31 juillet 2025

KPop Demon Hunters : deux très bonnes nouvelles pour le film d’animation sur Netflix

Plus qu’un film, un phénomène. Depuis son lancement il y a un mois, KPop Demon Hunters affole tous les compteurs et ne compte pas s’arrêter là. Alors qu’il s’apprête à rentrer dans le très convoité top 10 des longs-métrages les plus vus de tous les temps sur la plateforme, cette pépite d’animation est sur le point de devenir une franchise.

C’est le média américain The Wrap qui rapporte en premier la nouvelle : Netflix serait en train de développer plusieurs projets parallèles, comprenant à ce jour deux suites (pour en faire une trilogie donc) et une version en live-action.

Les rumeurs circulent également autour d’une série et d’une comédie musicale. Un parcours qui n’est pas sans rappeler celui du Disney La Reine des Neiges, véritable phénomène culturel en 2013 et auquel le film Netflix est comparé dans l’article.

A ce jour, la plateforme n’a rien confirmé.

Toujours d’après le média américain, le géant américain n’avait absolument pas prédit le succès de KPOP Demon Hunters, comme en témoigne l’absence de publicité et de communication au moment de sa sortie. Le film d’animation Sony a pu profiter d’un excellent bouche-à-oreille. Sur AlloCiné, son excellente note de 4,3 sur 5 témoigne de son succès et de sa qualité.

Les abonnés sont tombés sous le charme des membres d'un groupe de K-Pop célèbre qui doivent concilier leur vie sous les feux de la rampe et leur identité secrète de chasseuses de démons, le tout baignant dans un décor coloré de mode, de cuisine, de style et du mouvement musical le plus populaire de la génération actuelle.

Ils ont loué son histoire originale, la façon dont la KPOP et la culture coréenne étaient mises à l'honneur, son animation de qualité et sa bande-originale dont l’un des titres a été numéro 1 du Billboard Global 200. Intitulé “Golden”, il a même été proposé dans la catégorie “meilleure musique de film” aux prochains Oscars.

Grâce à KPop Demon Hunters et ses 43 millions d'heures vues en 5 semaines - ce qui fait de lui le film d'animation le plus vu de tous les temps sur Netflix, la plateforme a toutes ses chances de briller lors de cet événement prestigieux l’an prochain.

Ces différentes annonces n’ont en tout cas rien d’étonnant : chaque studio cherche à rentabiliser un succès. Mais dans le cas de KPop Demon Hunters, on espère que Netflix préférera la qualité à la quantité.

Deux pianos : premières images avec François Civil

François Civil multiplie les succès et les changements de registre ! Après le dytique des Trois Mousquetaires et L'amour ouf, François Civil est attendu dans un nouveau rôle ayant nécessité une intense préparation : Deux pianos. Les premières images sont enfin là ! Découvrez la bande-annonce.

Pour le réalisateur Arnaud Desplechin, il joue un virtuose du piano. Il interprète le rôle de Mathias Vogler. Ce dernier rentre en France après un long exil. La mentore de sa jeunesse, Elena, souhaite qu’il donne une série de concerts au piano à ses côtés à l’Auditorium de Lyon. Mais dès son retour, une rencontre avec un enfant qui lui ressemble comme deux gouttes d’eau, son double, plonge Mathias dans une frénésie qui menace de le faire sombrer, et le mènera à Claude : son amour de jeunesse.

François Civil y partage l'affiche avec Nadia Tereszkiewicz (Mon Crime), Charlotte Rampling et Hippolyte Girardot.

À travers la carrière de Mathias (François Civil), un pianiste virtuose, le réalisateur ambitionne de raconter une histoire d’amour impossible, bercée par la musique pour apaiser la peine.

La sortie de Deux pianos est fixée au 15 octobre 2025.

François Civil est actuellement au générique de I Love Peru, film coréalisé par Raphaël Quenard et Hugo David, au cinéma depuis le 9 juillet 2025).

La Panthère Rose : Eddie Murphy se glisse dans le costume d'un des enquêteurs les plus iconiques du cinéma

L'inspecteur Clouseau va revenir au cinéma ! 61 ans après le film de Blake Edwards, La Panthère Rose prépare son comeback ! Eddie Murphy est attaché à ce rôle depuis 2023, comme nous le relayions à l'époque. Il vient de confirmer dans le Today Show (via Dark Horizons) que le projet était toujours d'actualité.

