01 décembre 2025

Giulia Sarkozy filmée chez le coiffeur, les internautes se déchaînent !

Giulia Sarkozy n’a que 14 ans et pourtant, la fille de Nicolas Sarkozy et Carla Bruni est déjà au cœur de nombreuses polémiques. Très présente sur les réseaux sociaux, elle est souvent la cible de commentaires (très) négatifs.

Dimanche 30 novembre, une vidéo de l’adolescente chez le coiffeur a été publiée. Alors qu’elle a encore attiré la haine, une personne finit par prendre sa défense.

Avec deux parents très célèbres, Giulia Sarkozy a toujours grandi sous le feu des projecteurs. Malgré son jeune âge, elle est déjà active sur les réseaux sociaux et ce depuis plusieurs années. Si initialement elle partageait uniquement du contenu en lien avec l’équitation sur son compte Instagram, les choses ont depuis beaucoup changé. Que ce soit sur Instagram ou bien sur TikTok, elle n’hésite pas à se mettre en scène.

Sur les réseaux sociaux, on peut donc voir Giulia Sarkozy faire la promotion de prestations chez des prothésistes ongulaires, ou bien faire des playbacks. Outre le contenu de ses publications, c’est son apparence qui fait souvent réagir. À 14 ans, elle apparaît maquillée, avec de longs faux ongles, des crop tops et de longs cheveux blonds décolorés. Si rien de tout cela n’est interdit, les internautes lui tombent souvent dessus en affirmant que tout cela n’est pas de son âge. Et une nouvelle vidéo d’elle chez le coiffeur va lui valoir une pluie de commentaires haineux.

C’est sur le compte Instagram de Joker Beauty, un coiffeur situé à Nice et à Paris, que la vidéo a été postée. Sur la publication, on peut voir la fille de Carla Bruni et Nicolas Sarkozy refaire son balayage blond. En commentaires, les internautes n’y vont pas de main morte. On peut par exemple lire “Et pendant ce temps-là la gamine de 13 ans se fait teindre les cheveux, poser des faux cils et faux ongles, que fait sa mère en fait ?” ou encore : “Des baffes qui ont été oubliées et une éducation…”

Fort heureusement, certaines personnes ont pris la défense de l’adolescente et ont cherché à faire taire toutes les personnes qui l’ont critiquée : “Vos gueules les critiques” – “Laissez-la tranquille” – “Magnifique”, commentent-ils. Un peu de bienveillance au milieu de cette haine.

Aya Nakamura a changé de stratégie : « Je ne me censure plus »

Aya Nakamura se sent libre. La chanteuse s’est récemment confiée à Vogue à l’occasion de la sortie de son cinquième album studio, Destinée, où elle s’est laissé aller à des textes « plus explicites, plus trash ». « Je dis plus de choses, et je les dis comme je veux », a-t-elle souligné, ajoutant : « Je ne me censure plus ». Une déclaration qui n’a pas échappé à la curiosité de Yann Barthès lors du passage de l’artiste dans Quotidien vendredi.

« Vous avez été censurée ? », lui a-t-il demandé. « Je ne me censure pas dans ce que je dis, mais : "Je ne me censure plus", je l’ai plus dit par rapport au perso… Moi, en tant que mère, je me censurais sur certaines choses », a-t-elle expliqué. Aya Nakamura a deux filles, Aïcha, née en 2016 lors de son premier mariage, et Ava, née en 2022 de sa relation avec le producteur de musique Vladimir Boudnikoff, dont elle est séparée.

La chanteuse de Djadja a aussi dû se défaire d’injonctions sur sa situation familiale. « Avant, j’avais eu des a priori en étant mère de deux enfants de papas différents. Chez nous, ça ne se fait pas, c’est très grave ! », a expliqué la star d’origine malienne. « Je culpabilisais un petit peu. Aujourd’hui, je n’ai pas le même œil sur ça, je suis plus libérée. » Aya Nakamura reconnaît aussi que la trentaine lui sied à merveille, elle qui se considère « plus mature » et a pris « du recul en tant que femme ».

Aya Nakamura a déjà évoqué le sentiment de « culpabilité » qu’elle a ressenti en tentant de mener de front maternité et carrière après la naissance de sa première fille. « Je me suis un peu fait mal à moi-même pour pouvoir avancer », avait-elle confié à C à vous, reconnaissant toutefois que ses efforts avaient porté leurs fruits : « C’est possible, aujourd’hui je le fais, ça fait presque dix ans ».

