19 août 2025

Good Boy : bande-annonce

C'est, sans aucun doute, l'une des curiosités de l'année 2025. Présenté en avant-première au Festival du film South by Southwest en mars dernier, à Austin, Good Boy est un film d'horreur pas comme les autres. Sa particularité ? Son concept. L'acteur principal est un chien et l'histoire est racontée à travers son point de vue.

Le récit suit Indy, un chien de compagnie prêt à protéger son maître des forces démoniaques qu'il est le seul à voir. Il s'agit du tout premier long métrage de Ben Leonberg qui a engagé son propre chien pour le rôle principal.

La bande-annonce, révélée ce lundi 18 août sur la Toile, donne un aperçu de ce film d'horreur prêt à jouer sur la corde sensible tout en explorant tous les codes du cinéma de genre.

Ce qui aurait pu être un simple film de petit malin, rien plus, s'est imposé comme une véritable surprise. L'accueil critique de Good Boy est dithyrambique. Sur le site Rotten Tomatoes, le film obtient 93% de critiques positives.

"Nous vous arrêtez pas à son concept, Good Boy est bien parti pour devenir l'un des films les plus glaçants de 2025", écrit le site Dread Central. "Avec une idée innovante et l'interprétation impressionnante d'Indy, Good Boy est l'une des expériences les plus uniques de l'année", enchérit ScreenAnarchy.

Quant au site RobertEgert.com, connu pour ses critiques très réputées, la terreur du film repose sur "cet innocent poilu qui voit son monde autour de lui s'écrouler sans réellement comprendre pourquoi".

Good Boy ne dispose que d'une sortie américaine - le 3 octobre prochain - et britannique - le 10. Une sortie française n'a, pour le moment, pas été communiquée.

Les Dossiers oubliés : Netflix vient d'officialiser le renouvellement de son drame policier pour une saison 2

C'est désormais officiel : Les Dossiers oubliés reviendra pour une seconde saison sur Netflix. La plateforme de streaming a confirmé le renouvellement de cette série policière britannique qui met en scène Matthew Goode dans le rôle de Carl Morck, un inspecteur d'Édimbourg aussi brillant que difficile à vivre.

L'intrigue suit ce policier traumatisé par une fusillade qui a coûté la vie à un jeune officier et paralysé son partenaire. Relégué au département des affaires classées, Carl va progressivement s'entourer d'une équipe de laissés-pour-compte déterminés à faire leurs preuves. Ensemble, ils vont tenter de résoudre la disparition de la procureure Merritt Lingard, incarnée par Chloe Pirrie.

La première saison, diffusée en mai dernier, a rapidement trouvé son public. Avec une moyenne spectateurs qui s'élève à 4,1 sur 5 pour 849 notes (à l'heure où nous écrivons ces lignes) sur AlloCiné, Les Dossiers oubliés s'est maintenue six semaines consécutives dans le Top 10 Netflix, confirmant l'appétit des spectateurs pour ce polar britannique.

Aux côtés de Matthew Goode et Chloe Pirrie, on retrouve également Alexej Manvelov, Kelly Macdonald et Leah Byrne dans cette adaptation des romans de Jussi Adler-Olsen.

Derrière la caméra, c'est Scott Frank qui orchestre cette série. Le créateur du Jeu de la dame signe ici l'écriture et la réalisation, tout en endossant le rôle de producteur exécutif aux côtés de Rob Bullock et Charlotte Moore.

"Nous avons hâte de retrouver Carl Morck et sa glorieuse bande d'inadaptés", ont déclaré Mona Qureshi et Manda Levin, les responsables de Netflix supervisant le projet via Variety. Comme pour la première saison, le tournage de cette suite se déroulera à Édimbourg, dans les décors écossais qui donnent tout son cachet à cette production britannique prometteuse. 

18 août 2025

James Gunn est déjà en train de préparer le tournage du prochain Superman

Alors que Superman vient de franchir le cap des 600 millions de dollars au box-office mondial, James Gunn ne perd pas de temps. Le cinéaste, qui a déjà redonné vie à l’Homme d’acier sous les traits de David Corenswet, travaille activement sur une suite.

Dans une interview accordée à Collider, Gunn révèle avoir terminé la préparation du script du film et être déjà en train de planifier le tournage.

"Nous sommes en train de le programmer maintenant. J’ai complètement fini le traitement (un document préparatoire qui décrit toute l’histoire d’un film avant l’écriture du scénario complet). Mes traitements sont incroyablement intenses, pas des traitements habituels. On parle de 60 pages avec des dialogues et tout le reste. Maintenant, je transforme ça en scénario. On prévoit quand on va tourner, et ce sera beaucoup plus tôt que vous ne le pensez."

