31 mai 2025

Beyoncé révèle à deux fans le sexe de leur futur bébé lors d’un concert de sa tournée « Cowboy Carter »

La star Beyoncé s’est transformée le temps d’un instant en échographiste. Lors d’un de ses concerts, mercredi, au MetLife Stadium d’East Rutherford (New Jersey), elle a dévoilé à un couple de fans s’il attendait une fille ou un garçon. Une révélation qui s’est faite devant des milliers de spectateurs, rapporte le magazine américain People.

Lors de sa prestation, la chanteuse de 43 ans a remarqué une pancarte tenue par un couple qui lui demandait une faveur : révéler le sexe de son deuxième enfant. L’artiste n’est pas restée insensible à cette proposition et a promis qu’elle le ferait durant son show qui s’inscrit dans le cadre de sa tournée « Cowboy Carter ».

Plus tard, sous la pluie, Queen Bey s’est avancée sur scène, vêtue d’une incroyable combinaison aux couleurs des Etats-Unis et d’un chapeau noir, pour le moment tant attendu par le couple. « Je vais prendre mon temps », a-t-elle annoncé à la foule. Elle a attrapé une enveloppe qu’on lui a tendue, puis elle a montré au public le résultat. On pouvait y lire le mot « cow-boy », écrit en noir et bleu. Beyoncé s’est empressée de le dire au micro : « C’est un garçon. »

La star, mère de trois enfants, leur a lancé en souriant : « Que Dieu vous bénisse. Félicitations. Merci infiniment de m’avoir permis d’y participer. » Puis, elle est repartie sous les acclamations de ses fans. Ce moment a notamment été partagé sur les réseaux sociaux par la mère de Beyoncé, Tina Knowles. « Waouh ! Qui prend le temps de révéler un sexe alors qu’elle est mouillée et qu’il fait froid ? », a-t-elle commenté.

En juillet 2023, au RheinEnergieStadion de Cologne (Allemagne), lors de sa tournée Renaissance World Tour, Beyoncé avait déjà exaucé le vœu d’une femme enceinte en révélant le sexe de son futur bébé.

Russell Brand plaide non coupable de cinq chefs d’accusation dont viol et agression sexuelle

Russell Brand s’est présenté devant la cour de Southwark Crown, à Londres, pour répondre de cinq chefs d’accusation. L’humoriste devenu influenceur complotiste est accusé de viol, attentat à la pudeur, viol oral et de deux autres agressions sexuelles par quatre femmes.

Pour chacun, le comédien de 49 ans a répondu « non coupable », ce qui n’est pas en soi une surprise. Inculpé en avril, il avait publié une vidéo pour clamer son innocence, arguant ne s’être jamais livré à une activité sexuelle non consensuelle.

Sous un soleil très éloigné de la météo du pays qui l’a vu naître, chapeau de paille vissé sur la tête, l’humoriste assurait sur Instagram avoir été « accro à la drogue et au sexe » avant sa rencontre avec « Dieu », mais jamais un « violeur ».

« Je vais maintenant avoir l’occasion de me défendre de ces accusations devant un tribunal et j’en suis incroyablement reconnaissant », avait-il ajouté. Le procès devrait s’ouvrir le 3 juin 2026 et Russell Brand restera en liberté conditionnelle jusque-là, annonce la BBC.

Les faits qui lui sont reprochés se seraient déroulés dans le centre de Londres et à Bournemouth entre 1999 et 2005, et concernent quatre femmes au total. L’ex-mari de Katy Perry s’est fait connaître pour son humour provocateur dans les années 2000, avant de virer gourou aux idées complotistes pendant la période du Covid-19. Récemment converti à l’évangélisme (ceux qu’on appelle « born again »), Russell Brand est marié à l’illustratrice pour enfants Laura Gallacher, avec qui il a deux filles.

Richard Gere a connu des temps difficiles avant de renouer avec le succès

Aujourd’hui, Richard Gere est un visage familier du cinéma mondial, notamment grâce à son rôle emblématique dans Pretty Woman (1990). Pourtant, avant de connaître la célébrité, l’acteur a traversé des années de galère qu’il n’a jamais cherché à dissimuler.

Invité au Festival de Cannes l’an dernier pour présenter Oh, Canada de Paul Schrader, Richard Gere s’était confié sur ses débuts compliqués dans le métier. À une époque où les propositions se faisaient rares, il a accepté des rôles qu’il n’aurait jamais envisagés dans d’autres circonstances – y compris ceux qui allaient faire exploser sa carrière.

