Laëtitia Milot a révélé dans un documentaire et dans un livre notamment, Le Bébé, c’est pour quand ?, son combat contre l’endométriose qui l’a empêchée de devenir maman durant de longues années. C’est donc avec une joie non dissimulée qu’elle a fini par accueillir sa fille en 2018. Toutefois, la comédienne de 45 ans aurait rêvé de donner un petit frère ou une petite sœur à Lyana, mais a dû renoncer à avoir un deuxième enfant à cause de cette maladie, comme elle l’a confié à Paris Match.
Un véritable « pincement au cœur », qu’il a fallu surmonter, pour l’actrice de Plus belle la vie, qui a déjà vu l’arrivée de sa fille comme un « petit miracle ». « Mais, nous avons la chance d’avoir pu devenir parents d’une fille merveilleuse et en bonne santé », reconnaissait-elle en octobre 2024 auprès de Public, comme le rappelle Gala. « Beaucoup de gens n’ont pas cette chance, il faut en être conscient. Cela permet d’accepter le reste. »
« Je n’aurai pas de deuxième enfant mais je vis tout ça très bien maintenant », a récemment affirmé à Paris Match celle qui a décidé de subir une hystérectomie pour en finir avec les douleurs liées à l’endométriose. « Il y a dix ans, je n’aurais pas dit ça, mais aujourd’hui je le vis mieux », a-t-elle assuré, ajoutant : « J’ai réussi à gagner une super bataille » et « l’endométriose n’a pas réussi à m’enlever ça. »
Car les conséquences de l’endométriose, qui peut entraîner l’infertilité, sont multiples. Douleurs, santé mentale en berne… « J’ai connu ça », a reconnu l’animatrice du Meilleur pâtissier auprès de Télé Loisirs l’an dernier. « Je ne suis pas tous les jours avec un grand sourire du matin au soir ». Si les épreuves liées à l’endométriose ont un temps fragilisé son couple, il en est sorti plus fort. « On s’est regardés et on s’est dit qu’après tout ce qu’on avait traversé, on pouvait avancer et effacer cette histoire ». Et d’en ressortir une certitude : « on restera ensemble toute notre vie ».
L’endométriose, qui se définit « par la présence, en dehors de l’utérus, de fragments de muqueuse utérine (endomètre) ou tissu endométrial », comme l'explique le site d'Ameli, touche au moins une femme sur dix en âge de procréer. De nombreuses femmes traversent encore un long désert médical avant que les symptômes soient reconnus et qu’un diagnostic soit posé.

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