03 octobre 2025

En octobre sur Disney+

Les incontournables

Chad Powers - Disponible tous les mardis

Vous l’avez adoré dans Top Gun : Maverick, Tout sauf toi ou encore Twisters ? L’iconique Glen Powell débarque en octobre sur Disney+ avec une nouvelle série complètement déjantée, Chad Powers. Et s’il y prête ses traits au personnage principal, Glen Powell est également le co-créateur de la série, à laquelle il a insufflé tout son humour, dans la droite lignée des productions de Ryan Reynolds.

Russ Holliday, un joueur de football américain particulièrement arrogant, est renvoyé de son équipe à cause de son comportement. Refusant cette défaite amère, Russ s'inscrit incognito dans une nouvelle équipe pour sauver sa carrière. Son plan ? Changer d’identité pour laver son image. Désormais, l’école le connaîtra sous le nom de Chad Powers !

Les Disparues de la Gare - Dès le 8 octobre

Nouvelle série exclusive de Disney+, disponible à partir du 8 octobre prochain, Les Disparues de la Gare s’inscrit dans la lignée de productions à succès telles que Tout va bien ou Les Enfants sont rois… et brille des mêmes atouts ! Intrigue captivante, dialogues émouvants, personnages aussi fascinants qu’attachants, interprétés par les plus grands comédiens francophones…

À Perpignan, entre 1995 et 2001, une adolescente disparaît et trois jeunes femmes sont assassinées autour de la gare. Elles sont jeunes, belles et animées par un fort désir d’émancipation. Leurs visages s’affichent dans les journaux. Elles deviennent "les Disparues de la Gare".

Flore Robin (Camille Razat), jeune enquêtrice, fait ses premiers pas dans la police le jour même où le premier corps est retrouvé. Elle devra faire équipe avec le capitaine de police Franck Vidal (Hugo Becker) et son mentor Felix Sabueso (Patrick Timsit), longtemps mis au placard mais rappelé spécialement pour cette affaire hors normes.

Parallèlement, la mère de la jeune fille portée disparue (Mélanie Doutey) explore chaque piste pour retrouver sa fille. Pendant 20 ans, alors qu’une véritable psychose s’abat peu à peu sur la ville, la traque d’un tueur en série impitoyable mais introuvable fait rage.

Kaamelott : Premier volet - Dès le 17 octobre

Après six saisons d’une série à succès, marquée par des centaines de répliques plus inoubliables les unes que les autres (“C’est pas faux !”), Kaamelott faisait son grand retour en 2021 avec le premier épisode d’une trilogie cinématographique, toujours signée Alexandre Astier. Avant de découvrir le deuxième opus, le 22 octobre prochain au cinéma, Kaamelott : Premier volet est à découvrir dès le 17 du mois sur Disney+ !

Les temps forts

LOL (Laughing Out Loud) - Déjà disponible

LOL ? Ça veut dire Laughing Out Loud - mort de rire - en langage SMS. C'est aussi comme ça que les amis de Lola (Christa Théret) l'appellent. Pourtant, le jour de sa rentrée, Lola n'a pas le cœur à rire : son copain la provoque en lui disant qu'il l'a trompée pendant l'été. Et sa bande de potes a le don pour tout compliquer. Tout comme sa mère fraîchement divorcée, Anne (Sophie Marceau), avec qui le dialogue est devenu impossible, et pas seulement parce qu'elle ignore ce que LOL signifie. De la fusion à la confusion, les relations mères-filles bouillonnent d'amour et de LOL.

Véritable classique du cinéma français, LOL (Laughing Out Loud) est à (re)voir ce mois-ci sur Disney+. Saviez-vous qu’un célèbre comédien y faisait ses grands débuts ? On vous laisse essayer de le trouver !

La Planète des singes : le nouveau royaume – Dès le 10 octobre

Un an seulement après sa sortie en salle, La Planète des singes : le nouveau royaume, dernier opus de la saga culte librement adapté du roman de Pierre Boulle, arrive sur Disney+.

