Voilà 20 ans que Sofia Essaïdi a été révélée au public hexagonal. La Star Academy a changé la vie, de la jeune fille de 19 ans originaire du Maroc, un jour de 2003. Semaine après semaine elle a prouvé ses talents en chant, en danse, se révélant l'une des artistes les plus complètes de sa promotion. Elle a toutefois dû s'incliner en finale devant Élodie Frégé. Aucune importance, elle a depuis su saisir toutes les opportunités qui se sont présentées, brillant d'abord dans la comédie musicale de Kamel Ouali Cléopâtre avant de trouver son épanouissement devant la caméra. Épatante dans le téléfilm Aïcha, dont elle incarnait l'héroïne, elle a séduit jusqu'aux plus récalcitrants grâce à son interprétation sensible d'une jeune flic au bord du précipice dans La Promesse.
05 octobre 2023
Audrey Tautou fait de rares confidences sur sa vie de maman
Le dernier film avec Audrey Tautou à l’affiche, The Jesus Rolls, est sorti en salles en 2019. Depuis, la star du long-métrage Amélie Poulain s’est éloignée du monde du cinéma, sans pour autant lui dire adieu. "Je n’ai jamais dit que j’arrêtais définitivement ce métier, car je ne l’ai jamais pensé", a expliqué l'ex-compagne de Matthieu Chedid lors de cet entretien à L’Obs. "On l’a dit pour moi… Je me suis autorisée à faire autre chose", a-t-elle ajouté. Des propos qui confirment ce qu’elle avait déjà dit à Vanity Fair en octobre 2022. "Je n’ai jamais dit que j’arrêtais, je ne le dirai jamais car ce n’est pas la vérité. On n’arrête jamais d’être actrice. J’adore tourner, j’adore l’ambiance d’un film, je n’ai jamais été ni déçue ni malmenée, au contraire. J’ai été très gâtée dans ce métier. Sincèrement, j’ai toujours été très heureuse. Ce n’est pas un mensonge", avait confié celle qui "ne comprend pas" la chirurgie esthétique.
Cet "autre chose" évoqué par Audrey Tautou, c’est la maternité. Car en 2019, en toute discrétion, l’actrice de 47 ans a adopté une petite fille au Vietnam. "Je n'en ai jamais parlé publiquement, jamais ! Si je l'évoque, c'est que je ne peux pas taire le cœur de ma vie. Ce serait une interview un peu fausse si je ne vous en parlais pas", avait-elle révélé à Vanity Fair.
Cette fois, dans L’Obs, l’actrice de L’Auberge espagnole a confirmé que son enfant passait toujours avant le cinéma. "Je passe le plus de temps possible avec ma fille. Je veux en profiter. J’ai trop entendu de gens dire qu’ils regrettaient de ne pas l’avoir fait suffisamment, que ces années-là passaient trop vite. La maternité était un but, un rêve, et je savais que, le jour où ça m’arriverait, ce serait très important", a-t-elle expliqué. Audrey Tautou est catégorique : "Me priver de mon enfant pour un tournage, c’est non !" Si elle n’a donc pas définitivement enterré son métier d’actrice, ses fans ne sont pas encore près de la revoir à l’écran.
Bande-annonce de Little Girl Blue, avec Marion Cotillard
Entre le documentaire et la fiction, Mona Achache cherche à faire avancer le schmilblick concernant les raisons qui ont poussé au suicide de Carole Achache, sa mère. Sous les airs d’un travail de recherche, la réalisatrice du Hérisson exhume une innombrable quantité d’archives - véritables reliques vouées à guider l’interprétation de Marion Cotillard. Sculptée pour ce rôle d’une subtile fragilité, l’actrice se glisse dans la peau de Carole, adoptant son jean fétiche, son collier de perles noires, sa chevelure sombre et bouclée. Sa voix résonne aussi en toile de fond afin que l’actrice s’imprègne le plus possible du phrasé de la défunte.
"Ma mère était une personne incroyable, aux multiples facettes (…) Peut-être que je n'en ai pas encore tout à fait fini avec cette histoire", expliquait Mona Achache au dernier Festival de Cannes, où il était présenté en séance spéciale.
Little Girl Blue sortira au cinéma le 15 novembre.
Priscilla rencontre Elvis dans la nouvelle bande-annonce du film de Sofia Coppola
Après la vision d'Elvis pas Baz Luhrmann, voici la réponse de Sofia Coppola. L'actrice Cailee Spaeny se met dans la peau de Priscilla, l'épouse et grand amour du King, que la jeune fille rencontre alors qu'elle n'a que 14 ans. La nouvelle bande-annonce met en avant cette première rencontre déjà pleine de sentiments très intenses.
