13 novembre 2025

Kylie Jenner raconte sa première expérience au cinéma dans The Moment, de Charli XCX

Après un passage par la musique, Kylie Jenner s’est essayée au cinéma pour le prochain film de Charli XCX, The Moment, basé sur une « idée originale » de la chanteuse et cinéaste en herbe. L’histoire « suit une pop star montante à travers la célébrité et la pression de l’industrie tout en se préparant pour ses débuts en tournée », selon Deadline. La star de téléréalité et femme d’affaires y incarne son propre rôle.

Dans le podcast Khloé in Wonder Land de sa demi-sœur, Khloé Kardashian, la fondatrice de Kylie Cosmetics a fait part de ses appréhensions au début de l’aventure. « C’est évidemment très important », a-t-elle avoué, selon People. « Oh mon Dieu. Pour le film de Charli qui va sortir, j’étais… Khloé, j’ai eu tellement peur pendant des jours à l’idée de le faire. J’avais un tout petit rôle. Je veux dire, j’avais beaucoup de répliques, mais j’avais tellement peur. »

L’arrivée du tournage a aussi coïncidé avec un moment difficile pour Kylie Jenner, qui venait d’apprendre le décès de son ami de longue date et coiffeur, Jesus Guerrero. « Je me suis engagée, puis je me suis dit : "Je suis dans une situation difficile et je ne sais pas si, dans un mois, je serai en mesure de le faire" », s’est-elle rappelée.

La jeune femme est donc restée en contact avec le réalisateur Aiden Zamiri. « Je lui ai dit : "Je souhaite vraiment le faire. J’espère que ça ira mieux. Donnez-moi juste une chance. Je vais me reprendre en main". » Kylie Jenner a aussi pu compter sur le soutien de sa demi-sœur Kim Kardashian, elle-même à l’affiche de la série dramatique All’s fair. « À un moment donné, j’ai appelé Kim et je lui ai dit : "Je sais que tu es très prise par ton métier d’actrice en ce moment, mais j’ai juste besoin d’un peu d’encouragement et de quelques conseils" », a-t-elle expliqué. « Je lui ai lu les répliques telles que je les prononcerais, et elle m’a répondu : "Tu les dis parfaitement. Tu vas y arriver. C’est très facile". »

Et si Kylie Jenner a dû affronter le trac, aujourd’hui, la jeune mère n’hésiterait pas à se lancer dans d’autres projets en ce sens. « Je le ferais si c’était la bonne chose à faire et le bon rôle », a-t-elle assuré, avant de conclure : « J’avais très peur de le faire et j’étais très fière de moi quand je l’ai fait ». Et une actrice de plus dans la famille ?

Aya Nakamura révèle en quoi son premier mariage à 20 ans a été bénéfique pour sa carrière

Aya Nakamura a connu une ascension fulgurante. L’artiste née au Mali a commencé à se faire connaître en 2015. À 20 ans à peine, elle est tombée enceinte de sa première fille, Aïcha, au grand dam des managers. « Pour eux, c’était chaud quoi. Ils m’ont demandé clairement, soit je voulais être chanteuse soit je voulais être maman », a-t-elle confié dans le podcast OuiHustle.

« J’ai mon premier manager, après signature, qui se barre avec 50.000 euros, moi je venais d’accoucher », a-t-elle affirmé. Mais pour la chanteuse de Djadja, « il n’y avait pas de choix à faire », et leurs chemins se sont séparés « petit à petit ». Heureusement, Aya Nakamura a pu compter sur une certaine stabilité. « J’étais mariée à 20 ans » a-t-elle confié.

« À l’époque, mon mari, il m’assumait, donc mon argent c’était mon argent, j’avais vingt ans. Je n’avais pas la contrainte de payer mon loyer […] je m’occupais juste de mon rêve », s’est-elle rappelée. Assez vite, l’artiste a touché son rêve du doigt, alors que sa relation, elle, s’est émaillée au fur et à mesure. « Il m’a connue bien avant la célébrité, donc il n’a pas forcément vu de changements », a-t-elle expliqué. « C’était plus au niveau du timing, je ne donnais plus autant de temps ».