“Pretty Woman, c’est quelque chose, à la base, que je n’aurais jamais fait. Officier et gentleman non plus. Ces scénarios ne m’intéressaient pas”, a-t-il expliqué dans une interview accordée en 1993 au magazine Movieline (via Newsner). “C’est le producteur Jeffrey Katzenberg qui m’a proposé ces deux films alors qu’on ne me proposait presque rien.”

Mais à ce moment-là, il n’avait pas vraiment le luxe de choisir : “Avant ces films, j’ai été un peu obligé de mendier”, a-t-il avoué. “Jouer dans Affaires privées, par exemple, a été une décision très difficile à prendre car ça aurait pu être une véritable merde.”

C’est donc essentiellement pour des raisons financières qu’il finit par accepter le rôle d’Edward Lewis dans Pretty Woman.

“Concernant Pretty Woman (film avec lequel il a un problème), une chose en appelant une autre, j’ai commencé à voir ce que je pouvais apporter au film, mais au départ, j’ai dit oui pour l’argent, ce n’était pas une envie profonde”, a-t-il admis avec une franchise désarmante.

Mais, contre toute attente, ce tournage a marqué un tournant dans sa carrière et dans sa manière d’aborder son métier : “Ensuite, j’ai fait le film, j’ai passé un bon moment, et c’est sans doute parce que je ne ressentais pas cette pression de faire quelque chose d’important que j’ai pu explorer d’autres choses dans le rôle mais également en tant qu’homme. Ça m’a permis de trouver une manière de travailler beaucoup plus libre, que j’utilise d’ailleurs depuis.”

Cette liberté nouvellement découverte l’a guidé pour la suite de son parcours artistique.

“Finalement, j’ai pris du plaisir à le faire. Et comme je ne ressentais pas cette pression de livrer une performance ‘importante’, j’ai pu expérimenter, me détendre, et explorer d’autres facettes du personnage… et de moi-même.”

Ces dernières années, on a pu voir Richard Gere dans la comédie romantique Oui, je le veux ?, face à Diane Keaton (disponible en streaming sur Paramount+), dans le drame Oh, Canada donc, de Paul Schrader, avec Uma Thurman et Jacob Elordi (disponible en VOD), ainsi que dans la série The Agency avec Michael Fassbender, Jeffrey Wright et Jodie Turner-Smith (disponible sur MyCanal).

Parmi ses projets encore inédits en France, on peut citer la comédie dramatique et thriller Longing de Savi Gabizon avec Diane Kruger, sortie en 2024 aux États-Unis et que l’on attend encore de pouvoir découvrir chez nous.

Mort à 61 ans de l'acteur Ed Gale, qui jouait la poupée culte Chucky et Howard le canard

L'acteur américain Ed Gale est décédé le 27 mai à 61 ans. Sa nièce, qui a annoncé son décès sur Facebook a écrit :

"C'est avec le cœur lourd et un cercueil étonnamment léger (vous avez saisi ?) que nous annonçons le décès soudain de notre oncle, Ed Gale. Ed Gale a tiré sa dernière révérence et est maintenant en tête d'affiche dans l'au-delà. Il était arrivé en Californie à l'âge de vingt ans, avec 41 dollars et un rêve et ne l'a jamais regretté."

Ed Gale est né le 23 août 1963. Atteint de nanisme, il débute sa carrière au cinéma sous le masque et le costume du Howard... une nouvelle race de héros de George Lucas. A l'époque, le cinéaste dépense 2 millions de dollars (6 millions avec l'inflation 2025) pour qu'un acteur puisse donner vie, à l'intérieur, au mouvement du personnage. Le costume passera entre beaucoup de mains, mais celui qui tournera principalement avec sera Ed Gale, raison pour laquelle il est crédité au générique du film. Il déclarait en 2018 (via THR) :

"J'étais très enthousiaste à l'idée d'obtenir le rôle, mais je n'avais aucune idée de qui était Howard le Canard et j'ignorais qu'il s'agissait d'un personnage Marvel. Oui, j'ai porté le costume tous les jours pendant près de dix mois. Je suis le seul acteur à avoir joué le rôle d'Howard le Canard".

