19 janvier 2022

Bande-annonce de Maigret avec Gérard Depardieu

Après son apparition remarquée en éditeur excentrique dans Illusions Perdues de Xavier Giannoli, Gérard Depardieu est de retour au cinéma avec un autre film d'époque : Maigret.

Cette fois, le célèbre commissaire créé par Georges Simenon enquête sur la mort d’une jeune fille. Rien ne permet de l’identifier, personne ne semble l’avoir connue, ni se souvenir d’elle. Il rencontre une délinquante, qui ressemble étrangement à la victime, et réveille en lui le souvenir d’une autre disparition, plus ancienne et plus intime…

Après Obélix ou Cyrano, Depardieu s'attaque cette fois à une nouvelle figure populaire de la littérature européenne : le commissaire Maigret ! Le comédien arbore tous les éléments caractéristiques de ce héros : long manteau, chapeau vissé sur la tête, sans oublier sa fameuse pipe.

Patrice Leconte, réalisateur de la saga Les Bronzés, a dirigé cette nouvelle version du roman Maigret et la jeune morte, publié en 1954. Ce récit a déjà connu quatre adaptations en téléfilms de 1959 à 1973, dont une avec l'inévitable Jean Richard.

La dernière apparition au cinéma du personnage date de 1968, avec la sortie de Maigret fait mouche, coproduction italo-autricho-franco-allemande. Ce film adaptait le roman La Danseuse du Gai-Moulin, qui met Maigret (Heinz Rühmann) face au mystère entourant le meurtre d'un gardien de musée au cours du vol d'un tableau de van Gogh. 

Jules Maigret a souvent été joué au cinéma ou à la télévision. Il l'a notamment été à 54 reprises en 14 ans par Bruno Crémer dans la série et les téléfilms Maigret durant les années 90. Jean Richard s'est glissé 88 fois dans ce costume dans une série qui débuta en 1967.

Au cinéma, le personnage a été initialement représenté par Pierre Renoir dans La Nuit du carrefour (réalisé par son frère Jean Renoir en 1932), puis à trois reprises par Jean Gabin, et le Canadien Maurice Manson, Albert Préjean, Abel Tarride, Harry Baur, Charles Laughton, Michel Simon, Heinz Rühmann, Michael Gambon, Rupert Davies, Rowan Atkinson, Kees Brusse ou Gino Cervi... la liste est encore longue.

Maigret version Gérard Depardieu mènera son enquête jusqu'au bout à partir du 23 février 2022. Il sera entouré au casting par Mélanie Bernier, Jade Labeste et Aurore Clément. 

Michael Cimino - un mirage américain : un documentaire majeur sur un réalisateur visionnaire

En avril 2010, le Critique et cinéaste Jean-Baptiste Thoret prend la route avec Michael Cimino, de Los Angeles au Colorado. "Si vous voulez comprendre mes films", lui avait alors dit le réalisateur de Voyage au bout de l’enfer, "vous devez voir les paysages où ils ont été tournés". Ce road-movie oral et enregistré deviendra d’abord un profil publié dans les Cahiers du Cinéma puis un livre, Michael Cimino, les voix perdues de l’Amérique (édité chez Flammarion). Dix ans plus tard, Cimino n’est plus, mais son fantôme continue de hanter certains replis de l’espace américain.

Tourné au cours de l’hiver 2020, et monté durant l'année du début de la pandémie, Michael Cimino, un mirage américain a d'abord été diffusé il y a quelques temps dans un format de 52 min sur la chaîne Arte, sous le titre Michael Cimino : God Bless America.

Dans cette version en salle de plus de deux heures, Jean-Baptiste Thoret repart sur les traces de Michael Cimino, à la recherche de son Ouest, cette Amérique réelle et fantasmée qui a irrigué et donné la chair de ses films, des espaces grandioses du Montana où il a tourné La Porte du paradis, à la communauté de Mingo Junction, Ohio; cette petite ville sidérurgique qui a servi de décor à Voyage au bout de l’enfer. 

Michael Cimino, un mirage américain est le portrait d'un cinéaste qui reste un des très rares exemples de réalisateurs dont la carrière fut tuée net alors qu'il était en pleine ascension après ses débuts fulgurants, pour être crucifié à peine deux ans plus tard en raison de l'échec de La Porte du Paradis et sa cruelle démystification de l'Ouest américain, provoquant la faillite de la United Artists.