02 octobre 2025

P. Diddy n’aura pas de nouveau procès : la demande de ses avocats est rejetée

C’est non : P. Diddy n’aura pas de nouveau procès. Sean Combs connaîtra donc bel et bien ce vendredi 3 octobre la peine que lui réserve la justice américaine.

Après un long procès, où il était jugé pour trafic sexuel, association de malfaiteurs en vue du racket et de deux chefs d’inculpation de transport en vue de la prostitution, seuls ces deux derniers, moins graves que les autres, ont été retenus contre lui en juillet. Pour les avocats de l’interprète de I’ll Be Missing You, le procès n’a pas été régulier. Ils ont déposé au nom de la star une demande de remise en liberté contre une forte caution et la tenue d’un nouveau procès.

Or ce n’est pas du tout l’avis du juge Arun Subramanian, qui a rejeté ces demandes.

Selon ses conclusions, dont a eu connaissance People, le juge estime que les avocats n’ont pas été en mesure de prouver que les chefs d’accusation de racket et de trafic sexuel avaient porté préjudice au prévenu en influençant le jury pour le reconnaître coupable des deux faits moins graves. Et, en ce qui concerne les plaintes liées à la prostitution, M. Arun Subramanian les trouve suffisamment argumentées par l’accusation pour qu’il ne soit pas utile de revenir dessus.

A propos d’une éventuelle « contamination » des accusations graves sur les deux autres, le juge indique que le fait que le fondateur de Bad Boy Records n’ait pas été condamné pour celles-ci est la preuve que le jury a bien su faire la part des choses.

Les procureurs ont requis onze ans de prison et trois mois contre Sean « Diddy » Combs. La défense souhaite une peine de quatorze mois – un peu plus que le temps que la star du hip-hop a déjà passé en préventive depuis son arrestation en septembre 2024.

Madonna révèle avoir songé à mettre fin à ses jours après son divorce avec Guy Ritchie

On peut vivre en pleine lumière et traverser de sombres périodes. C’est d’ailleurs ce qui est arrivé à la chanteuse Madonna, qui a confié au podcasteur britannique Jay Shetty avoir si mal vécu les suites de son divorce, en 2016, qu’elle en a sérieusement envisagé de se suicider.

Dans le podcast On purpose with Jay Shetty, la reine de la pop a en effet évoqué l’une des périodes « les plus douloureuses » de sa vie, consécutive à son divorce d’avec le réalisateur Guy Ritchie. Huit ans après, Madonna avait dû batailler pour conserver la garde de leur fils Rocco, né en 2000

Bataille que la star avait perdue : Rocco – alors âgé de 16 ans – reprochant à sa mère une éducation trop stricte, il avait déclaré préférer vivre à Londres avec son père... et le tribunal l’avait entendu.

« Je préférais qu’on me tue plutôt que de voir quelqu’un m’enlever mon enfant », a raconté Madonna à Jay Shetty, assurant avoir alors projeté de se tailler les veines : « J’ai vraiment envisagé le suicide […] Je me disais : "je ne peux plus supporter cette douleur" », a-t-elle détaillé.

Si elle reconnaît être souvent « restée allongée en sanglots sur le sol » durant cette cruelle épreuve, Madonna assure que c’est sa foi qui lui a permis de dépasser son désespoir : « Dès que tu comprends […] que tu es karmiquement destinée à vivre […] tu peux considérer cette expérience comme une leçon, et non comme une punition ».

Quentin Tarantino va ressortir Kill Bill au cinéma en un seul film de 4 heures

C’est un retour aux sources pour Quentin Tarantino. Et une joie pour les fans à quelques semaines de Noël, eux qui ont dû renoncer à regret à un Kill Bill 3, alors même que Uma Thurman était partante.

Le réalisateur va diffuser dans les cinémas américains Kill Bill : The Whole Bloody Affair, une version en un seul volet de Kill Bill : Volume 1 et Kill Bill Volume 2. Un format proche du projet initial, puisque le film a été tourné en une seule fois. Ce n’est qu’au montage que le réalisateur a décidé de diviser son très long métrage originel de plus de quatre heures, les deux volets ayant rapporté 333 millions de dollars au box-office mondial.