Interrogé sur le fait que Clouseau est supposé être français dans ses précédentes incarnations, Eddie Murphy indique : "Il est est censé être Français, mais il pourrait aussi être Haïtien. Je vous dis, il est noir ! Il est noir, c'est sûr !", a-t-il lancé sur le plateau du Today Show.

Le comédien américain succéderait ainsi à Steve Martin, dernier acteur à avoir interprété l'inspecteur français dans La Panthère Rose de Shawn Levy (2006) et sa suite, sortie en 2009.

La saga La Panthère Rose a débuté en 1963 avec la comédie de Blake Edwards dans laquelle Peter Sellers prêtait ses traits à Jacques Clouseau. Un rôle que l'acteur britannique a ensuite repris dans Quand l'inspecteur s'emmêle (1964), Le Retour de la Panthère rose (1975), Quand la Panthère rose s'emmêle (1976) et La Malédiction de la Panthère rose (1978). Suivront L'Héritier de la Panthère Rose (1983) avec Roger Moore puis Le Fils de la panthère rose (1993) avec Roberto Benigni.

Ce projet sera un reboot de la franchise La Panthère Rose centrée sur le détective français maladroit et sur le personnage titulaire, qui n'était au départ qu'un personnage animé dans une séquence d'ouverture.

Le nom "La Panthère rose" fait en effet référence au nom donné à un diamant rose de grande valeur qui est au centre d'un casse dans le film original.

Mis en scène par Jeff Fowler, à qui l'on doit déjà les films Sonic, ce reboot est écrit par Chris Bremner (Bad Boys for Life, The Man From Toronto).

Tout comme Sonic, il s'agira d'un film mêlant prises de vues réelles et CGI. Dans cet opus l'Inspecteur devrait faire équipe avec la Panthère rose. 

Célèbre pour avoir joué dans les comédies Le Flic de Beverly Hills, Un prince à New York, Le Professeur Foldingue et Dr Dolittle, Eddie Murphy est dans l'actualité avec The Pickup qui arrivera en France sur Prime Video le 6 août prochain.

Eddie Murphy a par ailleurs confirmé la suite de Shrek dont il continuera à assurer le doublage du personnage de l'âne. Il s'agira du 5ème film de la saga animée.

Nuremberg : Russell Crowe relève un gros défi dans son prochain film

La bande-annonce du film historique Nuremberg de James Vanderbilt (Truth, Le Prix de la vérité) vient d'être dévoilée. Le long métrage, qui revient sur l'un des procès les plus importants de notre Histoire est porté par Rami Malek, Russell Crowe, Leo Woodall, Michael Shannon, Richard E. Grant et John Slattery.

Tenu entre le 20 novembre 1945 et le 1er octobre 1946, le procès de Nuremberg visait à juger et punir 24 des principaux responsables du Troisième Reich, tous accusés de crimes de guerre.

Rami Malek incarne le psychiatre américain Douglas Kelley venu déterminer si les prisonniers nazis sont aptes à être jugés pour les crimes qu'ils ont commis pendant la Seconde Guerre mondiale. Russell Crowe interprète pour sa part le criminel de guerre allemand Hermann Göring. Un rôle pour lequel il a accepté de se raser pour la première fois depuis 5 ans comme il le déclarait sur son compte X.

L'acteur Néo-zélandais explique au micro du site Deadline, qui a eu l'opportunité de se rendre sur le tournage du long métrage, ce qui l'a attiré dans le projet : "La plupart du temps, les choses qui m'attirent sont celles qui me terrifient. Ce scénario m'a tout de suite intéressé, mais il m'a aussi épuisé sur le plan émotionnel. Comment parvenir à incarner ce type ? Quand ce genre de question se pose, c'est généralement ce qui m'attire. C'est aussi la raison pour laquelle vous ne m'avez pas vu faire 15 autres films Gladiator."

Le long métrage est adapté du livre de Jack El-Hai, "The Nazi and the Psychiatrist", qui raconte l'histoire des interactions entre Kelley et le groupe de criminels nazis jugés à la fin de la guerre. Kelley fut le premier psychiatre allié à évaluer des dirigeants nazis comme Göring, Rudolf Hess, Julius Streicher et Karl Dönitz. Et bien que les procès eux-mêmes aient déjà été adaptés au cinéma, notamment dans l'épopée de Stanley Kramer, Jugement à Nuremberg, sortie en 1961, le travail préparatoire au procès n'avait jusqu'ici pas été exploré.