Encore que Thoret ne partage pas tout à fait cette analyse, comme il l'expliquait d'ailleurs dans une interview publiée dans le journal Libération dans l'édition du week-end du 15-16 janvier. Si le cinéaste avait pu brillamment se remettre en selle avec la fabuleuse Année du dragon, c'est surtout Le Sicilien, en 1987, qui actera le décès prématuré de Cimino.

Torturé, inadapté à la machine hollywoodienne, l'homme était aussi génial qu'il avait un égo surdimensionné, intransigeant et incapable de faire des compromis, artistiques ou financiers, qui auraient pu brider sa vision. Le film est d'ailleurs riche en anecdotes, racontées notamment par Oliver Stone, qui lâche : "s'il avait travaillé plus simplement, fouillé en lui-même, il se serait rendu service. Cela aurait mieux servi sa vision. [...] Il a voulu briser toutes les règles trop vite. Il aurait pu ralentir un peu et travailler plus. Je ne pense pas qu'il soit mort en ayant achevé son oeuvre, en tant qu'artiste".

Si Quentin Tarantino refuse de tomber dans le jeu des commentaires sur l'ascension et la chute du cinéaste, préférant décortiquer avec la passion qui le caractérise l'importance de l'oeuvre du cinéaste disparu, James Toback, qui écrivit notamment un scénario pour lui sur le parrain de la mafia Frank Costello, n'hésite pas à mettre les pieds dans le plat. "En tant que réalisateur, on sent chez lui cette nature obsessionnelle, maniaque et fétichiste. Tout était fait comme il pensait et voulait que ce le soit. Il n'y avait pas de compromis possible".

Les propos de Toback, qui parsèment régulièrement le documentaire, sont très intéressants. Mais on peut aussi s'interroger sur sa présence peut être problématique dans le film; lui qui fut pris dans le sillage de la tempête de l'affaire Weinstein, avec plus d'une centaine de témoignages accablants le concernant, dont celui de Julianne Moore...

Ponctuant le documentaire de sa voix douce, Cimino se révèle aussi être un cinéaste du paradoxe, pestant puis se résignant contre une industrie hollywoodienne qui l'a depuis longtemps marginalisé et bridé sa créativité. Tout en louant une époque révolue, les années 30 et 40; celle où les Majors faisaient tourner sous contrats des cinéastes comme John Ford, qu'il admire profondément. Une époque où, justement, la mainmise et le contrôle des studios étaient absolus, et laissaient peu d'espace à la liberté artistique revendiquée par Cimino.

"A l'époque de John Ford, c'était plus sain de travailler continuellement, trois films par an au lieu d'un seul tous les vingts ans. Cela ne donne pas toujours des films excellents, mais c'est moins brutal que le lancement d'un film indépendant dans l'industrie cinématographique actuelle" disait Cimino à Jean-Baptiste Thoret dans leurs entretiens.

Ce dernier lui demandait alors s'il n'avait pas, au fond, le sentiment d'appartenir à une génération précédente, arrivant trop tard pour mettre en place sa vision. A la manière d'un Sam Peckinpah d'ailleurs, dont la carrière tumultueuse fut émaillée de batailles perdues car vouées à un perpétuel porte-à-faux. Un cinéaste que Cimino appréciait beaucoup. "Vous avez raison, j'aurai préféré ce rythme. Je me souviens, et je trouve cela fou, Victor Flemming a réalisé Autant en emporte le vent et Le Magicien d'Oz la même année ! Je préfère ça !"

On pourrait encore nourrir abondamment cet aspect longuement évoqué dans le documentaire, émaillé de souvenirs émus du cinéaste, qui souligne aussi que les Critiques américaines se sont surtout déchaînées sur lui plutôt que sur ses films.

C'était d'ailleurs un cinéaste encore blessé par ces attaques et les rumeurs qui courraient dans les couloirs d'Hollywood, bien des années après la sortie de ses films, que nous avions eu l'immense plaisir de longuement rencontrer en 2013, lorsque son chef-d'oeuvre absolu La Porte du Paradis était ressorti en version restaurée et intégrale.