Depuis le lancement de la promo de Superman, Gunn a laissé entendre qu’il écrivait bien un nouveau film autour du personnage, sans préciser s’il s’agirait d’une suite pure et dure ou d’un projet à part entière dans son nouvel univers DC.

Et le calendrier s’annonce chargé. Avant ce deuxième Superman, le studio s'apprête à sortir la saison 2 de Peacemaker, mais aussi le film Supergirl, la série Lanterns, ainsi que de nouveaux projets centrés sur Wonder Woman et Clayface.

Sur ce dernier, Gunn promet une approche radicalement différente de Superman :

"‘Clayface’ est quelque chose de totalement différent. Même si ça se déroule dans le même univers, ce sera un pur film d’horreur. C’est exactement ce qu’on veut : il n’y a pas de style DC unique. Chaque film ou série aura sa propre identité, comme dans les comics. Les artistes, les réalisateurs et les scénaristes apportent leur univers. On ne veut surtout pas que les spectateurs s’ennuient."

Denzel Washington, les Oscars il s’en fiche !

Neuf nominations, deux victoires (meilleur second rôle pour Glory, meilleur acteur pour Training Day)… et pourtant, Denzel Washington n’accorde aucune importance aux Oscars.

En pleine promo de Highest 2 Lowest, ses retrouvailles avec Spike Lee, l’acteur a confié à l’émission Jake’s Takes qu'il se foutait complètement d'être nommé pour son rôle dans le film :

"Je ne fais pas ça pour les Oscars. Je m’en fiche de ce genre de choses. Je suis dans cette industrie depuis longtemps, et il y a eu des fois où j’ai gagné alors que je n’aurais pas dû, et d’autres où j’aurais dû gagner et je n’ai pas gagné. L’homme donne les récompenses. Dieu donne la vraie récompense."

Une philosophie qu’il assume depuis des années. D'ailleurs, Denzel Washington va plus loin dans ses aveux :

"Je ne suis pas très intéressé par les Oscars. Les gens me demandent : ‘Où est-ce que tu gardes tes statuettes ?’ Eh bien, juste l'une à côté de l’autre. Je ne me vante pas ! Je dis juste ce que je ressens. Le jour de ma mort, ces Oscars ne me serviront à rien."

Plus tôt cette année, Hollywood s’était ému de son absence dans la liste des nommés pour le second rôle de Gladiator II. Lui n’y a vu aucun drame, lâchant au New York Times, non sans ironie : "Vous plaisantez ? Ooooh. Je suis tellement contrarié. Je suis heureux pour ceux qui ont été nommés, et je suis heureux de ce que je fais."

Pour Gal Gadot, Blanche-Neige s'est planté à cause du boycott contre Israël

La sortie de Blanche-Neige, dans laquelle Gal Gadot incarne la reine maléfique, a déçu au box-office.

Seulement 210 millions de dollars de recettes, pour un budget de production de 230 millions, c'est un gros  flop pour Disney. Mais pour l’actrice, la performance du film a été « incroyablement affectée » par des facteurs externes liés à la politique internationale.

Lors d’une récente interview sur l’émission israélienne The A Talks (ci-dessous) Gadot a expliqué que « la pression sur les célébrités pour qu’elles s’expriment contre Israël" a pesé sur la réception du film :

"Vous savez, cela arrive souvent dans différentes industries, y compris Hollywood. Il y a une pression sur les célébrités pour parler contre Israël. Et, vous savez, cela s’est produit pour ce film."

Elle a ajouté : « Je peux toujours expliquer et donner un contexte sur ce qui se passe ici, et je le fais toujours. Mais, au final, les gens prennent leurs propres décisions. J’ai été déçue que le film ait été autant affecté par tout cela et qu’il ne se soit pas bien comporté au box-office. Mais c’est comme ça, parfois on gagne, parfois on perd."

Quelques heures plus tard, sur Instagram, Gal Gadot a tenu à préciser ses propos, assurant que le film n’avait pas échoué uniquement à cause de pressions extérieures : "Bien sûr, le film n’a pas échoué uniquement à cause de ces pressions externes. Il y a de nombreux facteurs qui déterminent pourquoi un film réussit ou échoue, et le succès n’est jamais garanti."

L’actrice insiste malgré tout sur le fait que les critiques l’ont parfois perçue avant tout comme citoyenne israélienne, plutôt que comme comédienne, un angle qu’elle a cherché à expliquer dans l’interview :

"Ils m’ont vue avant tout comme Israélienne, pas comme actrice. C’est de cette perspective que j’ai répondu à la question."

