05 août 2024

La santé de David Lynch l'empêche de tourner de nouveaux films

Si les rumeurs de nouveaux projets cinématographiques de David Lynch reviennent régulièrement (son film d'animation Snootworld sur Netflix ? Un projet secret dévoilé dans le cadre du festival de Cannes ?), le réalisateur de Sailor et Lula, Blue Velvet et Mulholland Drive n'a plus réalisé de film depuis Inland Empire, en 2006. Ni de série depuis le troisième chapitre de Twin Peaks, conçue une nouvelle fois en collaboration avec Mark Frost, il y a déjà 7 ans. Une suite qui avait retourné le cerveau des fans de la première heure de Laura Palmer.

En couverture de Sigh and Sound, le cinéaste de 78 ans explique qu'il ne peut plus sortir de chez lui sans se mettre en danger. Après avoir fumé durant de longues années, il révèle souffrir d'emphysème, une grave maladie des poumons :

"J'ai de l'emphysème après avoir fumé pendant si longtemps, donc je suis coincé à la maison, que cela me plaise ou non... Je ne peux pas sortir. A cause du Covid, ce serait très mauvais pour moi de tomber malade, même d'un simple rhume."

Depuis la fin de la diffusion de Twin Peaks, durant l'été 2017, David Lynch a sorti plusieurs courts-métrages : Qu'a fait Jack ?, Ant Head, The Story of a Small Bug, I Have a Radio... Des œuvres minimalistes et étranges qu'il a pu filmer depuis chez lui. Il a aussi pris l'habitude de communiquer avec ses fans via son blog vidéo, par exemple pour livrer des points météo. Il est également apparu récemment dans The Fabelmans de Steven Spielberg - en tant qu'acteur, même si son rôle était un clin d'oeil au métier de metteur en scène.

Hippocrate revient bientôt sur Canal+

La série médicale Hippocrate prépare son retour sur Canal+ à l’occasion de sa troisième saison à venir. Peu d’informations ont fuité au sujet de ces nouveaux épisodes très attendus mais Thomas Lilti (le créateur de la fiction) fait aujourd’hui des révélations très alléchantes au sujet de la suite, attendue cet automne sur la chaîne cryptée.

Celui-ci déclare à nos confrères de Diverto : "Au début de la saison 3, un médecin de SOS Médecins se retrouve malmené lors d’une intervention, et SOS Médecins se met en grève. Ce qui accentue la difficulté d’accès aux soins de la population, qui n’a plus qu’un endroit où se rabattre : le service des urgences, déjà sous l’eau."

"On se retrouve en plein été, avec les problèmes inhérents à cette saison : les fortes chaleurs, mais surtout des lits en moins et des fermetures de services, continue Thomas Lilti. Se pose très vite la question du tri des patients, et du respect des ordres donnés : doit-on continuer à les suivre quand on les considère maltraitants ? Faut-il mettre en place une forme de désobéissance ? C’est la grande question de la saison 3."

Côté casting, les téléspectateurs retrouveront au générique d’Hippocrate Louise Bourgoin, Bouli Lanners, Alice Belaïdi, Zacharie Chasseriaud ou encore Géraldine Nakache. Mais ce n’est pas tout puisque Thomas Lilti tease également l’arrivée d’un nouveau docteur parmi l’équipe !

Ce personnage est incarné par William Lebghil (vu Le sens de la fête) : "C’est un médecin ophtalmologiste du privé, qui est aussi le petit ami d’Alyson. Il va se retrouver embarqué malgré lui dans cette aventure, avec un regard différent, comme il vient du monde libéral", explique celui qui réalise et écrit aussi la série.

Enfin, Thomas Lilti annonce que la saison 3 d’Hippocrate ne sera composée que de six épisodes au lieu de huit les saisons passées. Néanmoins, cela ne signifie pas que l’inspiration manque pour trouver de futures histoires à raconter puisqu’il confie qu’une saison 4 est d’ores et déjà "envisagée" et qu’il a même "commencé l’écriture".

