07 mai 2024

La tenue de Kim Kardashian au Met Gala 2024 choque les internautes

Le tout-Hollywood était réuni, ce lundi 6 mai 2024, au Metropolitan Museum of Art de New York, pour une nouvelle édition du Met Gala. Comme chaque année, Anna Wintour a imposé un thème particulièrement alambiqué, Sleeping Beautés : Reawakening Fashion, en français Les Belles au bois dormant : réveiller la mode, avec comme dress code Les jardins du temps. Les personnalités qui ont déambulé sur le tapis rouge ont presque toutes fait preuve d'audace et d'élégance, à commencer par Léna Situations, invitée pour la deuxième année consécutive. La star des réseaux sociaux, âgée de 26 ans, qui était habillée par Schiaparelli, avait marqué l'histoire l'année dernière en devenant la première influenceuse française à décrocher une invitation pour le Met Gala.

Cette année fut une grande première pour Aya Nakamura, qui a ébloui les photographes en Balmain, faisant même de l'ombre à Gigi Hadid, qui posait à côté d'elle. Alors que les fans attendaient Rihanna de pied ferme, la chanteuse, qui avait pourtant confirmé sa présence, a finalement fait faux bond aux organisateurs à cause d'un problème de santé.

Kim Kardashian était quant à elle bel et bien présente, habillée en sur-mesure Maison Margiela Artisanal par John Galliano. Une robe très cintrée au niveau de la taille, confectionnée à partir de dentelle métallique argentée, qui a beaucoup choqué les internautes. La star de télé-réalité de 43 ans s'est en effet affichée avec une taille extrêmement fine, elle qui n'a jamais caché aller dans des extrêmes pour rentrer dans les tenues de son choix.

"Chaque année c'est la même chose avec Kim Kardashian. Je l'aime mais elle subit toujours des transformations physiques extrêmes et une douleur intense pour le Met Gala", "Ses organes internes crient à l'aide", "Elle s'étouffe et ne peut pas respirer dans ce corset ridicule", pouvait-on notamment lire dans les commentaires. En 2022, pour rentrer dans la robe iconique de Marilyn Monroe, Kim Kardashian avait avoué avoir respecté un régime alimentaire très strict, sans féculents ni sucre, trois semaines avant le Met Gala. Un sacrifice qui l'avait conduite chez le rhumatologue par la suite, à cause d'une arthrite psoriasique.

Le nouveau Superman de James Gunn se dévoile pour la première fois en costume

Un an après la lancement de la production, James Gunn a partagé un premier aperçu de son Superman en costume. Sur cette image, on découvre David Corenswet, le nouveau titulaire du rôle, enfilant sa botte alors qu’il y a visiblement du grabuge dans le ciel de Metropolis. C’est la guerre, et on voit d’ailleurs que son costume a déjà bien souffert. On peut aussi noter le retour de l’iconique slip rouge qui avait été abandonné par Zack Snyder pour son Man of Steel. 

Le tournage du Superman de James Gunn (qui ne s’appelle plus Superman : Legacy) a commencé en janvier dernier, et aucune photo de David Corenswet n’avait fuité jusqu’ici, ce qui est remarquable par les temps qui courent. Les réactions des fans à ce nouveau look sont plutôt positives, même si certains avis sont plus mitigées, surtout chez les fans de Zack Snyder qui n’ont pas digéré son éviction de DC et le départ d'Henry Cavill. 

Il est un peu tôt pour juger ce nouveau Superman qu’on retrouvera au cinéma dans plus d’un an, le 9 juillet 2025 en France. Les prises de vues ne sont pas encore terminées et il faudra probablement attendre l’automne, voire la fin d’année pour découvrir un premier teaser nous le montrant en action.

On sait encore peu de choses sur l’intrigue du film, qui racontera "le parcours de Superman tentant de réconcilier son héritage kryptonien avec son éducation humaine en tant que Clark Kent de Smallville, Kansas", disait le synopsis dévoilé lors de l’annonce du projet, en mars 2023. James Gunn a depuis confirmé que Lex Luthor serait le principal antagoniste de Superman, et dévoilé l’essentiel du casting. 

