04 septembre 2025

Mort à 88 ans de Jacques Charrier, ex-mari de Brigitte Bardot

L'acteur français Jacques Charrier s'est éteint mercredi 3 septembre à 88 ans, a confirmé Le Parisien. Ex-mari de Brigitte Bardot, il était devenu une vedette avec Les Tricheurs (1959) et avait tourné une vingtaine de films durant les années 60, avant de devenir producteur avec Jean-Claude Brialy, puis peintre.

C'est à Metz, le 6 novembre 1936 que naît Jacques Charrier dans une famille de sept enfants. Avant de se diriger vers l’art dramatique et le cinéma, le jeune homme rentre, à l’âge de dix-sept ans, à l’École des Arts Décoratifs de Strasbourg pour apprendre le métier de céramiste.

Mais c’est finalement vers le milieu du spectacle qu’il va se tourner en intégrant l’École nationale supérieure des Arts et Techniques du Théâtre, située Rue Blanche, à Paris. Après un petit rôle dans le film Police judiciaire de Maurice de Canonge (1958), l’apprenti comédien se distingue la même année dans Les Tricheurs de Marcel Carné aux côtés de Jean-Paul Belmondo et Laurent Terzieff.

Un an plus tard, le chemin de Jacques Charrier croise celui de Brigitte Bardot sur le tournage du film Babette s’en va-t’en guerre de Christian-Jaque. C’est le coup de foudre. Peu de temps après, le couple se marie devant les caméras du monde entier.

Quelques mois après leurs noces, leur fils Nicolas naît, le 11 janvier 1960. Mais la belle histoire entre les deux acteurs ne dure pas et ils divorcent finalement en janvier 1963, moins de quatre ans après leur mariage.

Malgré sa séparation avec Brigitte Bardot, Jacques Charrier continue d’avoir un certain succès au cinéma. Au cours des années 1960, le comédien tourne ainsi devant la caméra de Claude Chabrol (L’œil du malin – 1963), Michel Deville (À cause d’une femme – 1963), Agnès Varda (Les Créatures – 1966), Pierre Gaspard-Huit (À belles dents – 1966) ou encore José Varela (Money Money – 1969).

En 1964, il assure le premier rôle avec Marie-José Nat des deux films sur La Vie conjugale signés par André Cayatte, Jean-Marc et Françoise.

Au tournant des années 1970, l’acteur français diversifie ses activités et se lance en parallèle dans la production. Il produit ainsi plusieurs films parmi lesquels Sirocco d’hiver de Miklos Jancso (1969), What a Flash ! (1972) avec notamment Maria Vincent, Églantine de Jean-Claude Brialy (1972), Dreyfus ou l’intolérable vérité de Jean Chérasse (1975) ou Il pleut sur Santiago de Helvio Soto (1975).

En 1973, il produit et campe le héros des Volets clos de Jean-Claude Brialy aux côtés de Catherine Allégret et Suzanne Flon. Ce sera son dernier film. Par la suite, Jacques Charrier ne tournera plus que pour la télévision, que ce soit avec le téléfilm Ozraceni de Gérard Poitou-Weber (1976) ou la série Salut champion (1981).

Après ce dernier rôle, le comédien décide de reprendre ses études, cette fois à l’École des Beaux-Arts de Paris, où il se spécialise dans la peinture. Il vivra ensuite de son art à Paris, exposant régulièrement ses œuvres, tant en France qu’à l’étranger (Genève, San Francisco…).

Tomb Raider : Sophie Turner sera la nouvelle Lara Croft

Mise à Jour. C'est désormais officiel, Sophie Turner va bel et bien incarner l'héroïne pour la première fois sur le petit écran pour Prime Video. Elle succède ainsi à Angelina Jolie et Alicia Vikander au cinéma. C'est la plateforme qui l'a annoncé sur ses réseaux :

Le tournage de la série Tomb Raider par Phoebe Waller-Bridge pour Prime Video serait sur le point de débuter : estimation fin juillet/début août à Londres, selon Geek Vibes Nation.

En janvier 2023, on apprenait que la célèbre scénariste britannique et lauréate d’un Emmy, Phoebe Waller-Bridge, avait été engagée pour écrire et produire la série pour Amazon, dans le cadre de son contrat de plusieurs millions de dollars avec le service de streaming.

Le show devrait suivre le célèbre personnage, archéologue et aventurière, Lara Croft. Peu de nouvelles ont ensuite été divulguées, outre le fait que Sophie Turner, ancienne Sansa de Game of Thrones, serait la favorite pour incarner l'héroïne.