Muriel Robin en colère contre le manque de moyens pour lutter contre les féminicides

«Mettez 120 femmes contre un mur, mettez 120 hommes en face armés, et à 3, les 120 hommes tirent et les 120 femmes tombent au sol, mortes. C’est ce qui se passe dans notre pays. » Ce sont les mots de Muriel Robin, exprimés d’une voix froide et ferme, au micro de BFMTV le 25 novembre, pour résumer l’état des féminicides en France.

La comédienne, qui a incarné Jacqueline Sauvage à l’écran dans un téléfilm de TF1 qui a marqué les téléspectateurs, est en colère face à l’inaction du gouvernement afin de protéger les femmes des violences. D’autant qu’en Espagne, les résultats sont probants depuis que l’Etat y a mis les moyens. « Avec un milliard d’euros en Espagne, les chiffres ont diminué de moitié. En France, on coupe les sous », déclare-t-elle encore.

Le parlement espagnol a voté à l’unanimité, en 2004, une loi contre les violences de genre. Des financements ont été débloqués pour former les institutions – des policiers qui recueillent les plaintes, au corps médical, en passant par la justice – et aussi la mise en place de bracelets anti-rapprochement afin de protéger les victimes. Un milliard d’euros a été alloué sur cinq ans. Vingt ans plus tard, les féminicides ont baissé de 35 % dans le pays.

En France, en 2024, 107 femmes ont été tuées par leur conjoint ou ancien partenaire. C’est 11 % de plus qu’en 2023, et en deçà des chiffres pour l’instant avancés pour l’année 2025. Au 28 novembre de cette année, selon le collectif Nous Toutes, 156 femmes ont été assassinées en raison de leur genre, en France, depuis le 1er janvier.

« Si certains m’entendent et peuvent se mettre cette image en face des yeux. Moi je suis dans un pays où il se passe ça, et je le vis très mal. J’ai un peu honte », ajoute Muriel Robin, qui n’est « pas très optimiste » mais veut continuer à « y croire », même si « la sauce est un peu amère ».

L’actrice, engagée auprès de la Fondation des femmes, réclame, depuis plusieurs années maintenant, plus d’action, avec notamment une justice plus rapide.

Josh Brolin estime que son ancien ami Donald Trump est un « génie du marketing »

Donald Trump a participé au tournage de Wall Street : L’argent ne dort jamais, avec Shia LaBeouf, sorti en 2010. Mais s’il n’apparaît finalement pas dans la version finale, l’expérience lui aura permis de faire la connaissance d’un autre membre du casting, Josh Brolin, et même de nouer une amitié avec l’acteur à l’époque, avant de se tourner vers la politique et de devenir président des États-Unis.

Toutefois, l’acteur de Dune évoque cette relation avec lucidité. « Je n’ai pas peur de Trump, parce que même s’il dit qu’il restera pour toujours, cela n’arrivera pas », a ainsi déclaré le comédien de 57 ans à The Independent au sujet d’une potentielle modification de la constitution américaine pour permettre à l’élu républicain, élu deux fois, d’effectuer d’autres mandats. « Et si c’est le cas, je m’en occuperai à ce moment-là », a rectifié Josh Brolin, qui aurait connu « un homme différent » avant la politique.

L’acteur garde aussi en mémoire les accomplissements de Donald Trump à New York, notamment la transformation du Grand Hyatt au siècle dernier. Le promoteur immobilier et un entrepreneur qu’il a rencontré ont construit un hôtel de 400 millions de dollars « au milieu d’une ville insalubre à la fin des années 70 – je trouve cela intéressant », a estimé Josh Brolin, même s’il est « sûr qu’il y avait beaucoup de corruption ».

« Il n’y a pas de plus grand génie que lui en matière de marketing - il exploite les faiblesses de la population en général et les comble. C’est pourquoi je pense que beaucoup de gens ont l’impression de voir en lui leur porte-drapeau », a ensuite analysé le comédien, qui assure la promotion de Wake Up Dead Man, le troisième volet d’À couteaux tirés dont la sortie est prévue le 12 décembre sur Netflix. « Je pense que cela a moins à voir avec Trump qu’avec la population en général et son besoin de reconnaissance ».

