17 septembre 2025

Où voir les films de Robert Redford à la télé et en streaming ?

Hier soir, France 2 a déprogrammé en urgence sa soirée pour diffuser Out of Africa (1986), le grand classique de Sydney Pollack, avec Meryl Streep et Robert Redford, décédé ce mardi à l'âge de 89 ans. Et dans les jours qui viennent, une foule d'autres films de la légende seront rediffusés sur nos petits écrans ou dispo en streaming.

Ci-dessous la liste complète des films à voir gratuitement à la télévision ou en SVOD.

Jeremiah Johnson (1972) – à la télévision sur France 5

Ce vendredi 19 septembre en prime time le western réalisé par Sydney Pollack, nommé aux César 1972. La diffusion initialement prévue de L’étrange histoire de Benjamin Button sera reprogrammée ultérieurement.

Butch Cassidy et le Kid (1969) – à la télévision sur Paris Première

Mercredi 17 septembre, en prime time dès 21h, le grand western réalisé par George Roy Hill, qui a révélé Robert Redford au monde entier. Dans ce classiquen Butch Cassidy (Paul Newman) et le Sundance Kid (Robert Redford) enchaînent les braquages de banques et de trains avant de trouver refuge en Bolivie.

Et au milieu coule une rivière (1993) – à la télévision sur Arte

Arte diffuse le film réalisé par Robert Redford, racontant l’histoire de deux frères du Montana, incarnés par Brad Pitt et Craig Sheffer, dont les routes se séparent peu à peu.

Voir sur Arte.tv

L’Arnaque (1973) – à la télévision sur TCM Cinéma

Son duo avec Paul Newman à retrouver vendredi 19 septembre à 20h50.

Gatsby le Magnifique (1974) – à la télévision sur Ciné+ Classic

Adaptation de F. Scott Fitzgerald réalisée par Jack Clayton, avec Mia Farrow, Bruce Dern… Ce mercredi 17 septembre à 20h50.

Propriété interdite (1966) – à la télévision sur Ciné+ Classic

Film de Sydney Pollack avec Robert Redford, Natalie Wood et Charles Bronson, ce mercredi 17 septembre à 23h10.

Les 3 jours du Condor (1975) – à la télévision sur Ciné+ Classic

Le thriller d’espionnage de Sydney Pollack, avec Faye Dunaway et Cliff Robertson, ce mercredi 17 septembre.

Spy Game (2001) – à la télévision sur OCS

Le thriller d’espionnage de Tony Scott, avec Robert Redford, Brad Pitt et Catherine McCormack, jeudi 18 septembre à 20h50.

Randonneurs amateurs (2014) – à la télévision sur OCS

Film d’aventure en binôme de Ken Kwapis, avec Nick Nolte et Emma Thompson, jeudi 18 septembre à 22h55.

Les Hommes du Président (1976) – en streaming sur HBO Max

Chef-d’œuvre d’Alan J. Pakula, où deux journalistes luttent pour faire éclater la vérité sur l’affaire du Watergate.

All Is Lost (2013) – en streaming sur HBO Max

Dernier grand rôle de Robert Redford, seul en mer sur un voilier à la dérive.

Le Dernier Château (2001) – en streaming sur Paramount+ / Canal+

Réalisé par Rod Lurie, Redford y joue le général Eugene Irwin, prisonnier obligé de purger sa peine jusqu’à découvrir un terrible secret.

Proposition indécente (1993) – en streaming sur Paramount+ / Canal+

Film sulfureux de Adrian Lyne, avec Demi Moore et Woody Harrelson, face à Robert Redford dans le rôle du milliardaire.

The Discovery (2017) – en streaming sur Netflix

Film SF mystique sur la vie après la mort, présenté au Sundance Film Festival, où Redford tient un second rôle marquant.

Nos âmes la nuit (2017) – en streaming sur Netflix

Cinquante ans après Pieds nus dans le parc, Redford retrouve Jane Fonda pour un drame touchant sur deux veufs cherchant à combler leur solitude.

L’homme qui murmurait à l’oreille des chevaux (1997) – en streaming sur Disney+

Redford incarne Tom Booker, un homme capable de comprendre et de communiquer avec les chevaux, dans ce drame émouvant.