« Je n’étais plus trop à la maison, je n’avais pas forcément les mêmes envies, il m’a connue à 19 ans, entre 19 et 23 ans, tu n’as pas la même mentalité », a aussi justifié la maman d’Aïcha, neuf ans, dont l’identité du père n’a jamais été révélée, et d’Ava, trois ans, qu’elle a eue avec son ex-producteur Vladimir Boudnikoff. Il faut dire que le jeu en valait la chandelle pour la chanteuse de Pookie, qui se trouve parmi les artistes francophones les plus écoutés à l’étranger et est parvenue à remplir le Stade de France sur deux dates l’an prochain après un passage très remarqué à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris l’an dernier !

Un frisson dans la nuit : Clint Eastwood n’a pu réaliser son premier film qu’en se pliant à cette condition très spécifique

Réaliser son premier film n'est jamais chose aisée, même lorsqu'on s'appelle Clint Eastwood et qu'on est déjà une star de cinéma. En témoigne le récit des débuts de metteur en scène de l'interprète de l'Homme sans nom tel qu'il les évoquait dans le talk show britannique Parkinson en 2003 (via SlashFilm) :

"J'ai commencé la réalisation en 1970, et la seule façon dont je pouvais mettre en scène Un frisson dans la nuit était en jouant dedans. Donc je m'étais dit que si je faisais ça 2-3 films, je pourrais passer à 100% derrière la caméra. Mais évidemment, une chose en entrainant une autre, 33 ans après, je fais toujours les deux."

A l'époque, Clint Eastwood est un acteur connu grâce à la trilogie des dollars de Sergio Leone, quelques succès sur le sol américain comme Quand les aigles attaquent et De l'or pour les braves mais aussi quelques échecs comme Sierra Torride ou Les Proies. C'est pour cela que le studio Universal, avec lequel il travaillait le plus à l'époque, était réticent à lui autoriser de tourner son premier film sans en parallèle tenter de miser sur sa popularité en tant qu'acteur.

Un frisson dans la nuit est un thriller dans lequel Clint incarne Dave Garver, programmateur de disques à la radio, à qui une auditrice réclame toujours la chanson "Misty". Un soir, il rencontre une jeune femme, Evelyn (Jessica Walter) qui lui avoue être l'auditrice en question et passe la nuit avec elle. Mais au fur et à mesure que leur liaison avance, Evelyn se montre de plus en plus toxique...

Mis en scène pour moins d'un million de dollars, le film en rapporte cinq fois plus, permettant à Eastwood de convaincre Universal qu'il est plus que capable de drainer le public dans les salles en tant que réalisateur.

En 1973, il tentera avec Breezy de mettre en scène un film dans lequel il n'apparaît pas. Ce sera un échec cuisant qui ne lui fera pas réitérer l'expérience avant Bird (1988), lui aussi une plantade au box-office, tout comme Minuit dans le jardin du bien et du mal, autre tentative. Il lui faudra attendre Mystic River en 2003 pour enfin montrer qu'un de ses longs métrages de réalisateur peut être un carton au box-office sans qu'il ne soit au générique.

Il continuera cependant d'alterner la casquette de réalisateur avec celle d'acteur-réalisateur tout au long des vingt années suivantes.

Pourquoi Détective Conan est-il un personnage mythique de la pop culture ?

Détective Conan, personnage culte créé par Gosho Aoyama en 1994, est de retour au cinéma avec La Mémoire retrouvée, en salles le 12 novembre. Le récit nous emmène à Tokyo, où Conan assiste impuissant à l’assassinat d’un ancien collègue de Kogorô.