Le Director’s Cut de Napoléon de Ridley Scott ne ferait plus que 3h25

Verra-t-on un jour le "Joséphine Cut", la version longue de Napoléon que Ridley Scott nous promet depuis… depuis même avant la sortie de son biopic avec Joaquin Phoenix, en fait. Un montage de 4h30 beaucoup plus centré sur la personnalité de Joséphine (Vanessa Kirby), la femme de l’Empereur. Un Director’s Cut que le réalisateur lui-même estime "fantastique" par rapport à son montage cinéma, qui durait déjà 2h37. Problème, depuis sa sortie en salles en novembre dernier, on n’a pas beaucoup de nouvelles.

Le site World of Reel, lui, en a, des nouvelles. D’après eux, le Director’s Cut de Napoléon est toujours au programme, mais ne dure plus que 3h25. C’est 48 minutes de plus que le montage initial, quand même, et c’est à peu près la durée rajoutée au formidable Director’s Cut de Kingdom of Heaven (2005) de Sir Ridley.

Que le "Joséphine Cut" dure 3h25 ou 4h30, au fond, la question reste la même : quand le verra-t-on ? Les petits soucis stratégiques (audience, budgets) de son studio producteur Apple TV+ doivent sûrement jouer sur cette sortie, mais on n'en sait pas plus pour le moment.

En attendant des nouvelles officielles, le film est disponible en streaming sur Canal+ et en location en VOD. Celles et ceux qui réclament un DVD ou un Blu-ray peuvent toujours attendre… Sinon, Gladiator II, le prochain film de Ridley Scott, sort le 13 novembre chez nous.

The Batman : le film avec Robert Pattinson ressort en France à la fin du mois, avec 5 minutes de bonus

Les cinémas Pathé s'apprêtent à ressortir The Batman en salles. Rendez-vous à partir du 30 août prochain pour (re)voir le gros succès -mérité- de Matt Reeves. Sortie initialement au printemps 2022, cette sombre histoire est portée par Robert Pattinson en Bruce Wayne, Zoë Kravitz en Selina Kyle/Catwoman, Paul Dano en Riddler, Jeffrey Wright en James Gordon, mais aussi Colin Farrell, méconnaissable en Pingouin.

Justement, cette ressortie en salles -et en Dolby- est liée à la diffusion prochaine de la série dérivée de The Batman consacrée à ce criminel notoire de Gotham City. Le comédien irlandais reviendra en Oswald Copplebot dès le 9 septembre sur Max : à la toute fin de The Batman, les fans pourront voir 5 minutes de bonus faisant le lien entre le blockbuster et le show en 8 épisodes dont Reeves est l'un des producteurs exécutifs. Accompagné de Colin Farrell, ils ont d'ailleurs enregistré un message spécialement pour les spectateurs de cette ressortie événement de The Batman.

Le réalisateur Christophe Ruggia sera jugé pour agressions sexuelles sur mineure dans l'affaire Adèle Haenel

En novembre 2019, la comédienne Adèle Haenel provoquait un séisme en accusant Christophe Ruggia, réalisateur de son premier film, Les Diables, d'"attouchements" et de "harcèlement sexuel".

Première actrice française à dénoncer des actes de pédophilie, Adèle Haenel brisait ainsi un tabou, et ouvrait un flot de réactions et de paroles. 5 ans plus tard, l'AFP nous apprend que le réalisateur sera jugé les 9 et 10 décembre prochain devant le tribunal correctionnel de Paris pour agressions sexuelles sur mineure.

Dans son ordonnance de renvoi, la juge d'instruction en charge du dossier a évoqué les dénonciations "de manière circonstanciée, constante et précise de l’actrice, son état de sidération au moment des faits, les répercussions psychologiques des agressions, l’importante différence d’âge entre les deux protagonistes et la survenance d’une contrainte psychologique progressive imposée par le réalisateur, le premier à l’avoir fait tourner dans le film Les Diables en 2002."

La magistrate a donc retenu deux circonstances aggravantes : la minorité de l’actrice au moment des faits et la position d’autorité du cinéaste. "Christophe Ruggia a contesté l’ensemble des faits dénoncés par la partie civile tout au long de la procédure."

À noter que les avocates du cinéaste, Fanny Colin et Orly Rezlan, n’ont pas souhaité faire de commentaires. "Adèle Haenel s’exprimera uniquement via un communiqué à ce stade de la procédure, qui est une étape importante", ont déclaré ses conseils, Anouck Michelin et Yann Le Bras.