Captain America : Le Soldat de l’hiver (2013) – en streaming sur Disney+

Redford joue Alexander Pierce, le leader ambigu du S.H.I.E.L.D., mêlant thriller politique et action super-héroïque.

Lions et Agneaux (2011) – en streaming sur Prime Video

Redford incarne un avocat idéaliste dans ce drame mêlant justice, guerre et morale, à voir sur Prime Video.

The Old Man and the Gun (2018) – en streaming sur ​​​​​​​Prime Video

Réalisé par David Lowery, Redford y joue Forrest Tucker, un vieil escroc charmant qui défie la loi jusqu’au bout.

Mort de Robert Redford : les hommages

Ce 16 septembre, Sundance Kid s'en est allé rejoindre Butch Cassidy... La vague d'émotions et de réactions à l'annonce du décès de Robert Redford, 89 ans, est à la hauteur de la légende qu'il a été : immense.

Mais ce n'est pas seulement l'immense acteur, le grand réalisateur, qui est salué. C'est aussi l'activiste, le militant infatigable de l'écologie dont il fut un pionnier à Hollywood. Le pilier du cinéma indépendant, créateur du festival de Sundance devenu incontournable et de notoriété mondiale.

L'homme humble aussi, toujours embarrassé par sa popularité et l'image que les médias lui ont tressé au fil des décennies. Le totem et le visage rassurant d'une génération d'acteurs qui ont profondément marqué leur époque et inspiré toute une génération.

"J'ai été très bouleversée ce matin quand j'ai appris le décès de Bob. Je n'arrive pas à retenir mes larmes. Il comptait beaucoup pour moi et était une personne merveilleuse à tous points de vue. Il incarnait l'Amérique pour laquelle nous devons continuer à nous battre" a réagit Jane Fonda, qui a tourné cinq fois avec lui.

Barbra Streisand, qui avait partagé l'affiche avec lui sur le drame romantique Nos plus belles années, un classique signé Sydney Pollack, a publié un hommage à Redford sur son compte Instagram.

"Chaque jour sur le tournage de Nos plus belles années était passionnant, intense et source de joie pure. Nous étions tellement opposés : il venait du monde des chevaux, moi j'y étais allergique ! Pourtant, nous avons continué à essayer d'en savoir plus l'un sur l'autre, tout comme les personnages du film.

Bob était charismatique, intelligent, intense, toujours intéressant, et l'un des meilleurs acteurs qui aient jamais existé. La dernière fois que je l'ai vu, lorsqu'il est venu déjeuner, nous avons discuté d'art et avons décidé de nous envoyer nos premiers dessins. Il était unique en son genre et je suis très reconnaissante d'avoir eu l'occasion de travailler avec lui".

Meryl Streep, qui avait incarné à ses côtés l'inoubliable couple de Out of Africa, s'est fendue d'un hommage bouleversant. "Un lion s'en est allé... Repose en paix, mon cher ami". Il faut avoir le film en tête pour comprendre la référence : à la fin du film, deux lions se reposent et gardent la tombe du personnage incarné par Redford, mort dans le crash de son avion...

Fidèle à son élégante habitude, Martin Scorsese a publié un long hommage saluant la mémoire de Redford, qui l'avait fait jouer dans l'excellent film Quiz Show.

"Lorsque Robert Redford m'a proposé un rôle dans Quiz Show, j'ai immédiatement été intrigué et j'ai accepté. Bob avait une grande sensibilité en tant que réalisateur, très différente de tout ce que j'avais vu auparavant. Ce fut une expérience merveilleuse du début à la fin. J'admirais Bob depuis longtemps en tant qu'acteur.

Je me souviens très bien l'avoir vu dans la diffusion historique de The Iceman Cometh en 1960, puis quelques années plus tard dans le film Daisy Clover. Et puis il y a eu Le Candidat, un film et une performance que j'ai toujours adorés, le magnifique travail qu'il a réalisé avec Paul Newman, sa performance touchante dans le rôle de Jay Gatsby et sa collaboration avec Sydney Pollack, qui s'est étendue sur sept films en trois décennies.

Plus tard, lorsque Bob s'est tourné vers la réalisation, il a mis le même engagement et la même énergie dans le cinéma que dans le métier d'acteur. J'ai été particulièrement frappé par Et au milieu coule une rivière; un film si sobre, si délicat, si concentré, et qui, au final, procure une expérience profondément émouvante.