Comme le rappelle Dark Horizons, en avril dernier, les tabloïds britanniques avaient même annoncé que le projet était mort, la série étant passée par “deux salles de scénaristes et coûtant des dizaines de millions de dollars en développement”.

Quelques semaines plus tard pourtant, ces rumeurs d’annulation sont apparues prématurées, alors qu’un cliché de Sophie Turner affichant des abdominaux de rêve pendant ses vacances a fait beaucoup parler de lui.

Toutefois, il est important de noter que Prime Video n’a pas encore officiellement fait de commentaire au sujet de la série, ni sur son casting ou sa production. Cela reste donc une rumeur pour le moment, une rumeur qui intervient à l’occasion du 24e anniversaire du film de 2001, Lara Croft : Tomb Raider, avec Angelina Jolie, Daniel Craig et Iain Glen, dont la bande-annonce rappelle les années 1990, comme vous pouvez vous-même le constater en marge de cet article.

03 septembre 2025

Pourquoi Seth Rogen s'est discrètement invité à la Mostra de Venise

Matt Remick va-t-il plonger dans les canaux de la Cité des Doges, lors de la prochaine saison de The Studio ?

Seth Rogen — co-créateur de la satire qui croque l’industrie du divertissement (sur Apple TV+) ,et interprète du fictif patron de studio Remick — était présent lundi au Festival de Venise. Et pourtant, il ne joue ou ne participe, ni de près ni de loin, à aucun film en compétition ou hors compétition. Il n'a rien à voir avec The Smashing Machine de A24 mais, il a assisté à la conférence de presse de l’après-midi, avec Dwayne Johnson, avant de fouler le tapis rouge pour la première mondiale.

Pendant les 15 minutes d’ovation que le public a offert au film (un rêve pour le studio Continental de Remick), alors que Johnson et Safdie pleuraient de joie, Rogen — assis quelques rangs derrière — a passé une bonne partie du temps à filmer avec son téléphone et un appareil photo numérique encombrant (tout en applaudissant et en posant pour quelques selfies avec les fans). Il a ensuite poursuivi en prenant part à la soirée du film, où il a discuté avec d’autres invités et pris encore d'autres photos. Plein de photos. Au point que les organisateurs ont surnommé Rogen “The Snapping Machine”.

Oui, Seth Rogen était carrément venu en repérage pour un futur épisode de la saison 2 de The Studio. Dns une interview pour le site italien Adnkronos, l'acteur a confirmé être au festival pour “repérer des lieux” . Sans en dire plus.

Après avoir fait les Golden Globes dans la saison 1, la suite de The Studio pourrait bien se payer les festivals de ciné européens, en l'occurrence Venise... Et pourquoi pas Matt Remick à Cannes ?

En attendant la Palme ou le Lion d’or, la série vise les Emmy Awards. The Studio sera l'un des grands favoris dans quelques jours, avec ses 23 nominations.

Call of Duty bientôt en film ! Paramount signe un deal avec Activision

C'est une arlésienne de Hollywood, qui pourrait bien être en passe de se concrétiser.

Murmurée depuis des années, l'adaptation en film du jeu vidéo FPS est lancée chez Paramount. Le studio a signé un accord avec l’éditeur de jeux vidéo Activision, désormais propriété de Microsoft, pour porter la franchise Call of Duty sur grand écran.

Dans le cadre de ce partenariat, Paramount développera, produira et distribuera un long-métrage live-action basé sur l’univers Call of Duty, qui compte plus de 30 jeux principaux depuis le tout premier opus sorti en 2003. Le montant de l’accord n’a pas été révélé.

Selon Variety, le deal vise pour l’instant un seul blockbuster, mais pourrait permettre à Paramount d’étendre l’univers Call Of au cinéma et à la télévision.

Aucun détail n’a encore été donné sur l’intrigue, mais la franchise reste centrée sur des jeux de tir militaire à la première personne, avec des personnages et histoires parfois interconnectés, comme dans la sous-série Black Ops, dont le septième volet sortira cet automne.

Cet accord intervient un mois après la fusion à 8 milliards de dollars de Paramount avec Skydance, et s’inscrit dans une série de mouvements stratégiques du studio : attirer les créateurs de Stranger Things depuis Netflix et acquérir les droits de diffusion du MMA pour sept ans, pour 7,7 milliards de dollars.

Activision, intégré à Microsoft Gaming, avait lui-même été au cœur d’un mega-merge il y a deux ans, avec le rachat de Blizzard pour 68,7 milliards de dollars, donnant au géant tech le contrôle sur Call of Duty et de nombreuses autres licences phares.