Déterminé à venger son ami en débusquant le meurtrier, ce dernier remonte une piste qui le conduit aux montagnes enneigées de Nagano. Sur place, il fera équipe avec Kansuke Yamato qui a lui-même été gravement blessé lors d’une avalanche 10 mois plus tôt. Or ses souvenirs perdus pourraient bien fournir la clef pour résoudre l’enquête.

Pour célébrer le retour du célèbre détective sur grand écran, on vous propose un focus sur le personnage et son impact sur la pop culture. Pourquoi est-il aussi marquant ?

Le manga original, publié depuis janvier 1994, compte à ce jour 98 volumes. Au total, plus de 230 millions d'exemplaires ont été vendus dans le monde. Un véritable phénomène !

L'œuvre créée par Gosho Aoyama a été adaptée en série animée dès 1996. À ce jour, plus de 1000 épisodes ont été réalisés. Il existe également 27 films d'animation mettant en scène le petit détective.

Shinichi, 17 ans, est un footballeur hors pair ainsi qu’un fan invétéré de Sherlock Holmes. Son père est l’auteur de best-sellers Yusaku Kudô et sa mère l’ancienne actrice Yukiko Kudô. Tous deux lui ont légué l’excellent esprit de déduction qui lui a d’ores et déjà permis de résoudre un grand nombre d’affaires de meurtre.

Depuis qu’il a été rajeuni par le poison que lui ont administré deux hommes en noir, Shinichi s’est mis en quête de leur organisation criminelle. Pour passer incognito, il s’est forgé une nouvelle identité en tant que Conan Edogawa, et habite désormais chez son amie Ran. Pour éviter d’éveiller les soupçons, Conan fréquente l’école primaire comme tous les enfants de son âge.

Avec ses camarades de classe Ayumi, Genta et Mitsuhiko, il fonde le club des Petits Detectives. Afin de ne pas mettre ses proches en danger, Shinichi se donne beaucoup de mal pour dissimuler sa véritable identité à son entourage.

Seuls quelques confidents triés sur le volet, tels que le professeur Agasa, sont au courant de son étrange rajeunissement. Malgré sa fâcheuse situation, Shinichi continue de résoudre tous les crimes perpétrés dans son entourage et c’est peu dire qu’il a du pain sur la planche.

Détective Conan compile de nombreuses références, de Sherlock Holmes à Arsène Lupin en passant par Agathe Christie, Hercule Poirot ou Jules Maigret. Le prénom du héros lui-même est un clin d'oeil à l'auteur de Sherlock Holmes, Sir Arthur Conan Doyle.

Son nom, Edogawa, vient du maître de la littérature policière japonaise, Ranpo Edogawa. À noter que le commissaire Juzo Megure est une référence à notre Jules Maigret national. Quant au professeur Agasa, il possède un patronyme inspiré par Agatha Christie.

Par ailleurs, le restaurant où ce dernier aime manger se nomme le "Colombo", rappelant un certain policier bien connu des fans de polar.

Pour Pierre-William Fregonese, auteur du livre L’énigme Détective Conan (paru aux éditions Pix’n Love), Conan "est avant tout une œuvre chorale indescriptible, surprenante et originale, qui fonctionne à merveille depuis des décennies."

Pour l'écrivain, si l'œuvre a eu un tel succès, c'est grâce à "des dizaines de personnages attachants et uniques en leur genre accompagnent tour à tour l’habile Conan Edogawa pour résoudre des enquêtes plus complexes les unes que les autres, et comprendre des mécanismes fous. Des histoires touchantes, des histoires sanglantes, des histoires drôles."

Selon l'auteur, Détective Conan, sous son apparence légère, "propose pourtant une vraie réflexion sur la société, ses dérives et ses non-dits. Contrairement à de nombreux classiques du genre policier, Gosho Aoyama s’intéresse autant au mobile, à sa déconstruction, puis à l’ultime repentance qu’aux stratagèmes meurtriers.

Au moment de la phase de la résolution finale, qui n’a rien à envier aux grandes heures d’un Sherlock Holmes ou d’un Hercule Poirot, les criminels se rendent souvent compte que leur mobile n’était pas bon, suffisant ou même avéré.