Bob était un artiste unique, devant et derrière la caméra. Il était également un membre dévoué du conseil d'administration de la Film Foundation, et il a apporté au monde du cinéma américain quelque chose d'irremplaçable et de durable avec Sundance. Je suis triste de savoir que je ne le reverrai plus. Et je n'oublierai jamais le temps que j'ai passé avec lui".

Morgan Freeman, qui a joué avec lui dans le grand film Brubaker et Une vie inachevée en 2005, a publié sur Instagram : "Il y a certaines personnes avec lesquelles vous savez que vous allez vous entendre. Après avoir travaillé avec Robert Redford sur Brubaker en 1980, nous sommes immédiatement devenus amis. Travailler à nouveau avec lui dans Une vie inachevée était un rêve devenu réalité. Repose en paix, mon ami".

Leonardo DiCaprio a choisi de mettre à l'honneur l'engagement de très longue date de Robert Redford envers la planète : "Acteur, militant, écologiste passionné et défenseur des arts, son engagement indéfectible pour la protection de notre planète et son engagement pour le changement étaient à la hauteur de son immense talent. Son influence perdurera pour les générations à venir".

Le réalisateur Robert Rodriguez, lui, rend hommage à celui qui avait permis à son premier film, El Mariachi, de passer par le Festival de Sundance, pépinière de talents en devenir, pour propulser sa carrière.

"J'ai grandi avec les films de Robert Redford, qui était la grande superstar de ma jeunesse", a écrit Rodriguez sur X. "Le fait qu'El Mariachi ait été sélectionné au Festival du film de Sundance, le festival de cinéma indépendant le plus important et le plus prestigieux au monde, reste l'un des moments forts de ma vie.

Son sanctuaire à Park City était comme un rêve : vous arrivez en avion, vous rencontrez Redford, vous présentez votre film et vous espérez que de bonnes choses s'ensuivront. Le plus grand honneur que j'ai jamais eu et que j'aurai jamais a été d'être récompensé à Sundance. Merci, M. Redford. Votre vision et votre esprit indépendant ont changé ma vie à jamais".

La direction du festival s'est logiquement fendu d'un hommage appuyé à son fondateur, sur son compte X. "Nous sommes profondément attristés par la perte de notre fondateur et ami Robert Redford. La vision de Bob d'un espace et d'une plateforme pour les voix indépendantes a lancé un mouvement qui, plus de quatre décennies plus tard, a inspiré des générations d'artistes et redéfini le cinéma aux États-Unis et dans le monde entier.

Au-delà de ses énormes contributions à la culture en général, sa générosité, sa clarté d'esprit, sa curiosité, son esprit rebelle et son amour pour le processus créatif nous manqueront. Nous sommes honorés de faire partie des gardiens de son héritage remarquable, qui continuera à guider l'Institut à perpétuité".

Tom Rothman, président-directeur général de Sony Pictures Motion Picture Group, a transmis ce communiqué au site IndieWire : "En plus d'être un acteur et un réalisateur au talent titanesque, en tant que membre fondateur du conseil d'administration du Sundance Institute, j'ai pu constater de mes propres yeux l'engagement passionné de Sundance Kid envers le cinéma indépendant et les jeunes artistes. Robert Redford a vraiment donné en retour. Sans lui, le cinéma américain dans son ensemble aurait été bien plus pauvre. L'héritage extraordinaire d'un homme extraordinaire".

Scarlet Johansson doit beaucoup à Robert Redford. C'est lui qui l'avait lancée alors qu'elle avait à peine 11 ans, pour lui donner la réplique dans son film L'homme qui murmurait à l'oreille des chevaux. "Bob m'a appris ce que pouvait être le métier d'acteur, et c'est sa générosité et sa patience qui m'ont inspirée à explorer les possibilités de ce métier" a-t-elle déclaré dans un communiqué transmis à Entertainment Weekly.

"Cette même générosité et cet amour de l'art ont inspiré Bob à créer Sundance, un lieu où les cinéastes apprennent les uns des autres, s'inspirent mutuellement et découvrent leurs talents respectifs. Bob, merci pour ta confiance, pour ta grâce et tes conseils. Tu as inspiré tant d'artistes, moi y compris, à aller plus loin, à rester présents, à repousser les limites de la création et à explorer davantage, et nous t'en serons éternellement reconnaissants".