Le « rappel amical » d'Ariana Grande concernant les critiques sur son corps

Ariana Grande n’en a malheureusement pas fini avec les critiques sur son physique. La star de 32 ans fait l’objet depuis quelques années de commentaires négatifs ou de spéculations sur son corps jugé trop maigre, certains soupçonnant une maladie ou un syndrome de maigreur extrême. Les apparitions de la chanteuse et actrice américaine sur tapis rouge ou devant la presse pour la promotion de Wicked et Wicked : Partie II, dans lesquels elle interprète la « gentille » sorcière Glinda au côté de Cynthia Erivo, n’ont rien arrangé.

L’an dernier, Ariana Grande a été interrogée par la YouTubeuse Sally sur la façon dont elle gérait la pression autour de son physique et des standards de beauté, elle qui est célèbre depuis l’adolescence. Un point sensible pour l’artiste, qui y avait répondu avec émotion et a « repartagé » ce week-end un extrait de cet échange dans ses Stories Instagram, en guise de « rappel amical à tout le monde ».

« Je suis devant le public et je suis un spécimen de foire depuis que j’ai 16 ou 17 ans. J’ai tout entendu », avait-elle expliqué les larmes aux yeux. « J’ai entendu toutes les versions de ce qui ne va pas chez moi. Et quand tu essaies de corriger le tir, ce n’est pas bien pour de nouvelles raisons. De ce que tu portes à ton corps, à ton visage, à absolument tout. Il y a une facilité qu’on ne devrait pas avoir, du tout, à commenter le physique des gens, leur apparence, les rumeurs sur ce qu’il se passerait en coulisses, sur l’état de santé des gens ».

La chanteuse aurait aussi reçu des commentaires similaires de la part de personnes proches de son entourage. « C’est quelque chose de malaisant et d’horrible, peu importe où ça se passe et peu importe le degré », avait-elle souligné, alors qu’elle ne « tolère plus » ces critiques et préfère se concentrer sur son « travail » et sa « vie ». « Quand vous vous protégez de ce bruit, que ce soit lors d’une réunion de famille, ou sur les réseaux, si vous devez bloquer des gens, je m’en fiche ! Protégez-vous de ça parce que personne n’a le droit de vous dire quoi que ce soit ! », avait-elle conclu d’un air déterminé.

Mais le sujet reste bien présent à en croire son besoin de rappeler sur Instagram ces propos au micro de Sally, alors que Wicked : Partie II est sorti dans les salles obscures le 19 novembre dernier. En 2023, Ariana Grande avait également abordé les commentaires sur son physique dans une vidéo TikTok, estimant qu’il était temps « de s’efforcer à ne plus autant faire cela » et qu’il existe « de nombreux types de beauté » et « différentes façons d’avoir l’air sain ».

Tim Burton va retrouver Eva Green pour le tournage de Mercredi sur Netflix

L’information nous vient directement de Netflix : l’actrice Eva Green rejoint officiellement le casting de la saison 3 de la série Mercredi, en partie réalisée par Tim Burton !

Eva Green interprétera le personnage de Tante Ophélia, la sœur de Morticia Adams. La saison 2 nous avait préparés à l’arrivée de ce personnage mystérieux, qui devrait être central dans cette nouvelle saison comme en témoigne ce choix de casting prestigieux. 

Internée de force par sa mère à l’hôpital psychiatrique de Willow Hill, puis enfermée dans le manoir familial, le personnage de Tante Ophélia semble très lié à celui de Mercredi Adams, avec qui elle partage des pouvoirs psychiques. Un personnage riche, tourmenté et puissant, qui méritait bien les talents d’une actrice reconnue comme Eva Green, qui a fait part de son enthousiasme au micro de Tudum : "Cette série a créé un monde si délicieusement sombre et amusant. J’ai extrêmement hâte d’apporter mon grain de folie à la famille Addams."

Ce rôle de Tante Ophélia dans la saison 3 de Mercredi signera la quatrième collaboration entre Eva Green et le réalisateur Tim Burton. Actrice fétiche des derniers films du cinéaste, son jeu gothique si reconnaissable a pu être apprécié des spectateurs dans Dark Shadows en 2012, Miss Peregrine et les Enfants particuliers en 2016 et dans le remake de Dumbo en 2019, où elle incarne l'acrobate Collette Marchant.

On ignore encore combien d’épisodes réalisera le cinéaste de Edward aux Mains d’Argent et de Beetlejuice pour cette saison 3, mais on espère que ce sera autant que pour la saison 2, où il avait pu exprimer son style si reconnaissable dans 4 des 8 épisodes.  