Il incarne ensuite un Dink (l'équivalent des Ewoks) dans la parodie de Star Wars La Folle histoire de l'espace par Mel Brooks, avant d'à nouveau apparaître "caché" sous la salopette bleue de Chucky dans Jeu d'enfant (1988), la première aventure de la poupée possédée. Dans ce film d'horreur, Gale joue les mouvements et déplacements de la poupée dans les plans larges. La poupée mécanique était supervisée par Kevin Yagher et sa voix assurée par Brad Dourif.

On reverra Ed Gale dans Les Aventures de Bill et Ted avec Keanu Reeves (1991), dans Le Livre de la jungle (dans le rôle de Baloo bébé) (1994), O'Brother des frères Coen et plusieurs rôles à la télévision, souvent le temps d'un épisode. Il avait tourné son dernier rôle en 2020 dans le film éphémère Pandemonic, tourné en 24 heures, qui a bénéficié de trois projections avant que le fichier d'origine ne soit détruit (volontairement, cela faisait partie du concept) par son réalisateur, le Norvégien Reinert Kiil.

Good Fortune : Keanu Reeves est un ange dans la bande-annonce de cette comédie

Si vous êtes très présents sur les réseaux sociaux, vous savez que la réputation de Keanu Reeves va au-delà de ses aptitudes pour les arts martiaux et qu'il est décrit, par différentes sources, comme l'un des artistes les plus gentils d'Hollywood. "Un ange", disent certaines personnes, ce qu'Aziz Ansari a visiblement pris au pied de la lettre puisque l'acteur, à qui l'on doit l'excellente série Master of None, lui donne des ailes dans sa première réalisation pour le cinéma.

Dans Good Fortune, Keanu Reeves incarne donc un ange triste et bas de gamme appelé Gabriel en quête d'une âme à sauver. Laquelle devrait être celle d'Arj, livreur incarné par Aziz Ansari lui-même, au sein d'un casting où l'on croise également Seth Rogen, Sandra Oh ou encore Keke Palmer, stars d'un long métrage qui s'appuiera aussi bien sur ses dialogues un peu crus, ses situations et l'abattage de ses acteurs et actrices.

Attendu le 17 octobre dans les salles américaines et anglaises, Good Fortune n'a pas encore de date de sortie française, mais sa bande-annonce est dévoilée à quelques jours de la sortie de Ballerina, spin-off de John Wick dans lequel Keanu Reeves reprend son rôle le plus iconique après celui de Neo. Mais c'est à un autre de ses films auquel on pense devant ces quelques images : Constantine, adaptation des comic books "Hellblazer" dans laquelle la star faisait face à des démons et à... l'ange Gabriel.

Les fans n'auront d'ailleurs pas manqué de noter que Keanu Reeves, en plus du prénom Gabriel, porte ici un imper beige, comme John Constantine dans les comic books dont s'inspire le film de Francis Lawrence sorti en 2005 (et qui pourrait avoir une suite), qui habillait son héros en costume noir. Les choix d'Aziz Ansari semblent donc ne pas être anodins, à plus d'un titre, et qui sait à quel point Good Fortune jouera avec l'aura et la personnalité de son acteur ?

Veuve noire : ce film policier espagnol est adapté de l'histoire vraie glaçante d'Antonio Navarro Cedrán

Les "true crimes" ont le vent en poupe sur Netflix et la plateforme creuse un peu plus le filon avec Veuve noire, un long-métrage qui s’inspire de l’affaire d’Antonio Navarro Cedrán, retrouvé mort dans un parking de Valence en 2017.

Ce drame a choqué toute l’Espagne à l'époque, et plus encore quand tous les indices se sont dirigés vers son épouse : la jeune et jolie veuve s'est avérée être le cerveau d’un meurtre sordide. Ce film, disponible sur Netflix, revient sur cette histoire et ne se contente pas de relater les faits, mais sonde également la psyche des personnages impliqués.

Le réalisateur Carlos Sedes – qui a signé des épisodes de la mini-série L'Affaire Asunta qui avait bien marché sur Netflix – propose une structure narrative divisée en trois parties. Chacune permet de se plonger dans l’esprit de chaque protagoniste, rendant ainsi l’histoire plus immersive. Quelques longueurs mises à part – le film dure un peu plus de deux heures – le procédé permet de mieux comprendre la banalité d'un crime odieux..

Peu connue de ce côté des Pyrénées, Carmen Machi incarne l’inspectrice en charge de l'enquête. La soixantaine et quelques décennies de métier derrière elle, elle ne se laisse pas berner par le numéro de la veuve éplorée. Elle mène ses investigations patiemment et resserre petit à petit l'étau autour de la suspecte.

