05 novembre 2025

Kristen Stewart est en colère contre Hollywood

Hier, Chanel et l’Académie des Arts et des Sciences du Cinéma - l’organisation qui remet les Oscars - ont réuni de nombreuses femmes travaillant dans l’industrie cinématographique le temps d’un déjeuner à Los Angeles afin de célébrer leur programme visant à soutenir les femmes cinéastes émergentes.

C’est dans ce cadre que Kristen Stewart - dont le premier long-métrage en tant que réalisatrice, The Chronology of Water, vient de sortir en France après de nombreuses années de développement et un passage par Cannes - a tenu un discours enflammé sur le traitement des réalisatrices à Hollywood (via Variety), qui n’est pas à la hauteur des bouleversements promis par le mouvement MeToo selon elle.

L’actrice, qui a confié être "en pleine période prémenstruelle" et avoir ainsi "les nerfs à fleur de peau", ce qui lui semblait particulièrement à propos pour une telle journée, n’a pas mâché ses mots durant sa prise de parole qui lui a valu de nombreux applaudissements de la salle où étaient notamment présentes Tessa Thompson, Sarah Paulson, Julia Louis-Dreyfus, Patty Jenkins, Riley Keough ou encore Claire Foy et bien d’autres femmes.

"Dans le contexte post-MeToo, il semblait possible que les histoires créées par et pour les femmes obtiennent enfin la reconnaissance qu'elles méritent, que nous soyons autorisées, voire encouragées, à nous exprimer et à partager nos expériences, toutes nos expériences, sans filtre", a commencé Kristen Stewart, avant de partager, déçue :

"Mais je peux maintenant témoigner des combats acharnés qu'il faut mener à chaque étape lorsque le contenu est trop sombre, trop tabou, lorsque la franchise avec laquelle il présente des observations sur des expériences vécues régulièrement par les femmes provoque souvent le dégoût et le rejet."

Un constat amer qui ne passe pas pour la comédienne. "Nous pouvons discuter des écarts salariaux et des taxes sur les tampons hygiéniques et mesurer [les inégalités] de nombreuses façons quantifiables, mais la violence du silence, c'est comme si nous n'étions même pas censées être en colère. Mais je peux dévorer cette tribune avec une fourchette et un couteau. Je suis tellement en colère", a-t-elle ajouté.

Si l’ère post-MeToo laissait entrevoir une plus grande représentation des femmes, notamment derrière la caméra, à Hollywood, cela n’a finalement pas été aussi flagrant qu’imaginé.

"Le recul après un bref moment de progrès est statistiquement dévastateur. C'est dévastateur. Le nombre de films réalisés par des femmes au cours de l'année écoulée est lamentable", a ainsi déploré Kristen Stewart, qui, aux côtés notamment de Halina Reijn (Babygirl), Nisha Ganatra (Freaky Friday 2), Gia Coppola (The Last Showgirl) ou plus récemment Kathryn Bigelow (A House of Dynamite) et Scarlett Johansson (Eleanor The Great) , fait donc partie des rares femmes à avoir dirigé un film sorti en 2025 outre-Atlantique.

Très animée, l’actrice a poursuivi : "Nous sommes trop peu nombreuses. Nous sommes toutes ici ensemble maintenant, et on dirait qu'il y en a beaucoup, bon sang, mais ce n'est pas le cas. Ce n'est pas de notre faute. Bien sûr, notre industrie est en état d'urgence, et la dernière chose que je veux ici, c'est perdre la fête sous un tas de décombres énervés. Nous avons le droit d'être fières de nous-mêmes."

Si l’égalité est donc loin d’être acquise à Hollywood, Kristen Stewart compte bien ne pas se laisser abattre, et invite ses consoeurs à faire de même. "Je vous suis reconnaissante. Je ne suis pas reconnaissante envers un modèle commercial réservé aux hommes qui prétendent vouloir passer du temps avec nous tout en siphonnant nos ressources et en minimisant nos véritables perspectives. Essayons de ne pas être réduites à un simple symbole. Commençons à imprimer notre propre monnaie", a-t-elle conclu.

Stephen Graham sera dans un film inspiré d'une bouleversante histoire vraie

Charlie Plummer (Marche ou Crève), Stephen Graham (Adolescence), Toni Collette, Isabela Merced, Maisy Stella et Anthony Hopkins rejoignent le casting de Ibelin, que met en scène le réalisateur Morten Tyldum, nommé aux Oscars pour The Imitation Game.