David Corenswet (Clark Kent) sera entouré par Rachel Brosnahan (Lois Lane), Nicholas Hoult (Lex Luthor), Edi Gathegi (Mister Terrific), Skyler Gisondo (Jimmy Olsen), Anthony Carrigan (Metamorpho), María Gabriela de Faría (The Engineer), Terence Rosemore (Otis), Isabela Merced (Hawkgirl), Nathan Fillion (Guy Gardner) et Milly Alcock (Supergirl). 

Monica Bellucci, André Dussollier, Rossy de Palma, Roschdy Zem et Alex Lutz au Paradis


“Une chanteuse oubliée, une adolescente en crise, un maquilleur amoureux, un cafetier philosophe, voici le Paris de Marjane Satrapi”, introduit la bande-annonce de Paradis Paris. Vu au travers de ces visages rongés par le deuil, la dépression ou l’angoisse d’une finitude qui finit toujours par s’imposer à nous, la Ville lumière semble se faire le décor d’une pantomime anxieuse par laquelle Marjane Satrapi revient à ses racines cartoonesques.

Avec cet objet cinématographique fondamentalement pop, Marjane Satrapi signe son sixième long-métrage en tant que réalisatrice. Une carrière entamée en 2007 avec Persepolis, adapté de sa propre bande-dessinée, et récompensé du Prix du Jury du Festival de Cannes, et des César du Meilleur premier film et de la Meilleure adaptation l’année suivante.

Après Radioactive en 2019, dans lequel Rosamund Pike fait renaître Marie Curie de ses cendres entourée de Sam Riley et Anya Taylor-Joy, la cinéaste franco-iranienne revient à un cinéma plus léger, mêlant situations dramatiques et absurdité des dialogues.

Pour ce film chorale, Marjane Satrapi a fait appel à un casting impressionnant : Monica Bellucci, Ben Aldridge, Rossy de Palma, André Dussollier, Roschdy Zem, Alex Lutz mènent cette danse macabre, accompagnés par Eduardo Noriega, Gwendal Marimoutou, Charline Balu-Emane, Thomas Bernier, Martina Garcia et Romeo Grialou.

Paradis Paris sera à découvrir en salles à partir du 12 juin prochain.

La plateforme de streaming Max arrive en France : toutes les infos...

C'est la plateforme la plus attendue en France et elle va enfin débarquer. Le service de streaming, qui propose des séries comme House of the Dragon ou encore The Last of Us, se faisait attendre dans l'Hexagone car jusqu'à présent, les séries produites par HBO étaient disponibles via le Pass Warner sur la plateforme Prime Video.

Désormais, il faudra s'abonner à Max pour profiter des séries, films et documentaires HBO mais aussi des productions de Warner Bros, des chaînes de télévision et d'autres services. Via un communiqué, Warner Bros. Discovery a enfin annoncé la date, les prix et les offres de Max en France.

Warner Bros. Discovery a annoncé le lancement de Max en France le 11 juin prochain. La plateforme sera donc disponible dans l'Hexagone avant l'arrivée de la saison 2 de House of the Dragon, qui accompagne en trombes le lancement du service de streaming.

Vous avez le choix entre 3 offres pour Max, ainsi qu'une option Sport à ajouter à l'une des offres.

Max Basic avec pub à 5,99 euros / mois

Cette offre inclut 2 appareils simultanément, la résolution Full HD et permet aux utilisateurs de profiter de Max à un prix inférieur et inclura de la publicité.

Max Standard à 9,99 euros / mois

Cette offre inclut 2 appareils simultanément, la résolution Full HD, jusqu'à 30 contenus à regarder hors connexion et un accès aux chaines de télévision : Boomerang, Cartoon Network, Cartoonito, CNN International, Discovery Channel, ID, TCM Cinéma, TLC, Warner TV et Warner TV Next.

