03 novembre 2025

Anthony Hopkins s’exprime sur sa fille Abigail, qu’il n’a pas vue depuis de nombreuses années

Anthony Hopkins et sa fille unique sont fâchés et ne se sont pas vus depuis de nombreuses années. Face à cette rupture, l’acteur de 87 ans préfère ne pas s’enfermer dans l’amertume et la rancœur. Dans son nouveau livre autobiographique intitulé We Did Ok, Kid (On s’en est bien sortis, gamin), sorti le 28 octobre, l'acteur oscarisé aborde la douloureuse question de ses mauvaises relations avec sa fille Abigail, qu’il a eue avec sa première femme, la comédienne britannique Petronella Barker.

Quand un journaliste du New York Times, qui l’interrogeait sur cette longue fâcherie, lui a demandé si sa fille avait lu son livre, l’acteur a botté en touche, répondant qu’il ne voulait pas la blesser.

Blessé, le comédien multirécompensé avoue que lui, il ne l’est pas vraiment, prenant soin de ne pas se complaire dans la délectation morose. Et il a invité sa fille à en faire autant. « Parfois, les gens sont blessés. Parfois, nous sommes blessés. Mais on ne peut pas vivre comme ça. Il faut se dire : "Passe à autre chose". Et si elle n’y arrive pas, tant pis, bonne chance. Je ne la juge pas. Mais j’ai fait ce que j’ai pu. Voilà. C’est tout ce que j’ai à dire », a-t-il expliqué. « Si tu veux perdre ton temps avec du ressentiment, vas-y ! Ça n’est pas mon truc. J’aurais pu garder de la rancœur, mais c’est la mort ».

Anthony Hopkins a cependant tenté de renouer avec la musicienne et actrice, née en 1968. « Ma femme, Stella, lui a envoyé une invitation pour venir nous voir. Pas un mot en réponse. Alors je me suis dit, "OK, très bien. Je lui souhaite bonne chance, mais je ne vais pas me mettre en colère pour ça" », a-t-il tranché. À propos de ceux qui s’enferment dans la rancœur, la star d’Hannibal a assuré : « Vous devez reconnaître une chose : nous sommes imparfaits. Nous ne sommes pas des saints. Nous sommes tous des pécheurs et des saints, ou quoi que nous soyons. Nous faisons de notre mieux. La vie est douloureuse. »

Abigail Hopkins avait confié en 2006 au Telegraph qu’elle avait eu peu de contacts avec son père pendant son enfance, après le divorce de ses parents. A peine une fois par an. A cette date, père et fille ne s’étaient pas vus depuis cinq ans. Récemment, la comédienne a confié sur Instagram qu’elle avait été diagnostiquée et soignée pour un cancer des intestins pendant la pandémie de Covid-19. Après avoir réalisé un documentaire sur son expérience du cancer, Abigail Hopkins a composé et chanté un album, dont une des chansons a été offerte à une association contre le cancer.

Britney Spears : Pourquoi le compte Instagram de la star de la pop a-t-il été supprimé ?

Pour vivre heureux, vivons cachés… Britney Spears semble avoir fait sienne cette maxime en supprimant, dimanche 2 novembre 2025, son compte Instagram – pourtant suivi par des millions de fans. Il semble que le récent « conflit » avec son ex-mari ait motivé cette démarche.

Ces dernières semaines, la chanteuse avait en effet multiplié les posts visant à se défendre contre les accusations que Kevin Federline – qu’elle avait épousé en 2004 avant de divorcer, trois ans plus tard – avait proférées à son encontre dans son autobiographie You thought you knew (Vous pensiez savoir).

L’ancien danseur y questionnait la relation que Britney Spears avait entretenue avec leurs deux fils, aujourd’hui âgés de 19 et 20 ans, affirmant qu’elle les aurait physiquement menacés et qu’ils refuseraient désormais de la revoir. Il lui reprochait également d’avoir été infidèle et de s’être droguée alors qu’elle allaitait…

Britney Spears s’en était alors plusieurs fois défendue sur les réseaux sociaux, affirmant que les allégations de Kevin Federline n’étaient que mensonges : « Les manipulations constantes de mon ex-mari sont extrêmement blessantes et épuisantes […] J’ai toujours supplié et insisté pour pouvoir vivre avec mes fils », avait-elle, par exemple, écrit sur Instagram.