Nous entrons dans les failles de la psychologie humaine, celle qui pousse à l’irréparable ; la rédemption est toujours en suspens dans cette œuvre profondément humaine."

En effet, Détective Conan est un vrai phénomène international. Il s'agit du 5ème manga le plus vendu au monde avec 230 millions d’exemplaires. Le volume 97 a même surpassé le hit Demon Slayer en 2019.

"Il est présent dans la vie des Japonais, toutes tranches d’âge confondues. L’œuvre est entrée dans la culture visuelle de l’Archipel, et connaît un succès dans de nombreux pays d’Asie et d’Europe.

Si Détective Conan est un monument au Japon, c’est aussi une série à succès en France, le pays du commissaire Jules Maigret, et du gentleman-cambrioleur Arsène Lupin. Finalement Détective Conan, c’est plus qu’un simple manga policier, c’est surtout une grande famille", conclut Pierre-William Fregonese.

L'ampleur du phénomène ne s'arrête évidemment pas au manga. Tous les films sortis au Japon figurent au Top 3 annuel du box-office domestique ! Autre chiffre remarquable : les films Conan sont présents 8 fois dans le Top 50 des animés les plus rentables à travers le monde, surpassant notamment One Piece (4 fois) ou Dragon Ball (3 fois).

Le film Attack the Block va-t-il enfin avoir une suite ?

Si l'on a tendance à employer le mot "culte" pour tout et n'importe quoi, et souvent à tort, il s'applique tout à fait pour un film comme Attack the Block, dans la mesure où le terme désigne, selon sa définition "quelque chose qui suscite l'enthousiasme d'un public, généralement restreint". Sorti en 2011 dans les salles mondiales (dont la France, où il est passé en catimini), le premier long métrage réalisé par Joe Cornish n'est pas le plus connu des films de science-fiction récents auprès du grand public, mais il possède son petit groupe d'adorateurs.

Grâce à la rencontre, improbable sur le papier mais explosive à l'écran, entre les films d'invasion extra-terrestre et de banlieue (comme un croisement entre La Guerre des mondes et La Haine), sa bande-son électro signée Basement Jaxx, ou son casting dans lequel Nick Frost faisait office de vétéran aux côtés du futur Docteur Jodie Whittaker ou d'un talent brut, alors inconnu mais appelé à s'envoler vers la galaxie lointaine, très lointaine, de Star Wars : John Boyega.

Une pépite, une vraie, écrite et réalisée par Joe Cornish, complice d'Edgar Wright avec qui il avait notamment co-signé le scénario du Tintin de Steven Spielberg, et qui pourrait connaître une suite. Pour qui suit de près l'actualité du projet, cette possibilité flotte dans l'air depuis mai 2021, avec l'annonce des retours du metteur en scène et de John Boyega. Mais cette fois-ci semble être la bonne, même si l'information en vient pas de l'un des principaux intéressés.

Lors d'une sessions de questions-réponses à laquelle il s'est prêté sur Reddit, en vue de la sortie imminente de son Running Man, Edgar Wright a en effet été interrogé sur le statut de... Attack the Block 2 : "Ce n'est pas mon film", a d'abord précisé celui qui s'y connaît aussi en film devenu culte avec Scott Pilgrim. "Mais Joe a écrit une suite et espère la tourner l'an prochain." Sans en dire plus, mais c'est déjà pas mal, car cela acte que le projet est bien avancé, même si nous ne savons toujours pas de quelle manière les héros seront confrontés à une nouvelle menace venue d'ailleurs.

Mais cela vous laisse un peu de temps pour découvrir Attack the Block, actuellement disponible en France sur HBO Max, histoire de savoir pourquoi le film de science-fiction est autant aimé, et faire partie de celles et ceux qui trépigneront lorsque sa suite arrivera enfin dans nos salles.