17 août 2025

L'acteur britannique Terence Stamp s'est éteint à 87 ans

L'acteur britannique Terence Stamp s'est éteint ce dimanche 17 août à 87 ans, a confirmé sa famille au média Reuters. Nommé à l'Oscar du Meilleur second rôle pour sa prestation dans Billy Budd, c'était un acteur à l'aise dans tous les genres. Il était le héros du thriller L'Anglais de Steven Soderbergh, de Priscilla, folle du désert ou encore le méchant de Superman et Superman II, dans lesquels il incarnait le général Zod.

"Il laisse derrière lui une œuvre extraordinaire, tant en tant qu'acteur qu'en tant qu'écrivain, qui continuera à toucher et à inspirer les gens pendant de nombreuses années", a déclaré sa famille à Reuters (via Variety).

Issu d'une fratrie de cinq enfants (dont Chris Stamp, qui sera plus tard le manager des Who, un groupe de rock culte), Terence Stamp est initié très tôt au goût pour le cinéma : son premier souvenir est en effet Beau geste avec Gary Cooper, que sa mère l'emmène voir alors qu'il a seulement trois ans ! Après avoir fait ses études, il commence par travailler dans des agences publicitaires à Londres.

Son désir de faire du cinéma est exaucé d'une curieuse manière : réformé du service militaire pour cause de problème aux pieds, il décide de mettre à profit cette période de deux ans pour tenter sa chance dans le milieu. Dès son premier film, Billy Budd de Peter Ustinov (1962), il s'impose dans le rôle-titre, et remporte le Golden Globe du meilleur jeune espoir, avant de glaner trois ans plus tard le Prix d'interprétation du Festival de Cannes avec L'Obsédé, de William Wyler.

Acteur icône des 60's (on lui prête notamment des liaisons avec Julie Christie, Brigitte Bardot) et il croise la route de quelques-uns des plus talentueux cinéastes de l'époque, tels Joseph Losey (Modesty Blaise, 1966) ou John Schlesinger (Loin de la foule déchaînée, 1967).

Sa carrière internationale l'amène à tourner fréquemment sous la direction de metteurs en scène italiens, Federico Fellini entre autres, pour l'une des trois Histoires extraordinaires (Toby Dammit) d'Edgar Allan Poe portées à l'écran en 1968 -Terence Stamp incarnera par ailleurs l'auteur américain dans The Black-out. La même année, il trouve son rôle le plus célèbre en prêtant ses traits au fascinant visiteur de Theoreme, de Pier Paolo Pasolini.

Durant la décennie suivante, le comédien se fait plus rare : il se retire en effet dix ans en Inde, très affecté par sa rupture avec sa compagne Jean Shrimpton. Revenu aux affaires à la fin des années 70, il endosse alors le costume du général Zod, méchant de Superman I et II. S'il figure au casting du Sicilien, de Wall Street et de The Hit, c'est toutefois son rôle de drag queen dans Priscilla, folle du desert (Stephan Elliott, 1994) qui marque les esprits, et lui vaut de multiples récompenses.

Le comédien retrouve peu après, avec L'Anglais, que Steven Soderbergh a écrit pour lui, le personnage -mûri- de petite frappe qu'il avait incarné trente ans plus tôt dans Pas de larmes pour Joy, de Ken Loach.

Chancelier suprême du Sénat galactique dans Star Wars Episode I (George Lucas, 1999), il accomplit en 2001 une sorte de retour aux sources en jouant dans une comédie française (sa mère était française) : Ma femme est une actrice d'Yvan Attal. S'il participe à l'explosif Wanted : choisis ton destin (2008) ou encore la comédie Max la menace, on le retrouvera dans le nettement plus sombre Valkyrie, signé Bryan Singer.

Le britannique tient par ailleurs le rôle de Jor-El, père de Superman dans la série Smallville, depuis la saison 2. Il apparaît ainsi dans quelques épisodes par saison jusqu'à la fin du show à la saison 10 en 2010. L'année suivante, il s'illustre en haut fonctionnaire donnant du fil à retordre à Matt Damon dans L'Agence. Après avoir tenu le rôle principal de Song for Marion, le comédien enchaîne ensuite deux longs-métrage de Tim Burton, Big Eyes et Miss Peregrine et les enfants particuliers, dans lequel il interprète Abe, le grand-père du héros campé par Asa Butterfield.