Et c'est non sans une certaine émotion que nous avons retrouvé et entendu dans le documentaire de Jean-Baptiste Thoret certaines des considérations et introspections de Cimino, sur ses maîtres, son rapport au cinéma et à la puissance de l'image, de son cinéma.

Sur les 2h11 du documentaire, Jean-Baptiste Thoret consacre une large part -plus de 30 min-, dès l'ouverture de son film, à retourner dans la petite ville de Mingo Junction. Jadis prospère et florissante grâce à son industrie sidérurgique et ses hauts fourneaux, elle n'est désormais plus que l'ombre d'elle-même, comme une ville quasi fantôme, vidée peu à peu de ses habitants. Les hauts fourneaux, poumon économique de la région, se sont éteints depuis longtemps. 

Une victime de plus dans la longue liste des villes situées dans la Rust Belt, elle qui avait accueilli avec enthousiasme le tournage de Voyage au bout de l'enfer. La rencontre avec les habitants qui se souviennent, qui ont aussi pour certains participé, et racontent à quel point le film a su capter le coeur et l'âme de ses habitants, est quelque chose de très émouvant. Surtout lorsque l'un d'eux, figurant dans le film, raconte sa propre expérience de la guerre du Viêtnam, après une discussion autour de la légendaire scène de la roulette russe dans le film. Une des plus grandes scènes de l'Histoire du cinéma.

"Le tournage du film a changé la vie de certains" raconte l'un d'eux; "ils se sont soudain senti importants, parce qu'on avait choisi de faire ce film ici". John Savage, également présent dans le film, abonde : "ils se sentaient reflétés par le film. Ils avaient perdu des gens à la guerre. Ces petites villes sont sûrement celles où il y a eu le plus d'engagés volontaires. C'est encore vrai aujourd'hui".

Et l'on a le coeur serré. Parce que de nombreux lieux utilisés lors du tournage du film ne sont plus, ou tombent en ruine, faute d'entretien et d'argent. Une question de priorité aussi, dans une ville qui survit désormais, plus qu'elle ne vit. Et aussi parce que c'est tout un pan d'une certaine culture américaine, nostalgique et désenchantée, fière et parfois dure, qui disparait peu à peu.

 

Bull : pas de saison 7 pour la série avec Michael Weatherly

Diffusée depuis 2016 aux États-Unis, la série judiciaire Bull, proposée en France sur M6 et sur Salto, n’aura pas de saison 7 et prendra fin au printemps au terme de son actuelle sixième saison.

Le site américain TVLine rapporte que l’arrêt de Bull est en grande partie lié à la décision de Michael Weatherly, la star de la série, de passer à autre chose après six ans dans la peau du brillant psychologue Jason Bull, spécialisé en conseils juridiques.

Hier soir, le comédien, bien connu des fans de NCIS et de Dark Angel, a en effet déclaré sur Twitter : "J’ai décidé qu’il était temps pour moi de me lancer de nouveaux challenges créatifs et de mettre un terme à l’histoire du personnage.

Ça a été un honneur de travailler avec ces comédiens, cette équipe, et ces auteurs brillants qui ont aidé à réinventer le genre du drame judiciaire. Preparez-vous à un final de taille. Et du fond du cœur, merci à tous les fans. Vous ferez toujours partie de la famille Bull".

Évidemment, Michael Weatherly n’est pas le seul responsable de l’arrêt de la série, dont les scores d'audience étaient de plus en plus décevants. D'après TVLine, Bull affiche depuis le début de sa saison 6 une moyenne de 7,5 millions de téléspectateurs, pour un taux de 0.6 sur les 18-49 ans. En baisse de respectivement 13 et 25% sur ces deux indicateurs en comparaison avec la saison 5.

Avec ces chiffres, la série se classe dernière sur cible parmi tous les dramas de CBS, ce qui peut également expliquer l'envie de la chaîne de mettre un terme aux aventures de Jason Bull. D'autant plus que la série a été entachée au fil des ans par plusieurs scandales.