Max Premium à 13,99 euros / mois

Cette offre inclut 4 appareils simultanément, la résolution Full HD ou 4K, et avec le son Dolby Atmos (selon disponibilité), jusqu'à 100 contenus à regarder hors connexion (des limites s'appliquent) et un accès aux chaines de télévision : Boomerang, Cartoon Network, Cartoonito, CNN International, Discovery Channel, ID, TCM Cinéma, TLC, Warner TV et Warner TV Next

Option Sport à 5,00 euros / mois

Cette option peut être ajoutée à n'importe quelle offre et fournit une couverture des événements sportifs les plus importants via notamment les chaînes Eurosport 1 et Eurosport 2.

Vous pouvez vous abonner directement à la plateforme Max via son site et son application mais vous pouvez aussi y accéder via d'autres distributeurs grâce à des accords avec Canal+, Prime Video, Orange, Free et SFR.

Ainsi, les abonnés aux offres Canal+ Ciné-Séries, Friends & Family, Intégrale et Rat+ Ciné-Séries pourront accéder à Max dès son lancement.

Max sera également disponible à l’abonnement pour les abonnés Prime Video. Les abonnés actuels du Pass Warner auront automatiquement accès à l’ensemble des contenus Max au même prix

Les abonnés de Max auront accès au large catalogue des marques de Warner Bros. Discovery, tels que les séries HBO Originals et Max Originals, les films de Warner Bros., le DC Universe, l’univers d’Harry Potter, des contenus pour enfants et une multitude de programmes dans les domaines du sport, de l'art de vivre, de l’investigation et des documentaires d'Eurosport, Discovery, TLC, ID et bien d'autres encore.

Parmi les nouvelles séries HBO et Max qui vont débarquer cette année, les abonnés français pourront découvrir la mini-série The Penguin, centrée sur le personnage du Pingouin, incarné par Colin Farrell dans le film The Batman de Matt Reeves, et son ascension dans le monde criminel de Gotham City. The Franchise.

Ils auront également la possibilité de découvrir la série It : Welcome to Derry, la nouvelle saison d'Industry, la comédie The Franchise, les nouvelles saisons de And Just Like That... et Pretty Little Liars et la fiction française Une amie dévouée pour l'année 2024.

Il a signé plus de 100 oeuvres entre 1955 à 1999 : pourtant, ce réalisateur prolifique n'existe pas

En 2015, Hollywood fut secoué par une sombre affaire autour du film La Sentinelle, signé par Paul Schrader. Avec Nicolas Cage devant la caméra, le scénariste de Taxi Driver et Nicolas Winding Refn à la production, le film promettait sur le papier. Mais les trois hommes appellaient à boycotter le film, au motif -légitime- que Schrader s'était vu totalement dépossédé de son oeuvre. Lionsgate, le studio qui produisait le film, avait ainsi débarqué le réalisateur et remonté le film dans son dos...

Non sans une certaine ironie, Schrader aurait pu faire appel -quelques années auparavant- au plus célèbre metteur en scène du 7e art. Alias Man prolifique, il est l'auteur de plus d'une centaine de films, séries télé, documentaires, vidéoclips, et même jeux vidéo. Son nom ? Alan Smithee, le célèbre pseudonyme utilisé par les artistes américains ayant désavoué leur travail.

Retour sur une géniale création hollywoodienne 100% virtuelle, aussi étrange et fascinante.

Il fut tour à tour metteur en scène, assistant réalisateur, scénariste, acteur, producteur, directeur artistique, responsables des effets visuels ou directeur de la photographie. Son nom apparaît sur plus de 100 films, séries télé, vidéoclips, documentaires, et même, plus étonnant, de jeux vidéo. Il a dirigé de grands noms du 7e Art, tels Robert de Niro, Max Von Sydow, Richard Widmark, Burt Reynolds… En fait, il fut tellement célèbre qu’il a même eu droit, à sa mort officielle à 39 ans en 1999, à un enterrement de première classe.