La « princesse de la pop » avait, par le passé, plusieurs fois désactivé son compte alors qu’elle connaissait des troubles de santé mentale. Le Daily Mail signale d’ailleurs que l’Américaine de 43 ans avait récemment inquiété ses followers en postant des contenus troublants, dont une vidéo dans laquelle elle apparaissait particulièrement désorientée.

Millie Bobby Brown aurait accusé David Harbour de harcèlement et d’intimidation

Sale temps pour David Harbour. Alors que l’acteur de Stranger Things essuie des rumeurs d’infidélité et de comportement toxique depuis la sortie du nouvel album de Lily Allen, dont il s’est récemment séparé, d’autres allégations font surface, sur le plan professionnel cette fois.

Millie Bobby Brown aurait accusé l’interprète du père adoptif de son personnage d’Eleven dans la série Netflix, le chef de police Jim Hopper, de « harcèlement et intimidation » sur le plateau, en amont du tournage de la cinquième saison de Stranger Things, selon le Mail on Sunday. L’actrice de 21 ans aurait travaillé en plateau en présence d’un représentant personnel.

Le journal rapporte ainsi qu’une plainte aurait été déposée par l’actrice, menant à une enquête interne. « Il y avait des pages et des pages d’accusations. L’enquête a duré des mois » aurait indiqué une source proche du tournage à la publication, qui précise que les faits reprochés n’incluent pas d’inconduite sexuelle et que le résultat de l’enquête supposée n’est pas connu.

Netflix a jusqu’à présent refusé de commenter allégations. C’est donc sur fond de doute que sera diffusée la dernière saison de la série devenue culte à partir du 27 novembre. David Harbour doit par ailleurs faire face aux remous soulevés par le dernier album de sa femme, Lily Allen, dont il est séparé depuis plusieurs mois.

Alors que la chanteuse et actrice britannique a assuré que son nouvel opus, intitulé West End Girl, n’était pas « un album de vengeance », certaines chansons, comme Madeline, semblent directement inspirées de son divorce houleux. La chanteuse s’adresse notamment par message vocal à une femme qui aurait eu une liaison avec son compagnon.

« Je ne peux pas croire un mot de ce que tu dis/Je ne suis pas convaincue qu’il ne t’ait pas baisée dans notre maison », chante-t-elle. Lily Allen s’est aussi déguisée en Madeline, un personnage français issu du film éponyme pour enfants de 1998, pour Halloween, et beaucoup y ont vu une provocation contre l’acteur américain.

Netflix envisagerait sérieusement d’acquérir Warner Bros.

Et si Superman, Batman, Harry Potter ou Barbie rejoignaient un jour le catalogue Netflix ? Selon une information de Reuters, la plateforme américaine étudierait activement une offre de rachat du groupe Warner Bros. Discovery. Pour ce faire, elle aurait mandaté la banque d’investissement Moelis & Co. afin de structurer une proposition de fusion-acquisition.

La semaine dernière, le conseil d’administration de Warner Bros. Discovery a confirmé avoir reçu plusieurs marques d’intérêt de la part de "plusieurs acteurs" et a entamé un processus d’examen des offres. Netflix aurait déjà obtenu un accès privilégié aux comptes financiers du groupe dans la perspective de son offre potentielle. On ignore encore si le projet inclurait ou non HBO Max.

Pour l'heure, Netflix, ainsi que Warner Bros. Discovery et la banque en question se sont refusés à tout commentaire.

Lors de la présentation des résultats trimestriels, le co-PDG de Netflix Ted Sarandos avait pourtant affirmé que son groupe n’avait "aucun intérêt à posséder des chaînes de télévision traditionnelles", ce qui exclurait un rachat complet du groupe incluant CNN, TBS, HGTV ou Food Network. Il ajoutait cependant que Netflix pouvait se montrer "sélectif" dans ses acquisitions, avant de nuancer : "Rien n’est indispensable pour atteindre nos objectifs."