Guillermo del Toro raconte son rapport très spécial à Frankenstein

Il fait partie de ces réalisateurs qui nous ont offert certains des monstres les plus mémorables de l'histoire du cinéma. Guillermo del Toro est fasciné par le macabre depuis son plus jeune âge. Dès ses deux ans, il est hypnotisé par un épisode de la série Au-delà du réel.

"J'avais tellement peur que j'ai commencé à rêver de monstres de manière lucide", raconte le réalisateur mexicain à Radio Times. "Je me réveillais dans ma chambre et il y avait des créatures qui n'étaient pas réelles... Je leur proposais de devenir leur ami s'ils me laissaient sortir du lit pour aller aux toilettes."

Au cours de son enfance au Mexique et de sa carrière de trois décennies à Hollywood, Del Toro a finalement fait la paix avec ces monstres. Aujourd'hui, le réalisateur s'attaque au plus grand monstre de tous les temps : la Créature au cœur du roman Frankenstein de Mary Shelley, publié en 1818, dans une adaptation fascinante pour Netflix, et portée par Oscar Isaac et Jacob Elordi.

Le petit Guillermo del Toro a 11 ans quant il lit pour la première fois une version traduite en espagnol du roman de Shelley. Un livre qu'il a déniché dans un supermarché et qu'il possède encore aujourd'hui. Mais sa passion commence quatre ans plus tôt lorsqu'il voit le monstre inquiétant incarné par Boris Karloff dans le Frankenstein de James Whale, le film culte de 1931. "J'ai été pris d'une sorte de frénésie de joie", raconte-t-il à Radio Times au moment où il présente son Frankenstein au Festival du film de Venise.

Aujourd'hui âgé de 61 ans, il rêve de réaliser ce film depuis le début de sa carrière, voire depuis plus longtemps encore. "Je voulais faire ce film avant même d'avoir une caméra, avant même de savoir ce qu'était une caméra", explique-t-il.

"Il y a quelques figures marquantes de mon enfance qui occupent une place importante. L'Étrange créature du lac noir, le Fantôme de l'Opéra, le Dr Frankenstein, le Bossu, Pinocchio. Ce sont en quelque sorte mes références sacrées. Parce que je m'identifie à eux. Je m'identifie au Bossu. Je m'identifie au Fantôme. Je m'identifie à la Créature de Frankenstein. On prend des morceaux de soi dans le monde et on crée un composite."

Toute sa vie, il a collectionné des souvenirs liés à Frankenstein, notamment une sculpture grandeur nature de Karloff réalisée par Mike Hill, le créateur de la créature qui a travaillé sur Frankenstein.

Del Toro, marié depuis 2021 à la critique et scénariste américaine Kim Morgan, les expose tous chez lui. "J'appelle cet espace le salon", dit-il en riant. "Quand vous allez dans une maison catholique, vous voyez des Vierges Marie. Vous voyez des crucifixions sur les murs. C'est la même chose chez moi, mais avec des monstres." Une réaction à son éducation catholique stricte, peut-être.

L’Heure Zéro : le roman d'Agatha Christie a enfin été adapté

Agatha Christie est l’une des autrices les plus adaptées de tous les temps, que ce soit au cinéma ou à la télévision. Personnages hauts en couleur, décors luxueux et suspense implacable, voilà une recette qui a de quoi séduire les amateurs (et les scénaristes) de *whodunit*. Cette Heure Zéro en 3 épisodes serait-elle une adaptation de plus de la maîtresse du suspense ? Pas exactement. 

*Histoire basée sur une énigme (généralement un meurtre) et dont le personnage principal est un détective à la recherche d'indices.*

Angleterre, 1936. Après un divorce très médiatisé, le champion de tennis Nevile Strange et son ex-femme Audrey prennent une décision insensée : passer l’été ensemble à Gull’s Point, la demeure côtière de Lady Tressilian, la tante de Nevile. Mais les rancunes et les désirs du passé refont surface, d’autant plus que Kay, la nouvelle épouse de Nevile, est aussi du voyage.