Canal+ en passe de prendre le contrôle de UGC

C'est un partenariat stratégique d'ampleur qui s'annonce ce matin, pour le cinéma français.

Le géant des médias et du divertissement Canal + est en passe de renforcer sa position sur le marché cinématographique. Le groupe est en négociations exclusives avec UGC, acteur majeur de la production et de l’exploitation de salles de cinéma.

L'accord prévoit une acquisition en deux étapes. D'abord, Canal + prend aujourd'hui une participation minoritaire de 34% dans le capital d'UGC. Puis, Canal + "pourrait prendre le contrôle d'UGC à partir de 2028" détaille le communiqué.

Cette alliance stratégique combinerait les forces des deux entités :

UGC possède l'un des plus vastes réseaux de cinémas en France, avec 55 salles (dont 48 en France et 7 en Belgique) et attire des dizaines de millions de spectateurs chaque année. Par ailleurs, en que société de production UGC dispose d'un catalogue qui inclut des succès comme Le fabuleux destin d’Amélie Poulain et la série HPI.

Canal +, avec près de 27 millions d’abonnés dans le monde, dispose de StudioCanal, un des plus grands studios de production et de distribution en Europe. Ce dernier produit et distribue environ 200 films et 80 séries par an.

Ce mariage est justifié ainsi par Maxime Saada, Président du Directoire de Canal : "Depuis sa création en 1984, Canal + est le premier partenaire du cinéma français et européen. UGC a construit une chaine de cinémas remarquable et un catalogue emblématique de contenus. La croissance de StudioCanal, dirigé par Anna Marsh, est un enjeu majeur pour le groupe Canal + et sa combinaison avec UGC, un partenaire stratégique de longue date, nous permettrait d’accélérer ce développement. Cette opération démontre l’engagement du groupe Canal dans le Cinéma et dans l’exploitation en salles qui joue un rôle essentiel dans son exposition et sa valorisation."

02 septembre 2025

Warwick Davis reprend son rôle du Professeur Flitwick dans la série Harry Potter

Actuellement en tournage, la série Harry Potter ne sera pas diffusée avant 2027, mais déjà les infos concernant le casting, distillées au compte-goutte, font monter la pression chez les fans. Et Warwick Davis est le dernier à être annoncé à Poudlard. Ou plutôt le premier « ancien » à revenir dans la série télévisée.

L’acteur de Willow et Star Wars, qui a joué précédemment plusieurs personnages dans la franchise cinématographique adaptée des romans de J. K. Rowling, incarnera le professeur Filius Flitwick, passant ainsi du grand au petit écran.

Le casting de la star a été révélé le 1er septembre à l’occasion du Back to Hogwarts, une célébration annuelle pour les fans d’Harry Potter qui marque la date à laquelle le jeune sorcier a pris le Poudlard Express pour la première fois. Les fans se retrouvaient traditionnellement à la gare de King’s Cross pour l’annonce à 11 heures de son départ du quai 9 ¾, mais la Warner n’a plus rien organisé dans la gare londonienne depuis 2023 et découragé les déplacements, sans réel effet sur le public.

C’est sur Instagram que Warwick Davis a fait sa rentrée avec une photo où on le voit accroché au Poudlard Express.

« Poudlard a toujours occupé une place très spéciale dans mon cœur », a-t-il écrit. « Lorsque j’ai enfilé pour la première fois la robe du professeur Flitwick il y a toutes ces années, je n’aurais jamais pu imaginer le voyage où ce personnage – et le monde des sorciers – m’emmèneraient. Merci à tous les fans qui ont fait vivre la magie. J’ai hâte de vous revoir en classe. À de nouvelles aventures à Poudlard ! »

De nouvelles recrues ont également été annoncées en ce jour clé, rapporte la BBC : Elijah Oshin dans le rôle de Dean Thomas, l’ami d’Harry Potter, ainsi que Finn Stephens et William Nash dans les rôles des acolytes du méchant Draco Malfoy, Vincent Crabbe et Gregory Goyle.

L’Agent Secret : Wagner Moura face à la dictature brésilienne

Présenté en mai dernier sur la Croisette, L’Agent Secret a conquis la rédaction de Première, et le jury présidé par Juliette Binoche, avec deux récompenses à la clé : la réalisation pour Kleber Mendonça Filho et le prix d’interprétation pour Wagner Moura. Les spectateurs français devront attendre le 16 janvier pour le découvrir en salle, mais aux Etats-Unis sa sortie est prévue fin novembre en prévision des Oscars. Et son distributeur, Neon, démarre sa campagne. 