Bob Woodward a aussi rendu hommage. Woodward n'est pas n'importe qui : c'est le célèbre journaliste que Redford avait incarné dans le chef-d'oeuvre Les Hommes du président aux côtés de Dustin Hoffman, qui avaient fait tomber le président Nixon dans le scandale du Watergate. "Je l'aimais et l'admirais pour son amitié, son indépendance farouche et la façon dont il utilisait toutes les tribunes dont il disposait pour rendre le monde meilleur, plus juste et plus radieux pour les autres" a-t-il écrit sur X.

"Une des choses les plus excitantes pour moi lorsque j'étais enfant, c'était d'entendre "Il était une fois..." Quand j'entendais ça, je me disais "je suis entre de bonnes mains !" racontait Robert Redford dans une interview.

16 septembre 2025

Enrico Macias critique la prochaine reconnaissance d’un État palestinien par la France

La décision d’Emmanuel Macron de reconnaître l’État de Palestine ne fait pas que des heureux : le chanteur Enrico Macias, né dans une famille juive et fervent soutien de l’État d’Israël, s’en est d’ailleurs offusqué lundi 15 septembre 2025 sur RTL.

Interrogé par Marc-Olivier Fogiel, l’interprète de l’inoubliable Les filles de mon pays a d’abord indiqué que pour lui, « la paix ne peut exister qu’entre Israël et les Palestiniens », avant de s’exclamer : « Macron, de quoi il se mêle, là, d’un coup ? ».

Il reproche ensuite au Président français de vouloir « reconnaître un État qui n’existe pas encore », avant de préciser que « les Palestiniens ont eu mille fois l’occasion de faire la paix avec Israël, mais ils n’ont jamais voulu ». Quant au Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, il ne fait, selon lui, que « se défendre contre certains extrémistes palestiniens ».

Pour rappel, La Turquie a interdit un concert d’Enrico Macias qui devait se tenir à Istanbul le 5 septembre 2025 à la suite d’appels à manifester contre l’artiste en raison de ses positions pro-Israël. L’artiste de 86 ans avait alors dénoncé « une entrave à la liberté du travail ».

Mort de Robert Redford : les chaînes bousculent leurs programmes pour lui rendre hommage

Star des Hommes du Président, Butch Cassidy et le Kid, ou encore Les trois jours du Condor, figure de proue du cinéma indépendant, réalisateur oscarisé pour Des gens comme les autres, fondateur du Festival de Sundance… Difficile de résumer la carrière prolifique de Robert Redford. Véritable légende d’Hollywood, l’artiste nous a quittés ce mardi 16 septembre, à l’âge de 89 ans.

Afin de saluer la mémoire de celui qui a profondément marqué l’histoire du septième art, France Télévisions et TCM bouleversent leurs programmes dès ce soir.

Ainsi, France 2 diffuse ce 16 septembre à 21h10 Out of Africa, le classique de Sydney Pollack où Robert Redford donne la réplique à Meryl Streep. Lauréat de sept Oscars, dont ceux du meilleur film et du meilleur réalisateur, ce drame suit une jeune aristocrate danoise au Kenya qui, délaissée par son mari volage, tombe amoureuse d’un chasseur au tempérament farouche.

Out of Africa remplace le documentaire Boire, d’Élise Le Bivic, qui mêle témoignages et archives pour retracer l’évolution du rapport à l’alcool au sein de la société française. Disponible sur le site france.tv, le programme sera reprogrammé ultérieurement.

France 5, de son côté, diffuse Jeremiah Johnson le vendredi 19 septembre à 21h05, à la place de L'étrange histoire de Benjamin Button, lui aussi reprogrammé ultérieurement.

Également mis en scène par Sydney Pollack, qui était un collaborateur régulier et fidèle de Robert Redford, ce long-métrage, qui prend à rebours le genre du western, retrace le parcours de celui qu’on surnommait “homme de la montagne" ou "Johnson le mangeur de foie", John Johnson. Devenu une figure légendaire aux États-Unis, il avait fui la guerre et la civilisation pour s'installer dans les Montagnes Rocheuses, où il a appris à cohabiter avec les tribus autochtones.

