25 août 2025

Fauve Hautot se confie sur son désir de maternité

Fauve Hautot se verrait bien devenir mère. La danseuse du programme de TF1 Danse avec les stars, qu’elle a remporté à plusieurs reprises, s’est confiée sur sa carrière et sur des sujets plus intimes dans le dernier épisode de 50’Inside ce week-end avec Isabelle Ithurburu. Sur la question de la maternité, Fauve Hautot, qui fréquente le danseur Romain Guillermic depuis l’an dernier, « reste » ouverte : « J’espère que ça viendra un jour ».

Mais la véritable question pour la jeune artiste est de savoir « quand » et « pourquoi ? ». « Je ne sais pas », a-t-elle admis. « Mais je laisse la vie et le destin faire ». Avant de s’intéresser à la maternité, Fauve Hautot a surtout pris soin de se sentir bien dans sa peau. « Tout ça vient du fait de s’accepter beaucoup plus soi. Je crois que c’est un truc de grandir, d’assumer qui on est réellement, d’essayer d’arrêter de se planquer derrière une espèce de masque ou de filtre », a-t-elle estimé. « Depuis que j’ai activé ce truc-là d’un peu plus m’aimer moi, c’est hyper agréable en fait. Je trouve ça très chouette ».

Il faut dire que la danseuse, qui s’est également lancée dans la comédie, a reçu des remarques sur son corps musclé. Avec le temps, la sportive a décidé de s’affirmer davantage. « Aujourd’hui je mets un point d’honneur à sortir en débardeur », a-t-elle affirmé. « Et on me dit : "Ah t’es musclée", et je dis : "Bah ouais je suis musclée" et en fait j’y peux rien c’est comme ça. Je suis musclée naturellement, du coup j’accepte mon corps et c’est très ok ».

Pourtant, le parcours vers la « confiance en soi » n’a pas été simple pour Fauve Hautot, qui a confié en 2023 dans un épisode du podcast InPower qu’elle était devenue « hyper sauvage » par le passé à cause du « regard des autres ». « Je me suis empêchée beaucoup de choses… de sortir, d’aller rencontrer des gens, d’aller prendre des cours de danse dans des studios de par le regard de l’autre parce que l’autre avait un regard. Et comme je manquais de confiance en moi, c’est moi qui me détestais dans le regard de l’autre », a-t-elle expliqué. « La spirale commence comme ça […] jusqu’à ce que tu en ressortes et t’en ressors grandie… Quelle joie », a-t-elle ajouté avec un grand sourire.

Deux anciens membres de The Police réclament des royalties à Sting

Depuis le dernier concert du groupe mythique The Police, le 7 août 2008 au Madison Square Garden, après une reformation éphémère, les membres du groupe ont préféré mener une carrière solo. Pour autant, c’est sur le banc de la justice que les anciens partenaires pourraient bien se retrouver. À en croire The Sun, le guitariste Andy Summers et le batteur Stewart Copeland auraient en effet assigné Sting devant la Haute Cour de Londres, ainsi que sa société Magnetic Publishing Limited.

Le feu couvait depuis un moment, selon une source du tabloïd qui affirme que « les avocats ont tenté à plusieurs reprises de parvenir à un accord à l’amiable, mais ils se sont heurtés à une impasse ». En conséquence, « Andy et Stewart ont décidé qu’il n’y avait pas d’autre solution que de saisir la justice et ont donc pris cette décision. Ils affirment qu’on leur doit des millions de dollars en royalties perdues. »

Du côté de Sting, qui apparaît dans la plainte sous son vrai nom, Gordon Matthew Sumner, on nie que cette action en justice soit liée au tube planétaire Every Breath You Take, sans donner plus de détails sur l’objet du litige. Il faut dire que les succès n’ont pas manqué chez le groupe aux plus de 75 millions d’albums vendus et des titres qui ont marqué de façon indélébile les années 1980.