Pour James Gray, les grands studios ne font pas du tout les bons choix en matière de films

En 2022, le réalisateur James Gray n'était pas satisfait de la façon dont les films étaient traités par les grands studios américains. Interrogé par Deadline au Festival de Cannes lorsqu'il y présentait en avant-première Armageddon Time, le cinéaste partageait sa vision de l'industrie cinématographique hollywoodienne dans laquelle il ne trouvait plus son compte :

"Je trouve que l'industrie du cinéma commet une erreur fatale, récente, mais fatale, qui est de penser : 'ce film n'a pas rapporté une tonne d'argent, donc on ne fait [plus de film comme ça] ; on fait ceux qui rapportent une tonne d'argent'. (...) Pourquoi c'est une erreur fatale ? (...) Quand vous ne faites que des films qui rapportent autant que ça, vous commencez à décourager un certain type de spectateurs d'aller au cinéma. Et vous commencez à faire culturellement disparaître l'importance du cinéma (...)."

"Je n'ai aucun souci avec les films adaptés de comics, j'en ai vu des très bons, je trouve que le second Batman de Tim Burton est un film brillant, Michelle Pfeiffer y est excellente. Ceux qu'ont fait Christopher Nolan, mon ami Matthew Vaughn, le Batman de Matt Reeves... Je sais que de bonnes choses peuvent sortir de ce genre. (...) Mais si je vous dis 'Je vais lui faire une offre qu'il ne pourra pas refuser', vous savez instantanément de quel film ça vient. Vous ne pouvez pas me citer une seule réplique d'Aquaman. C'est impossible (...)."

"Les Oscars le savent : 'Pourquoi les gens se désintéressent et que les audiences baissent ?' Elles baissent parce que nous n'avons pas investi dans l'engagement global avec le produit. Par exemple, je sais que Ice Storm d'Ang Lee n'a pas rapporté un milliard de dollars, mais il a conservé un public large intéressé [par le cinéma]. Nous devons revenir en arrière. Les studios devraient vouloir perdre de l'argent pendant un an ou deux sur des films artistiques. Et à la fin, ils y gagneront, car le grand public reviendra."

Ces propos datent d'il y a trois ans, les trouvez-vous toujours pertinents, adhérez-vous aux réflexions de James Gray sur l'état du cinéma et aux solutions qu'il propose ?

Côté artistique, James Gray vient de terminer le tournage d'un thriller intitulé Paper Tiger, l'histoire de deux frères prêts à tout pour réussir, au risque de s'opposer à la mafia russe. Porté par Adam Driver, Scarlett Johansson et Miles Teller, le film n'a pas encore de date de sortie en France. Autant dire qu'on pourrait tout à fait l'imaginer présenté au prochain Festival de Cannes en mai 2026.

Christian Bale donnait sa première interview à la télévision en 1987

Lauréat d'un Oscar pour sa performance dans Fighter de David O. Russell en 2011, Christian Bale a débuté très tôt sa carrière d'acteur, promise à un grand avenir. Apparaissant dès l'âge de 8 ans dans des spots publicitaires et faisant à 10 ans ses débuts d'acteur en jouant au théâtre aux côtés de Rowan Atkinson, il s'est révélé aux spectateurs du monde entier en 1987 dans L'Empire du soleil de Steven Spielberg.

Un immense film où, du haut de ses 13 ans, Bale délivre une extraordinaire performance sous les traits de James Graham, un jeune garçon vivant avec ses parents dans la colonie anglaise de Shanghaï, et dans une complète ignorance des dangers qui la menacent. Lorsque les Japonais attaquent Pearl Harbor en 1941 et investissent Shanghaï, le rêve se déchire et Jim, séparé de sa famille, erre dans les rues où il finit par être arrêté en compagnie de deux aventuriers américains, pour être envoyé dans un camp de prisonniers.

1987 est aussi l'année où Bale donnait sa toute première interview télévisée, répondant aux questions de l'animateur Gene Shalit,.

"J'avais déjà tourné dans une série télévisée, fait des publicités et des spots publicitaires, mais j'ai passé six auditions. La première consistait en un entretien de cinq minutes avec le directeur de casting. Apparemment, entre 2 000 et 4 000 enfants avaient postulé. Mais je n'ai jamais rencontré les autres candidats. J'étais tout seul quand j'ai passé l'audition.