En 2018, Eliza Dushku, qui avait participé à quelques épisodes de la première saison, avait révélé avoir été victime de harcèlement sexuel de la part de Michael Weatherly et avoir appris que son contrat ne serait finalement pas renouvelé (elle devait devenir régulière dès la saison 2) après avoir fait part à la production et à la chaîne des commentaires sexistes dont elle avait fait l'objet.

Et plus récemment, c'est Freddy Rodriguez, l'interprète de Benny, et le showrunner Glenn Gordon Caron qui étaient virés au printemps 2021 suite à une enquête interne sur les conditions de travail sur le tournage de la série.

Selon TVLine, CBS a encore 12 épisodes de Bull à diffuser. La saison 6 est également disponible en France en US+24 sur Salto, avant sa diffusion prochaine sur M6.

Bande-annonce de Vikings : Valhalla

Les Vikings réclament vengeance. C'est ce que dévoile la nouvelle bande-annonce épique de Vikings : Valhalla, le spin-off de la série populaire centrée sur Ragnar (Travis Fimmel) et ses fils. Prévu le 25 février prochain sur Netflix, ce drame historique devrait être aussi sanglant que la série originale de Michael Hirst.

Située 100 ans après la série mère, Vikings : Valhalla raconte l'histoire de la descendance des Vikings et de leurs ennemis, parmi lesquels les légendaires Leif Eriksson, Freydis Eiriksdottir, Harald Sigurdsson et Guillaume Le Conquérant. Prêts à tout pour survivre dans une Europe en pleine mutation, les Vikings vont chercher à se venger de leurs oppresseurs et à combattre les Anglais.

Alors que les tensions entre les Vikings et la royauté anglaise atteignent un point de non-retour sanglant et que les Vikings eux-mêmes se disputent au sujet de leurs croyances païennes et chrétiennes, des figures emblématiques se lancent dans une épopée qui les conduit à travers les océans et sur les champs de bataille, du Kattegat à l'Angleterre, et au-delà, dans une lutte pour la survie et la gloire.

Vikings : Valhalla est créée par Jeb Stuart et produite par Michael Hirst, ce qui gage d'une fidélité à l'esprit de la série originale. Les épisodes sont réalisés par Niels Arden Oplev, réalisateur danois récompensé aux BAFTA, Steve Saint Leger, qui a déjà réalisé plusieurs épisodes de Vikings, et Hannah Quinn.

Au casting, on retrouve Sam Corlett, Frida Gustavsson, Leo Suter, Caroline Henderson, Bradley Freegard, Jóhannes Haukur Jóhannesson, Pollyanna McIntosh, Asbjørn Krogh, David Oakes, Pääru Oja et Louis Davison.

18 janvier 2022

Mort de l'acteur Michel Subor à l'âge de 86 ans

Acteur secret, "massif et imperméable" selon Claire Denis, apparu chez Truffaut et Godard, mais également chez Hitchcock, visage marquant du grand comme du petit écran, Michel Subor a succombé à un accident de voiture ce lundi 17 janvier 2022, selon Le Monde. Il était âgé de 86 ans.

Fils de parents russes anti-bolchéviques qui ont émigré en France, Michel Subor débute au cinéma aux côtés de Louis De Funès (Mon pote le gitan, 1959) et en donnant la réplique à Brigitte Bardot dans La Bride sur le cou de Roger Vadim (1961).

Il surfe ensuite sur la Nouvelle Vague en devenant le narrateur de Jules et Jim (1962) de François Truffaut, et en incarnant Le Petit soldat (1963) de Jean-Luc Godard. Avec André Cayatte (La Vie conjugale, 1964), il s'essaie également à un cinéma plus traditionnel. Tentant sa chance à l'étranger, il tourne sous la direction des Anglais Clive Donner (Quoi de neuf, Pussycat ?, 1965) et Alfred Hitchcock, dans le thriller d'espionnage L'Etau (1969).

Durant les années 70, Michel Subor se consacre essentiellement à la télévision, s'illustrant dans les séries Mauregard (1970) et La Ligne de démarcation (1973) et les téléfilms L'Oreille absolue (1972) et Sultan à vendre (1974).