Cette dernière est justement interprétée par Ivana Baquero, révélée enfant par Guillermo del Toro dans Le Labyrinthe de Pan. Elle joue donc Maje, une jeune femme inconséquente qui multiplie les amants et planifie l'assassinat de son mari comme si elle se débarrassait d'un vulgaire encombrant...

Les abonnés Netflix auront le plaisir de retrouver Tristán Ulloa, qui se trouvait déjà devant la caméra de Carlos Sedes dans L'Affaire Asunta mais faisait aussi partie de l'aventure Berlin, la série préquelle de La Casa De Papel.

Il campe Salva, le collègue plus âgé de Maje qui se fait manipuler comme une marionnette par la jeune femme. À l'image des autres productions que l'on peut voir venant de Netflix Espagne, le film manque un peu de nuances sur l'approche des personnages. On en reste à des archétypes, celui de la femme fatale et de l’homme manipulé.

Mais le film se distingue par son utilisation du son. Les enregistrements audios de la protagoniste, qui dévoilent ses manipulations, font par moment penser à la première saison de The Wire. On s'amuse de voir les réactions des policiers qui écoutent les conversations téléphoniques de cette mante religieuse et des pauvres benêts qui boivent ses paroles. Au final, un récit sans fioritures ni effets de manche.

Veuve noire actuellement sur Netflix.

Un mariage sans fin a droit à un remake français sur Prime Video

Avis aux fans de comédies romantiques, Prime Video vient de mettre en ligne un nouveau film du genre. Ce nouveau long-métrage français écrit par Patrick Cassir et Jim Birmant et réalisé par Patrick Cassir un petit goût de déjà-vu, puisqu'il utilise le concept de boucle temporelle, qui consiste à revivre inlassablement des évènements.

Vous pensez sûrement au film culte Un jour sans fin en regardant cette nouvelle comédie française, mais s'il y a un sentiment de déjà-vu, c'est aussi parce qu'il s'agit d'un remake d'un film américain, qui avait cartonné il y a cinq ans durant la pandémie mondiale.

Si vous n'avez pas vu Palm Springs, écrit par Andy Siara et réalisé par Max Barbakow, alors vous pouvez vous laisser embarquer dans une romance drôle et attendrissante sur fond de science-fiction. Mais si vous avez déjà vu Palm Springs, vous aurez certainement l'impression de voir un film très similaire.

Un mariage sans fin nous emmène dans un hôtel reculé du Maroc, où Louna (Camille Rowe), la soeur de la mariée, et Paul (Tarek Boudali), le petit ami d'une des demoiselles d'honneur, se rencontrent.

Rongée par l’ennui, Louna se laisse séduire par ce curieux convive. Mais alors qu’ils s’apprêtent à conclure leur soirée au milieu du désert, Paul est attaqué par un mystérieux agresseur et fuit dans une grotte, suivi de près par Louna.

À son réveil, elle découvre qu’elle est coincée dans une boucle temporelle avec Paul, condamnée à revivre cette journée à l’infini. Elle cherche à en sortir par tous les moyens, tandis que Paul, qui est coincé depuis plus longtemps qu’elle, la guide avec malice à travers les méandres de ce mariage sans fin.

Ensemble, ils explorent cette étrange réalité, oscillant entre rires, désespoir et rapprochements imprévus. Et s’ils trouvaient, derrière l’absurdité de leur situation, une chance inespérée de donner un sens à leur existence... et peut-être même de découvrir l’amour ?

Cette comédie romantique joue avec tous les codes des genres qu’elle honore, les tord et les approfondit pour livrer un message bienveillant sur l’acceptation et l’amour de soi dans un contexte où la foi en l'amour et les relations amoureuses sont de plus en plus complexes et parfois anxiogènes.

Grâce à la qualité d'écriture du scénario original de Palm Springs, son remake français, agrémenté d'un humour plus proche de nous et d'un duo détonant et attachant formé par Camille Rowe et Tarek Boudali, Un mariage sans fin est une comédie romantique divertissante, parfaite pour une soirée en solo, en couple ou entre amis, pour éviter de perdre du temps à zapper sur une plateforme de streaming

N.W.A - Straight Outta Compton : cette légende du rap est incarnée par son propre fils dans ce biopic

Ce groupe a défrayé la chronique dans les années 90, et incarné l’esprit "west coast" du rap américain. N.W.A. signifie Niggaz Wit Attitudes, et a permis de révéler au grand public les légendes Dr. Dre, Ice Cube ou encore le regretté Eazy-E.