J'ai commencé par passer des entretiens et discuter avec eux, puis ils m'ont mis à l'écran et j'ai dû jouer de petits passages. Ensuite, j'ai dû me rendre à Los Angeles l'année dernière, où j'ai rencontré Steven" raconte Bale, pas spécialement intimidé par l'exercice.

Qui lâche ne pas avoir particulièrement aimé tourner en Chine. "J'ai été là-bas pendant trois semaines. C'était bien les premiers jours, mais après, c'était comme revenir cent ans en arrière, vraiment. [...] C'était un peu ennuyeux après quelques semaines. C'était intéressant, mais je voulais rentrer chez moi".

"Tu envisages de continuer le métier d'acteur ? Que veux-tu faire après ?" lui lance l'animateur. "Je ne sais pas. Je veux vraiment faire un autre film, mais je ne sais pas encore quoi, car je ne peux faire qu'un film par an, à cause des lois anglaises. Mais je veux vraiment tourner".

Gene Shalit lui fait alors ce joli compliment, totalement mérité d'ailleurs vu la performance de Bale dans le film. "Eh bien, je te souhaite bonne chance. D'après ta performance dans ce film, je pense que tu peux avoir une très, très belle carrière. Je suis sûr que nous te verrons beaucoup plus souvent à l'écran dans les années à venir". Ce ne fut pas tout à fait le cas, pour rappel. L'expérience fut si marquante et éprouvante que Bale prendra l'exact chemin inverse, pendant des années...

Si L'Empire du soleil est unanimement reconnu comme un chef-d'oeuvre, le film fut hélas victime d'une cruelle injustice. Il s'agit du film de Spielberg ayant enregistré les plus faibles recettes sur le sol américain, si l'on fait abstraction du tout premier film du cinéaste, Sugarland Express.

Le film ne ramassa qu'un famélique 1,3 million $ pour son premier week-end d'exploitation ; terminant sa carrière aux Etats-Unis sur un poussif 22,2 millions de billets verts. En France, petite consolation, le film avait attiré 1,32 million de spectateurs. 

Reacher : Alan Ritchson a failli rater le rôle à cause d'un détail important des livres

Ah Hollywood est parfois cruel et semble aimer faire compliqué quand on peut faire simple... Alors qu'Alan Ritchson semble être né pour incarner le mastodonte Jack Reacher dans la série qui lui est dédiée, on apprend qu'il a dû se battre pour obtenir le rôle. Pas littéralement. Il n'a attaqué personne. Mais on apprend que le rôle a failli lui échapper. Et ce, à cause d'un détail précis dans les romans de Lee Child.

Dans un entretien avec Michael Rosembaum – oui le Lex Luthor de Smallville – pour son podcast Inside of You, Alan Ritchson révèle qu'il a failli rater le rôle de sa vie. À cause de quelques centimètres...

"J'ai été écarté dès le début du processus, comme tout le monde, a-t-il déclaré, et je pense que c'était parce que je mesure 1,90 m. Reacher mesure 1,95 m. Tout le monde cherchait à obtenir une version ultra-authentique de Reacher à l'écran. J'ai donc toujours une réserve dans mon esprit quand il s'agit de ce rôle. J'ai dû me battre pour l'obtenir."

Vous lisez bien. Lors des premières phases de casting, Alan Ritchson a été écarté sur le papier parce qu'il ne mesure "que" 1,90m. On comprend qu'on a affaire à des producteurs un peu tatillon. Mais en fait, cela s'explique car la série est arrivée sur les écrans après les deux films portés par Tom Cruise. On est déjà revenu sur le fait que Tom Cruise, malgré son talent, a été mal reçu par les fans des livres à cause de son 1,70m.

Il faut reconnaître que Lee Child a délibérément créé un personnage brutal et s'est lui aussi rangé du côté de l'avis de ses lecteurs après la sortie du deuxième opus Jack Reacher : Never Go Back en 2016. Il avait alors déclaré au Reader's Digest :

"J'adore Tom Cruise, je pense que c'est un excellent acteur et c'est certainement quelqu'un de formidable [...] mais au final, les lecteurs ont estimé qu'il ne correspondait pas exactement à l'image qu'ils se faisaient de Reacher, et je dois m'en remettre à leur jugement."

Alan Ritchson devait donc répondre à des critères très stricts lorsqu'il s'est présenté à l'audition pour le rôle de Reacher.