"Il", c’est bien entendu Alan Smithee, anagramme de "The Alias Name", le célébrissime pseudonyme créé par la Directors Guild of America, derrière lequel se sont abrité les auteurs ayant désavoué la version définitive de leur travail, mais qui ont gardé le droit de réclamer leur salaire.

Une création qui résonne comme un étrange paradoxe au pays de l’oncle Sam. Car en faisant cette création, c’est confirmer et reconnaître en cela l’existence d’un cinéma d’auteur, tout en fournissant  en même temps des outils aux studios et aux producteurs pour exercer un contrôle sur leur travail.

Pendant longtemps, la DGA a interdit à ses membres l’usage d’un pseudonyme. Dans un pays et une usine hollywoodienne à rêves où les producteurs règnent en maîtres et ont le Final Cut sur les œuvres, cette mesure / création va apparaître comme une bouée de sauvetage pour ceux qui en feront l’usage.

Le nom d’Alan Smithee apparaît pour la première fois (mais pas sous cette orthographe) dans un téléfilm réalisé en 1955, The Indiscret Mrs Jarvis. Derrière cet alias, Frank Burt, le réalisateur, qui refuse de voir son travail charcuté par les ciseaux des monteurs et producteurs afin de le faire rentrer dans les cases ultra codifiées de la TV américaine.

Sur grand écran, son acte de naissance est plus tardif : 1968. Cette année-là, la Major Universal confie à un solide artisan de la TV, Robert Totten, la réalisation d’un western, Death of a Gunfighter, dont la tête d’affiche n’est autre que le vétéran Richard Widmark.

Après 25 jours de tournage qui voient les relations entre le metteur en scène et l’interprète principal inexorablement se dégrader, la production du film s’arrête net. Widmark exige le remplacement de Totten, qu’il juge incapable.

Avec la bénédiction du studio, Widmark sollicite alors Don Siegel, qui n’a pas franchement le profil du débutant. Il a en outre l’avantage d’avoir dirigé encore récemment Widmark  dans Police sur la ville. Siegel passe une dizaine de jours sur le tournage, essentiellement à mettre en boîte le début et la fin du film.

L’ennui, c’est que Siegel refuse que son nom soit crédité au générique et donc d’endosser la paternité du film. Quant à Robert Totten, il est légitimement vexé de cette mise à l’écart sans sommation, et refuse donc que son nom soit crédité. Devant l’impossibilité d’exploiter légalement un film sans réalisateur au générique, Universal fait alors appel à l’arbitrage de la DGA.

Le syndicat propose le nom passe-partout d’ "Al Smith". Problème : en vérifiant ses registres, la DGA se rend compte qu’il existe déjà. Le nom change pour devenir "Smithe" ; c’est encore trop proche. Finalement, Don Siegel propose "Allen Smithee", qui sera retenu.

Au fil des années, le pseudonyme se transformera en « Alan Smithee », anagramme de "The Alias Men", qui sera très officiellement entériné par la DGA, et utilisé en dernier recours en cas de différends irréconciliables entre le metteur en scène et la version exploitée de son œuvre.

Savoureuse ironie, l’accueil critique du western Death of a Gunfighter est plutôt bon : le New York Times loue la "réalisation nette et tranchante du réalisateur Allen Smithee" ; tandis que l’influent critique cinéma Roger Ebert, du Chicago Sun Times, salue le remarquable travail d’ "Allen Smithee, un réalisateur qui ne [lui] est pas familier".

Pour la DGA, hors de question cependant de donner son feu vert à tour de bras pour les éventuelles demandes d’emprunt du pseudonyme. Le cahier des charges est assez drastique. Le demandeur doit se constituer un dossier solide, et plaider sa cause devant une commission spéciale qui étudie le bien-fondé de la demande.