Pour ce nouveau projet, la fin en suspens de Kill Bill : Vol. 1, sorti en 2003, a été supprimée, ainsi que le récapitulatif sur lequel s’ouvre Kill Bill : Vol. 2, sorti quelques mois plus tard. Selon Deadline, la sortie en salles comprendra également une séquence animée inédite de 7 minutes 30. Dans la présentation du projet distribué chez Lionsgate, Quentin Tarantino a expliqué que Kill Bill avait été : « écrit et réalisé comme un seul film », et qu’en toute logique, le cinéaste est « très heureux de donner aux fans la chance de le voir comme tel ».

« La meilleure façon de voir Kill Bill : The Whole Bloody Affair », selon lui, est « dans une salle de cinéma en 70 mm ou 35 mm. Du sang et des tripes sur grand écran dans toute leur splendeur ! », a-t-il prévenu, d’après Deadline. Kill Bill : The Whole Bloody Affair, avec Uma Thurman, Lucy Liu, Vivica A. Fox, Daryl Hannah et Gordon Liu sortira le 5 décembre aux États-Unis. Les acteurs Michael Madsen, Michael Parks et David Carradine, également à l’affiche, sont décédés après la sortie initiale des films. On ne sait pas encore si le projet sera distribué en dehors des États-Unis.

Peaky Blinders : la BBC et Netflix annoncent une bonne nouvelle !

C'est une nouvelle que personne n'avait vu venir. Peaky Blinders va connaître une suite et ne s’arrêtera donc pas à la sortie du film The Immortal Man: A Peaky Blinders Film. Netflix et la BBC viennent de commander deux saisons d'une nouvelle série, destinée à relancer la saga au-delà du grand écran. Le compte officiel de la série sur X en atteste :

"Les Shelby sont de retour. Une nouvelle ère, une nouvelle génération, une nouvelle histoire. Une nouvelle série. Avec la famille Shelby en son cœur sanglant."

Cette nouvelle série, imaginée par Steven Knight, se déroulera en 1953 dans un Birmingham en pleine reconstruction après la Seconde Guerre mondiale. Elle mettra en scène une nouvelle génération de Shelby, dans un contexte de réinvention sociale, de luttes de pouvoir et de danger latent, apprend-on via Variety.

Le casting est pour l'instant tenu secret, mais Cillian Murphy, star de la série originale, participe au projet en tant que producteur exécutif.

"Après avoir été lourdement bombardée pendant la Seconde Guerre mondiale, Birmingham se construit un avenir meilleur à partir de béton et d'acier", peut-on lire dans le résumé de l'intrigue. "Dans la nouvelle ère de la série Peaky Blinders de Steven Knight, la course pour s'approprier l'énorme projet de reconstruction de Birmingham devient une compétition brutale aux dimensions mythiques. C'est une ville qui offre des opportunités et des dangers sans précédent, avec la famille Shelby en son cœur sanglant."

"Je suis ravi d'annoncer ce nouveau chapitre de l'histoire de Peaky Blinders", a déclaré Steven Knight dans un communiqué. "Une fois de plus, l'action se déroulera à Birmingham et racontera l'histoire d'une ville qui renaît de ses cendres après les bombardements de Birmingham. La nouvelle génération des Shelby a pris les commandes et ça va être une sacrée aventure."

Les deux nouvelles saisons comprendront chacune six épisodes de 60 minutes.

Les fans n'auront pas à attendre trop longtemps pour retrouver les Peaky Blinders, puisque le film devrait sortir début 2026. Ce long métrage devrait reprendre là où la série s'est arrêtée avec bien sûr Cillian Murphy – une dernière fois – dans le rôle principal, aux côtés d'un casting comprenant Stephen Graham, Rebecca Ferguson, Tim Roth et Barry Keoghan.