L’occasion de découvrir un premier teaser du film, qui nous plonge dans le Brésil des années 1970, en plein dictature militaire. L’Agent Secret suit la trajectoire d’un "un homme d’une quarantaine d’années fuyant un passé trouble" et qui "arrive dans la ville de Recife où le carnaval bat son plein", décrit le synopsis. "Il vient retrouver son jeune fils et espère y construire une nouvelle vie. C’est sans compter sur les menaces de mort qui rôdent et planent au-dessus de sa tête…"

Photographie sublime, scénario délicieusement nébuleux et bande-son jouissive. L’Agent Secret réunit tous les ingrédients d’un chef-d’oeuvre moderne. Et il consacre tout le talent de Wagner Moura (Narcos, Civil War), ainsi que la maestria du réalisateur d’Aquarius et Bacurau, qui rend aussi hommage avec nostalgie aux films qui ont marqué sa jeunesse à travers ce récit situé dans son Recife natal. 

L’Agent Secret sera présenté au Festival de Toronto au mois de septembre, et Neon entend bien le pousser aux Oscars, et pas seulement pour le meilleur film international (remporté l’an dernier par un long-métrage brésilien, Je suis toujours là de Walter Salles). Le distributeur de Parasite et Anora défendra le film dans toutes les catégories possibles, et Moura a de solides chances d’être nommé parmi les meilleurs acteurs. 

Woody Allen a très envie de refaire un film avec Donald Trump

Tout le monde ne déteste pas Donald Trump à Hollywood.

Aux côtés de Dean Cain et Zachary Levi, on trouve désormais... Woody Allen !

Invité récemment dans le podcast Club Random de Bill Maher, le réalisateur quadruplement oscarisé a confié qu’il gardait un bon souvenir de Donald Trump, puisque le cinéaste a fait tourner le milliardaire dans son film Celebrity (en 1997). Et il serait prêt à le diriger à nouveau, même aujourd’hui.

“Je fais partie des rares personnes qui peuvent dire qu’elles ont dirigé Trump. Je l’ai dirigé dans Celebrity. Et c’était un plaisir de travailler avec lui, c'est un très bon acteur. Il était très poli, savait exactement où se placer, faisait tout correctement et avait un vrai sens du show-business. Je pourrais le diriger encore aujourd’hui. Si, maintenant qu'il est Président, il me laissait le diriger, je pense que je pourrais faire des merveilles.”

Dans Celebrity, Trump jouait brièvement son propre rôle lors d’une interview avec un journaliste people sur ses projets immobiliers. Dans un rare moment d’autodérision, il déclarait : “J’essaie de racheter la cathédrale Saint-Patrick. Peut-être faire un petit chantier de démolition et construire un immeuble très, très haut et magnifique.”

Alors Woody Allen est-il un soutien du Président controversé ?

Pas du tout. Il précise dans al foulée qu’il a voté pour Kamala Harris lors de l’élection présidentielle de 2024 et qu’il est en "désaccord avec Trump sur 99 %” de ses positions. Mais devant la caméra, selon lui, l’ancien président a “un vrai charisme”.

“Je suis surpris qu’il ait voulu entrer en politique,” a-t-il ajouté. “La politique, ce n’est que des migraines, des décisions critiques et de l’angoisse. Je le voyais aux matchs des Knicks, il aimait jouer au golf, juger des concours de beauté, faire des choses agréables et relaxantes. Pourquoi vouloir soudain se plonger dans les problèmes de la politique ? Ca me dépasse.”

Et de conclure :

"Je suis en désaccord avec beaucoup, presque toutes ses idées. Mais en tant qu’acteur, il a été très professionnel, très agréable, très poli avec tout le monde. Comme je le dis, j’aimerais le diriger maintenant qu’il est président et prendre les décisions. Mais bon ça n’arrivera pas..."

Mort à 73 ans de Graham Greene

Le comédien Graham Greene, nommé aux Oscars pour Danse avec les loups de Kevin Costner, nous a quittés à l'âge de 73 ans de suites d'une longue maladie.

"C’était un homme de grande moralité, d’éthique et de caractère, et il nous manquera éternellement", a déclaré son agent Michael Greene dans un communiqué envoyé à Deadline.

"Tu es enfin libre. Susan Smith t’attend aux portes du paradis", a-t-il ajouté, en faisant référence à l’agente de longue date de l’acteur, décédée en 2013.

Membre de la tribu Oneida, Graham Greene travaille d'abord comme dessinateur technique et technicien du génie civil avant de devenir preneur de son pour divers groupes de rock.