Ce regain d’appétit intervient alors que David Ellison et Skydance Media, désormais propriétaires de Paramount Global, multiplient les offres agressives sur le marché et seraient particulièrement intéressés pour reprendre Warner Bros. Discovery - qui a d’ailleurs rejeté trois propositions de Skydance jugées trop faibles, la dernière valorisant l’action à 23,50 dollars.

Enfin, Comcast - qui possède le studio Universal - resterait elle aussi à l’affût d’un éventuel rachat, mais uniquement pour la partie studio ou streaming. Son co-PDG Mike Cavanagh a récemment déclaré que "la barre reste haute" pour envisager une fusion, tout en laissant la porte entrouverte à d’éventuelles discussions...

Alors Netflix ? Paramount ? Ou Universal ? Avec qui fusionnera Warner Bros. dans les mois qui viennent ?

La série The Hunting Wives débarque enfin en France

En juillet dernier, nous vous parlions de The Hunting Wives, une série américaine adaptée du roman sulfureux de l'autrice May Cobb. Netflix avait en effet racheté à Lionsgate et à Starz les droits de diffusion aux Etats-Unis seulement, ne permettant pas à ses millions d’autres abonnés d’en profiter.

Quatre mois plus tard, elle arrive enfin en France grâce au groupe Canal+ qui propose ce thriller glamour sur Polar+. Portée par des actrices habituées pour certaines aux seconds rôles, elle suit l’histoire de Sophie (Brittany Snow), une citadine qui vient de déménager dans une petite ville du Texas, où elle rencontre la charismatique Margot Banks.

Elle rejoint rapidement un club géré par cette dernière, les Hunting Wives, où d'autres riches épouses font plus que tirer au fusil pour s'amuser. Bientôt, une jeune fille de la région est retrouvée morte dans les bois où se réunissent les épouses.

The Hunting Wives a beaucoup fait parler d’elle aux Etats-Unis pour son aspect "addictif, sulfureux et glamour” d’après la presse US. Son casting essentiellement féminin - qui se compose entre autres de Malin Åkerman (Billions), Chrissy Metz (This Is Us) ou encore de Katie Lowes (Scandal) - est l’une des raisons. Elle fait partie de ses séries coupables que l’on regarde plus pour l’intrigue que pour les personnages.

"Rebecca Cutter est une scénariste absolument formidable. Elle s'est inspirée du matériau de base fourni par May Cobb pour en faire une histoire encore plus scandaleuse, plus passionnante et plus palpitante. Le résultat est une brillante série policière, pleine de rebondissements, de pièges, d'embûches et de rebondissements,” a fait savoir l’un des acteurs, Dermot Mulroney.

Attendez-vous avec Hunting Wives a quelques scènes olé olé (Brittany Snow a d’ailleurs avoué avoir préféré les tourner avec sa partenaire féminine), à des femmes fortes et émancipées sexuellement ainsi qu’à un sujet autour du culte de la personnalité. Ce mélange a en tout cas plu aux spectateurs américains, si bien que la série a d’ores et déjà été renouvelée pour une saison 2.

The Hunting, deux épisodes inédits à découvrir dès ce soir (20h55) sur Polar+.

Netflix : Home for Christmas va faire son grand retour

C’est un beau cadeau de Noël que Netflix offre à une partie de ses abonnés. Le 12 décembre prochain la plateforme mettra en ligne la saison 3 de Home for Christmas, série scandinave qui sied parfaitement pour les fêtes de fin d’année. On y suit Johanne, une éternelle célibataire qui a bien du mal à trouver l’homme de sa vie.

Cette Bridget Jones façon Netflix jouée par Ida Elise Broch a fait chavirer le coeur des spectateurs entre 2019 et 2020. Mais il a fallu attendre 5 ans avant de découvrir la suite de ses aventures amoureuses.

L’action de la saison 3 de Home for Christmas se déroulera 5 ans après les événements de la précédente. Johanne a maintenant 35 ans. Des mois se sont écoulés depuis sa rupture avec Jonas. Elle est célibataire et s'occupe pour ne pas se sentir seule.