Le long métrage s'inspire de la vie de Mats Steen, alias "Ibelin", un jeune Norvégien atteint de la myopathie de Duchenne — une pathologie génétique entraînant la dégénérescence progressive de tous les muscles du corps — qui a vécu intensément à travers le jeu en ligne World of Warcraft, avant de s’éteindre à 25 ans en 2014. Le titre du film fait référence au pseudo du jeune homme dans le jeu vidéo (Lord Ibelin Redmoore ).

Le scénario, écrit par Ilaria Bernardini et Hossein Amini, s'inspire du blog Musings of Life, que Mats Steen a tenu jusqu'à sa mort. Le film explorera ses relations, à la fois avec le groupe de fans de World of Warcraft, en particulier son amie Lisette, et avec sa famille.

Ibelin sera co-produit par le studio Vendôme Pictures en association avec Pathé. Les deux sociétés avaient déjà collaboré sur CODA, remake US de La Famille Bélier, qui a remporté l'Oscar du meilleur film en 2022.

La vie de Mats Steen a déjà fait l'objet du documentaire Netflix Ibelin : La vie remarquable d'un gamer, qui mettait en lumière cette "double vie". Le long métrage de Morten Tyldum ambitionne d’explorer à la fois ce que représentait cette communauté de joueurs pour lui et ce que sa famille ignorait jusqu’à sa disparition.

Le tournage débutera en Europe dans le courant de l'année 2026, pour une sortie prévue en 2027.

04 novembre 2025

Godzilla : la suite de Minus One dévoile son titre et son logo

 

Hier, c'était le Godzilla Day au Japon (oui, ça existe vraiment, chaque année le 3 novembre, pour honorer la sortie du tout premier film Godzilla en 1954) et le monstre le plus célèbre du cinéma refait trembler Tokyo : la suite du phénomène Godzilla Minus One a enfin un titre. Le prochain film de la franchise s’appellera Godzilla Minus Zero, et sera à nouveau réalisé par Takashi Yamazaki, déjà aux commandes du précédent opus sorti en 2023.

L’annonce a été faite lors du Godzilla Fest 2025 à Tokyo, où le logo officiel a également été révélé — un visuel sobre et inquiétant, conçu là encore par Yamazaki lui-même. Pour le reste, mystère total : ni casting, ni synopsis, ni date de sortie n’ont encore été communiqués. Et personne ne sait encore ce que cache vraiment ce mystérieux "Minus Zero".

Sorti en 2023, Godzilla Minus One marquait la 37e apparition du kaijū au cinéma (et la 33e production Toho).

Véritable raz-de-marée critique et public, le film était devenu le plus gros succès japonais de l’histoire de la saga, dépassant Shin Godzilla (2016) et se hissant à la troisième place du box-office national en 2023.

Avec seulement 15 millions de dollars de budget, il avait rapporté plus de 113 millions à travers le monde et remporté l’Oscar des meilleurs effets visuels, une première pour un film non anglophone. Un triomphe qui a relancé tout un mythe.

Godzilla Minus Zero s’annonce donc comme l’un des événements ciné majeurs de 2026, en attendant la sortie de la suite de son cousin hollywoodien : Godzilla x Kong: Supernova.

Le studio Lionsgate s'offre aussi les droits de Rambo et Expendables

Et si la bande de gros bras de Sylvester Stallone reprenait bientôt du service ?

Après l’échec cuisant de Expendables 4 (2021), la saga musclée semblait enterrée pour de bon. Mais un accord majeur signé entre Lionsgate et Millennium Media vient de tout relancer : The Expendables pourrait bel et bien revenir, et sous une nouvelle forme.

Selon le communiqué officiel, Lionsgate a acquis les droits de développement et de production de toutes les œuvres dérivées de la franchise : films, séries, jeux vidéo, expériences immersives… bref, tout ce qui peut redonner vie à la marque. Le studio récupère également les droits mondiaux de distribution du futur John Rambo, sixième volet de la saga culte, qui verra Noah Centineo reprendre le rôle culte de Sly, dans un préquel contant les jeunes années du soldat au Vietnam. Lionsgate devient coproducteur principal de tous les futurs projets Rambo pour le grand et le petit écran.

"Cet accord élargit notre portefeuille de franchises d’action emblématiques et réaffirme notre engagement à les faire vivre sur tous les supports," a déclaré Brian Goldsmith, COO de Lionsgate. "Nous avons hâte de réinventer The Expendables et Rambo, et avec John Rambo, nous réunissons une équipe créative audacieuse pour offrir une nouvelle vision de ce personnage mythique à une nouvelle génération."