Enfin, TCM Cinéma diffuse également le vendredi 19 septembre L’Arnaque à 20h50. Réalisé par George Roy Hill, le film permet à Robert Redford de retrouver Paul Newman quatre ans après Butch Cassidy et le Kid. Le duo y monte une escroquerie visant à ruiner un gangster dans le Chicago des années 30. Immense succès critique et commercial, L’Arnaque a été récompensé par sept Oscars.

Elton John a fait transformer ses rotules défaillantes en bijoux en or

On connaissait les bijoux en os ou en corne, mais pas ceux en rotule d’Elton John. La star a en effet pris au « pied » de la lettre la tendance upcycling, qui permet de donner une seconde vie aux objets en les revalorisant et a décidé de recycler par le haut ses rotules hors service.

Quelle ne fut pas la surprise de son chirurgien quand la star de Rocket Man a demandé à « conserver » ses rotules après deux opérations successives de remplacement de ses genoux. C’est ce que raconte l’artiste, récemment diminué en raison de problèmes de vue, dans un court documentaire, Touched by Gold (Touché par l’or), diffusé lundi par le Conseil mondial de l’or.

La star s’est inspirée de l’éclat du métal précieux toute sa vie pour ses costumes de scène, et a développé une passion rythmée par ses disques d’or et récompenses étincelantes. Une revanche sur son enfance plutôt modeste dans une banlieue du Nord de Londres. Et une passion qui l’a poussé à se fondre lui-même dans le métal précieux, donnant carte blanche au joaillier Theo Fennell pour qu’il intègre ses os dans des créations sur mesures serties de diamants que l’on peut apercevoir dans le documentaire.

On découvre aussi de la bouche du joaillier Theo Fennell comment son équipe et lui ont travaillé la matière première pour en faire des bijoux. « Nous avons dû les passer au four pour les sécher. Les os deviennent ainsi comme de la pierre ponce, ils sont très poreux. Nous avons donc dû les peindre avec de l’acétate, puis les polir », a-t-il expliqué. Et c’est très fièrement qu’Elton John se saisit d’une large pièce, un pendentif, cerclé en or, assurant : « c’est ma rotule droite ! ». « Mon chirurgien a dit que j’avais les pires genoux qu’il n’ait jamais opérés. Ce trou était en fait dans ma rotule. Ça me fait penser à un vieil artefact égyptien » s’amuse-t-il.

Clin d’œil dans le thème, le pendentif a été monté sur une chaîne à maillons en forme d’os. Theo Fennell a expliqué que le collier avait été gravé de la phrase « Je ne me prosternerai plus devant aucun homme », puisque, bien sûr, « ce n’est plus possible avec une rotule en moins ».

Mort à 89 ans de Robert Redford, légende du cinéma

Le cinéaste et comédien Robert Redford est décédé le 16 septembre 2025 à l'âge de 89 ans, selon le New York Times.

Après ses études, Robert Redford s'inscrit à l'Institut Pratt de Brooklyn pour devenir décorateur, avant de se tourner vers le théâtre. En janvier 1959, il joue le rôle d'un joueur de basketball dans la pièce Tall story avant de débuter une carrière à la télévision en figurant au générique des plus célèbres séries de l'époque.

Son rôle dans The Iceman Cometh (1960), téléfilm réalisé par Sidney Lumet, attire sur lui l'attention des critiques et des producteurs. En 1961, il fait ses premiers pas au cinéma dans La Guerre est aussi une chasse resté inédit en France. La même année, Robert Redford retourne à New York et y joue au théatre Pieds nus dans le parc (un rôle qu'il reprendra au cinéma en 1966).

Sa carrière lancée et sa gueule d'amour devenue légendaire, il se retrouve en tête d'affiche de productions aussi majeures que La Poursuite impitoyable (1966, Arthur Penn), Butch Cassidy et le Kid (1969) et L'Arnaque (1973) de George Roy Hill.

C'est par le biais de sa société Wildwood Enterprises que le comédien s'investit dans la production de deux films de Michael Ritchie : La Descente infernale (1969) et Votez MacKay (1972). Ce dernier long métrage, où Robert Redford campe un candidat démocrate lors d'élections sénatoriales, l'"écologique" Jeremiah Johnson (1972), Les Hommes du Président (1976), sur le scandale du Watergate, et le "progressiste" Brubaker (1980), où il dénonce l'univers carcéral américain, prouvent que l'acteur sait également s'impliquer politiquement dans ses films.