Pas question d’autoriser un metteur en scène à utiliser l’alias au simple motif qu’il a honte de son travail. S’il obtient effectivement le feu vert pour utiliser le pseudonyme, le demandeur a en outre l’interdiction formelle d’en faire la publicité ; autrement dit, communiquer auprès des médias les raisons de l’emprunt du pseudo.

De 1969, année de sortie du western Death of a Gunfighter, à 1999, année de son enterrement officiel par la DGA dans la foulée du film Alan Smithee Film : Burn Hollywood Burn, les exemples très symboliques abondent.

Là où le pseudonyme est le plus utilisé, c’est  à la télévision, lorsque les films sont remontés, expurgés de scènes trop violentes ou sexuellement explicites, jusqu’aux dialogues amputés ; le tout bien entendu sans l’accord de leur créateur. C’est ainsi que David Lynch exigea le retrait de son nom de son film culte et maudit Dune, dans sa version télévisée. William Friedkin en fera de même pour la version TV de La Nurse en 1990.

Michael Mann demandera le pseudonyme pour les versions modifiées de Heat et Révélations destinées à la TV. Martin Brest en fera aussi usage en 1998 pour la version modifiée de Rencontre avec Joe Black, à la fois pour la diffusion du film à bord des avions, et les chaînes câblées.

De manière moins médiatique, le pseudonyme a aussi été utilisé dans des séries TV, comme MacGyver dans le pilote de la première saison, ainsi que celui du "Casse", en 1985 ; dans la Femme Nikita aussi, à l’épisode 16 de la saison 4.

En 1983 éclate l’affaire Twilight Zone, films à sketchs basé sur la célèbre série TV. Dans celui réalisé par John Landis, un accident d’hélicoptère tue un des interprètes principaux, ainsi que deux enfants. Landis, d’autres cadres de l’équipe technique ainsi que Warner en tant que personne morale doivent répondre aux accusations d’homicides involontaires.

Le procureur propose un accord à Anderson House, le second assistant réalisateur : l’immunité totale en échange d’un témoignage, forcément accablant, sur John Landis. Le 24 juin 1983, l’acte d’accusation est rendu public.

La date n’a évidemment pas été choisie au hasard : c’est le jour même de l’avant-première du film, qui est de facto torpillée… Si le procès se soldera par un acquittement général, Anderson House demandera à la DGA d’utiliser le pseudo d’Alan Smithee en remplacement de son vrai nom au générique de Twilight Zone. On le comprend…

En 1990, Dennis Hopper fit l’usage du pseudonyme Alan Smithee pour signer son thriller (raté) Une trop belle cible : il accusa la société productrice du film, Vestron Pictures, d’avoir remonté l’œuvre dans son dos. Il intenta une action en justice, qui échoua, la société ayant fait faillite.

Dans sa grande majorité, l’usage du pseudonyme Alan Smithee sert souvent de cache-misère à des œuvres lorgnant franchement vers le nanard (au hasard : Hellraiser : Bloodlines ; Les Oiseaux 2...). Parfois, il arrive que le pseudonyme revienne sous les feux de la rampe pour défrayer la chronique.

C'est le cas en 1998 avec le très solide American History X de Tony Kaye, qui accuse dans la bible hollywoodienne Variety le studio New Line Cinema (filiale de Warner) et Edward Norton d'avoir sabordé le dernier quart-d'heure de son film. La DGA refuse la demande du réalisateur. Le motif est clair : ce dernier a violé la règle qui consiste à ne pas rendre public le ou les motifs de litiges...

Le coup de grâce, assez brillant et très ironique, viendra l'année suivante, avec la sortie de An Alan Smithee Film : Burn Hollywood Burn, que réalise Arthur Hiller. Délirante mise en abîme signée par le scénariste Joe Eszterhas, le film évoque l'histoire d'un réalisateur anglais, Alan Smithee. Totalement insatisfait de son travail, il est bien décidé à le renier.

Problème : la DGA ne possède qu'un seul pseudonyme en stock...et c'est son nom ! Impossible d'être retiré de l'affiche ! En désespoir de cause, il décide alors de carrément séquestrer les bobines de son film pour les détruire...