De son côté, Jonathan Yunger, président de Millennium Media, salue "le partenaire idéal pour écrire les prochains chapitres de ces sagas légendaires", promettant de leur redonner l’envergure et la puissance qu’elles méritent.

Au-delà de Rambo, cette renaissance tombe à pic pour Expendables, dont le quatrième opus avait été un désastre critique et commercial : sorti en septembre 2021, le film n’avait rapporté qu’une petite cinquantaine de millions de dollars dans le monde, pas de quoi rembourser son budget estimé à 100 millions. Malgré le retour de Stallone, Jason Statham, Dolph Lundgren et consorts, le public n’avait pas suivi, la franchise semblant usée.

Mais avec Lionsgate désormais aux commandes — un studio rompu aux franchises d’action rentables (John Wick, Hunger Games...) — ces vieux Expendables pourraient bien trouver une seconde jeunesse. Reste à savoir sous quelle forme : une série pour le streaming ? Ou un Expendables 5 au cinéma porté par un nouveau casting ?

Macaulay Culkin fait la suite de Maman, j’ai raté l’avion pour une publicité

Trente-cinq ans après la sortie de Maman, j’ai raté l’avion (1990), Macaulay Culkin renfile le costume de Kevin McCallister !

Non, ce n'est pas pour le 3e opus qui se déroulerait en 2025... mais pour une campagne publicitaire pleine de nostalgie signée Home Instead, entreprise américaine spécialisée dans l’aide à domicile pour les personnes âgées. L’acteur y reprend son rôle culte, désormais adulte, dans une saga intitulée Home But Not Alone.

Cette fois, pas de cambrioleurs à piéger ni de maison à défendre : Kevin veut simplement protéger… sa mère. Kate McAlliser (jouée par Catherine O'Hara à l'époque) est une vieille dame. Et le spot s’ouvre sur son "plan de sécurité", où son gentil fiston recouvre le salon de papier bulle, sale les marches verglacées et fixe la moquette pour éviter les chutes. "Je m’inquiète juste pour maman, tu vois ? Et s’il lui arrivait quelque chose toute seule ?" confie-t-il à l’un de ses frères au téléphone.

Alors qu’il s’affaire à tout emballer, un bruit de pelle dans la neige le fait sursauter. Mais il ne s’agit pas d’un danger : c’est la petite-fille du vieil homme du quartier, M. Marley, le voisin terrifiant de Maman, j’ai raté l’avion (joué par le regretté Roberts Blossom) qui sauvait la mise à la fin du film. La jeune femme est venue déneiger le trottoir. Et elle glisse un conseil bienveillant à Kevin : "Tu as essayé de lui parler du fait qu’elle pourrait avoir un peu d’aide ? Le plus dur, c’est de commencer la conversation." Les deux partagent ensuite un moment complice en se souvenant de l'aura inquiétante du grand-père à la pelle.

Macaulay Culkin est désormais âgé de 45 ans, et prouve qu’il peut toujours jouer avec son passé sans s’y enfermer, dans cette pub pleine de magie de Noël.

Reste à savoir si Disney fera, un jour, un 3e film Maman, j’ai raté l’avion avec lui...

Mort de Diane Ladd à 89 ans

Connue pour ses rôles dans Alice n'est plus ici de Martin Scorsese, Chinatown de Roman Polanski ou Sailor & Lula de David Lynch, l'actrice Diane Ladd, maman de Laura Dern, est décédée à son domicile à l'âge de 89 ans ce lundi, en Californie. L'information a été donnée par sa fille, qui était à son chevet, et a transmis ce communiqué au site Deadline :

"Mon héroïne extraordinaire et ma mère merveilleuse, Diane Ladd, s'est éteinte ce matin à mes côtés, dans sa maison d'Ojai, en Californie.Elle était la meilleure fille, mère, grand-mère, actrice, artiste et âme empathique que seuls les rêves auraient pu créer. Nous avons eu la chance de l'avoir parmi nous. Elle vole désormais avec ses anges".

Née le 29 novembre 1935 à Meridian, dans le Mississippi, Diane Ladd avait débuté sa carrière à la télévision dans les années 50-60, le temps d'un épisode, dans des séries comme Decoy, La Route des rodéos, The Detectives, Le Fugitif ou Perry Mason.