Elle aide ses frères et sœurs, s'occupe de son père trop seul et accepte un poste à responsabilité à l'hôpital. Alors qu'elle replonge dans le tourbillon des rencontres, elle s'aperçoit que quelque chose a changé… et si c'était elle ? Sa rupture avec Jonas a été difficile et une question la tourmente : osera-t-elle aimer à nouveau ?

Si vous n’avez toujours pas regardé cette pépite cachée dans le catalogue Netflix pourtant notée 4 sur 5 chez nous, c’est le moment ! Douze épisodes de 30 minutes seulement vous attendent sur la plateforme et si vous voulez être convaincus, voilà un petit aperçu des avis que l’on peut lire sur sa page AlloCiné :

“On rit, on pleure, on rêve. Ça change des comédies américaines dans le scénario mais aussi grâce aux décors et aux traditions suédoises qui donnent envie d'y être.”

“Une série romantique de Noël scandinave pleine d'humour vraiment excellente. C'est frais, rythmé, et l'actrice principale incarne merveilleusement son rôle de célibataire qui recherche désespéremment l'amour. Il y a de bons seconds rôles et le format 30 min est idéal pour ce genre de petite production. C'est léger, pas prise de tête et les épisodes se regardent tout seuls.” (Lyah)

“Pour être honnête, les premiers épisodes ne m'ont pas emballé et je me suis accroché pour au final trouver les personnages attachants, drôles, touchants. La série peut sembler légère mais elle aborde la relation entre les personnes.” (Bert R)

“Une vraie surprise ,c'est drôle et touchant . Du pur bonheur .Vivement la saison 3 L'actrice principal est formidable” (Regis P)

Home for Christmas est une bonne alternative aux téléfilms de Noël (mais version longue) avec une héroïne attachante, des décors dépaysants et une ambiance parfaite. Rendez-vous le 13 décembre sur Netflix pour découvrir la saison 3.

Il y a une chose que Valérie Lemercier ne fera jamais dans un film, et c'est non négociable depuis 30 ans

Valérie Lemercier, 61 ans, est l'une des comédiennes françaises les plus populaires. Depuis Les Visiteurs, pour lequel elle a remporté le César du Meilleur second rôle, l'actrice s'est imposée comme une figure incontournable de la comédie hexagonale.

En 2022, elle a d'ailleurs gagné un second César, celui de la Meilleure actrice, pour sa performance dans Aline, vrai-faux biopic sur la chanteuse Céline Dion. Si elle a joué de nombreux personnages truculents autour de sa carrière, il y a une chose que Valérie Lemercier ne fera jamais, et elle le fait inscrire dans ses contrats.

Interrogée par Laurent Delahousse dans son émission 20h30 le dimanche, le 26 octobre dernier, l'artiste a révélé une clause étonnante, qu'elle exige pour chaque tournage. "C'est vrai que dans vos contrats, il y a un truc qui est spécial ?", questionne l'animateur.

"Ah, oui, sans poils, sans gémissements !", a rétorqué Valérie Lemercier, qui refuse catégoriquement d'apparaître nue dans les films, ou de jouer des scènes d'amour et d'intimité. "C'est dans mon contrat. Je n'ai pas envie de me retrouver… Voilà… Je préfère les comédies, je préfère faire rire", a martelé l'inoubliable Béatrice des Visiteurs.

Avec l'humour qui la caractérise, Valérie Lemercier ajoute : "Lino Ventura disait : Je ne fais pas de baisers dans les films. Moi, je fais des baisers, mais je ne baise pas", a-t-elle conclu avec espièglerie. Récemment, la comédienne a été à l'affiche d'Aimons-nous vivants, une comédie avec Gérard Darmon, sortie en avril dernier.

Elle reviendra également bientôt à la réalisation avec Bistouri, une comédie sur la chirurgie esthétique, l'amour et l'amitié sur fond de théâtre et de cinéma. Il s'agira du 7ème long-métrage de Valérie Lemercier. Il est coécrit avec Brigitte Buc.

"C'est une comédie sur la chirurgie esthétique, l'amour et l'amitié sur fond de théâtre et de cinéma. La chirurgie esthétique touche aujourd'hui tous les métiers. Mais si l'opération d'une boulangère est ratée, ça n'aura pas le même impact que sur une comédienne", a-t-elle révélé au festival de Deauville 2024.