Par ailleurs, selon Le Monde, "la juge d’instruction a ordonné un non-lieu pour les agressions sexuelles dénoncées par l’actrice lors de festivals au Japon en juin 2002 et au Maroc en septembre 2002. La période allant de janvier à fin août 2001 est également exclue des poursuites."

04 août 2024

En plein divorce, Cardi B annonce qu’elle attend son troisième enfant

Cardi B vient tout juste d’annoncer qu’elle attendait son troisième enfant. La rappeuse de 31 ans a partagé cette joyeuse nouvelle sur Instagram en postant un cliché d’elle habillée d’une robe rouge qui laisse entrevoir son ventre rond. « Chaque fin est un nouveau départ ! Je suis tellement reconnaissante d’avoir partagé cette saison avec vous, vous m’avez apporté plus d’amour, plus de vie et surtout vous avez renouvelé mon pouvoir », a-t-elle commenté.

Avant de conclure son post en disant : « Il est tellement plus facile de prendre les détours, les virages et les épreuves de la vie à la légère, mais toi, ton frère et ta sœur m’ont montré pourquoi cela vaut la peine de persévérer ! »

Cette annonce survient un jour après que la star a officiellement déposé une demande de divorce de son mari Offset.

Les deux artistes, qui ont été mariés pendant six ans, ont eu deux enfants ensemble, Wave Set, deux ans et demi, et Kulture Kiara âgée de six ans. Un représentant de Cardi B a confirmé à People que le divorce découlait non pas de tromperie mais d’une décision longuement réfléchie.

Offset, 32 ans, est déjà le père de trois autres enfants issus de précédentes relations.

Lors d’un live Instagram datant de décembre 2023, Cardi B avait indiqué qu’elle était célibataire mais qu’elle ne savait pas comment l’annoncer.

« Je suis célibataire depuis une minute. Mais j’ai eu peur… Je n’ai pas peur, c’est juste que je ne sais pas comment le dire au monde. Mais j’ai l’impression qu’aujourd’hui a été, comme, un signe », avait-elle confié.

La rappeuse a précisé à ses fans, à cette époque, qu’elle laissait des indices derrière elle afin de montrer que sa relation battait de l’aile, notamment en ne suivant plus Offset sur les réseaux sociaux.

« Je ne sais pas si vous avez eu des indices de moi, de mes Lives, ou de mes Stories, quand j’ai mis une certaine musique, ou trouvez qui je ne suis plus », avait-elle révélé.

Le e jour où Steven Spielberg a annoncé que Zorro serait l'un des derniers films à résister aux images de synthèse

Steven Spielberg fait partie de ces réalisateurs qui, tellement expérimentés, savent déjà ce qu’il va se passer dans l’industrie avant que cela n’arrive. Un exemple : l’expert dans le domaine savait déjà, sur le tournage du Masque de Zorro (1998) que les images de synthèse étaient sur le point de prendre d’assaut le monde du cinéma, diminuant considérablement l’utilisation des effets pratiques.

En 1993, le réalisateur mélangeait lui-même les images de synthèse avec ses animatroniques dans Jurassic Park – révolutionnant le genre au passage. En 1998, il prédisait donc la fin du cinéma tel qu’il a été créé.

Il y a 26 ans, le 17 juillet 1998, sortait un film d’aventure à suspense mythique qui allait rapporter 94 millions de dollars aux États-Unis et 250 millions de dollars dans le monde entier : Le Masque de Zorro réalisé par Martin Campbell, avec Antonio Banderas – qui était alors déjà bien établi à Hollywood grâce des films tels que Evita et Entretien avec un vampire –, Catherine Zeta-Jones et Anthony Hopkins.

Cependant, sur le tournage, il y avait une personne qui voyait là la fin d’une époque, et du cinéma tel qu’il a été inventé : l’un des producteurs exécutifs du film via sa société Amblin Entertainment, un certain Steven Spielberg.

Dans une interview accordée à Yahoo l’an dernier, Antonio Banderas s’est souvenu d’une conversation particulière avec Spielberg sur le plateau qui s’est donc avérée prémonitoire.