Sa carrière cinématographique trouve un second souffle grâce à Jean-Louis Bertucelli qui le dirige tour à tour dans Docteur Françoise Gailland (1975), L'Imprécateur (1977) et Stress (1984). C'est toutefois Gérard Blain qui le sort de l'oubli en lui confiant en 1980 un rôle de premier plan, celui du promoteur homosexuel Beaufils, dans Le Rebelle.

Après une longue traversée du désert, Michel Subor effectue en toute discrétion un retour au cinéma d'auteur à la fin des années 90. Andrzej Zulawski fait ainsi appel à lui pour les besoins de La Fidélité (2000), tandis que Philippe Garrel l'imagine en démon tentateur et malfaisant dans Sauvage innocence (2001).

L'ayant dirigé dans Beau travail en 1999, Claire Denis garde de lui le souvenir d'"un bloc massif, imperméable (...) Et en même temps, il nous échappait, il rêvait. Il glissait dans son propre film comme dans un univers parallèle. Entre nous, on appelait ça "suboriser"", d'après les propres mots de la cinéaste.

En 2004, Claire Denis collabore à nouveau avec lui et fait du comédien septuagénaire L'Intrus de son film. Il faut ensuite attendre cinq ans avant de le retrouver au cinéma. Dans White Material (2009), il joue le propriétaire d'une plantation de café en Afrique, partageant l'affiche avec Isabelle Huppert.

Enfin en 2012, il retrouve la France pour L'Hiver dernier de John Shank, un film qui traite du monde paysan avec Vincent Rottiers dans le rôle titre. Ses derniers rôles ont été pour le petit écran, dans la saison 4 de Braquo (2016) et la saison 1 de Aux animaux la guerre (2018).

Disney+ : bande-annonce de Moon Knight

Contrairement aux quatre précédentes séries Marvel, la nouvelle production originale Disney+ va suivre un tout nouveau super-héros, encore jamais apparu dans aucun des films du MCU. Moon Knight va en effet suivre les aventures de Steven, un homme atteint de troubles du sommeil et rencontrant des difficultés à faire la part des choses entre sa vie et ses rêves. S'imaginant schizophrène, ce dernier va finalement apprendre qu’il partage son corps avec quelqu’un d’autre…

Oscar Isaac a été choisi pour prêter ses traits au personnage-titre de cette cinquième série Marvel sur Disney+. S’il s’agit de sa première apparition dans le MCU, ce dernier avait néanmoins déjà participé à deux adaptations de comics de la Maison des Idées par le passé : X-Men Apocalypse (dans le rôle du méchant-titre) et Spider-Man New Generation (dans le rôle de Spider-Man 2099).

A ses côtés, Ethan Hawke campera, quant à lui, le méchant principal de la série (dont l’identité n’a pas encore été révélée), tandis que le français Gaspard Ulliel est lui aussi annoncé au casting de la série, dans un rôle tenu secret.

Les épisodes de Moon Knight seront diffusés en exclusivité sur Disney+ à partir du 30 mars prochain.

ADN, Wakanim, Crunchyroll : les animes de la semaine

Ranking Of Kings (Wakanim, Crunchyroll)

Dans un monde où il existe un classement des meilleurs roi, le prince Bojji commence en bas de l’échelle. Naïf, sourd et extrêmement petit, son peuple ne croit pas du tout en son potentiel.

Mais sa rencontre avec Ombre, monstre voleur au grand cœur, va éveiller en lui une lueur d'espoir et de courage. À deux, ils vont tout faire pour faire grimper Bojji jusqu’en haut du classement des rois !

Attention ! Ne vous fiez surtout à son chara-design enfantin et à ses couleurs douces. Sous ses airs de comédie d'aventures, Ranking of Kings est sans aucun doute l'anime qui vous arrachera le plus de larmes cette saison. Adaptée du manga éponyme de Sōsuke Tōka, vous ne pourrez que vous attachez à ce héros minuscule et pleins de ressources.

Trahisons, violence et jeux de pouvoirs se mêlent dans cet univers où l'excellence d'un roi se mesure à sa puissance. En parallèle, l'anime nous offre une réfléxion poussée sur la différence et la discrimination, et nous rappelle qu'il ne faut pas toujours se fier aux apparences.