"C'est vraiment très très comédie. En gros, une actrice, que j'interprète, a tellement travaillé qu'elle ne s'est pas vu vieillir. Plusieurs choses vont arriver dans sa vie et elle va passer sous le bistouri. Evidemment avec de gros ratés, des rajouts non voulus, avec un peu d'effets spéciaux.", a souligné Valérie Lemercier. Pour le moment, la date de sortie n'a pas encore été divulguée.

02 novembre 2025

Sorti il y a 3 ans, ce film de guerre chinois bat tous les records au niveau de sa rentabilité !

On pense souvent à Il faut sauver le soldat Ryan, Dunkerque ou encore American Sniper (pour ne citer qu’eux) quand on évoque les grands films de guerre à succès. Pourtant, aucun de ces classiques n’occupe la première place du classement mondial. Ce record revient à une production chinoise : Heroes – The Battle at Lake Changjin, une œuvre aussi monumentale que controversée.

Il fut un temps où les superproductions américaines dominaient les cinémas chinois. Les franchises à grand spectacle comme Fast & Furious, Mission: Impossible ou encore les films de super-héros remplissaient les salles et faisaient grimper les chiffres du box-office. Mais à partir de 2020, la tendance s’est inversée : les spectateurs chinois se sont peu à peu détournés des blockbusters hollywoodiens au profit de leurs propres films nationaux.

En 2023, cette bascule s’est confirmée : aucun film américain n’a réussi à intégrer le top 10 des recettes en Chine. Ni Barbie, ni Oppenheimer, ni même Fast & Furious X n’ont su rivaliser avec les succès locaux.

À l’échelle mondiale, cette dynamique se ressent aussi : plusieurs productions chinoises figurent désormais parmi les films les plus rentables de l’année 2024. Avant l’arrivée de Vice-Versa 2 et Deadpool & Wolverine l’an dernier, la moitié du top 8 mondial était même occupée par des films venus de Chine.

C’est dans ce contexte qu’est sorti, en 2021, Heroes – The Battle at Lake Changjin, un film de guerre au budget colossal, co-réalisé par trois figures majeures du cinéma chinois : Chen Kaige, Dante Lam et Tsui Hark.

Le long-métrage, inspiré d’événements réels, retrace l’un des épisodes les plus rudes de la guerre de Corée : la bataille du réservoir de Chosin. En plein hiver 1950, dans des conditions glaciales et avec des ressources limitées, les soldats chinois affrontent l’armée américaine commandée par le général MacArthur. Le film célèbre leur victoire malgré le froid, la faim et la supériorité militaire adverse – un récit de bravoure et de résistance qui s’inscrit dans une forte dimension patriotique.

Conçu pour marquer le centenaire du Parti communiste chinois, le film a été perçu à la fois comme un spectacle de guerre épique et un outil de propagande nationale.

Au box-office, le succès a été immédiat. The Battle at Lake Changjin a engrangé 913 millions de dollars, détrônant non seulement American Sniper (547 millions) et Dunkerque (530 millions), mais aussi l’ancien détenteur du record chinois Operation Red Sea (2018). Sa suite, The Battle at Lake Changjin II, sortie en 2022, a poursuivi sur la même lancée, ajoutant plus de 626 millions de dollars à la saga.

Avec de tels chiffres, Heroes – The Battle at Lake Changjin n’est pas seulement le film de guerre le plus rentable de l’histoire, mais aussi le film en langue non anglaise le plus lucratif de tous les temps.

Ce triomphe dépasse largement le cadre du box-office. Il illustre en effet la montée en puissance du cinéma chinois sur la scène mondiale et la capacité de ses productions à rivaliser, voire surpasser, les géants d’Hollywood.

Entre patriotisme, stratégie culturelle et puissance économique, The Battle at Lake Changjin symbolise un tournant : celui d’une industrie cinématographique chinoise qui n’a plus besoin de Hollywood pour conquérir le monde.

31 octobre 2025

L'acteur français Tchéky Karyo est mort à l'âge de 72 ans

L'acteur français Tchéky Karyo est mort ce vendredi 31 octobre à l'âge de 72 ans. Il est notamment connu pour ses rôles dans les films L'Ours de Jean-Jacques Annaud et Nikita de Luc Besson.