En 1980, il passe derrière la caméra. D'emblée, il reçoit l'Oscar de la mise en scène et le prix de la Directors Guild of America pour le mélodrame Des gens comme les autres. Viennent ensuite Milagro (1988), Et au milieu coule une rivière (1992), qui vaut au réalisateur une citation au Golden Globe, Quiz Show (1994) et La Légende de Bagger Vance (2001) avec Will Smith et Matt Damon.

Parallèlement, Robert Redford continue sa carrière d'acteur en tournant avec parcimonie sous la direction de Sydney Pollack, à qui il doit deux de ses plus gros succès : Out of Africa (1985) et Havana (1990). Malgré son âge avancé, il joue les éternels séducteurs en faisant une Proposition indécente à Demi Moore en 1993 et en murmurant à l'oreille des chevaux pour charmer Kristin Scott Thomas en 1998.

Très pris par ses activités liées au Festival du film indépendant de Sundance, dont il est le fondateur, il accepte toutefois de jouer les agents de la CIA dans Spy game (2002), un officier militaire emprisonné dans Le Dernier château (id.), un homme d'affaires kidnappé dans L'Enlèvement (2004) ainsi qu'un fermier à la retraite endurci par la mort de son fils dans Une vie inachevée (2005). Malheureusement, le succès critique n'est pas toujours au rendez-vous.

En décembre 2005, Robert Redford reçoit les honneurs du Kennedy Center pour sa participation à la culture américaine. Fervent libéral, il revient à la réalisation en 2007 avec un thriller politique, Lions et agneaux, où il donne la réplique à Tom Cruise et Meryl Streep.

Acteur désormais discret, Redford privilégie la production de documentaires (Grand canyon, fleuve en péril, Buck) et la mise en scène, puisqu'il dirige James McAvoy dans le drame historique La Conspiration (2010, inédit en France) et Shia LaBeouf dans le thriller Sous surveillance (2013). Dans ce dernier, il tient également un rôle principal.

Pour conclure l'année 2013, le Californien délaisse enfin la caméra pour retourner à son premier amour : le jeu d'acteur. Seul devant l'objectif de J. C. Chandor, il campe un marin à la dérive à bord de son bâteau endommagé dans All Is Lost.

Pour un nouveau public, il devient dès l'année suivante Alexander Pierce, l'agent du S.H.I.E.L.D. (et bien plus) de Captain America: le soldat de l'hiver, rôle qu'il reprend dans Avengers: Endgame (2019). Il continue d'apparaître ponctuellement à l'écran durant les années 2010, notamment pour Truth avec Cate Blanchett et The Old Man & the Gun de David Lowery.

Leonardo DiCaprio rejoint Heat 2

Cela faisait des années que Michael Mann rêvait de donner une suite à son chef-d’œuvre de 1995, Heat. Cette fois, le projet est sur de bons rails : Heat 2 a obtenu le feu vert du studio Warner Bros. Et si l'on en croit le site World of Reel, cela vient du premier nom à rejoindre le casting : Leonardo DiCaprio !

Après plusieurs semaines de négociations, Leo a bel et bien signé pour jouer dans le film, assure World of Reel, qui cite "deux ou trois sources" proches de Warner Bros. sans préciser lesquelles. Il précise même que l’acteur pourrait  tourner coup sur coup, dès le début d’année 2026, Heat 2 puis le prochain thriller de Martin Scorsese à Hawaii. 

Tout cela n'est pas encore officiel, mais Warner Bros. aurait très envie de voir le projet Heat 2 aboutir et d'en faire un événement mondial, porté par un casting de luxe. Les noms d'Austin Butler et Adam Driver circulent avec insistances pour tenir les deux rôles principaux (DiCaprio aurait un second rôle) tandis que quelques surprises de taille, gardées secrètes pour le moment, sont en train d'être négociées.

Pour Warner Bros, c'est un investissement risqué à plus de 150 millions de dollars - le budget réclamé par Mann. Un montant énorme pour un thriller, qui aura forcément du mal à être rentable en salles. Mais le studio a connu un été 2025 faste (avec Superman, Minecraft, Evanouis ou F1) et peut se permettre un gros pari clinquant de ce genre.

Ceci étant dit, la stratégie de Warner Bros. serait de s’associer avec un partenaire financier, en l'occurrence Apple (ils ont fait F1 ensemble). Le studio à la pomme a déjà lu le scénario et serait intéressé par l’aventure.