Elvis sera joué par Jacob Elordi. Le film est basé sur les mémoires de Priscilla Presley (1985), qui détaillent les récits personnels de sa relation avec Elvis Presley. Des flashs de leur première rencontre à Bad Nauheim, en Allemagne, en 1959, jusqu'à leur mariage à Las Vegas en 1967 et la naissance de leur fille, Lisa Marie....
Sortie le 3 janvier 2024 dans les salles françaises.
L’innocence : le nouveau drame de Hirokazu Kore-eda dévoile sa bande-annonce
Après Tel père tel fils, Notre petite sœur et Une Affaire de Famille (Palme d’Or 2018), le réalisateur japonais invoque à nouveau des problématiques liées au foyer et à la famille. Monster, qui sort finalement en France sous le titre L’Innocence, projette le portrait d’une famille dénuée de sa figure paternelle. A l’école, le petit Minato est exposé à des bousculades et brimades. Son comportement est changeant et provoque l’inquiétude de ses proches. La mère célibataire tente d’imposer son autorité face à une équipe éducative qu’elle considère laxiste concernant les violences que rencontre son fils.
La réflexion sur cet état d’innocence vient questionner les sujets. L’innocence de l’enfance et sa vulnérabilité fait face à l’innocence qu’invoque le professeur en ce qui concerne son implication dans l’état dépressif de Minato. Le décor ancre les personnages et le récit dans une atmosphère pesante, où la ville semble elle-même jouer un rôle dans cet enchaînement d’évènements malheureux.
L’Innocence sortira le 27 décembre au cinéma.
Idris Elba est en thérapie depuis un an à cause de son métier d'acteur
Récemment à l'affiche de l'excellent thriller aérien d'Apple TV+, Hijack, Idris Elba est en train de tourner le film d'action Heads of State aux côtés de John Cena. L'acteur enchaîne les productions à un rythme effréné et il raconte cette semaine dans le podcast « Changes With Annie Macmanus » qu’il suit une thérapie depuis un an après avoir développé des « habitudes malsaines » en tant qu’acteur professionnel. L'Anglais confie être un « bourreau de travail absolu » et n'arrive même plus à se détendre en famille.
"Je suis en thérapie depuis… environ un an maintenant. C'est beaucoup, n'est-ce pas ? Dans ma thérapie, j’ai beaucoup pensé au changement… Je pense à changer mes comportements. Ce n’est pas parce que je ne m’aime pas qui je suis ou quoi que ce soit du genre. C’est simplement parce que j’ai des habitudes malsaines qui se sont vraiment formées avec le temps et ce travail, dans une industrie où je suis récompensé pour ces habitudes malsaines. Je suis un véritable bourreau de travail. Et ce n’est pas bon pour la vie, en général."
Idris Elba poursuit sa réflexion et admet que "rien de trop extrême n’est bon dans la vie en général. Tout a besoin d’être équilibré. Mais je suis largement récompensé dans cette industrie pour être un bourreau de travail". Il souligne à quel point son job "l'éloigne pendant des mois" et l'invite "à répéter ce cycle..."
L'acteur a aussi un deuxième métier : DJ. Il a même un studio de musique dans sa maison. Et du coup, il n'arrête jamais : "Mon studio dans ma maison, c'est l'endroit que je préfère. Je vais ouvrir mon ordinateur portable et me dire : 'Je ne sais pas quoi faire aujourd’hui'. Et ça sortira comme ceci ou cela. Et je suis exalté par cela et aussi tellement détendu. Je peux travailler 10 jours sur un film, tourner des séquences sous-marines retenant ma respiration pendant six minutes, puis revenir m'asseoir dans ce studio et me sentir détend, plus encore que m'asseoir sur le canapé avec la famille. Ce qui est malsain non ? C'est la partie où je dois normaliser ce qui me détend, ça ne peut pas être que du travail !"
Robert Rodriguez ne veut plus faire de films sanglants
Alors qu'il vient de réaliser son 5e film Spy Kids, avec Spy Kids: Armageddon pour Netflix, Robert Rodriguez semble tendre depuis quelques années vers un genre plus familial. Il avait notamment signé C'est nous les héros (en 2020 sur la même plateforme) clairement destiné à un public jeune.
Il semble loin le temps où Robert Rodriguez était une icone du cinéma violent des années 1990, pote de Quentin Tarantino qu'il faisait tourner dans Une Nuit en Enfer, metteur en scène du Desperado à la guitare, des flingueurs froids de Sin City ou du tranchant Machete !