Avec ce choix de renouvellement inattendu, la franchise Peaky Blinders évolue. Elle ne se contente pas d’un film ultime, elle se projette dans un avenir plus vaste. Le pari est clair : séduire les fans de longue date tout en ouvrant la porte à une nouvelle audience, à travers une narration plus vaste et sociétale. Reste à voir si le public sera au rendez-vous.

Maxton Hall : bande-annonce de la saison 2

Ruby et James sont de retour, pour le plus grand bonheur des abonnés. Prime Video vient de dévoiler la bande-annonce de la saison 2 de Maxton Hall, l’adaptation des romans de Mona Kasten.

Cette série ado allemande, la plus vue dans le monde en 2024, raconte la romance compliquée entre une étudiante modèle et discrète jouée par Harriet Herbig-Matten et un arrogant héritier millionnaire campé par Damian Hardung au sein de l'école privée Maxton Hall.

Lorsqu'elle est involontairement témoin d'un secret explosif, il doit faire face à la vivacité d'esprit de l'étudiante pour le meilleur et pour le pire : il est déterminé à faire taire Ruby. Leur échange passionné de mots déclenche inopinément une étincelle…

Une chose est sûre, la bande-annonce de la saison 2 de Maxton Hall va faire vivement réagir les fans de la série.

On retrouve Ruby et James après leur séparation. Chacun essaie de vivre l'un sans l'autre, la première étant dévastée et le second retombant dans ses travers (entendez par-là : dans les bras d'une autre fille). Souvenez-vous, la fin de la saison 1 de Maxton Hall s’est achevée sur la mort de la mère de James. Bouleversé, le garçon s'est complètement renfermé et finit par quitter Ruby, qui ne comprend pas ce revirement.

Comme l'indique le résumé du deuxième roman de la série littéraire Maxton Hall, "jamais elle n’avait éprouvé des sentiments aussi intenses, mais jamais non plus elle n’avait été aussi blessée par quelqu’un". Va-t-elle se relever après cette rupture difficile et qu’est-ce qui attend nos amoureux maudits dans la saison 2 ? Des larmes, des scènes mélo-dramatiques et plusieurs baisers, si l'on en croit la bande-annonce.

Rendez-vous le 7 novembre sur Prime Video pour le découvrir.

Martin Scorsese se raconte : bande-annonce du documentaire événement d'Apple

Martin par Scorsese. Ou la naissance d'un mythe du 7e art.

La légende vivante new-yorkaise se raconte dans ce documentaire ultime, réalisé par Rebecca Miller. Docu-série en 5 parties, Mr. Scorsese sortira le 17 octobre prochain sur Apple TV+ (et aussi MyCanal en France) et on découvre aujourd'hui une alléchante bande-annonce (à voir ci-dessous).

Rebecca Miller fait le portrait tout en intimité et en introspection du cinéaste, à travers des images inédites et des entretiens. Surtout, Martin Scorsese y donne sa "vision de la nature humaine et de l'éternel combat entre le bien et le mal, en revenant sur sa vie et sa carrière. "

"Mr. Scorsese s'intéresse aux expériences de vie hautes en couleur du cinéaste et comment celles-ci ont nourri sa vision artistique, chaque film marquant les esprits par son originalité. Depuis ses courts-métrages d’étudiant à l’université de New York jusqu’à ses œuvres les plus récentes, le documentaire explore les grands thèmes qui l’ont toujours habité, notamment la place du bien et du mal dans la nature humaine" détaille le synopsis de la série, qui se veut être "le portrait filmé d’un homme à travers le prisme de son œuvre, explorant les multiples facettes d’un visionnaire qui a redéfini l’art cinématographique, de son extraordinaire carrière à sa singulière histoire personnelle."