Dissous en 1991, le collectif musical jouit aujourd’hui encore d’une très grande popularité. Ce n’est donc pas une surprise si un biopic, N.W.A. - Straight Outta Compton produit par les membres du groupe, lui a été consacré en 2015.

L’origine du projet remonte à 2009, sous l’impulsion de Dr. Dre et Ice Cube et des autres ayants droit de N.W.A. John Singleton et Peter Berg ont été pressentis pour réaliser le film, avant que le projet ne soit finalement confié à F. Gary Gray (Fast & Furious 8). Ce dernier a notamment réalisé plusieurs clips des deux rappeurs dans leurs carrières solos respectives.

L’implication des membres de N.W.A. a permis d’assurer au film de rester au plus proche de la réalité des faits et de raconter leur histoire à travers leur point de vue. Mais l’équipe de Straight Outta Compton a dû également faire face à un autre défi de taille : trouver les bons interprètes pour incarner à l’écran les membres du groupe.

Tandis qu’un comédien au talent déjà confirmé, Corey Hawkins, a été choisi pour camper Dre, c’est à l’inverse un acteur débutant qui a été retenu pour prêter ses traits à Ice Cube. Mais nul doute que O'Shea Jackson Jr. est littéralement né pour jouer ce rôle, puisqu’il n’est nul autre que le fils du rappeur américain !

Un autre "fils de" a failli apparaître dans le film, puisqu’il était prévu que Lil Eazy E prête lui aussi ses traits à son père. Mais c’est finalement un autre acteur – Jason Mitchell – qui a incarné le rappeur dans le long métrage. Signalons par ailleurs la participation de Paul Giamatti dans le rôle du manager Jerry Heller, et la courte apparition de Lakeith Stanfield dans la peau de Snoop Dogg.

Énorme succès à sa sortie, le film a rapporté plus de 200 millions de dollars dans le monde (pour un budget légèrement inférieur à 30 millions). N.W.A. - Straight Outta Compton a par ailleurs été nommé à l’Oscar du Meilleur scénario original (choix étonnant pour un biopic, mais passons…). Le film est considéré à ce jour comme l’un des meilleurs biopics musicaux de ces dernières années.

Sa mise en ligne sur Netflix dès ce samedi 31 mai nous donne donc l’occasion de nous replonger dans l’histoire du groupe de rap américain le plus influent des années 90.

L'Etrange incident : c'est l'un des meilleurs westerns de tous les temps pour Clint Eastwood

Clint Eastwood a beau être l’un des représentants les plus emblématiques du western, que ce soit devant ou derrière la caméra, il n’a pas hésité à partager son admiration pour d’autres chefs-d’œuvre du genre. L’un de ceux qui l’ont profondément marqué remonte à son adolescence : L’Étrange incident (ou The Ox-Bow Incident en version originale), réalisé par William A. Wellman en 1943.

En 2003, l’American Film Institute avait convié Eastwood à présenter ce film coup de cœur. Ce jour-là, il avait fait l’éloge de cette œuvre singulière qu’il considère comme l’une des plus puissantes de l’histoire du western.

L’intrigue de L’Étrange incident se déroule dans une petite ville de l’Ouest, secouée par le meurtre du fermier Kinkaid. En l’absence du shérif, les habitants décident de former une milice improvisée. Parmi eux se trouvent deux étrangers et voyageurs de passage, Gil Carter et Art Croft. Le groupe ne tarde pas à découvrir trois hommes en possession du troupeau de Kinkaid. Mais au lieu de les remettre à la justice, ils choisissent de les pendre sur-le-champ. Pourtant, les accusés clament leur innocence. Qui dit vrai ? Et surtout, à quel prix ?

Clint Eastwood s’est rappelé de son premier visionnage du film dont il se souviendra toujours : “Quand j’ai vu Henry Fonda et Dana Andrews avec leurs chapeaux, je croyais que ce serait un film violent. C’était au début des années 40, et [...] c’était surtout une histoire déprimante [rires].”