Vingt ans après Once Upon a Time in Mexico, la suite de Desperado, Robert Rodriguez suggère qu'il ne fera jamais de Desperado 3. Le cinéaste mexicain va même plus loin et confie dans une récente interview avec The Wrap qu'il n'envisage pas, aujourd'hui, de refaire ce genre de films sanglants qui flingue à tout va. Pour des raisons éthiques, liées aux innombrables tueries qui endeuillent l'Amérique :
"J'adorerais revisiter la série Desperado un jour... C'était un film vraiment en avance sur son temps ! Mais en vrai, c’est difficile aujourd’hui, pour moi, de faire quoi que ce soit avec des armes ! La violence armée est devenue incontrôlable. Même des films très ironiques, avec du second degré et une violence plutôt fun... Je ne peux plus. C'est juste trop dur. Il y a tout le temps des tueries terribles et après, on fait un truc comme ça... Non, honnêtement, je ne sais pas si, de manière responsable, je pourrai un jour refaire un film avec des armes à feu dedans !"
Robert Rodriguez ne renie pas pour autant ses films passés, qui ont fait sa gloire et sa carrière. Mais il en a une vision différente aujourd'hui :
"J'aime vraiment ces films, ils sont tellement fun. Ce sont un peu des Spy Kids pour adultes, avec des étuis de guitare qui tirent des missiles et des gadgets à gogo. C'était fait par [un] enfant en fait ! Pourtant, je ne veux pas les glorifier. Je ne trouverais pas cela responsable aujourd'hui", avance le cinéaste de 55 ans, qui estime visiblement désormais que le cinéma violent peut avoir une influence néfaste sur les comportements dans la vie réelle.
Netflix : une nouvelle augmentation du prix d'abonnement est prévue
Netflix augmente (à nouveau) ses prix ! L’arrivée cette année d’une formule incluant des publicités puis d'une campagne pour empêcher le partage de comptes seront accompagnées d’une hausse des tarifs d’abonnement de la plateforme.
Il faut actuellement débourser 8,99 euros par mois pour l'obtention d'un compte individuel, 13,49 euros pour un compte duo et jusqu’à 17,99 euros par mois pour un compte familial (six écrans au total).
Malheureusement, les colonnes du Wall Street Journal révèlent qu’une nouvelle hausse des prix va entrer prochainement en vigueur, dès la fin du mouvement de grève des acteurs qui sévit actuellement et met à l’arrêt tous les tournages de films et de séries à Hollywood.
Le Wall Street précise que cette augmentation du tarif devrait arriver par vagues, et toucher dans un premier temps le Canada et les États-Unis avant de s’appliquer au reste du monde.
On s'en doute, la France ne sera malheureusement pas épargnée par cette nouvelle hausse des tarifs qui pourrait intervenir d’ici la fin d’année, et au plus tard au premier semestre 2024.
Il faudra donc payer davantage pour suivre les prochaines séries Netflix parmi les plus attendues, notamment la cinquième (et dernière) saison de Stranger Things, ou encore la seconde saison de la série live-action One Piece.
L’augmentation des tarifs est malheureusement une tendance qui touche les autres services de streaming, notamment Prime Video et Disney+ mais également d’autres plateformes indisponibles en France, telles que Max (HBO Max) et Peacock.
Aux États-Unis, cette hausse des tarifs a été compensée par l’arrivée de nouveaux programmes exclusifs, comme la retransmission d’événement sportifs (en France, seule la plateforme Prime Video s'est pour le moment lancée dans la diffusion de sport).
MyMetaStories : le premier festival alliant cinéma et jeu vidéo
Portée par Unifrance, l’organisme chargé de la promotion du cinéma et de l’audiovisuel français à l’international, l’initiative MyMetaStories est un festival en ligne de cinéma européen permettant de découvrir des courts et longs-métrages.
Du 6 au 29 octobre, il sera donc possible aux internautes du monde entier de visionner les films sélectionnés, sous-titrés en 6 langues (français, anglais, espagnol, portugais, allemand et italien). Pour cela, il suffit de se rendre sur la plateforme MyMetaStories.eu, ou sur des plateformes de VOD partenaires telles que FILMO, Dailymotion et YouTube.
La spécificité de MyMetaStories ? Outre son accessibilité exclusivement digitale, le festival se tiendra également… dans un jeu vidéo !
Vous ne rêvez pas ! Rassemblant cinéma et jeu vidéo dans un même festival, MyMetaStories proposera aux internautes du monde entier de visionner collectivement les courts-métrages sélectionnés lors de séances exceptionnelles qui se tiendront dans le jeu vidéo Minecraft®.
Véritable phénomène vidéoludique, cet univers en ligne cubique permet aux joueurs d’exploiter leur imagination à l’infini, dans un gigantesque bac à sable où les constructions les plus folles sont réalisables. Avec plus de 170 millions de joueurs dans le monde, Minecraft® a su s’imposer depuis son lancement en 2011 comme un monument du genre.
Le serveur éphémère Unifrance, créé à l’occasion du festival MyMetaStories, ouvrira ses portes du 13 au 16 octobre. Il comportera 13 salles de projection digitales où les joueurs-spectateurs pourront découvrir ensemble les courts-métrages sélectionnés. Les projections seront suivies d’ateliers animés par des professionnels du monde du cinéma, et mettant à profit les spécificités du milieu cubique et ludique de Minecraft®.