“Steven Spielberg m’a dit un jour, pendant le tournage : ‘Ce sera probablement l’un des derniers westerns tournés comme les westerns étaient tournés à l’époque, avec de vraies scènes avec de vrais chevaux, où tout est réel, de vrais combats à l’épée, pas d’images de synthèse.’ Il ne s’agissait que d’effets pratiques.”

Il a poursuivi : “Et il a dit : ‘Mais les choses vont changer. Elles vont changer et elles vont changer vite. Tu devrais donc être fier de ce film.’ Et je le suis probablement encore plus maintenant qu’à l’époque où je le faisais. Je ne sais pas si j’étais absolument conscient, quand je tournais Zorro, que cela allait avoir un impact. L’impact qu’il a eu, surtout après 25 ans… C’était un très beau film d’aventure avec beaucoup d’ingrédients qui le faisaient briller d’une très belle manière. Je n’en garde que de bons souvenirs.”

Fort de son succès, Le Masque de Zorro a eu droit à une suite 7 ans plus tard, La Légende de Zorro, qui a marqué les retours du réalisateur original ainsi que du couple, désormais iconique, formé par Antonio Banderas et Catherine Zeta-Jones. Mais effectivement, quelque chose avait changé, en partie parce que le cinéma lui-même avait changé à toute vitesse et que le public de 2005 ne voulait plus la même chose que celui de la fin des années 90.

En conclusion, écoutons davantage Steven Spielberg, Martin Scorsese ou encore James Cameron lorsqu’ils parlent de l’avenir de l’industrie cinématographique : ils semblent savoir de quoi ils parlent.

Le Masque de Zorro et La Légende de Zorro sont à revoir en streaming sur Netflix.

02 août 2024

Ludwig ou le crépuscule des Dieux ressort au cinéma

Ludwig ou le crépuscule des Dieux est de retour au cinéma dans une version restaurée 4K ! Ce chef-d'oeuvre signé Luchino Visconti nous est proposé dans une sublime version restaurée 4K grâce au distributeur Les Acacias.

Le récit nous transporte au 19ème siècle. Louis II de Bavière monte sur le trône à l’âge de dix-neuf ans. Dédaignant la politique pour la musique, il rencontre Richard Wagner à qui il voue une admiration sans limites.

Trahi par ce dernier et abandonné par sa cousine Elizabeth d’Autriche (Sissi) dont il est amoureux, Louis finit par rompre ses fiançailles avec Sophie de Bavière. Conscient de son homosexualité refoulée, il sombre peu à peu dans la folie. Le peuple s’inquiète…

Si Luchino Visconti a voulu mettre en scène la vie de Louis II de Bavière, c'est en raison de sa fascination pour cette figure historique marquante. Le réalisateur partage par ailleurs des ancêtres communs avec le monarque. En 1973, il décide donc de lui consacrer une fresque de 4 heures pour évoquer la vie de cet homme à partir de son couronnement à l'âge de 18 ans jusqu'à sa mort en 1886 à 40 ans.

Louis II de Bavière est campé par l'acteur fétiche de Luchino Visconti, l'Autrichien Helmut Berger. Ce dernier est décédé l'an dernier à l'âge de 78 ans. De son côté, Romy Schneider a accepté de reprendre le rôle de l'impératrice Sissi dans Ludwig uniquement pour rendre service à Luchino Visconti.

En effet l'actrice autrichienne ne voulait plus entendre parler de ce personnage qu'elle avait tenu pour la trilogie de Ernst Marischka et qui l'avait par la suite cantonné aux rôles romantiques. Cependant, la comédienne s'est assurée qu'elle interprèterait cette fois une Sissi plus conforme à la réalité historique, se rapprochant de son caractère sombre et tourmenté.

À noter que Ludwig est précédé de deux autres films s'inspirant de Richard Wagner et Thomas Mann, Les Damnés et Mort à Venise. Alors que cette tétralogie aurait du se conclure avec l'adaptation de La Montagne Magique de Thomas Mann, Luchino Visconti a été victime d'une crise cardiaque lors du tournage de Ludwig ; cette incident lui a causé des séquelles trop importantes pour réaliser ce dernier film. Le cinéaste italien s'éteindra 3 ans après la sortie de Ludwig, le 17 mars 1976.