La séparation de The Police a éprouvé Sting lui-même, malgré le succès de sa carrière solo mais aussi d’acteur. « Au début, c’est une sorte de démocratie, puis ça devient une dictature bienveillante, je dirais. Mais c’est la nature même de l’art », expliquait-il à la BBC au sujet de la rupture, avec des années de recul, en 2021. « Ç’a été difficile pour les autres membres du groupe et ç’a été difficile pour moi aussi, car je les aime beaucoup. »

« Alors voir tout cela s’effondrer à cause de l’ego, le mien et le leur, m’a rendu triste. Ça me rend encore triste aujourd’hui », déplorait encore celui qui s’apprête à présenter une comédie musicale à Paris en 2026. Plus récemment, c’est Stewart Copeland qui a résumé cet « ego » évoqué quatre ans plus tôt par Sting lors de l’enregistrement de leur dernier album Synchronicity. « Nous étions tous les trois des connards dans cette pièce. Nous ne sommes pas des personnes aimables. Andy et Sting sont tous deux des êtres humains merveilleux jusqu’à ce qu’ils entrent dans la salle commeThe Police. Ensuite, ils se transforment en putain de connards. Le seul connard pire qu’eux, c’était probablement moi », a-t-il déclaré dans le dernier numéro du magazine Mojo qui l’interviewait en compagnie de son acolyte Andy Summers. The Police a été intronisé au Rock and Roll Hall of Fame en 2003.

Magali Berdah : Sud Radio a recruté l’ex-reine des influenceurs, qui animera une émission de débat sur ses antennes

C’est une reconversion à laquelle personne ne s’attendait : Magali Berdah, ancienne « papesse des influenceurs », va devenir animatrice radio après avoir été recrutée par Sud Radio, la station de l’homme d’affaires Christian Latouche, rapporte Le Parisien.

Au cœur de plusieurs polémiques, récemment poursuivie en justice par le rappeur Booba, l’ex-agente de candidats de téléréalité opère donc un virage à 180° en prenant les commandes, à partir du lundi 1er septembre 2025, d’une émission qui sera diffusée du lundi au jeudi de 20 à 21 heures.

Si on le titre du programme n’a pas encore été révélé, Le Parisien affirme que Magali Berdah y fera quotidiennement débattre « un influenceur ou une personnalité issue de la téléréalité et un institutionnel, dont parfois des personnalités politiques ».

La jeune femme de 43 ans occupera l’antenne immédiatement après le duo comique Les Chevaliers du Fiel, que Sud Radio – qui s’est récemment séparée de son animateur-star Jean-Jacques Bourdin – vient également de recruter pour animer une « tranche d’humour » sur ses ondes.

Mort de Jerry Adler à l'âge de 96 ans

Les Soprano sont en deuil. L'acteur américain Jerry Adler, qui incarnait le personnage d'Herman "Hesh" Rabkin dans la série culte HBO, s'est éteint ce samedi à New York à l'âge de 96 ans. Une triste annonce effectuée par ses proches et relayée par le site Deadline.

Drôle de carrière que celle de Jerry Adler. Fils de Philip Adler, patron du Group Theater, il travaille de nombreuses années à Broadway comme metteur en scène et régisseur. Après des débuts comme assistant réalisateur sur la comédie musicale Les Hommes préfèrent les blondes en 1950, il collabore notamment sur les pièces à succès My Fair Lady et Annie.

C'est sur le tard, à plus de 60 ans, qu'il connaît une étonnante nouvelle carrière en passant devant l'écran. En 1992, il donne ainsi la réplique à Joe Pesci dans le film policier L'Oeil public puis joue devant la caméra de Woody Allen dans Meurtre mystérieux à Manhattan. Mais c'est le monde de la télé qui lui offre une notoriété soudaine.