Il dirige ensuite un studio d'enregistrement à Hamilton, dans l'Ontario, et se rend en Angleterre pour participer à des expériences de théâtre collectif. De retour au Canada, Graham Greene fait sa première apparition à l'écran dans Running Brave (1983), une évocation de la vie du coureur Billy Mills signée D.S. Everett.

Il donne la réplique à Al Pacino dans Revolution (1985) de Hugh Hudson. C'est Danse avec les loups de Kevin Costner qui le révèle au grand public en 1990. Sa performance lui vaut une citation à l'Oscar du Meilleur second rôle pour son personnage nommé Oiseau Bondissant.

Dès lors, Graham Greene se voit très souvent proposer des rôles de Natif américain en raison de ses origines. C'est ainsi qu'il figure au casting de Coeur de tonnerre (1992) de Michael Apted, Maverick (1994) de Richard Donner ou encore L'Education de Little Tree (1997) de Richard Friedenberg.

Eternel second rôle, il parvient tout de même à diversifier son jeu d'acteur en incarnant un coéquipier de Bruce Willis dans Une journée en enfer (1995) de John McTiernan ou un détective dans Jessie (1998) de Raoul Ruiz.

En 1999, il incarne Arlen Bitterbuck, un condamné à mort, dans le film culte La Ligne verte de Frank Darabont ; il campe ensuite un concurrent de Cuba Gooding Jr. dans une course de chiens de traîneaux mise en scène par Brian Levant dans Chiens des neiges (2001).

Très prolifique, Graham Greene est apparu dans de nombreux films et séries par la suite, notamment Twilight 2 dans le rôle d'Harry Clearwater, Wind River de Taylor Sheridan ou plus récemment les séries 1883 (prequel de Yellowstone) Tulsa King ou The Last of Us.

L’un des derniers rôles de Graham Greene a été celui de Maximus dans la série acclamée Reservation Dogs, qui s’inscrivait dans la continuité de son héritage en tant que pionnier, ouvrant la voie aux talents autochtones à Hollywood.

L'artiste, qui a travaillé jusqu’à la fin, apparaîtra dans un dernier film : le thriller Ice Fall avec Joel Kinnaman. Il laisse dans le deuil son épouse depuis 35 ans, Hilary Blackmore, sa fille, Lilly Lazare-Greene, et son petit-fils, Tarlo.

Le Mage du Kremlin : Jude Law transformé physiquement pour incarner Vladimir Poutine dans un film événement de 2026

 

Une plongée "au cœur du pouvoir russe, où courtisans et oligarques se livrent une guerre de tous les instants" ! C'est ainsi que se présente Le Mage du Kremlin, le nouveau film avec Jude Law et Paul Dano, présenté actuellement en compétition à la Mostra de Venise. Jude Law y apparait métamorphosé, cheveux blanchis, pour cultiver une ressemblance avec Vladimir Poutine !

Ce n'est pas la première fois que Jude Law se transforme pour les besoins d'un rôle. Dernièrement, dans Le Jeu de la reine de Karim Aïnouz, l'acteur était méconnaissable sous les traits du roi Henri VIII.

Ici, l'intrigue se déroule en Russie, dans les années 1990. Dans le tumulte d’un pays en reconstruction, un jeune homme à l’intelligence redoutable, Vadim Baranov, trace sa voie. D’abord artiste puis producteur de télé-réalité, il devient le conseiller officieux d’un ancien agent du KGB promis à un pouvoir absolu, le futur « Tsar » Vladimir Poutine. Plongé au cœur du système, Baranov devient un rouage central de la nouvelle Russie, façonnant les discours, les images, les perceptions.

Mais une présence échappe à son contrôle : Ksenia, femme libre et insaisissable, incarne une échappée possible, loin des logiques d’influence et de domination. Quinze ans plus tard, après s’être retiré dans le silence, Baranov accepte de parler. Ce qu’il révèle alors brouille les frontières entre réalité et fiction, conviction et stratégie. Le Mage du Kremlin est une plongée dans les arcanes du pouvoir, un récit où chaque mot dissimule une faille.

Le film réunit Paul Dano, Alicia Vikander, Jude Law, Jeffrey Wright.

Le film est une adaptation du best-seller écrit par Giuliano da Empoli et publié en 2022. Le projet tourné en langue anglaise est réalisé par Olivier Assayas et écrit par Emmanuel Carrère.

Le Mage du Kremlin concourt pour le Lion d'or au Festival de Venise. Le film sortira le 21 janvier 2026.