ou de ses épouses ont quitté le foyer conjugal parce qu'il les entraînait à des rapports en trio avec lesquels elles n'étaient pas d'accord. Les enquêtes de police ont fait la lumière là-dessus.

Salvatore Vinci était un être extrêmement indécis dans ses choix sexuels, dans ses obsessions, il faisait feu de tout bois, il aimait les partouzes quoi. Il contraignait ses épouses, il était violent avec elles.

C'était ce genre de tyran domestique qu'on rencontre souvent autour de nous, qui ne ferait pas de mal à une mouche à l'extérieur, qui est incapable d'impressionner qui que ce soit. Il ne faisait régner la terreur que chez lui. Donc c'est regrettable que la série Netflix ait raté l'occasion d'essayer d'œuvrer à l'établissement de la vérité à propos de ces affaires.”

“Donc mon livre, je cherche à parcourir toutes les pistes, à montrer à quel point la confusion est grande chez les enquêteurs, les désaccords nombreux d'abord entre la gendarmerie et la police, dans une espèce de guerre sourde et sournoise qui s'oppose à l'établissement de la vérité. Et ensuite, les magistrats qui s'accrochent aux branches, qui inculpent tour à tour.

Il y a au moins 15 coupables présumés qui sont tombés aux mains de la justice, dont le nom a été traîné dans la boue et qui n'ont jamais reçu la moindre excuse de la part des forces de l'ordre.

Mon livre cherche à mettre en lumière le fait qu'on ne sait rien de tangible. On ne peut avoir que des présomptions : pour le clan Sarde, pour Pietro Pacciani ou contre le médecin de Pérouse qui était soupçonné. Ou encore plus récemment contre un militaire américain en poste en Italie durant toutes les années où le monstre a sévi et qu'un journaliste italien a présenté comme à la fois le monstre de Florence et le tueur du Zodiaque.

Un des avocats des coupables a toujours affirmé que pour lui, le monstre ne pouvait être qu'un policier ou un membre des forces de l'ordre, qui opérait vêtu régulièrement avec son uniforme de flic ou de gendarme et qui profitait de la surprise des amants pour les assassiner froidement et ensuite se livrer aux mutilations. C’'est une hypothèse qui est bonne mais qui n'est pas supportée par des preuves irréfutables, malheureusement.

On a compris que les pistes explicatives ne manquent pas. Celle du clan sarde n'en est qu'une et il y a fort à parier qu'avec le succès de la première saison, Netflix va en commander plusieurs et que le chapitre sur Pietro Pacciani et ses "copains du goûter" ne va pas manquer de s'égarer du côté de l'hypothèse sataniste et des commanditaires occultes que le dernier enquêteur en date à voulu "vendre" au parquet de Florence.

Cette idée a été suivie un temps, traînant dans la boue le nom de plusieurs notables de la campagne, avant de mettre un terme à ce délire ésotérique, forgé de toute pièce pour masquer l'incapacité des forces de l'ordre de trouver le vrai coupable. C'est ça le vrai sujet qu'aurait dû traiter la série. Hélas, le propos est sans doute trop polémique et pas assez vendeur...".

La série Doctor Who ne sera plus diffusée sur Disney+

Le TARDIS ne redécollera pas sur Disney+ ! Le géant américain jette en effet l’éponge après deux saisons de partenariat avec la BBC, diffuseur historique de Doctor Who. La plateforme de streaming avait ainsi accueilli la troisième mouture de la série, qui marquait le retour de Russell T. Davies en tant que showrunner et qui avait vu David Tennant reprendre son rôle culte du Docteur dans trois épisodes spéciaux pour fêter les 60 ans du show. C’était ensuite Ncuti Gatwa qui avait hérité du rôle-titre, avant d'annoncer son départ au bout de deux saisons.

L’acteur n’est donc pas le seul à quitter le vaisseau, puisque, comme le rapporte Deadline, Disney+ se retire également du projet, probablement en raison des audiences moyennes des saisons en question. Mais que les fans se rassurent, cela ne veut pas dire que Doctor Who se termine. La responsable de la programmation de la BBC, Kate Phillips, l’avait prévenu en août : la diffusion de la série continuera "avec ou sans la participation de Disney". Et c’est exactement ce qu’il va se passer.