Durant les six premières saisons de la série mafieuse Les Soprano, Jerry Adler connaît le succès dans le rôle du conseiller Herman "Hesh" Rabkin, associé plein de sagesse de Tony Soprano (James Gandolfini). Toujours sur petit écran, il se fait remarquer en incarnant l'avocat Howard Lyman dans The Good Wife et son spin-off The Good Fight. On le voit également en tant que chef adjoint des pompiers de New York dans la série Rescue Me.

Durant cette période en tant qu'acteur, Jerry Adler joue aussi à de nombreuses reprises pour le cinéma. Il apparaît notamment au générique des comédies Petites Confidences (à ma psy) et In Her Shoes, du thriller A Most Violent Year ou encore du film de procès Jugez-moi coupable de Sidney Lumet , où il prête ses traits à l'avocat du personnage joué par Vin Diesel.

Dans un message posté sur les réseaux sociaux, l'acteur Michael Imperioli, interprète de Christopher Moltisanti dans Les Soprano, rend un vibrant hommage à Jerry Adler. "C'était un acteur fantastique et un être humain d'une gentillesse inouïe", déclare-t-il. "Il a apporté beaucoup d'humour, d'intelligence et de vérité au rôle d'Herman "Hesh" Rabkin et c'était l'un de mes personnages préférés des Soprano."

Emily in Paris : décès tragique d'un assistant réalisateur lors du tournage de la saison 5 à Venise

L'équipe de la série Netflix, Emily in Paris, était en pleine préparation d'une séquence dans un prestigieux hôtel vénitien, l'hôtel Danieli, lorsque Diego Borella s'est effondré vers 19 heures, jeudi 21 août.

Troisième assistant réalisateur recruté localement pour cette production en Italie, l'homme de 47 ans a été pris en charge immédiatement par les secours présents sur le plateau.

Malgré les tentatives de réanimation des équipes médicales, Diego Borella a été déclaré décédé sur place, victime d'une crise cardiaque foudroyante selon les médias italiens locaux relayés par Variety.

Face à ce drame, Paramount Television Studios a immédiatement suspendu le tournage de la saison 5. Dans un communiqué transmis à Variety, le studio a exprimé sa "profonde tristesse" et présenté ses condoléances à la famille et aux proches du défunt.

Le tournage a finalement repris samedi, après deux jours d'interruption. Cette tragédie survient alors que la production de la cinquième saison bat son plein depuis plusieurs mois.

Depuis mai dernier, l'équipe d'Emily in Paris sillonne l'Europe pour ce nouveau chapitre. Après Rome et Paris, Venise constituait la dernière étape de ce périple. Netflix a d'ailleurs dévoilé la semaine dernière les premières images et la date de sortie de cette saison 5, très attendue par les fans de la série avec Lily Collins. Cette nouvelle saison sera diffusée le 18 décembre sur la plateforme.

Dexter: Les origines : la série annulée malgré son renouvellement pour une saison 2

L'information tombe comme un couperet, comme ce cher Dexter sait si bien le faire... sauf que c'est lui qui en est la victime ! Alors que Showtime avait officiellement renouvelé Dexter: Les origines pour une deuxième saison en avril dernier, la nouvelle direction de la chaîne, dirigée par Matt Thunell suite au rachat de Paramount Global par Skydance, a décidé de ne pas poursuivre la série préquelle, apprend-t-on via Deadline.

Cette décision intervient paradoxalement au moment où la série connaît un beau succès d'audience. Le final de la première saison a attiré, d'après la chaîne, 2,68 millions de téléspectateurs mondiaux, soit une progression de 27% par rapport au lancement en décembre. Un chiffre qui rend cette annulation d'autant plus incompréhensible pour les fans.

La nouvelle direction de Showtime semble avoir fait un choix cornélien entre les deux séries de la franchise. L'équipe dirigeante a commandé l'écriture de la saison 2 de Dexter: Resurrection avec l'intention de valider cette nouvelle saison sous réserve d'approbation budgétaire.