Fresque monumental d'une durée de 4 heures, Ludwig a été tourné du 31 janvier au 24 juin 1972. Son budget s'élevait à 12 millions de Deutsche Mark, ce qui en faisait l'un des films européens les plus chers de l'époque. Les scènes en intérieur ont été filmées dans les studios de Cinecittà à Rome. Quant aux séquences en extérieur, elles ont été tourées dans les lieux originaux de l'action, à savoir en Bavière et en Autriche.

Sorti en France le 15 mars 1973, Ludwig a été affublé du sous-titre Le crépuscule des Dieux en référence à l'opéra homonyme signé Richard Wagner. En République fédérale d'Allemagne, le film est très critiqué et subit une censure drastique, voire une véritable mutilation. D'abord ramené à une durée de 3 heures, Ludwig est encore charcuté par le distributeur munichois Gloria-Filmverleih.

Ce dernier coupe encore 55 minutes de la version de 3 heures et diffuse l'oeuvre pour la République fédérale dans une version censurée et tronquée ; dans cette dernière, l'homosexualité de Ludwig n'est plus présente. La relation intime entre Ludwig et Sissi est également supprimée, tout comme les discussions sur l'art entre Ludwig et Wagner. Malgré une procédure contre le distributeur lancée par Luchino Visconti, Ludwig ne sortira jamais dans sa version intégrale en RFA.

Ludwig ou Le crépuscule des Dieux est ressorti dans les salles obscures le 31 juillet 2024.

La réponse spontanée d'Harrison Ford à propos de son engagement chez Marvel

Après avoir repris son rôle d'Indiana Jones dans Le Cadran de la Destinée, sorti l'an dernier, Harrison Ford, 82 ans, s'est engagé au sein du MCU. Dans Captain America Brave New World, qui débarquera le 12 février 2025, il jouera le nouveau Président des USA : Thaddeus Ross. L'ex-général était incarné par le regretté William Hurt avant son décès en 2022.

Présent sur la scène du Comic Con de San Diego le week-end dernier avec toute l'équipe du film, le comédien a fait sensation en imitant Red Hulk devant un public conquis. Harrison Ford a ensuite été interrogé par Variety sur ce rôle particulier, réalisé en partie grâce à la motion capture.

"Qu'est-ce qu'il faut faire ? Il ne faut pas se prendre la tête. J'ai fait l'idiot pour de l'argent, ce que j'ai déjà fait auparavant", a répondu l'acteur avec l'humour (et la sincérité) qui le caractérise. Sur un ton plus sérieux, l'artiste a également ajouté :

"Je ne veux pas dénigrer le film. Je dis simplement qu'il faut faire certaines choses que normalement votre mère ne voudrait pas que vous fassiez, ou votre professeur d'art dramatique, si vous en avez un. Mais c'est amusant, et j'ai apprécié. Je me suis bien amusé et je suis ravi de l'accueil réservé à la bande-annonce", a confié Harrison Ford.

En effet, le premier trailer du long-métrage a été révélé le 12 juillet dernier et l'acteur d'Indiana Jones et Star Wars n'est d'ailleurs pas là pour faire de la figuration.

Ce dernier prend beaucoup de place dans cette bande-annonce où l'on aperçoit évidemment Anthony Mackie en Captain America, l'espionne Sabra (Shira Haas), le nouveau Faucon Joaquin Torres (Danny Ramirez) et le grand méchant Sidewinder incarné par Giancarlo Esposito.

Thaddeus Ross aura visiblement un rôle central dans l'intrigue et ces premières images nous dévoilent déjà sa transformation en Hulk Rouge, qui était jusqu'ici l'un des mystères du film.

Il s'agira sans aucun doute du clou du spectacle, ainsi qu'une conséquence de l'attentat contre le Président que l'on entrevoit, et qui l'amènera à être soigné avec des produits que l'on ne trouve pas dans le commerce.

Rendez-vous le 12 février 2025 pour découvrir les nouvelles aventures de Captain America au cinéma !