La réalisatrice a eu un accès exclusif et illimité aux archives privées de Martin Scorsese, et sa série documentaire s’appuie sur de longues conversations avec le cinéaste lui-même, ainsi que sur des entretiens inédits avec ses amis, sa famille et ses collaborateurs artistiques, parmi lesquels Robert De Niro, Daniel Day-Lewis, Leonardo DiCaprio, Mick Jagger, Robbie Robertson, Thelma Schoonmaker, Steven Spielberg, Sharon Stone, Jodie Foster, Paul Schrader, Margot Robbie, Cate Blanchett, Jay Cocks et Rodrigo Prieto, sans oublier ses enfants, son épouse Helen Morris et ses amis d’enfance les plus proches.

Indiana Jones 5 a coûté encore plus cher que prévu

Avec un budget officiel de 290 millions de dollars (d’après Disney), Indiana Jones et le Cadran de la Destinée était déjà dans le top 20 des films les plus cher de l’histoire du cinéma. Mais la dernière aventure du célèbre archéologue incarné par Harrison Ford, réalisée par James Mangold et sortie en 2023, a en réalité coûté plus. Beaucoup plus. 

En 2024, le magazine Forbes avait déjà révélé qu’il fallait ajouter 79 millions de dollars de post-production d’Indiana Jones 5, ce qui portait son budget à 387 millions. Le prix à payer pour le rajeunissement numérique de l’acteur. Un chiffre colossal pour un film qui a rapporté "seulement" 384 millions de dollars au box-office mondial. Le pire score de la saga si on prend en compte l’inflation. 

Aujourd’hui, Forbes nous apprend que l’ardoise est encore pire. Le magazine financier s’est penché sur les bilans comptables de Disney, et le coût total du film a donc été de 419 millions de dollars. Un chiffre "en accord avec le budget de production", d’après le document ! 

En tournant le Cadran de la Destinée au Royaume-Uni, la compagnie a toutefois bénéficié d’un remboursement de 66 millions de dollars, allégeant la facture à 352 millions. Ce qui en ferait le 9e film le plus cher, entre Avengers : Endgame et Doctor Strange 2. Mais combien le géant du divertissement a-t-il donc perdu dans l’opération ? 

Si on considère que le studio récupère environ la moitié des recettes au box-office (pour faire simple), Indiana Jones 5 aurait rapporté 192 millions de dollars à Disney, soit un déficit de 160 millions. 

Il faudrait ensuite prendre en compte les ventes vidéo et le merchandising, mais c’est un calcul complexe. Et Forbes estime que ces rentrées d’argent n’ont de toute manière pas compensé l’énorme budget marketing du film. Disney ne communiquant pas ces chiffres dans le détail, on n’en saura pas plus. 

Mais on peut toujours espérer se refaire avec une marque comme Indiana Jones. Avec par exemple un jeu vidéo, comme Indiana Jones et le Cercle ancien, sorti fin 2024. Et bien sûr un reboot. The DisInsider avançait cet été que Lucasfilm "laissait la franchise se reposer un peu", avant de relancer cette franchise iconique. 

Une bière française s'offre Robert Pattinson

En attendant de le retrouver sur grand écran dans le costume du Batman, Robert Pattinson va boire de la bière sur le petit.

L’acteur britannique devient le tout premier ambassadeur mondial de la marque française 1664. Il sera la star d’une campagne réalisée par Brady Corbet, cinéaste nommé aux Oscars l'an dernier pour sa grande fresque humaniste, The Brutalist, portée par Adrien Brody.

Brady Corbet va ainsi diriger Robert Pattinson dans un spot, qui sera dévoilé début 2026. Très peu de détails ont filtré, si ce n’est que le spot proposera “une exploration cinématographique de perspectives contrastées sur le bon goût”. Pattinson y invitera le public à redécouvrir ce que signifie “avoir du goût”, avec 1664 comme boisson fédératrice.

Dans un communiqué, 1664 salue aussi “l’audace créative” de cette rencontre entre Pattinson et Corbet, censée incarner le mélange entre sophistication et anticonformisme.

“Nous sommes ravis d’unir Robert Pattinson et Brady Corbet, deux icônes de la créativité contemporaine, pour une campagne qui met en scène le débat du bon goût”, déclare Nikola Maravic, directeur marketing mondial de 1664. “Ensemble, leurs personnalités et leurs styles créatifs bousculent les conventions, avec 1664 au cœur de la discussion. Notre mission de longue date, élever la bière au rang d’expérience lifestyle premium, est en marche.”