Suite à l’annonce du retrait de la plateforme américaine, la directrice des fictions de la BBC, Lindsay Salt, a fait savoir que la chaîne "reste pleinement engagée envers Doctor Who, qui continue d'être l'une de (ses) séries dramatiques les plus appréciées". Et d’ajouter une bonne nouvelle pour les fans : "Nous sommes ravis que Russell T. Davies ait accepté de nous écrire un autre épisode spécial de Noël spectaculaire pour 2026."

"Nous pouvons assurer aux fans que le Docteur ne va nulle part, et nous annoncerons en temps voulu nos projets pour la prochaine série, qui garantiront que le TARDIS restera au cœur de la BBC", a-t-elle conclu, histoire de rassurer les nombreux spectateurs très attachés à Doctor Who.

Le Docteur n’est donc pas près de faire ses adieux, et la prochaine personne à incarner ce héros mythique, qui a déjà eu 15 interprètes au gré de ses régénérations, pourrait déjà être connue : en effet, dans le dernier épisode de la deuxième saison diffusée sur Disney+, le Seigneur du Temps avait l’air de prendre l’apparence de… Billie Piper !

Ce qui serait un événement de taille puisque l’actrice pourrait ainsi devenir la deuxième femme à incarner le Docteur, après Jodie Whittaker, mais surtout ce serait la première fois que le personnage prend les traits d’une de ses anciennes compagnes. Rappelons que Billie Piper était l’interprète de Rose Tyler, la compagne du héros dans les deux premières saisons de la série version 2005. A moins qu’une autre explication soit donnée dans l’épisode de Noël prévu l’an prochain…

Outre cet épisode spécial confirmé par la BBC, le spin-off The War Between the Land and the Sea, co-produit avec Disney+ et suivant des officiers de UNIT alors qu'ils essayent d'empêcher une guerre mondiale causée par le retour des Démons des Mers, est toujours d’actualité et sera diffusé en 2026 sur la plateforme, marquant la véritable fin de la collaboration entre les deux entreprises.

Enfin, la série d’animation Doctor Who à destination des enfants est elle aussi toujours dans les tuyaux de la BBC. De quoi ravir les fans de longue date de l’univers créé il y a plus de 60 ans qui pourront le faire découvrir à leurs jeunes enfants !

Martin Scorsese tient en très haute estime la suite du film L'Exorciste

Véritable mémoire vivante du cinéma, tant sa culture cinématographique est proprement encyclopédique ("Je ne connais que Steven Spielberg qui soit capable de rivaliser avec lui" dira Leonardo DiCaprio), Martin Scorsese brasse extra large sur ses goûts. Dans cette logique, le registre de l'horreur ne lui pose aucun problème, bien au contraire.

Le maître a ses totems, évidemment. Les films d'épouvante de la Hammer, par exemple, qu'il a découvert lorsqu'il avait 11-12 ans. "Quand on voyait le logo de Hammer Films, on savait qu'il s'agissait d'un film très spécial, d'un genre particulier. C'était généralement une expérience surprenante, voire choquante. Quand on a vu Frankenstein s'est échappé, on a trouvé qu'il y avait une qualité graphique totalement injustifiée, ce qui l'a rendu extrêmement attachant à nos yeux. On l'a beaucoup apprécié" racontera-t-il dans une interview en 1987.

Au sommet de sa pile, dans un classement qui avait été fait par Daily Beast en 2015, il placait un pur chef-d'oeuvre, La Maison du Diable de Robert Wise, suivi par L'île des morts de Mark Robson, sorti en 1945. En septième position de son top 10, il mettait un autre sommet du genre, classique indéboulonnable : Shining de Stanley Kubrick. "Kubrick a réalisé un film majestueusement terrifiant, où ce que vous ne voyez pas ou ne comprenez pas assombrit chacun des gestes des personnages" disait-il.

Juste en-dessous figurait L'Exorciste de William Friedkin, qu'il décrit comme "tout aussi terrifiant qu'au jour de sa sortie". 52 ans après sa sortie dans nos contrées, le film de Friedkin reste, effectivement et plus que jamais, un monument de terreur brut.

Dans cette histoire de possession dont l'enjeu millénaire repose in fine sur la lutte éternelle entre les forces du Bien et celles du Mal, le cinéaste délivrait une expérience viscérale proprement traumatisante pour le public qui l'a découvert dans les salles obscures à l'époque.