La Chronique des Bridgerton : l'actrice Adjoa Andoh pousse un coup de gueule

Adjoa Andoh, qui incarne Lady Danbury dans La Chronique des Bridgerton, a profité de son passage dans le podcast Stirring It Up de Miquita Oliver pour soulever un sujet important dans l'industrie télévisuelle : l'éclairage des talents noirs, qui n'est pas toujours pris au sérieux ou traité avec le soin nécessaire.

Le mauvais éclairage des talents noirs a toujours été un problème, ils peuvent apparaître jaunâtres ou ternes à l'écran en comparaison de peaux plus claires, et ce, souvent par manque d'expérience ou d'attention dans l'industrie.

Comme The Guardian l'explique, les cinéastes ont du mal à adapter leurs techniques de réalisation pour que les talents à la couleur de peau plus foncée puissent apparaître à l'écran comme dans la réalité. Heureusement, plusieurs talents afro-américains ont soulevé le problème et fait en sorte que des techniques soient mises en place pour un éclairage adéquat.

Une nouvelle génération de directeurs de la photographie et chefs opérateurs, comme Matthew Libatique (Straight Outta Compton), James Laxton (Moonlight) ou Ava Berkofsky (Insecure), ont fait en sorte de redonner à la couleur de peau des talents noirs tout leur éclat à l'écran.

Par exemple, on peut hydrater avec abondance le visage des acteurs pour qu’il réfléchisse au mieux la lumière et que leurs traits soient bien sculptés à l'écran. Mais il y a encore du chemin pour que ces techniques se démocratisent.

"Les discussions sont en cours sur l'éclairage des peaux noires dans chaque série. Mais rien n'a vraiment changé. Il y a tout de même de l'amélioration, donc je suppose que je suis maintenant en position de prendre la parole et de dire : 'Est-ce que je suis blonde ?'", explique Adjoa Andoh.

Diffusée depuis 2020 sur Netflix, La Chronique des Bridgerton a été saluée pour la diversité de son casting, avec des acteurs comme Regé-Jean Page (Simon), Golda Rosheuvel (Reine Charlotte), Simone Ashley (Kate), Kathryn Drysdale (Mme Delacroix) et bien sûr Adjoa Andoh.

Encore faut-il prendre en considération tous les aspects techniques que cela peut impliquer. L'interprète de Lady Danbury a expliqué qu'il était épuisant d'aborder en permanence ce genre de sujets, car l'éclairage des acteurs sur un plateau de tournage n'est pas le même selon leurs couleurs de peau.

Cela concerne donc également la série produite par Shonda Rhimes (Grey's Anatomy, Scandal, Murder) et Adjoa Andoh ressent une certaine pression à prendre la parole sur ce sujet, même si cela est nécessaire :

"Je déteste le faire parce qu’une partie de moi me dit : 'Je ne veux pas faire d’histoires'. Je ne veux pas parce que je veux venir faire mon travail. Je ne veux pas avoir à entrer sur le plateau [et soulever un problème]. Je veux être Lady Danbury et être totalement impliquée dans mon rôle."

L'actrice britannique d'origine ghanéenne souligne qu'elle est un être humain et qu'elle veut faire honneur au don qui lui a été accordé, et ce, en dépit des critiques de certaines personnes qui pensent qu'elle est difficile et qu'elle fait preuve de susceptibilité ou de militantisme.

"Je ne demande pas de traitement spécial – je veux juste vivre de mon don", a expliqué Adjoa Andoh, tout en décrivant la bataille avec les équipes de production comme "très fatigante et très distrayante". Elle estime, à juste titre, qu'elle n'a pas à penser à ce genre de détails lorsqu'elle vient travailler : "Ce n'est pas à moi de gérer ça normalement".

L'actrice veut se concentrer sur son interprétation de Lady Danbury et a pu s'investir sur d'autres éléments de son personnage pour mettre en lumière l'héritage ouest-africain de la comtesse, grâce aux échanges qu'elle a avec Shonda Rhimes ou avec les équipes costumes de la série pour introduire des éléments et accessoires culturels à sa tenue.

Mais en ce qui concerne l'éclairage de sa peau et de celles des personnes noires, il y a encore des efforts à faire sur le tournage de Bridgerton, mais aussi dans toute l'industrie cinématographique et télévisuelle.