En plus d'un pitch délirant, le destin du film est complètement fou. Son réalisateur, Arthur Hiller, accuse Joe Eszterhas et Cinergi Pictures, les producteurs du films, d'avoir caviardé le montage du film, au point de faire la demande -et d'obtenir- que l'oeuvre soit réalisée par...Alan Smithee.

Elu pire film de l'année 1999 par les critiques hollywoodiennes, il est l'objet de moqueries assassines qui embarrassent d'abord et ulcèrent ensuite la DGA. Au point que le syndicat tape du poing sur la table.

En 1999-2000, il raye définitivement le pseudonyme de ses tablettes. Woman Wanted, sorti en 2000 et réalisé en réalité par Kiefer Sutherland, sera très officiellement le dernier film à sortir avec la mention "Alan Smithee" à la réalisation.

Si Alan Smithee a été euthanasié au cinéma, il reste cependant  utilisé dans d'autres domaines comme les clips musicaux, les BD / Comics, les jeux vidéo...Dans tous les cas, des domaines qui ne rentrent pas dans le champ de compétence et d'attribution de la toute puissante Directors Guild of America.

Riposte : Jessica Alba revient à l'action en juin sur Netflix

Jessica Alba s'y connaît bien en matière d'action. La star de Dark Angel et de Sin City a l'habitude de botter des fesses à l'écran, mais dans son nouveau film Riposte (qu'elle a également produit), elle en a plus qu'elle ne pouvait en espérer.

"Je n'ai pas vraiment fait de combat au corps à corps et d'action intense depuis si longtemps", déclare Jessica Alba à Tudum. Et elle ne parle pas d'action intense au hasard. L'actrice était déterminée à faire de Parker, la protagoniste de Riposte, plus qu'une simple experte en maniement des armes.

En collaboration avec la réalisatrice Mouly Surya et l'équipe de cascadeurs du film, Alba a incorporé le combat au couteau indonésien dans la chorégraphie des scène de combats du film, créant des séquences qui nécessiteraient une réflexion et des mouvements rapides. "Pour moi, je voulais vraiment que ce soit une expérience de combat plus intime si j'avais besoin de mettre quelqu'un hors d'état de nuire."

Ces compétences sont utiles à Parker, membre d'un commando des forces spéciales, lorsqu'elle retourne dans sa ville natale et découvre la sombre conspiration qui pourrait être liée à la mort mystérieuse de son père. C'est un vrai retour devant les caméras pour Jessica Alba qui s'était éloignée des plateaux depuis la fin de sa précédente série Los Angeles : Bad Girls.

Parker (Jessica Alba), commando des forces spéciales, est en mission à l'étranger lorsqu'elle est rappelée dans sa ville natale et apprend la mort soudaine de son père. Désormais propriétaire du bar familial, et cherchant à comprendre ce qui est réellement arrivé à son père, Parker renoue avec son ancien petit ami devenu shérif, Jesse (Mark Webber), son frère colérique Elvis (Jake Weary) et leur puissant père, le sénateur Swann (Anthony Michael Hall).

L'enquête de Parker ne tarde pas à s'enliser et elle se retrouve bientôt en conflit avec un gang violent qui sévit dans sa ville natale. Ne sachant pas à qui faire confiance, elle puise dans sa formation de commando pour imposer le respect tandis qu'elle traque la vérité et tente de rectifier ce qui a mal tourné dans le comté de Swann, soutenue par Spider (Tone Bell), son partenaire des opérations secrètes et hacker, et Mike (Gabriel Basso de The Night Agent), un dealer local au carnet d'adresses bien rempli.

Réalisé par Mouly Surya, écrit par John Brancato, Josh Olson et Halley Gross, produit par Erica Lee, Basil Iwanyk et Esther Hornstein, Riposte met également en scène Kaiwi Lyman et Hari Dhillon. Le film sera disponible dès le 21 juin sur Netflix.