Alan Ritchson est acteur depuis 2006, année où il a fait ses débuts dans... Smallville ! Mais il lui a fallu près de 20 ans pour percer. Et ce succès tardif est venu grâce à Reacher. L'acteur a confié à Michael Rosembaum que sa carrière avait "explosé" dès la diffusion du premier épisode.

"Avant, on attendait", se souvient-il. "Toute la ville se disait : 'Voyons ce qui se passera quand ça sera diffusé.' Il y a eu des mois de silence. Personne ne répondait au téléphone. Il n'y avait aucune conversation au sujet des scénarios." Mais une fois que Reacher a été diffusée en 2022, tout a changé. "En moins de 48 heures, j'avais 20 offres sur mon bureau provenant des plus grands producteurs et studios de la ville, et cela n'a pas ralenti depuis."

En effet, depuis le lancement de Reacher, Alan Ritchson a décroché certains de ses plus grands rôles au cinéma. Il a incarné l'agent Aimes dans Fast X et Anders Lassen dans Le Ministère de la Sale Guerre.

Côté télévision, en plus de Reacher, il devrait faire une apparition dans le spin-off Neagley, centrée sur Frances Neagley, incarnée par Maria Sten, une alliée de longue date de Jack Reacher. Quant à la saison 4 de Reacher, elle est en cours de préparation et s'inspire du roman Elle savait, le 13e tome de la saga de Lee Child, qui compte désormais 29 romans.

Josh Brolin a mis James Cameron "en colère" pour avoir refusé de jouer dans Avatar

Josh Brolin a partagé une anecdote étonnante de sa carrière : il aurait décliné une proposition de James Cameron pour apparaître dans ce qui deviendrait le film le plus rentable de tous les temps.

Alors qu’il était à l’affiche de Dune 2 l’an dernier, l’acteur, désormais âgé de 57 ans, faisait également la promotion de ses mémoires, From Under the Truck. C’est au cours de son passage dans l’émission In Depth with Graham Bensinger qu’il a révélé ce choix surprenant : refuser un rôle dans Avatar.

“Il était en colère, et je peux le comprendre”, a confié Josh Brolin. Selon lui, quand un réalisateur comme James Cameron, avec sa renommée et son influence, propose un rôle, il s’attend naturellement à ce que l’acteur accepte : “Quand vous avez une idée en tête et que vous avez ce statut et ce pouvoir, vous êtes habitué à ce que les gens se sentent vraiment reconnaissants quand vous leur offrez un rôle.”

Brolin a cependant précisé que son refus ne tenait aucunement à la personnalité de Cameron, connu pour être exigeant et perfectionniste – parfois même considéré comme tyrannique – mais plutôt à son ressenti vis-à-vis du projet lui-même.

Le rôle exact qui lui avait été proposé n’a jamais été précisé par l’acteur. Il pourrait s’agir de Jake Sully, le personnage principal qui sera finalement incarné par Sam Worthington, un rôle que Matt Damon avait d’ailleurs également décliné, ou peut-être s’agissait-il du rôle de l’antagoniste Miles Quaritch, interprété par Stephen Lang dans le film. À l’époque, Brolin venait de briller dans No Country For Old Men des frères Coen et avait été nommé aux Oscars pour Harvey Milk de Gus Van Sant, ce qui faisait de lui un acteur très courtisé.

Malgré le succès monumental d’Avatar, devenu le film le plus lucratif de l’histoire avec près de 2,92 milliards de dollars de recettes mondiales, Josh Brolin ne regrette pas sa décision. Le second volet, La Voie de l’eau, sorti en 2022, a également rencontré un énorme succès avec 2,32 milliards de recettes à l’international, et le troisième opus, Avatar : de feu et de cendres, prévu pour le 17 décembre 2025, promet lui aussi de beaux profits.

Le choix de Brolin de ne pas rejoindre Avatar n’a évidemment pas freiné sa carrière : l’acteur a connu un immense succès avec d’autres rôles emblématiques comme celui de Thanos dans l’univers Marvel, à redécouvrir sur Disney+. Il continue aussi de briller dans la saga Dune de Denis Villeneuve, incarnant Gurney Halleck avec force et charisme : une saga à retrouver sur HBO Max.

Le 12 décembre prochain, on pourra retrouver Josh Brolin dans le troisième épisode des aventures du détective Benoit Blanc, Wake Up Dead Man : Une histoire à couteaux tirés de Rian Johnson, aux côtés de Daniel Craig évidemment.