Cette expérience, inédite et pédagogique, permettra la rencontre de deux univers trop rarement réunis et la reconquête d’un jeune public passionné de jeux vidéo. Une initiative originale, éducative et ambitieuse !
Principalement réalisés par de jeunes créateurs européens, les films sélectionnés pour le festival MyMetaStories sont au nombre de 20 : 7 longs et 13 courts-métrages. Ces productions mettent en valeur avec inventivité, humour et émotion les thématiques chères au jeune public par le prisme de genres variés (films d’animation en 2D ou stop-motion, documentaires, comédies ou polars…).
Découvrez la programmation du festival MyMetaStories
Longs-métrages :
La Gravité, de Cédric Ido
The Happiest Man in the World, de Teona Strugar Mitevska
Fragile, d’Emma Benestan
Libertad, de Clara Roquet
Luxembourg Luxembourg, d’Antonio Lukich
Mother Schmukers, de Lenny et Harpo Guit
Pink Moon, de Floor van der Meulen
Courts-métrages :
Backflip, de Nikita Diakur
Chicken of the Dead, de Julien David
Crocodile, de Jorge Yudice
Cowboy Kevin, d’Anna Lund Konnerup
Guy Proposes to His Girlfriend on a Mountain, de Bernhard Wenger
I Want Pluto to Be a Planet again, de Marie Amachoukeli et Vladimir Mavounia-Kouka
Les Liaisons foireuses, de Chloé Alliez et Violette Delvoye
Money and Happiness, d’Ana Nedeljkovic et Nikola Majdak
Pollux, de Michaël Dichter
Scrap, de Jamie O’Rourke
Tales from the Multiverse, de Magnus Igland Møller, Mette Tange et Peter Smith
Virago, de Kerli Kirch Schneider
Avec Thelma, de Raphaël Balboni et Ann Sirot
Harvey Weinstein, Disney et Miramax poursuivis par l'actrice Julia Ormond
Condamné dans un premier temps à 23 ans de prison en 2020, puis à une seconde peine de 16 ans d'emprisonnement en 2023 pour viols et agressions sexuelles, Harvey Weinstein fait face à de nouvelles accusations.
Variety révèle que la comédienne Julia Ormond, célèbre pour ses rôles dans Légendes d'automne, Lancelot, le premier chevalier, Sabrina ou encore New York Section Criminelle, poursuit Harvey Weinstein pour agression sexuelle et les sociétés CAA, Miramax et The Walt Disney Company pour complicité d'agression sexuelle.
Le magazine américain a eu accès à la plainte déposée le mercredi 4 octobre 2023 par la comédienne britannique. Julia Ormond affirme que Harvey Weinstein l'a agressée sexuellement en 1995 après un dîner d'affaires. Le producteur lui aurait exigé un massage, puis l'aurait bloquée et forcée à lui faire une fellation.
L'actrice aurait immédiatement informé ses agents de l'agence CAA, Bryan Lourd et Kevin Huvane, mais les deux hommes l'auraient dissuadée de parler et n'auraient pas assuré sa protection. Julia Ormond poursuit donc la CAA pour négligence et manquement à l'obligation fiduciaire.
Miramax, la société fondée par Harvey et Bob Weinstein, ainsi que The Walt Disney Company, qui possédait Miramax dans les années 90, sont également poursuivies pour négligence en matière de supervision et de rétention d'informations.
"Les agents de la CAA qui représentaient Julia Ormond savaient pour Weinstein. Les employeurs de Weinstein chez Miramax et Disney étaient également au courant", indique le procès-verbal.
"De manière flagrante, aucune de ces sociétés de premier plan n'a averti Julia Ormond que Harvey Weinstein avait des antécédents en matière d'agression de femmes, parce qu'elles n'avaient pas l'intention de s'en mêler", peut-on également lire.
Il s'agit de l'une des premières fois que des sociétés ayant couvert les agissements du producteur sont attaquées en justice.
Dans une interview accordée à Variety, Julia Ormond explique qu'elle a choisi de s'exprimer publiquement parce qu'elle souhaite contribuer au changement visant à rendre Hollywood et d'autres lieux de travail plus sûrs face aux prédateurs sexuels.
"Je partage mon histoire publiquement aujourd'hui parce que je pense que nous avons encore besoin d'une transformation systémique, et je crois que les personnes qui ont facilité ce genre d'agissements doivent rendre des comptes pour y parvenir."
Condamné pour viol dans deux juridictions et accusé par plus de 100 femmes, Harvey Weinstein "nie catégoriquement les allégations de Julia Ormond". Disney et Miramax n'ont pas répondu à la demande de commentaire de Variety.