On retrouvera Terence en 2017 dans Crooked House dans lequel il donnera la réplique à Gillian Anderson, Glenn Close et Christina Hendricks. Le tout sous la direction du frenchy Gilles Paquet-Brenner. Il apparaît en guest dans un épisode de la série His Dark Materials et Murder Mystery sur Netflix, avant de tourner pour Edgar Wright dans Last Night in Soho (2021), qui sera son dernier film.

16 août 2025

Amélie Nothomb explique pourquoi elle n’a jamais voulu d’enfants

Amélie Nothomb ne s’est jamais imaginée mère ou épouse. L’auteure du célébrissime Stupeurs et Tremblements, qui a fait l’objet d’une adaptation cinématographique avec Sylvie Testud en 2003, est déjà assurée de laisser derrière elle un bel héritage littéraire. Mais c’est sans enfant ni époux que l’écrivaine de 58 ans a mené sa vie.

L’envie d’enfants ne lui est jamais venue. « Jamais, ni à moi ni à ma sœur », a-t-elle fait remarquer dans les pages de Gala. « Alors que mon frère, lui, a eu six enfants ! » Quant à la raison de son manque d’intérêt pour la maternité, Amélie Nothomb a cité sa défunte mère, une femme « trop géniale », à qui elle a consacré son nouveau roman, Tant mieux, à paraître le 20 août aux éditions Albin Michel.

« Je pense que ma mère avait placé la barre trop haut », a expliqué l’auteure. Et face à ce modèle, Amélie Nothomb s’est sentie « incapable d’être comme elle, d’avoir sa force et son énergie ». « C’est sûrement pour ça que je n’ai jamais voulu avoir d’enfant », conclut-elle dans un hommage ultime.

Trois ans plus tôt, l’auteure avait également accepté de se confier auprès de Paris Match sur sa vie sentimentale et familiale à l’occasion d’un échange sur ses rapports fusionnels avec sa sœur. « Bien sûr, nous avons eu toutes les deux plusieurs histoires. J’ai moi-même rencontré l’amour, depuis longtemps. Un Français, on fait ce que l’on peut ! », avait-elle confié avec humour. Mais le mariage ne l’a « jamais fait rêver » non plus. « L’amour se passe d’institution, je préfère vivre dans la clandestinité », a-t-elle estimé.

Denitsa Ikonomova à cœur ouvert sur son post-partum compliqué

La maternité, pour Denitsa Ikonomova, qui a mis au monde une fille il y a neuf mois, « c’est beaucoup de bonheur, mais pas que du bonheur ». L’ex-danseuse de Danse avec les stars a connu, après une grossesse idéale, un accouchement loin de ses attentes, comme elle l’a révélé dans Lou. Elle qui voulait « accoucher par voie basse » est « partie en césarienne ».

Or, si selon elle, « plein de gens » « disent que la césarienne, ce n’est pas un accouchement », elle remet les points sur le « i » : « Je vous le dis : c’est un accouchement ».

Et contrairement à une autre idée préconçue qui voudrait que l’on ait un « coup de foudre » lors de la première rencontre avec son enfant, la réalité a été tout autre pour la compagne de François Alu. « Quand on accouche, surtout par césarienne, on ne sait plus où on est, on est droguée. » Il lui a donc fallu « du temps pour réaliser ce qui s’est passé », avoue-t-elle.

Tout n’est pas non plus couleur layette pour les semaines et les mois qui suivent la naissance. Alors qu’elle a pu danser jusqu’à « huit mois de grossesse », son corps a ensuite été mis à rude épreuve. « Comme j’ai décidé d’allaiter, ça a été encore plus dur. Sur 24 heures, on ne dort pas beaucoup », raconte celle qui est en sûre aujourd’hui : « C’est la pire torture du monde, le manque de sommeil. »

De nouvelles émotions font également leur apparition telles que « l’anxiété, l’angoisse, la peur »… Et la gagnante de la saison 3 de Mask Singer a décidé de briser le silence autour du post-partum pour que les jeunes mamans ne se sentent pas seules. « Souvent, les femmes n’en parlent pas, parce que si on savait tout ce qui se passait après l’accouchement, il y a beaucoup de femmes qui se désisteraient à faire des enfants. » Mais il faut juste « s’accrocher », selon elle, « et se dire que c’est une période qui passe ». Les bouleversements sont importants pour celle qui estime qu’elle n’a pas réussi à garder « (s) a personnalité, (s) a liberté », mais qui s’est « retrouvée d’une autre façon ».