Le film a tellement choqué et effrayé les spectateurs que bon nombre d'entre eux ont confondu la fiction et la réalité : Linda Blair, qui incarne la pauvre Regan, aurait été vraiment possédée, folle, était un suppôt du Diable... Dans des interviews, Blair avait même déclaré que des journalistes de l'époque lui demandaient avec effroi ce qu'il en était de la possession...

On se pince pour le croire, et pourtant. Martin Scorsese trouvait que L'Exorciste II : l'hérétique, sorti en 1978 et réalisé par John Boorman, "surpassait" le film original, et que cette suite l'avait terrifié. C'est ce qu'il avait écrit dans la revue Film Comment, dans le numéro de septembre-octobre 1978. "J'aime le premier Exorciste, à cause de ma culpabilité catholique et parce qu'il m'a terrifié, mais The Heretic le surpasse. Boorman n'a peut-être pas réussi à exploiter le sujet, mais le film méritait mieux que ce qu'il a obtenu".

Le film de Friedkin fut effectivement un triomphe en salle, récoltant 430 millions de dollars de recettes (soit, ajusté à l'inflation, plus de 1,01 milliards de dollars aujourd'hui !!!). L'Exorciste II, lui, fut une catastrophe absolue, avec à peine 30,7 millions $ au compteur...

Friedkin n'ayant aucune envie de rempiler, le projet de cette suite était donc passé entre les mains de John Boorman, qui avait acquis une reconnaissance internationale avec l'énorme succès de son film Délivrance, en 1972, mais avait connu, en 1974, un cuisant échec avec Zardoz. Trois ans plus tard, cet Exorciste II était censé le remettre en selle...

Ironiquement, Friedkin lui-même figurait parmi les féroces détracteurs de cette suite, racontant même (via Collider) que les spectateurs s'étaient carrément révoltés durant sa projection. Au-delà de sa triste réputation, il mérite quand même d'être découvert.

29 octobre 2025

Michael Douglas, 81 ans, fait un rare tapis rouge en duo avec sa fille Carys

Michael Douglas a drastiquement réduit ses apparitions. En effet, en juillet dernier, l’acteur de Wall Street a annoncé tirer sa révérence après avoir “travaillé dur pendant près de 60 ans”. S’il ne souhaite plus tourner dans aucun film, l’homme de 81 ans ne s’empêche pas de participer à certains événements.

Mardi 28 octobre, Michael Douglas s’est ainsi rendu au gala PAC NYC Icons of Culture 2025 à New York. Et si sa femme Catherine Zeta-Jones était absente pour des raisons professionnelles, il a pu compter sur le soutien de sa fille, Carys Douglas.

À son arrivée sur le tapis rouge, Michael Douglas semblait rayonner de bonheur aux côtés de sa fille Carys. L’acteur qui a été touché par un cancer était très élégant. Il avait opté pour un costume noir très chic, associé à une chemise blanche et une cravate violette.

De son côté, Carys Douglas était époustouflante. La jeune femme de 22 ans portait une robe midi noire à bretelles ornée de bijoux perlés. Un goût pour la mode qu’elle a vraisemblablement hérité de sa mère. Elle a d’ailleurs révélé au magazine People qu’elle n’hésitait pas à fouiller dans ses placards pour s’habiller. “Je me sens très chanceuse d’avoir une garde-robe magnifique dans laquelle je peux choisir”, a-t-elle confié.

Pour Carys Douglas, assister à un gala au Perelman Performing Arts Center était une véritable chance. “J'ai grandi en faisant du théâtre, et je n'ai pas étudié l'art dramatique à l'école, mais c'est pourquoi je suis heureuse d'être dans un espace artistique aussi enrichissant, alors j'espère qu'il y en aura davantage”, a-t-elle déclaré.

Pour rappel, la sœur de Cameron et Dylan Douglas est diplômée de l’université de Brown. Elle a suivi des études de cinéma et de relations internationales. Après l’obtention de son diplôme en mai dernier, Catherine Zeta-Jones avait indiqué : “Nous sommes des parents si fiers en ce moment ! Ce n’est que le début !”. Désormais, la jeune femme espère pouvoir suivre les traces de son père en se lançant dans le cinéma.