Il a aussi évoqué les thèmes abordés avec émotion : “Ce n’était pas vraiment une comédie, mais ça m’a vraiment parlé, car pour l’époque, il abordait certaines valeurs morales sur la violence de la foule, mais aussi beaucoup d’autres choses comme le racisme, le pseudo-machisme, la relation père-fils, et même en étant gamin, j’avais beaucoup aimé tout cela.”

“J’y ai souvent repensé, je l’ai revu deux ou trois fois depuis, mais j’avais oublié à quel point il est efficace, et il contient tant de magnifiques ‘character actors’ qu’il est difficile de ne pas passer un bon moment devant”, a-t-il ajouté.

Alors qu’en ce temps-là les westerns étaient surtout synonymes de spectacle, L’Étrange incident tranchait par sa sobriété et son intensité.

​​”À cette époque où le genre était très populaire, quand on voyait un western, on en attendait un certain niveau d’action, de divertissement, mais avec [L’Étrange incident], il y avait quelque chose de différent dans la façon dont il avait été fait, dans la façon dont Wellman encadre son histoire où tout commence et tout finit au saloon, avec le chien qui traverse la rue... Et les combats n’étaient pas les combats habituels des westerns, c’étaient des bagarres de chiffonniers.”

Malgré ses moyens limités – des décors en studio, quelques rochers en carton, un son parfois résonnant – le film captive par sa force narrative.

“On peut voir que c’est un film sans beaucoup de budget, avec beaucoup d’intérieurs, on peut entendre l’écho de la réverbération du son plateau, il y a des rochers en plastique en arrière-plan, mais [le film] vous entraîne tellement dans son histoire que vous vous en fichez.”

Avec sa durée de seulemeà redécouvrirnt 1h15, L’Étrange incident en dit plus que bien des longs-métrages de 10 heures. Clint Eastwood lui-même ne cesse de le recommander. Pourtant, il reste difficile à voir aujourd’hui. Pour le découvrir, il faudra sûrement se tourner vers les éditions DVD et Blu-ray.

Mais pour les amateurs de westerns profonds, de récits humains et de cinéma engagé, le film vaut largement le détour.

29 mai 2025

Dany Boon règle ses comptes avec l’auteur d’une terrible fake news

Dany Boon en a gros sur la patate. Déclaré mort sur les réseaux sociaux le 11 mai dernier, le Ch'ti le plus célèbre de France a visiblement beaucoup de mal à digérer la nouvelle.

Invité exceptionnel de la prochaine édition du Bon Dimanche Show sur RTL, l'acteur et réalisateur a réagi avec humour à la fausse annonce de son décès. Amusé, il est même allé jusqu'à imaginer sa propre disparition avec une bonne dose d'autodérision.

"Ça a l’air d’être le paradis, je ne sais pas trop parce que je n'ai pas Google Maps, je cherche la direction avec Waze", a-t-il confié sur sa vie après la mort avant d'expliquer avoir franchi les portes du paradis grâce à sa gentillesse. Et d'ajouter : "Un sentiment d’inachevé ? J’aurais pu freiner avant de prendre le camion de plein fouet".

Rappelons en effet que Dany Boon a récemment été victime d'un accident de voiture sur l'autoroute A4, "à hauteur de la commune de Varize (Moselle)".

Le 9 mai dernier, nos confrères du Républicain Lorrain assuraient qu'il ne souffrait "d'aucune blessure sérieuse. Tout comme les autres personnes impliquées dans l’accident".

Selon le journal, la star de Bienvenue chez les Ch’tis revenait d'une sortie familiale à Europa-Park. Au moment de l’accident, il se trouvait seul à bord de son véhicule.

Quelques jours après l'incident, une rumeur infondée annonçant sa mort s'est rapidement propagée sur les réseaux sociaux. Agacé, Dany Boon a donc promis de revenir "hanter le connard qui a annoncé (s)a mort sur internet".

"Je viens malheureusement d'apprendre ma mort. Que dire, sinon que ce sont toujours les meilleurs qui partent les premiers", avait-il lancé sur Instagram au moment de la sordide découverte avant d'avouer avoir "du mal à l'accepter. Je ne vous cache pas que c'était très soudain, comme souvent dans les décès. J'ai même le sentiment que je n'y crois toujours pas. Je suis totalement dans le déni de ma mort et je suis pour le don d'organes donc, attendez juste un tout petit peu avant de me les prélever..."

Et de conclure : "On lit un nombre de conneries sur internet, méfiez-vous des fake news. Je vais très bien." Dany Boon ne manque pas d'humour !