Autre réconfort de poids, le papa « qui prend le relais » quand elle a besoin de lui. « Quand je dis "Là, j’en ai marre, je n’ai pas assez dormi", il dit : "Ok mon amour, je prends le bébé" ». Mais pour l’heure, Denitsa Ikonomova réoriente sa carrière pour « se poser un peu plus », car dorénavant, sa « priorité » c’est sa fille. Elle ne reviendra donc pas à Danse avec les stars en tant que danseuse. « J’aimerais bien me reconvertir dans un rôle qui me convient mieux », expose-t-elle. Assise sur une chaise à regarder les autres ? « Ça, ça me convient très, très bien », s’amuse-t-elle.

Taylor Swift révèle avoir envoyé sa mère et son frère racheter ses masters

Taylor Swift a pu compter sur l’aide de sa famille à un moment important de sa carrière. La chanteuse est récemment revenue sur la fois où sa mère et son frère l’avaient aidée à négocier le rachat des droits de ses six premiers albums après l’acquisition en 2019 du label Big Machine par Scooter Braun et la vente de ces mêmes droits à la société d’investissement Shamrock Capital.

Une série d’obstacles que la chanteuse de Cruel Summer a entrepris de surmonter pour se réapproprier ses œuvres. Mais avant d’obtenir satisfaction à l’issue d’une bataille tortueuse, Taylor Swift a reproduit quatre de ses premiers albums avec la mention « version de Taylor ». L’artiste n’a pas pour autant abandonné son objectif premier : remettre la main sur ses « masters », ou enregistrements originaux. Et pour ce faire, la star n’a pas déployé une équipe « d’avocats et de managers » aux dernières négociations, mais sa mère, Andrea, et son frère, Austin, des associés de longue date, comme le rapporte Variety.

L’artiste ne les a pas non plus choisis au hasard, puisque ses proches sont les plus anciens et fidèles témoins dans ce combat. « Ils leur ont raconté toute l’histoire, toutes les fois où nous avons essayé de les racheter, toutes les fois où cela a échoué, toutes les fois où nous avions élaboré des plans et trouvé une solution qui, selon nous, allait fonctionner, mais qui a finalement échoué à la dernière minute », a-t-elle confié au micro du podcast New Heights de son petit ami, Travis Kelce, et du frère de ce dernier, Jason Kelce.

À l’issue des derniers échanges à ce sujet, Taylor Swift a reçu les encouragements de sa mère, qui a qualifié les négociants de « formidables », tout en ignorant « la direction que cela prendra ». Heureusement, l’affaire a connu une fin heureuse pour l’artiste et sa famille : « C’était quelques mois après le Super Bowl, nous étions à Kansas City et j’ai reçu un appel de ma mère qui m’a dit : "Tu détiens ta musique". Je me suis juste effondrée au sol d’une manière très dramatique, pleurant à chaudes larmes », s’est-elle remémoré.

Une réaction peu surprenante pour celle qui affirme avoir « économisé depuis l’adolescence pour racheter (s) a musique » pour des raisons plus sentimentales que financières. « Je ne me disais pas : "Oh, je veux posséder cet actif en raison de ses bénéfices et dividendes que je vais percevoir au fil des ans. Je le voulais parce que ce sont les pages manuscrites de mon journal intime, celles de toute ma vie », a-t-elle défendu. « Ce sont les chansons que j’ai écrites sur chaque étape de ma vie. Ce sont mes photographies, mes clips musicaux, que j’ai financés pour la plupart. Mes œuvres d’art, tout ce que je n’ai jamais fait, se trouvent dans ce catalogue. »

Fraîchement rentré de tournée, Bob Dylan est de retour en studio

Bob Dylan n’a décidément pas dit son dernier mot. Le légendaire auteur-compositeur de 83 ans s’est rendu cette semaine aux White Lake Studios dans l’État de New York, accompagné de ses musiciens.

Les 5 et 6 août, l’artiste a investi les lieux pendant deux jours, alimentant les spéculations sur l’enregistrement d’un nouvel album. Le studio s’est montré particulièrement discret sur la nature de cette visite.

« L’équipe du studio s’était préparée à l’avance et avec diligence pour assurer discrétion et intimité tout au long des sessions », a précisé White Lake Studios dans un communiqué repris par le magazine Far Out.

Cette escapade en studio intervient juste avant la reprise de la tournée Rough and Rowdy Ways de Bob Dylan. Après avoir sillonné l’Amérique du Nord au printemps, le prix Nobel de littérature s’apprête à traverser l’Atlantique pour une tournée européenne qui débutera au Royaume-Uni avant de passer à Paris fin octobre.

En tout cas, David Bourgeois, PDG de White Lake Studios, s’est dit « incroyablement fier » de son équipe pour avoir accueilli cette visite « vraiment spéciale ».