Cette priorité donnée à la série avec Michael C. Hall s'explique probablement par ses audiences encore plus solides. Dexter: Resurrection a en effet démarré avec 3,1 millions de téléspectateurs toutes plateformes confondues sur ses trois premiers jours, dépassant Les origines de 25%.

Derrière cette annulation se cache une gestion pour le moins problématique. Selon des sources, l'écriture n'avait jamais été lancée et aucune date de production n'avait été fixée malgré le renouvellement annoncé. Le showrunner Clyde Phillips avait apparemment déplacé ses équipes sur Resurrection, laissant Les origines en suspens.

Cette situation révèle les difficultés de Showtime dans sa stratégie de contenus originaux, particulièrement depuis son intégration à Paramount+. L'avenir des autres projets Dexter en développement, notamment une série sur le Trinity Killer, devient désormais très incertain...

C'était mieux demain : bande-annonce avec Didier Bourdon

Les Américains ont eu La Machine à démonter le temps, qui voyait une bande d'amis retourner en 1986, à l'époque de leur adolescence. En France, c'est à un lave-linge (ou plutôt au court-circuit qu'il provoque) que nous devrons la prochaine faille spatio-temporelle de l'Histoire du Cinéma, si l'on en croit la bande-annonce de C'était mieux demain, comédie fantastique dans laquelle Didier Bourdon et Elsa Zylberstein quittent les années 50 pour débarquer en 2025.

Actrice vue dans plusieurs séries (Une affaire française, Une mère parfaite...) et des films tels que Bowling Saturne ou Qui perd gagne ! (déjà avec Elsa Zylberstein), Vinciane Millereau réalise son premier long métrage avec des influences évidentes, qui oscillent entre Retour vers le futur et Les Visiteurs, où le choc des époques et générations permet de développer un discours autour la société et ses évolutions, sur la place des femmes notamment.

Smartphones, ordinateurs, drones, assistants personnels, visio-conférence... Les ressorts comiques ne devraient pas manquer au vu de cette bande-annonce, qui nous montre de quelle manière C'était mieux demain va se démarquer des autres films liés au voyage dans le temps : ici, les personnages principaux vont voir leurs vies respectives transposées à notre époque, mais ils ne vont pas croiser des versions plus âgées d'eux-mêmes. Il devrait davantage s'agir d'un comparatif entre 1958 et 2025, avec ce que cela peut amener en matière de quiproquos et autres imprévus.

Le saut dans le temps est donc prévu à partir du 8 octobre dans nos salles... et dès ce 30 août pour les spectateurs présents au Festival du Film Francophone d'Angoulême, dont la 18ème édition débute aujourd'hui, puisque le long métrage en fera la clôture, en présence de son équipe.

Katee Sackhoff n’arrive plus à trouver de rôles

C’est au cours d’un épisode de son podcast que Katee Sackhoff a livré des confidences inattendues sur sa carrière. Pourtant très populaire auprès des fans de science-fiction, l’actrice américaine a confié faire face à une période délicate dans sa carrière, n’étant pas parvenue à décrocher le moindre rôle depuis trois ans malgré sa notoriété.

Katee Sackhoff s’est fait connaître grâce à la série Battlestar Galactica au début des années 2000. Son interprétation de la pilote intrépide Kara Thrace (alias Starbuck) lui a permis de décrocher le statut d’icône de la science-fiction. Elle est par ailleurs connue des sériephiles pour son rôle dans la série western Longmire.

Alors qu’elle évoquait à son propre micro les doutes que peut susciter le métier d’acteur, Katee Sackhoff a ainsi confié avoir perdu toute confiance en elle suite à sa participation au tournage de la série Star Wars The Mandalorian. Ce rôle qu’elle avait déjà incarné dans la série d’animation The Clone Wars semble avoir laissé de lourdes séquelles sur le mental de cette dernière.