Publié en 2022, le roman Heat 2, coécrit par Michael Mann et Meg Gardiner, fait à la fois office de préquel et de suite au long-métrage de 1995. La première partie se déroule à Chicago en 1988, où Vincent Hanna traque un redoutable criminel. De l’autre côté, Neil McCauley, Chris Shiherlis et Michael Cerrito préparent leur prochain gros coup. Puis, le récit reprend juste après les événements du film, avant de sauter à l’an 2000, alors que Chris travaille désormais pour une organisation criminelle internationale.

Aucune date de sortie encore pour Heat 2.

Pierre Richard révèle dans quel film il a préféré jouer

A 91 ans, bon pied bon oeil, Pierre Richard n'a pas spécialement envie de raccrocher les gants. Cet acteur iconique du cinéma français se partage plus que jamais entre son amour pour son métier d'acteur et réalisateur (son nouveau film, L'Homme qui a vu l'ours qui a vu l'homme, sort ce 17 septembre), et son domaine viticole dans la région de Narbonne.

Jamais avare d'anecdotes balayant sa très longue carrière, Pierre Richard s'est récemment confié au micro de France Inter, dans le podcast À voix nue, où il évoquait notamment son premier grand succès, Le Distrait; une comédie qu'il a lui-même réalisée et qui le voyait diriger le grand Bernard Blier. Et il était, de son propre aveu, "terrorisé" à la perspective de diriger ce totem du cinéma français, réputé fort en gueule.

Ce samedi 13 septembre, l'acteur s'est cette fois-ci confié à Augustin Trapenard dans son émission Variétés, sur RTL. Tout en tournant en dérision les multiples rumeurs sur son état de santé ("Je suis le seul qui sait ce qu'on dira de moi quand je serai mort" lâche-t-il), il dévoile aussi le film dans lequel il a préféré jouer. Et, non, ce n'est pas La Chèvre, Le Grand blond avec une chaussure noire, Le coup du parapluie ou Les Fugitifs, comme on pourrait le penser.

Mais c'est quand même un film de Francis Veber et qui est, lui aussi, devenu un petit classique : Le Jouet. "C'est un film qui parle du pouvoir de l'argent et de la puissance de l'argent et on peut dire qu'aujourd'hui c'est la même chose, la société est comme ça" confesse-t-il. "Il parle aussi des rapports père-fils et moi je n'ai jamais eu de rapport avec mon père, alors évidemment l'histoire de ce gosse qui a plein de jouets mais qui n'a pas l'attention de son père me touche particulièrement".

Et de louer l'intelligence du réalisateur d'en avoir fait une comédie : "Veber a eu en plus l'élégance d'en faire une comédie donc c'est un film profond socialement mais qui en même temps a cette légèreté d'en faire une comédie".

Pour mémoire, Pierre Richard incarnait dans ce film un journaliste se retrouvant à devenir un "homme-jouet" suite au caprice d'un enfant auquel son père ne peut rien refuser. Ce père (Michel Bouquet), homme d'affaires important, est très occupé et ne transmet son amour filial que via des cadeaux somptueux. Mais lorsqu'il lui offre François Perrin, il ne sait pas que ce dernier va aider l'enfant (Fabrice Greco) à s'émanciper de son père...

Sorti en décembre 1976, Le Jouet attirera plus de 1,24 millions de spectateurs. Il reste toutefois le plus "faible" film millionnaire en spectateurs dans la filmographie de Pierre Richard, très loin des records d'entrées de La Chèvre et ses 7,08 millions d'entrées; Les Fugitifs (4,49 millions); Le Grand blond avec une chaussure noire (3,47 millions), ou même Le Coup du parapluie (2,45 millions).

46 ans après, Le Jouet subira un lifting avec une nouvelle version, portée par le tandem Daniel Auteuil et Jamel Debbouze. Pas vraiment un remake, mais plutôt "une nouvelle proposition" selon ce dernier. Cette version sortie en 2022 avait attiré 916.865 spectateurs.

Tout le monde se trompe sur le prénom de Denzel Washington

Vous pensiez bien connaître Denzel Washington, l'un des plus grands acteurs du monde ? Détrompez-vous ! Lauréat de deux Oscars pour ses performances dans Glory et Training Day, c'est l'un des comédiens les plus incontournables d'Hollywood.