Après un premier cour encensé par le public, les aventures de Bojji et Ombre se poursuivent chaque jeudis sur Wakanim et Crunchyroll pour une nouvelle salve d'épisodes. Et si vous êtes amateurs de VF, une version doublée est proposée en simulcast. Au casting, la comédienne Brigitte Lecordier prête son timbre au jeune prince.

Les Mémoires De Vanitas (Crunchyroll, Wakanim)

Le XIXe siècle touche à sa fin, et Paris est en plein émoi à la suite d'attaques répétées de vampires. La règle est pourtant claire : leur communauté ne doit jamais s'en prendre aux humains ! Mais un mystérieux mal mystérieux semble ronger ces créatures et les pousser à la folie...

C'est en ces temps difficile que Noé, né suceur de sang, arrive dans la capitale. Il espère y retrouver la trace du grimoire de Vanitas, artefact légendaire. La rumeur prétend que son détenteur pourrait interférer avec ce qu'il y a de plus sacré pour un vampire : son nom véritable, symbole même de leur vie.

Fort du succès de  Pandora Hearts diffusé dans les années 2000, le nouveau manga de Mochizuki Jun  avait déjà son public avant même que l'adaptation animée ne débute en juillet dernier. A l'instar de son prédécesseur, Les Mémoires de Vanitas nous entraîne dans un univers riche en magies et en légendes, le tout dans un Paris d'époque revisité.

La série s'inscrit dans une ambiance fantastique et dynamique avec un duo de protagonistes charismatiques, véritable point fort de l'histoire ! A ceci s'ajoute une animation délicate que l'on doit aux studios Bones, des décors travaillés et une BO très efficace.

Sa première partie, tantôt fun, tantôt mystérieuse n'était qu'un préambule pour son nouveau court qui s'annonce beaucoup plus sombre. Débuté ce vendredi, vous pourrez y retrouver Vanitas et Noé loin de la ville, dans un pays froid et enneigé, parfait pour affronter cet hiver depuis le confort de son canapé !

LOVE Of Kill (ADN, Crunchyroll)

Dans Love of Kill, deux assassins s'affrontent. La tranquille chasseuse de primes Chateau et le mystérieux et puissant Ryang-ha. Tous deux deviennent ennemis après ce combat. Du moins, ils auraient dû...

Love of Kill, ou Koroshi Ai en version japonaise, est un manga créé par Fe. Il paraît dans les pages du magazine Monthly Comic Gene de l’éditeur Media Factory. Depuis octobre 2015, 12 tomes sont sortis au Japon. 

Si, à ce jour, ce Shojo reste inédit en France, cette série s'annonce parfaite pour les amateurs d'enquêtes et de psychologie. C'est formidable qu'elle puisse être diffusée dans l'Hexagone, apportant un souffle d'originalité au genre.

La Casa de Papel sur Netflix : la version coréenne dévoile ses premières images et son titre

Netflix vient de dévoiler le premier teaser de son adaptation sud-coréenne de La Casa de Papel. A cette occasion, on découvre enfin le titre attribué à la série : Money Heist: Korea – Joint Economic Area, qui reprend en partie le titre international de La Casa de Papel.

Le teaser démarre avec Le Professeur – interprété par Yoo Ji-tae (vu dans Old Boy) – complotant un braquage. Il porte des lunettes, comme le personnage joué par Álvaro Morte, mais pas de barbe. Il se tient devant un mur avec plusieurs masques coréens traditionnels et le masque emblématique de Salvador Dali de la série espagnole. Il tend la main pour en choisir un, alors que la caméra effectue un panoramique avant qu’on ne puisse voir lequel il choisit.

On découvre ensuite le personnage de Seon Woojin – interprétée par Kim Yunjin, connue entre autres pour son rôle de Sun dans Lost – la cheffe de l'équipe de négociation de crise dans une salle de contrôle, soit l’équivalent de Raquel Murillo. Le teaser se termine par la présentation de chaque membre du braquage et de leur nom de code.

Alors qu'aucune date de sortie pour Money Heist: Korea - Joint Economic Area n'a été annoncée, celle-ci devrait vraisemblablement arriver sur Netflix dans le courant de l'année. Comme dans la série originale, ce remake verra Le Professeur et son équipe tenter de réaliser un braquage hors normes.