"Bo-Katan est à des années-lumière de ce que je suis en tant qu’être humain. Sa vie, ce qu’elle veut – je ne la comprenais pas. Même si je la comprenais un peu, je ne l’ai jamais ressentie au fond de moi. Je ne me suis jamais identifiée à elle", a-t-elle expliqué à ses auditeurs. "Mon style de jeu a toujours été : “Ta première intuition est la bonne. Fais ça. Joue la réalité de la situation.” Et je n’ai en réalité jamais vraiment joué un personnage."

Confrontée à un véritable blocage, Katee Sackhoff confie avoir perdu confiance en elle, ce qui a ensuite eu un impact tragique sur sa carrière. "Je ne suis pas une bonne actrice sur cassette, et je devais m’enregistrer pour les castings. Je ne décrochais plus rien. Et pendant trois ans, je n’ai quasiment pas travaillé, ce qui a complètement détruit ma confiance en moi" confie-t-elle.

Depuis, un changement de manager et des sessions avec un coach ont permis à Katee Sackhoff de reprendre confiance en elle. Il n’est toutefois pas certain que celle-ci reprenne son rôle de Bo-Katan dans l’univers Star Wars. Ce qui serait bien évidemment une très mauvaise nouvelle pour les fans de son personnage…

Les trois saisons de The Mandalorian sont à retrouver dès à présent en exclusivité sur Disney+.

24 août 2025

Le film La Vallée de la peur est entouré d'une sombre légende

Le 2 juillet 1971, le cinéma Le Lafayette, situé 9 rue Buffault dans le 11ème arrondissement de Paris, diffuse dans l'une de ses deux salles le western La Vallée de la peur, avec Teresa Wright et Robert Mitchum. Cette séance va être la dernière d'un des chanteurs les plus célèbres de la planète à l'époque, Jim Morrison, le leader du groupe The Doors.

En effet, le 3 juillet 1971, Pamela Susan Courson, compagne de l'artiste depuis 5 ans et qui est en séjour avec lui à Paris, se rend avec lui au cinéma situé proche du métro Le Pelletier pour une séance tardive. Le couple découvre alors La Vallée de la peur, Pursued en anglais, un western vraiment pas comme les autres.

Il commence par montrer un homme poursuivi se réfugiant dans une ruine et auquel une femme apporte à boire et de la nourriture. Débute ensuite un long flashback qui va nous montrer comment ils se sont retrouvés dans cette situation. Secret de famille, rivalité, amour contrarié, meurtres... La Vallée de la peur porte bien son titre français.

Imprégné d'une ambiance de film noir - son scénariste est d'ailleurs un spécialiste du genre qui venait de signer le classique Le Facteur sonne toujours deux fois - et réalisé par le grand Raoul Walsh, La Vallée de la peur montre une relation très difficile entre les personnages de Wright et de Mitchum, qui se déchire plusieurs fois.

Comme écrasés par un destin tragique et plus fort que tout et la relation amoureuse des deux héros faite de haut et de bas n'est pas sans rappeler celle, tumultueuse, de Morrison avec Pamela Courson. Ce western qui peut être analysé comme ayant des similitudes avec leur vie a parfois été interprété comme ayant pu jouer un rôle dans le décès de Jim Morrison, mais aucune preuve tangible ne permet de l'affirmer.

Après la séance, le couple rentre à son appartement 17 rue Beautreillis et se couche vers les 2h30 du matin. Une heure plus tard selon le témoignage de Courson, le chanteur commence à avoir des difficultés respiratoires ; refusant d'appeler un médecin, il décide de se faire un bain chaud mais vomi plusieurs fois du sang et des caillots de sang. Puis, reprenant des couleurs et refusant toujours de consulter un médecin, demande à sa compagne de retourner se coucher.

Morrison reste dans son bain et quelques heures plus tard, Courson se réveille et, ne trouvant pas son compagnon à ses côtés, se rend à la salle de bain où elle le trouve inanimé, du sang sous les narines. Le rapport d'autopsie conclura à une mort par crise cardiaque. Morrison avait 27 ans. Trois ans plus tard, à 27 ans également, Pamela Courson décèdera d'une overdose.