Né à Istanbul en 1953, Tchéky Karyo s'était fait connaître du grand public à la fin des années 1980 en tenant le premier rôle dans "L'Ours", grand succès en salles avec près de neuf millions d'entrées, où il campait un chasseur de plantigrades pris de remords.

Nommé au César en 1982 dans la catégorie du meilleur espoir masculin pour le film La Balance de Bob Swaim, Tchéky Karyo part aux États-Unis pour jouer dans Bad Boys de Michael Bay aux côtés Will Smith.

En 1990, le comédien au regard perçant et à la mâchoire carrée avait enchaîné avec un autre succès en jouant le rôle ambigu de l'agent recruteur de "Nikita", redoutable tueuse à gage incarnée par Anne Parillaud devant la caméra de Luc Besson.

La carrière de ce polyglotte maîtrisant le français, l'anglais, l'espagnol et l'arabe avait débuté dans le cinéma d'auteur français, notamment en 1982 devant la caméra de Chantal Akerman pour "Toute une nuit" et devant celle d'Eric Rohmer en 1984 dans "Les Nuits de la pleine lune".

Sa filmographie éclectique l'a fait côtoyer Jean-Pierre Jeunet dans "Le Fabuleux destin d'Amélie Poulain" (2001) et l'a porté vers des cinéastes étrangers, notamment le Brésilien Walter Salles ("Terra Estrangeira", 1995) ou l'Américain Ridley Scott dans "1492: Christophe Colomb" aux côtés de Gérard Depardieu.

Tchéky Karyo a également eu une longue carrière sur les planches et s'était notamment produit au Festival d'Avignon au début des années 1980.

"Ce métier m'a aidé à devenir un homme meilleur. L'art dramatique est un moyen d'aller sur un espace réservé et magique dans lequel on entre en compagnie d'autres personnes qui ont besoin aussi de cette pulsion et peut-être de prendre du recul par rapport à eux-mêmes", déclarait-il en 2017 dans les colonnes du journal Midi Libre.

Lee Marvin a mal vécu le tournage de L'Homme qui tua Liberty Valance

John Ford n'était pas un réalisateur facile avec ses acteurs. On savait qu'il humiliait John Wayne, mais il s'en prenait aussi au comédien Lee Marvin. La scène s'est déroulée sur le plateau du western L'Homme qui tua Liberty Valance, film-somme de l'œuvre fordienne, mais dont le tournage semble avoir comporté quelques tensions.

Cités dans l'ouvrage de Christophe Leclerc Lee Marvin, personne ne connaît mon nom à paraître chez Capricci le 21 novembre et qu'AlloCiné a pu consulter en avant-première, les propos du réalisateur et de l'acteur sont hauts en couleurs :

"Eh bien, mesdames et messieurs, après ça, on peut enterrer M. Lee Marvin !", commence Ford après le tournage de la scène de mort du personnage de Liberty Valance, ce à quoi son interprète, Lee Marvin aurait répondu du tac au tac : "Je dirai plutôt que c’est le film qu’on enterrera".

Sauf que John Ford n'était pas homme à perdre aussi facilement, il aurait relancé :

"Je me contrefous de l’opinion d’un type qui ne sait pas lire !"

"[Je lis] assez en tout cas pour voir qu’il faudrait couper vingt pages du scénario", rétorque Marvin, "ça ferait économiser 25 000 dollars."

L'incident en reste là. Marvin fulmine. Mais loin d'être un film "enterré", L'Homme qui tua Liberty Valance est non seulement terminé en avance, le studio regagnant un peu de son argent investi, mais aussi un grand succès en rapportant 3,2 millions de dollars de l'époque rien que sur le marché américain.

Lee Marvin se fait donc tirer l'oreille par Ford pour retravailler avec lui sur son film suivant.

Et en effet, l'acteur passera outre cet accrochage pour tourner dès l'année suivante à nouveau avec le tandem John Ford / John Wayne dans La Taverne de l'Irlandais (1963), dans lequel Marvin incarnera un buveur invétéré, un rôle qu'il n'a pas eu besoin de composer car il avait lui-même des problèmes avec la boisson.