Viennent rapidement se mêler à l'affaire un avocat de famille, un valet énigmatique, une compagne de dame épuisée, un cousin en exil et un détective torturé. Quand un meurtre vient troubler le séjour, chacun devient alors suspect.

L’Heure Zéro (1944) n’est pas n’importe quel roman d’Agatha Christie, puisqu’il s’agit de l’un des préférés de l’autrice. Elle choisit en effet de renouveler la structure classique du roman policier en plaçant le crime non pas au début mais à la fin de l’histoire, pour mieux se focaliser sur le contexte qui fait germer l’idée même de commettre un meurtre dans l’esprit des personnages : moment qu’elle qualifie d’heure zéro. 

Déjà adaptée plusieurs fois au cinéma et à la télévision, cette nouvelle Heure Zéro britannique se distingue pourtant des autres par la présence de James Prichard à la production, arrière-petit-fils d’Agatha Christie elle-même. Voilà qui promet une version à la fois plus fidèle, mais aussi plus personnelle, au roman original et à son héritage. 

L’Heure Zéro (2025) nous offre tout le raffinement des intrigues habituelles d’Agatha Christie : des décors somptueux, des personnages complexes, un suspens redoutable et une ambiance chic et glamour. Le casting n’est pas en reste puisqu'on y retrouve Anjelica Huston (La Famille Adams) dans le rôle de Lady Tressilian, Matthew Rhys (The Americans), Ella Lily Hyland (Black Doves) ou encore Clarke Peters (The Wire, Treme).

Une série à la fois policière et sophistiquée qui saura satisfaire le public, qu’il soit curieux ou amateur du roman original. L’Heure Zéro est à retrouver sur l’application Canal+.

V pour Vendetta : une adaptation en série pourrait voir le jour sur HBO

V pour Vendetta, Vengeance, Vérité, mais aussi Violence.

En 2006, les studios Warner portaient à l’écran la série de bande-dessinée créée par Alan Moore et David Lloyd vingt ans plus tôt. Le film nous plongait au cœur d’un Londres du 21ème en proie au fascisme, où tout est contrôlé par le parti Norsefire. C’est dans ce contexte qu’un anarchiste mystérieux répondant au nom de V est prêt à tout pour faire tomber le pouvoir en place.

À mi-chemin entre la dystopie et la science-fiction, V pour Vendetta avait créé le choc à sa sortie - grâce notamment à la performance de Natalie Portman - mais avait été renié par son créateur. Alan Moore était même allé jusqu'à demander aux studios à ne pas être crédité au générique.

Mais peut-être que la version en série actuellement développée par HBO pourrait le réconcilier avec la maison mère.

D’après Dark Horizons, Warner serait en train de réfléchir à un remake pour sa prestigieuse plateforme de streaming. Pour le moment, ce n’est qu’un sujet de discussion mais le format série pourrait être une bonne approche pour cette œuvre fleuve qui comprend 10 volumes. C’est Pete Jackson (Quelque part garçon) qui a été choisi pour écrire un premier jet. James Gunn et Peter Safran - des studios DC - officieront en tant que producteur exécutif.

Si le projet est commandé par HBO, il faudra attendre au moins deux ans avant de voir le résultat, entre l’écriture, le tournage et la post-production. Mais sur le papier, c’est une très bonne idée. Vingt ans après sa sortie au cinéma, V pour Vendetta est toujours aussi populaire dans le monde. En témoignent les nombres de commentaires sur sa fiche AlloCiné et sa note de 4,1 sur 5.

Ce pamphlet sur le fascisme et le contrôle étatique écrit par les Wachowski résonne toujours autant. Le masque de Guy Fawkes, dessiné par David Lloyd qui s’inspire de la conspiration des poudres, est devenu LE symbole du combat contre les grandes puissances, la violence faite au peuple et la privation des libertés les plus fondamentales.

Affaire à suivre donc.