54 ans après sa mort, la tombe de Jim Morrison est toujours l'une des plus visitées du cimetière du Père Lachaise à Paris.

Il y a plus de 60 ans, Jean Gabin adressait un message très franc à la nouvelle génération de réalisateurs

Pour le résumer vite, la Nouvelle vague est un mouvement cinématographique formé par d'anciens critiques de la revue Les Cahiers du cinéma qui a décidé que le cinéma devait "filmer la vie" et que la caméra ne devait pas être posée dans un studio à capturer une histoire factice fabriquée en toc.

Les critiques des Cahiers, futurs réalisateurs de la Nouvelle Vague, n'avaient pas été tendres envers les films de Jean Gabin durant les années 50, qu'ils jugeaient parfois avec un mépris affiché. Mais Gabin semblait de son côté être plutôt ouvert à la discussion avec ceux qui l'attaquaient.

Dans son ouvrage Gabin, André Brunelin reproduit une discussion qu'il avait eu avec l'acteur à propos de la bande Godard, Truffaut, Rivette et les autres :

"Vos amis de la Nouvelle Vague, qu'est-ce qu'ils croient, ces petits morveux ? Que je suis fini et plus capable de m'intéresser à un genre de cinéma différent de celui que je fais ? D'abord, en quoi il est nouveau leur cinéma ? Leurs films racontent une histoire, non ? Moi je suis pour les histoires, alors !"

"(...) La Nouvelle Vague, je sais ce que c'est. Avant la guerre, c'était moi... (...) Je sais qu'il y en a parmi eux qui ont du mal à montrer leurs films. Qu'ils viennent me trouver avec une bonne histoire, et je les aiderai. Comme j'ai aidé Carné et Renoir. S'ils m'offrent un beau rôle, quelque chose d'intéressant, qu'ils tournent ça en mettant la caméra au plafond ou en filmant à travers leur poche, qu'est-ce que j'en ai à foutre, si le résultat est bien ?"

Et effectivement, aucun réalisateur de la Nouvelle Vague, dont certains des critiques avaient vigoureusement éreinté les films de Jean Gabin et de ses metteurs en scènes habituels depuis son retour de la guerre, notamment François Truffaut qui en parlait ironiquement comme "la Qualité française".

Gabin ne tournera avec aucun des représentants de la Nouvelle vague, mais sera ravi de travailler avec l'un de ses illustres acteurs, Jean-Paul Belmondo. Durant le début des années 60, ce dernier avait un pied dedans, un pied dehors, tournant avec Henri Verneuil et les dialogues de Michel Audiard dans La Française et l'amour et A bout de souffle avec Jean-Luc Godard, l'un des fers de lance de la Nouvelle Vague. Quoi qu'il en soit, la rencontre Belmondo-Gabin dans Un singe en hiver a donné un classique aux répliques culte.

Dans le numéro du magazine Schnock consacré à Gabin publié en 2018, son fils Mathias Moncorgé confirmait le rapport compliqué de son père Jean à la Nouvelle Vague :

"Il était beaucoup plus moderne qu'on ne le pensait, et pour ça qu'aujourd'hui il est encore apprécié. Il était fou de colère quand on parlait de la Nouvelle Vague. Quand le cinéma est passé du muet au parlant, il fut un peu lui-même l'emblème d'une nouvelle vague avec Carné, Renoir, Duvivier. Il n'a jamais compris que la bande des Cahiers du cinéma ne fasse pas appel à lui.

Il aurait aimé tourner avec eux. Un jour, nous avons dîné avec Chabrol. Quand il a su que papa n'attendait que cela, Chabrol s'est décomposé. Il n'a jamais osé, alors qu'il ne rêvait que de ça !"