Le Dictateur est le film préféré de Marion Cotillard

Depuis très longtemps, le prestigieux éditeur (et distributeur) américain Criterion, véritable temple de la cinéphilie la plus absolue, voit débouler les artistes du monde entier dans son Criterion Closet; qui n'est autre que la réserve de l'éditeur où sont conservés tous les films édités par ses soins. Les invités ont alors carte blanche pour prendre les films qu'ils souhaitent, en expliquant leurs choix.

De passage à New York pour (entre autre) la promotion de la nouvelle saison de la série The Morning Show diffusée sur Apple+, la comédienne Marion Cotillard en a profité pour faire un saut dans les bureaux de Criterion et se livrer à une petite séance de Criterion Closet. Et de livrer ses films coups de coeur.

Fanfan la tulipe de Christian Jaque, pour commencer, un classique absolu porté par un merveilleux duo, Gérard Philipe et Gina Lollobrigida. "Je ne sais même pas combien de fois j'ai vu ce film avec mes deux frères" lâche la comédienne. "C'est le film de mon enfance [...] Je suis tombée amoureuse de Gérard Philippe quand j'étais petite".

Si Marion Cotillard embarque aussi dans sa besace une anthologie des oeuvres d'Agnès Varda, ainsi que le film Hedwig & the Angry Inch de John Cameron Mitchell, qu'elle a découvert au Festival du film américain de Deauville où elle était membre du Jury, son film préféré figure en bonne place chez l'éditeur. Il s'agit d'un classique indéboulonnable : Le Dictateur de Charles Chaplin.

"C'est vraiment mon film préféré, même si je sais qu'il est difficile de choisir ou ne retenir qu'un film. C'est le film le plus humain de tous. C'est le film le plus intelligent et le plus touchant que j'ai jamais vu. Et à chaque fois que je le vois, je suis émue de la même manière, même si je connais l'histoire et les dialogues par coeur. Je pense que la dernière phrase de ce film est "Ecoutez". A chaque fois, rien que d'en parler, ca me fait pleurer. C'est LE chef-d'oeuvre des chefs-d'oeuvre".

Avant de signer ce chef-d'oeuvre et classique absolu, Chaplin réalisa deux films sonores : Les Lumières de la ville (1931) et Les Temps modernes (1936). Mais Le Dictateur est son premier vrai long métrage parlant avec des dialogues. Commençant l'écriture de son film en 1938, il entra effectivement en tournage le 9 septembre 1939, soit huit jours après l'invasion de la Pologne par les Nazis et six jours après la déclaration de guerre de la Grande-Bretagne et de la France à l'Allemagne.

Si le premier "véritable" Hitler apparut dans un gag de la version cinématographique anglaise d'une comédie musicale, The Mikado (1939), suivi par d'autres imitations du chancelier, Chaplin a incarné le premier Hitler du cinéma américain.

C'est précisément dans ce film qu'apparurent également pour la première fois les caricatures d'autres dignitaires nazis, avec Henry Daniell dans le rôle de Garbitsch (Goebbels) et Billy Gilbert dans celui du maréchal Herring (Göring), tandis que Jack Oakie interprétait Benzimo Napaloni (Mussolini), dictateur de la Bactérie.

Peu de films réalisés à chaud ont su capter avec une telle acuité l'air vicié de cette période, avec sans doute à ses côtés une autre oeuvre aussi admirable que lucide, La Tempête qui tue de Franck Borzage, qui raconte comment l'arrivée de nazis au sein d'une petite communauté profondément unie bouleverse les rapports sociaux, jusqu'à la tragédie.

Dans son style inimitable, mêlant le burlesque et empreint de cinéma muet (géniale scène du globe gonflable avec lequel Chaplin joue), l'acteur - réalisateur délivre au bout du compte un message final d'une grande puissance et profondément humaniste, sur la liberté et la tolérance.