Invité sur le plateau de l'animateur Jimmy Kimmel, Denzel Washington a fait une révélation étonnante qui va surprendre les fans ! Même les plus fervents admirateurs de l'acteur ne savent sûrement pas prononcer correctement son prénom, et c'est l'intéressé lui-même qui dévoile cette information !

Quand Jimmy Kimmel évoque la rareté du prénom Denzel, prenant comme exemple quelques joueurs de football américain, le comédien embraye directement sur la manière de le prononcer. "C'est comme ça que l'on comprend que ces personnes ont reçu ce prénom après moi, car mon prénom ne se prononce pas Denzel [Denzèle]", a expliqué l'artiste de 70 ans.

"En réalité, on doit prononcer Denzil [avec un "i" court à l'oral]. Mon père s'appelait Denzel Hayes Washington Senior et je suis Denzel Hayes Washington Junior. Quand ma mère voulait appeler l'un de nous, elle criait : 'Denzil' ! Et on se ramenait tous les deux. Du coup, elle a dit : À partir de maintenant, tu es 'Denzèle' ! Voilà pourquoi tout le monde prononce Denzèle", a conclu le comédien.

La mère de Denzel se prénommait Lennis. Née en Géorgie, elle a grandi à Harlem, où elle exerçait le métier d'esthéticienne et tenait son propre salon de beauté. Quant à son père, Denzel Hayes Washington Senior, est originaire du comté de Buckingham en Virginie. Il travaillait pour le service des eaux de New York tout en étant pasteur.

Si vous avez envie de voir Denzel Washington dans ses oeuvres, il est en ce moment à l'affiche de Highest 2 Lowest, disponible sur Apple TV+. Il s'agit d'un thriller mis en scène par son réalisateur fétiche, Spike Lee. Remake du film Entre le ciel et l'enfer d'Akira Kurosawa.

L'artiste interprète un magnat de la musique, réputé pour avoir "les meilleures oreilles de la profession". Il est la cible d'une demande de rançon qui l’accule à un dilemme moral, entre vie et mort.

Vendredi 13 : à l'âge de 11 ans, Josh Brolin a été traumatisé par le film

Josh Brolin est actuellement à l'affiche du plébiscité long métrage horrifique Évanouis, dans lequel il incarne un père de famille désemparé devant la disparition mystérieuse de son fils en pleine nuit, avec seize autres enfants de sa classe. Intéressant, dès lors, de savoir quel est le film qui a le plus traumatisé l'acteur américain au cours des dernières années.

Dans un récent entretien accordé à nos confrères de Konbini, Josh Brolin (qui ne garde pas un bon souvenir d'un long métrage SF sorti il y a 25 ans) n'a pas hésité avant de dire quel était le film d'horreur qui l'avait le plus marqué dans son parcours cinéphilique. Cette oeuvre culte, vue en salles alors qu'il n'était âgé que de onze ans, c'est Vendredi 13, sorti en 1981, premier volet de la prolifique saga (12 films !) mettant en scène le personnage du tueur Jason Voorhees.

"J'aimerais citer un meilleur film, mais je dirais que le moment qui m'a le plus traumatisé, c'est quand j'ai vu le premier Vendredi 13", déclare Josh Brolin au micro de Konbini. "Je me souviens, j'avais onze ans. J'essayais de fermer les yeux dans la salle de cinéma mais mes paupières tremblaient tellement que je n'arrivais pas à les fermer complètement. Ce film m'a profondément marqué."

"J'avais vu Le Blob auparavant. Je me souviens du Blob qui sort des toilettes, j'ai refusé de m'asseoir sur une cuvette pendant pas mal de temps après ça. J'étais super jeune quand je l'ai vu. En tout cas, je crois que Vendredi 13 est celui qui m'a le plus marqué. Ce film et aussi Maniac...", complète Brolin.

Sorti en salles en 1981, Vendredi 13 plonge le spectateur dans le camp de Crystal Lake, endeuillé par la noyade d'un jeune garçon prénommé Jason et, plus tard, la mort de ses deux responsables. Lorsque Steve Christy décide de rouvrir le centre plus de deux décennies après sa fermeture, les moniteurs de ce dernier disparaissent les uns après les autres pendant la nuit…