06 mai 2024

Nicole Kidman a été honorée pour l’ensemble de sa carrière

Le week-end dernier, Nicole Kidman a été honorée pour l’ensemble de sa carrière lors du 49e AFI Life Achievement Award. Une célébration à laquelle l’actrice de 56 ans s’est rendue vêtue d’une robe dorée confectionnée par Balenciaga lui donnant un air de déesse olympienne, mais aussi et surtout accompagnée de tout son clan.

Outre la présence de son mari Keith Urban, étaient présentes ses filles Sunday et Faith qui faisaient ici leurs premiers pas sur un tapis rouge. Étaient aussi là sa sœur, ses neveux et ses nièces, tandis que la star australienne a reçu son prix des mains de Meryl Streep sous les applaudissements de Naomi Watts, Reese Witherspoon ou encore Morgan Freeman.

Un moment de joie qui cachait un aspect plus sombre de la vie de la comédienne : l’absence de Bella et Connor, les deux enfants qu’elle a adoptés avec Tom Cruise. Aujourd’hui âgés de respectivement 31 et 29 ans, Isabella et Connor Kidman Cruise n’ont pas répondu présents pour le grand soir de leur maman. Une absence qui souligne les rapports compliqués que l’actrice entretient avec ses deux premiers enfants.

Lorsqu’elle a divorcé de Tom Cruise en 2001, les deux enfants sont restés vivre avec leur père. Or, vivre avec leur père signifie aussi vivre au sein de l’Église de Scientologie à laquelle Nicole Kidman n’adhère pas.

Pour autant, la star de Eyes Wide Shut a régulièrement exprimé publiquement son amour pour ses deux aînés ces dernières années, et ils en ont fait autant envers elle lors des quelques interviews qu’ils ont pu accorder. Enfin, d’après le Daily Mail, Bella Kidman Cruise aurait liké un post de sa mère publié sur ses réseaux à la suite de la cérémonie. La preuve que l’amour demeure malgré l’éloignement.

Mary J. Blige pense à prendre sa retraite musicale

Mary J. Blige songe très sérieusement à prendre sa retraite musicale. En l’état, l’icône du RnB se laisse encore quelques années pour finir ses projets musicaux en cours. Ce qui ne veut pas dire qu’elle se tournera les pouces après ça. Au contraire, l’artiste de 53 ans entend surtout faire de la place pour le cinéma.

« Je vais certainement prendre ma retraite dans cinq ou six ans puis continuer à jouer la comédie. Aujourd’hui, je continue à faire ce que je fais, mais pas aussi souvent qu’avant, parce que je n’y suis plus obligée », a-t-elle confié à EXTRA avant d’aborder ses projets musicaux.

« Je chante la vie… l’amour… le fait d’être stable et de comprendre que l’on peut avoir des choses comme l’amour », a poursuivi l’interprète de Family Affair. « Mais surtout l’amour que j’ai pour moi-même. Mon véritable amour, c’est moi, et je l’ai trouvé. »

Whoopi Goldberg révèle comment elle a arrêté la cocaïne

Au début de sa carrière, Whoopi Goldberg est tombée dans l’enfer de l’addiction à la cocaïne. L’actrice et animatrice de télévision a évoqué dans ses mémoires à paraître le 7 mai, Bits and Pieces My Mother, My Brother, and Me, sa consommation de drogues, lorsque ces substances coulaient aisément à flot dans le milieu du divertissement.

« J’étais restée assez éloignée des drogues, à l’exception de l’herbe, après avoir été désintoxiquée au début des années 1970 », explique-t-elle au média Page Six, mais c’était sans compter sur le début de l’aventure à Hollywood. « J’étais invitée à des fêtes où l’on m’accueillait à la porte avec un bol de Quaaludes dans lequel je pouvais piocher ce que je voulais. Des lignes de cocaïne étaient disposées sur les tables et les comptoirs des salles de bains pour être consommées. »

La star de Ghost a précisé que les invités à ces soirées savaient à l’époque que les autorités ne se rendraient pas dans les domiciles de « grands acteurs ou producteurs ». L’ambiance était donc « très décontractée » et tout le monde « jouait le jeu ». Face à cette déferlante, l’actrice a minimisé les risques d’addiction, avant de se rendre compte que la cocaïne lui « bottait le cul » et déclenchait des hallucinations, dont une l’a particulièrement marquée.