Rami Malek, qui en plus de lire le livre d'El-Hai a pu se procurer un exemplaire de "22 Cells in Nuremberg", le livre de Kelley - explique au médias américain à propos de son personnage : "Kelley ne pouvait s'empêcher d'éprouver de l'empathie pour Göring. Il était convaincu qu'il était là pour "disséquer le mal", comme il l'explique dans son livre, mais il a découvert ensuite que Göring n'avait rien de spécifiquement mauvais.

Il s'est rendu compte que n'importe qui, à n'importe quel moment et dans n'importe quel paysage politique, pouvait être capable d'une telle atrocité. Cela a dû être un choc absolument terrifiant. Le psychiatre en est venu à comprendre la facilité avec laquelle le mal peut imprégner la société."

Le long métrage sortira dans les salles américaines le 7 novembre prochain. Aucune date n'est encore annoncée pour la France. Russell Crowe est ensuite attendu sur le tournage du reboot d'Highlander aux côtés d'Henry Cavill.

Taron Egerton ne veut pas devenir le nouveau James Bond

Tom Hardy, Aaron Taylor-Johnson, Regé-Jean Page, Henry Cavill ou plus récemment Jacob Elordi et Tom Holland… Voici quelques-uns des acteurs qui ont un jour ou l’autre été évoqués pour reprendre le rôle de James Bond dans le prochain film de la saga, réalisé par Denis Villeneuve.

Un autre nom a également souvent circulé : celui de Taron Egerton, qui s’est d'ailleurs fait connaître grâce à un rôle d'espion dans Kingsman : Services secrets. Pourtant, malgré cette expérience, le jeune homme ne se voit pas du tout incarner 007 dans le futur.

Interrogé sur le sujet par Collider, l’acteur a été catégorique :

"Je ne pense pas être un bon choix pour ce rôle. Je pense que je suis trop désordonné pour ça."

Et de préciser : "J'adore vraiment James Bond, et particulièrement l'interprétation de Daniel Craig. Mais je pense que je ne serai pas bon dans ce rôle, et je pense qu'il y a tellement d'acteurs plus jeunes et plus cool qui seraient parfaits pour ça. Je pense que ce serait probablement du gâchis avec moi."

Clairement, Taron Egerton ne se voit pas enfiler le costume de l’agent secret le plus célèbre au monde, mais cela ne veut pas dire qu’il est contre rejouer dans des grosses productions, lui qui, depuis sa géniale interprétation de Elton John dans Rocketman, s’est surtout illustré sur les plateformes de streaming, avec notamment le gros succès Carry-On sur Netflix et plusieurs productions sur Apple TV+ dont la très réussie série Black Bird.

"Mais cela ne veut pas dire que je n'ai pas d'aspirations ni de projets, ni que je ne serais pas intéressé par quelque chose de plus commercial, car bien sûr que je le serais. Je pense que je suis à un moment de ma vie où je suis probablement un peu plus attiré par les choses qui me parlent sur le plan créatif, mais je suis sûr que je ne ressentirai pas cela éternellement", a-t-il ainsi indiqué.

Cependant, le comédien qui a aussi longtemps fait l’objet de rumeurs concernant un autre rôle culte, est lucide : James Bond n’est pas n’importe quel personnage. C’est une icône qui reste à jamais attachée aux noms de ceux qui l’ont interprétée. Ce qui n’est pas fait pour tout le monde.

"James Bond est un projet assez ambitieux et je pense, d'une part, que personne ne me demande de le faire, pour autant que je sache. Mais d'autre part, ce n'est peut-être pas ce qui me rendrait le plus heureux. Je pense que c'est un projet énorme, qui vous consume toute votre vie, un rôle comme celui-là", a conclu Taron Egerton, que vous pouvez actuellement retrouver dans la série Smoke sur Apple TV+.

Pretty Woman : Julia Roberts a été particulièrement maltraitée par le réalisateur Herbert Ross

Avant de voir sa carrière mise sur orbite par le triomphe planétaire de Pretty Woman, qui lancera véritablement sa carrière en novembre 1990, Julia Roberts fut l'une des têtes d'affiche d'un film sorti quelques mois plus tôt : Potins de femmes. Une comédie dramatique emmenée par un casting féminin All Stars : Sally Field, Dolly Parton, Shirley MacLaine, Daryl Hannah.

Dans cette adaptation de la pièce de théâtre éponyme signée par Herbert Ross, Julia Roberts y incarne Shelby Eatenton Latcherie, fille du personnage Sally Field, qui s'apprête à se marier. Atteinte d'un diabète de Type 1 et affaiblie, Shelby a récemment appris qu'elle n'aurait jamais d'enfant. C'est son parcours que nous suivons et qui forme le cœur et le fil rouge de Potins de femmes.