C'est en 1966 qu'elle fit ses débuts au cinéma, sous les auspices du fameux réalisateur Roger Corman, dans Les Anges sauvages, qui évoquent les frasques d'une bande de motards des Hell's Angels partant au Mexique pour récupérer la moto de l'un des leurs, volée par un gang rival. Un film dans lequel elle tourne aux côtés de celui qui fut son premier mari, Bruce Dern, le père de Laura. Les deux divorceront d'ailleurs peu de temps après sa naissance, en 1969.

"Elle a mené une belle vie. Elle voyait les choses telles qu'elles étaient. Elle était une excellente coéquipière pour ses collègues acteurs. Elle était drôle, intelligente, gracieuse" a commenté Bruce Dern, à l'annonce de son ex épouse. "Mais surtout, elle était une mère merveilleuse pour notre incroyable fille prodige. Et pour cela, je lui serai éternellement reconnaissant".

En 1974, Diane Ladd jouait un rôle important -en tout cas pivot- dans le chef-d'oeuvre de Roman Polanski, Chinatown, où elle aidait Jack Nicholson dans son enquête. La même année, elle était la tête d'affiche aux côtés d'Ellen Burstyn dans le troisième film de Scorsese, Alice n'est plus ici. Son rôle lui apportera la première de ses trois citations à l'Oscar au titre du Meilleur second rôle. La seconde et la troisième seront respectivement pour Sailor & Lula en 1991 et Rambling Rose, en 1992; deux films dans lesquels elle donne la réplique à sa fille.

Diane Ladd jouera dans l'adaptation en série TV du film de Scorsese, produite par la chaîne CBS. Ladd fut choisie pour incarner Belle, une serveuse chanteuse qui, comme elle, était originaire du Mississippi. Elle a remporté un Golden Globe pour son interprétation, apparaissant dans 23 épisodes de la série à succès au cours de ses quatrième et cinquième saisons, en 1980-1981.

Dans les décennies suivantes, Diane Ladd a joué dans des douzaines de films ou séries TV, de la série Docteur Quinn, femme médecin à Primary Colors de Mike Nichols, en passant par Ghosts of Mississippi ou 28 jours en sursis avec Sandra Bullock. Sa dernière contribution sera pour le cinéma en 2022, avec le film Isle of Hope, dans lequel elle incarne une comédienne frappé d'une attaque cérébrale, renouant des liens distendus avec sa fille.

King Kong (1933) est le film préféré de Peter Jackson

Parmi les questions auxquelles les stars répondent volontiers figure celle de leurs films favoris. Et on ne parle pas ici de leurs films favoris au sein de leurs propres filmographies respectives. Un ou des films coups de coeur pour des raisons évidemment très diverses : des oeuvres qui ont été des révélations pour elles; parce qu'elles ont marqué leur enfance, parce qu'elles ont eu une influence importante dans leurs carrières, ou tout simplement parce que ces oeuvres ont nourri leurs imaginaires.

Dans ce registre, Peter Jackson a un totem absolu : le King Kong de 1933, réalisé par le duo Ernest B. Schoedsack et Merian C. Cooper. Le film est entré depuis au panthéon du cinéma, notamment grâce à ses effets spéciaux, révolutionnaires pour l'époque, créés par le légendaire Willis O'Brien, dont le travail sur Le monde perdu (1925) avait fait sensation.

Dans un entretien avec la journaliste Cindy Pearlman, publié dans son ouvrage You Gotta See This en 2007, le cinéaste qu'on ne présente plus expliquait pourquoi -et avec passion- ce chef-d'oeuvre est son film préféré.

"J'avais neuf ans, et nous avions cette grande TV en noir et blanc dans la maison de mes parents. Un vendredi soir, alors que je m'ennuyais à mourir, je me suis assis devant la TV et j'ai vu ce singe géant suspendu au sommet de l'Empire State Building. J'en ai eu la chair de poule. Environ 2h plus tard, j'ai vu ces hommes tuer King Kong. Je me suis dit : "pourquoi ont-ils tué la plus magnifique créature jamais vue ? Pourquoi ? Pourquoi ?"

Je me souviens m'être assis sur la moquette, et me mettre à pleurer, pleurer. Pourquoi avaient-ils tué quelque chose qui pouvait battre un T-Rex ? C'était un singe avec un coeur, du courage et une âme.

J'ai vu King Kong à une époque antérieure au magnétoscope. Il n'y avait pas non plus de salles de réunion dans mon quartier. Mais j'ai trouvé un moyen d'acheter une copie de la version de 1933 pour la mettre sur un projecteur en Super 8mm.