« Je n’ai pas bougé de mon lit pendant vingt-quatre heures », a écrit Whoopi Goldberg au souvenir de cet épisode où elle a cru voir une créature dangereuse réfugiée sous son lit et prête à l’attaquer au moindre mouvement. « Ce genre de merde ne se termine pas bien. Une personne ne peut retenir sa vessie que pendant un certain temps. »

Le moment fatidique est cependant arrivé lorsqu’elle a fait une rencontre inattendue dans un hôtel new-yorkais. Alors qu’elle se droguait dans le placard de sa chambre, une employée d’entretien a ouvert la porte et crié face à sa découverte : l’actrice était maculée de cocaïne.

La découverte de son visage dans une glace lui a fait l’effet d’une « gifle », mais l’actrice de 68 ans s’est sentie « chanceuse » après être parvenue à « cesser la drogue rapidement ». « Je savais que je devrais changer d’amis et refuser des invitations, mais je pouvais le faire », a-t-elle affirmé. « Je ne voulais pas mourir. »

Mort de Bernard Pivot à l'âge de 89 ans

C’est un monument des lettres qui s’est éteint ce lundi 6 mai. Bernard Pivot est décédé des suites d'un cancer à l’âge de 89 ans, comme l’a fait savoir sa famille à l’AFP. Visage du monde littéraire en France, il s’était fait connaître du grand public avec l’émission Apostrophes sur Antenne 2 dans les années 70. C’est ensuite aux commandes de Bouillon de culture ou des Dicos d’or qu’il avait accompagné les téléspectateurs. Mais Bernard Pivot était avant tout écrivain, auteur d’une vingtaine d’ouvrages et lauréat de nombreux prix. De son premier roman, L’Amour en vogue, publié en 1959 à Amis, chers amis, paru en 2022, il n’a jamais cessé de mettre en avant la langue française.

Né le 5 mai 1935 à Lyon, son enfance est marquée par la Seconde Guerre mondiale durant laquelle son père est fait prisonnier. Réfugié avec sa mère dans la commune de Quincié-en-Beaujolais, le jeune Bernard Pivot se réfugie dans les livres et en particulier dans un dictionnaire, comme il l’avait raconté sur France Inter en 2018. Une passion pour les mots qui se poursuit au pensionnat religieux où il est placé à la fin de la guerre. Élève médiocre, sauf en français, en histoire et en sport, il poursuit ses études jusqu’à intégrer le Centre de formation des journalistes de Paris en 1955 duquel il sortira vice-major de sa promotion deux ans plus tard.

Un diplôme qui lui permet d’intégrer Le Progrès à Lyon, puis l’hebdomadaire Le Figaro littéraire en 1958. À la suite de la disparition de la publication, il devient chef de service au Figaro, journal qu’il quitte trois ans plus tard quand Jean d’Ormesson en devient le directeur général. En parallèle, Bernard Pivot fait ses premiers pas à la radio et à la télévision. Entre 1970 et 1973, il tient une chronique quotidienne sur Europe 1 et anime Ouvrez les guillemets sur l’ORTF. Sa carrière est définitivement lancée et il ne lâchera plus l’antenne avec des programmes culturels comme Apostrophes, Bouillon de culture, les Dicos d’or ou encore Double je.

Papa de deux filles, Agnès et Cécile, nées de sa relation avec sa femme Monique, Bernard Pivot s’était fait très discret ces dernières années. L’écrivain, atteint d’une maladie du cerveau, avait annoncé en 2023 dans une interview au JDD qu’il se retirait de la vie publique. La fin d’une belle histoire.