Votre abonnement Netflix vous bloque peut-être l’accès à ces 144 films et séries

Lancée en 2022, l’offre standard avec pub de Netflix avait pour but de s’adresser aux foyers les moins aisés et aux petits budgets. Pour 7,99 euros par mois, l’utilisateur peut regarder sur deux écrans, en full HD et télécharger sur deux appareils à la fois. Modulo l’apparition d’une publicité par visionnage.

Mais les abonnés ont dû faire face à une autre déconvenue lorsqu’ils ont découvert qu’ils n’avaient pas accès à l’intégralité du catalogue (seulement 95% au moment du lancement), quand bien même cela était précisé sur le site :

“Offre avec pub, tous les jeux et la plupart des films et séries sont disponibles. Une icône de cadenas s'affiche sur les titres non disponibles.”

Si la raison officielle est que les ayants-droits ont refusé les publicités sur leurs programmes, cela permet également au géant américain du streaming de pousser les utilisateurs à prendre un abonnement un peu plus cher, afin de ne pas être restreint dans leurs choix de visionnage.

Aujourd’hui, Netflix estime que 98% du catalogue est accessible pour les abonnés à l’offre standard avec publicité. Si la liste évolue d’un mois à l’autre, en fonction des entrées et sorties catalogue, ce site américain a recensé à date la liste des 144 films et séries qui ne sont pas disponibles aux Etats-Unis.

Alors, bien sûr, il y a des différences avec la France à cause de la chronologie des médias (les films datant d’après 2022 ne sont pas disponibles sur notre territoire, peu importe l’abonnement) mais cela donne une idée assez intéressante de ce que certains ratent.

En France, les abonnés au standard avec pub n’auront pas accès aux dessins animés Dreamworks (notamment les séries Dragons, Kung Fu Panda, Les Bad Guys), à des séries phares comme House of Cards et Vikings, ainsi qu’à la plupart des films Sony (comme les premiers Spider-Man). Bonne nouvelle en revanche pour les fans de Peaky Blinders et La Reine du Sud : les deux séries sont à nouveau disponibles sur toutes les offres.

Si Netflix n’arrivera jamais à atteindre les 100%, la plateforme montre sa bonne foi en réduisant d’une année à l’autre l’écart entre les différentes offres.

Le Diable s'habille en Prada 2 : premières images avec Meryl Streep et Anne Hathaway

Elles sont de retour. Meryl Streep et Anne Hathaway retrouvent leurs personnages respectifs, Miranda Priestly et Andrea Sachs, pour la suite tant attendue du Diable s'habille en Prada. Ce second volet débarque 20 ans après le premier opus, véritable succès critique et public, qui s'est érigé en petit classique au fil des années.

Les premières images, révélées ce mercredi 12 novembre, sont de nouveau rythmées par la chanson mythique de Madonna, Vogue - déjà présente dans le premier volet. On y retrouve le pas assuré de la rédactrice en chef de Runway qui semble semer toujours autant la terreur.

Sur la Toile, les chiffres donnent déjà le tournis. En quelques heures seulement, le teaser a été visionné plus de 14 millions de fois. De quoi mesurer l'attente autour de ce film.

Le Diable s'habille en Prada 2 n'adapte pas Vengeance en Prada, la véritable suite écrite par l'autrice Lauren Weisberger et publiée en 2015, et repose au contraire sur un scénario original signé par Aline Brosh McKenna - la même scénariste que le premier.

Toute l'équipe est au complet puisque Emily Blunt et Stanley Tucci sont également de retour. Derrière la caméra, le réalisateur du film original, David Frankel, reprend également du service.

Il est encore trop tôt pour connaître l'histoire dans les détails, mais on sait d'ores et déjà que Le Diable s'habille en Prada 2 suivra la redoutable Miranda Priestly face à la chute des ventes de magazine. Un contexte crédible quand on connaît l'état de la presse écrite.

Sortie prévue le 29 avril 2026.