Je mettais un drap blanc sur le mur de la chambre, et le projetais, encore et encore. Les deux scènes que je passais le plus étaient celle où il affronte le T-Rex, et la scène finale de l'Empire State Building. J'aimais aussi beaucoup cette idée d'une île cachée, Skull Island, remplie de singes géants. C'était l'évasion à son meilleur. Toute l'histoire tourne autour de la suspension de crédulité. Et dans ce cas, je ne veux pas être un croyant.

Le jour suivant où j'ai vu King Kong pour la première fois, j'ai pris la caméra stop motion de mes parents. Je me suis fabriqué un Brontosaure en pâte-à-modeler et un grand gorille, et j'ai commencé à filmer en animation image par image".

Dressant un parallèle évident avec sa propre (et sensationnelle) version de King Kong, Jackson conclut : "Ca, c'était vraiment le film que j'essayais de faire à l'âge de 12 ans avec ma Super-8. Vous pourriez dire que filmer ce singe était une très vieille ambition pour moi".

Peu de temps avant la sortie du film de Peter Jackson en 2005, un roman, Kong : King of Skull Island, écrit par un auteur du nom de Joe Devito, est sorti aux Etats-Unis. Autorisé par le Cooper Estate, le fond qui gère l'héritage du film de 1933, ce nouveau roman fait à la fois office de préquelle et de suite au conte fantastique classique. Et révèle un post scriptum, absent des films, d'une tristesse infinie...

Après que Kong ait été abattu par l'armée et soit mort, son gigantesque cadavre a été récupéré et est devenu une exposition au Musée d'histoire naturelle, les clients payant le prix fort pour voir son squelette. Comme une cruelle et tragique ironie : même dans la mort, le monde n'en a pas fini avec lui - ses restes ne connaissent même pas le repos.

Eloise : Ryan Reynolds incarnera un méchant dans l'adaptation ciné par Netflix

On le connaît pour ses rôles plutôt attachants ou de super-héros toxique mais diablement attachiant... Mais tout ça va changer désormais puisque Ryan Reynolds va incarner un personnage maléfique dans une nouvelle adaptation cinématographique d'un livre pour enfants très apprécié de l'autre de côté de l'Atlantique.

Surtout connu pour avoir incarné Wade Wilson alias Deadpool dans le MCU, Ryan Reynolds est au cœur de nombreuses conversations. Et si des rumeurs ont couru sur la présence éventuelle de Deadpool dans Avengers : Doomsday, l'acteur a d'autres projets en cours. Il est notamment annoncé dans la comédie d'animation Animal Friends, qui sortira printemps prochain.

En plus d'Animal Friends, selon Variety, Reynolds a maintenant été choisi pour incarner un "méchant original" dans une nouvelle adaptation en long-métrage d'Eloise pour Netflix. La jeune Mae Schenk, quant à elle, a été choisie pour incarner le personnage principal.

Écrite par Kay Thompson et illustrée par Hilary Knight, Eloise est une série de livres pour enfants publiés dans les années 1950. Ils racontent les différentes aventures d'une jeune fille qui vit au sommet du Plaza Hotel à New York avec sa nounou, son chien et sa tortue.

Deux téléfilms Eloise, Eloise, déluge au Plaza et Eloise fête Noël, ont vus le jour en 2003. Plusieurs autres projets Eloise ont été développés au fil des ans, mais n'ont jamais été concrétisés, à l'exception d'une série animée de courte durée diffusée en 2006 et comptant 13 épisodes. On ignore donc encore tout du personnage incarné par Ryan Reynolds.

Pour l'instant, on sait que ce nouveau film Eloise est réalisé par Amy Sherman-Palladino, connue pour avoir créé Gilmore Girls et The Marvelous Mrs. Maisel, entre autres. Le scénario est signé Sherman-Palladino, Hannah Marks et Linda Woolverton.

Les détails de l'intrigue restent secrets pour l'instant, la seule information révélée étant que le film sera une "aventure entièrement originale". Aucune date de sortie n'a encore été annoncée.

Mais après Red Notice et Adam à travers le temps, Reynolds s'est imposé comme le monsieur succès de Netflix. Saura-t-il réitérer l'exploit ?