Ce remake sera également l’occasion de retrouver Park Hae-Soo, devenu célèbre dans le monde entier grâce à son rôle de Cho Sang-Woo, ou joueur 218, dans Squid Game, dans le rôle de Berlin, le bras droit du Professeur.

Ryu Yong-jae (coscénariste du film Peninsula) est le créateur de la série avec Álex Pina, le créateur et producteur exécutif de La Casa de Papel, qui sert de producteur exécutif pour ce remake.

La Casa de Papel s’est conclue en décembre dernier après cinq saisons survitaminées. Netflix a annoncé à cette occasion qu'une série dérivée consacrée au personnage emblématique de Berlin, joué par Pedro Alonso, sera diffusée en 2023.

The Batman : une durée record pour le film avec Robert Pattinson ?

Attendu pour le 2 mars prochain, The Batman version Robert Pattinson s'annonce aussi sombre que brutal. Les fans de l'Homme chauve-souris sont déjà très impatients de découvrir ce film, qui a engendré de nombreux commentaires élogieux après la révélation des différentes bandes-annonces.

Les aficionados du Chevalier noir vont pouvoir se réjouir à nouveau. Selon le site IMDB, The Batman durerait 2 heures et 55 minutes. Le film de Matt Reeves serait donc le plus long de tous les longs-métrages mettant en scène le justicier de Gotham en solo. Il dépasserait donc The Dark Knight Rises, qui durait 2 heures et 44 minutes. Cette durée fleuve n'a toutefois pas encore été confirmée par Warner Bros.

Pour rappel, dans ce nouveau long-métrage, on retrouve Bruce Wayne alors que celui-ci n'est Batman que depuis deux ans. Ce temps passé à insuffler la peur chez les criminels a mené le justicier au coeur des ténèbres de Gotham City.

Avec seulement quelques alliés de confiance - Alfred Pennyworth, le lieutenant James Gordon - parmi le réseau corrompu de fonctionnaires et de personnalités de la ville, le justicier solitaire s'est imposé comme la seule incarnation de la vengeance parmi ses concitoyens.

Lorsqu'un tueur s'en prend à l'élite de Gotham par une série de machinations sadiques, une piste d'indices cryptiques envoie le plus grand détective du monde sur une enquête dans la pègre, où il rencontre des personnages tels que Selina Kyle, alias Catwoman, Oswald Cobblepot, alias le Pingouin, Carmine Falcone et Edward Nashton, alias l’Homme-Mystère.

Alors que les preuves s’accumulent et que l'ampleur des plans du coupable devient clair, Batman doit forger de nouvelles relations, démasquer le coupable et rétablir un semblant de justice au milieu de l’abus de pouvoir et de corruption sévissant à Gotham City depuis longtemps.

Netflix déconseille The Sandman aux moins de 18 ans

En 2022, The Sandman débarquera enfin à l’écran. Après plusieurs projets avortés pour le cinéma, c’est finalement dans une série Netflix que le héros créé par Neil Gaiman dans ses comics DC Sandman prendra vie, incarné par Tom Sturridge.

Publiés entre 1989 et 1996, les comics suivent le destin de Dream, l'incarnation même du rêve, retenu captif par des mortels pendant plus d'un siècle. Alors qu'il retrouve enfin sa liberté, il va devoir rétablir l'ordre dans son royaume. Et cela ne se fera pas sans heurt.

Destinés à un public mature, les romans graphiques ne seront apparemment pas édulcorés pour leur passage sur le petit écran. Netflix a en effet révélé sur la page de la série qu’elle serait recommandée aux adultes à partir de 18 ans, ce qui est assez rare pour la plateforme. Le show rejoint notamment Sex/Life dans cette catégorie. 

Le géant du streaming précise que The Sandman ne lésinera pas sur la violence et abordera en outre les thèmes suivants : drogue, suicide et automutilation. De quoi rassurer les fans de l’oeuvre de Neil Gaiman, d’ailleurs scénariste et producteur sur le projet, quant au respect du matériel original.

Gwendoline Christie, Boyd Holbrook, Charles Dance, Jenna Coleman, Joely Richardson, Stephen Fry ou encore Patton Oswalt et David Thewlis complètent la distribution de la série dont la date de diffusion n’a pas encore été communiquée.