Audrey Hepburn : Thomasin McKenzie incarnera la célèbre actrice dans le biopic

 Aussi étonnant que cela puisse paraître, malgré son statut d'icône intemporelle et une cote d'amour qui ne faiblit pas auprès du grand public, Audrey Hepburn n'a jamais eu les honneurs d'un biopic au cinéma. Seul le petit écran s'en est chargé, en 2000, avec le téléfilm Une vie dans lequel la star de Diamants sur canapé, Voyage à deux ou Vacances romaines (qui lui avait valu l'Oscar de la Meilleure Actrice en 1954) avait les traits de Jennifer Love Hewitt.

Mais il suffisait juste d'être patients. Alors que le projet de Luca Guadagnino porté par Rooney Mara semble aujourd'hui au point mort, un autre film s'apprête à lui griller la politesse : intitulé Dinner with Audrey (jeu de mots autour du célèbre Dinner with André de Louis Malle), le long métrage d'Abe Sylvia (Palm Royale) reviendra sur cette soirée magique parisienne qui a constitué le point de départ d'une amitié longue de quatre décennies entre Audrey Hepburn et le couturier Hubert de Givenchy.

Révélée par Leave No Trace, avant de s'illustrer dans Jojo Rabbit ou Last Night in Soho, c'est Thomasin McKenzie qui sera la première actrice à incarner Audrey Hepburn au cinéma dans ce film qui n'a pas encore de date de sortie. Et elle donnera la réplique à Ansel Elgort, autre héros d'Edgar Wright (celui de Baby Driver), choisi pour être Hubert de Givenchy malgré cette accusation d'agression sexuelle sur une mineure qu'il nie depuis 2020 mais qui a mis un vrai coup de frein à se carrière.

Selon Deadline, Michael Shannon pourrait lui aussi être au casting de ce biopic qui ne couvrira pas l'intégralité de la vie de la star mais se focalisera sur un moment précis. Un vrai tournant de sa carrière, puisque Givenchy a conçu les tenues que porte Audrey Hepburn dans Diamants sur canapé, Sabrina, Charade, Drôle de frimousse ou Comment voler un million de dollars, qui ont grandement participé à faire de la star une légende du cinéma et de la mode. Et c'est vêtue de l'une de ses robes qu'elle a reçu son Oscar en 1954.

Attendue dans The Testament of Ann Lee de Mona Fastvold (co-scénariste de The Brutalist), Thomasin McKenzie s'apprête donc à tenir l'un des rôles les plus marquants et exposés de sa jeune carrière, de ceux qui peuvent lui offrir la première nomination aux Oscars de sa carrière. Et la possibilité de marcher sur les traces de celle qu'elle va incarner, qui avait remporté ce qui allait être son unique statuette avec sa première citation.

Ma sorcière bien-aimée va faire son grand retour à la télévision

Plus de 50 ans après la diffusion de son dernier épisode à la télévision américaine, Ma sorcière bien-aimée pourrait prochainement faire son grand retour. Selon les informations exclusives de Deadline, la chaîne Fox serait en train de développer un reboot de la série culte.

Cette relecture plus moderne de l’histoire de Samantha Stevens, cette sorcière au grand cœur, sera chapeautée par Judalina Neira, qui a notamment travaillé sur The Flash et Daisy Jones and the Six. Elle coproduira la série avec Doug Robinson (The Goldbergs) et Sony Pictures Television.

Diffusée entre 1964 et 1972, Ma sorcière bien-aimée suivait Samantha Stevens, incarnée par Elizabeth Montgomery, une sorcière mariée à Jean-Pierre, un simple mortel, qui essayait de vivre une vie normale dans une petite ville de banlieue.

Dans cette nouvelle relecture, les téléspectateurs pourront toujours suivre l’histoire d’amour entre Samantha et Jean-Pierre, mais la série abordera le fossé émotionnel et culturel entre leurs deux mondes.

Selon Deadline, “ils devront composer avec le regard désapprobateur de leurs parents, faire face aux chocs culturels et combler le fossé entre leurs familles et leurs mondes respectifs”.

Ce n’est pas la première fois qu’une chaîne américaine envisage de faire renaître Ma sorcière bien-aimée de ses cendres. NBC, CBS et ABC avaient toutes envisagé de faire un reboot, mais en conservant le format original d’une sitcom de 30 minutes.

Cette nouvelle version de la Fox sera plus dramatique, un peu à l’image de la relecture du Prince de Bel-Air faite par la plateforme Peacock. Reste maintenant à savoir quels comédiens prendront la place de Elizabeth Montgomery et Dick Sargent. Affaire à suivre !