Le tournage s'est révélé être un véritable enfer pour Julia Roberts, le cinéaste n'ayant de cesse de la maltraiter. A un niveau tel que ses collègues actrices en furent profondément choquées. A commencer par Sally Field.

En 2013, cette dernière s'épanchait à ce sujet dans les colonnes de US Magazine. "[Herbert Ross] s'en prenait sévèrement à l'une d'entre nous. [...] Il s'en est pris à Julia avec acharnement. C'était pratiquement son premier grand film".

Shirley MacLaine abondait, dans la même interview : "Herb Ross était avant tout un chorégraphe. Cela signifie qu'il pouvait parfois être très sévère, voire très dur. Ce qui m'a le plus marqué dans ce film, c'est la façon dont nous nous sommes soudés après qu'il ait dit à l'une d'entre nous, voire à nous toutes, que nous ne savions pas jouer.

Julia [Roberts] venait chez moi tous les soirs, et me disait : "Je pense que je suis nulle. Qu'est-ce que je fais ?" et elle était vraiment en larmes. Je me souviens du jour où Herb a dit à Dolly Parton : "Pourquoi ne prends-tu pas des cours de théâtre ?"

Toujours selon Shirley MacLaine, Herbert Ross voulait que Julia Roberts se teigne les cheveux et fasse enlever ses grains de beauté, soit par un chirurgien, soit simplement en les arrachant de son visage entre deux prises... Il exigeait également qu'elle mange moins de 1000 calories par jour, affirmant qu'il pouvait immédiatement repérer la prise de poids causée par un seul cracker...

En 2024, Sally Field évoquera à nouveau ce tournage en enfer, au micro du site Vulture. "Herb était très, très, très dur avec Julia. Si vous parlez à Julia, elle vous le dira. Nous nous serrions toutes autour de Julia, car elle était la petite dernière. Elle était en quelque sorte la nouvelle venue".

Ce sadisme chez Ross était semble-t-il régulier. Sur son film suivant, Un pourri au paradis, l'actrice Joan Cusack a elle aussi été maltraitée par le réalisateur. Dans un entretien à Première en décembre 1993 (via slashfilm), Julia Roberts rendra un peu la monnaie de sa pièce au réalisateur :

"ll était méchant et il a dépassé les bornes, à mon avis. Maintenant, il se justifie en disant qu'il essayait de me faire donner une performance qu'il estimait que je n'avais pas. C'est probablement quelque chose sur lequel nous ne serons jamais d'accord. Très bien. Je m'en fous. Mais s'il pense qu'il peut parler de moi de manière aussi condescendante sans que je réagisse... alors il est fou".

Toujours est-il que lorsque le cinéaste est décédé en 2001, aucune actrice de Potins de femmes ne s'est rendue à ses funérailles. Compréhensible...

Jeremy Renner veut retrouver le MCU

Jeremy Renner se prépare à faire son retour chez Marvel. Dans une interview accordée au magazine Empire, la star de Hawkeye a admis qu'il était "sûr qu'on finira par faire une deuxième saison" de la série Disney+ centrée sur Clint Barton (alias Hawkeye), un des Avengers historiques.

Ses déclarations sur son retour dans l'univers cinématographique Marvel font suite à sa révélation selon laquelle il avait refusé une nouvelle saison de Hawkeye après s'être vu proposer la moitié de son salaire pour une deuxième saison.

"Je suis toujours heureux d'être dans cet univers... J'adore tous ces gars, j'adore le personnage", a-t-il déclaré à propos de son incarnation de Clint/Hawkeye dans la franchise de films de super-héros. "Je suis sûr qu'on finira par faire une deuxième saison et d'autres choses. Et je suis heureux de le faire."

Lorsque l'acteur a révélé la baisse de salaire qui lui était proposée pour la saison 2 de Hawkeye, il a précisé que cette offre lui avait été faite après son accident de déneigeuse qui avait failli lui coûter la vie.

"Je me suis dit : 'Wow, ça va me demander deux fois plus de travail pour moitié moins d'argent — huit mois de mon temps, en gros, et vous me payez la moitié ?'", a-t-il déclaré en mai. "Je me suis dit : 'Pardon, pourquoi ? Vous pensez que je ne suis plus qu'à moitié Jeremy parce que j'ai été accidenté ? C'est pour ça que vous voulez me payer la moitié de ce que j'ai gagné lors de la première saison ?'"

Suite à l'accident de chasse-neige de 2023, où il a été "déclaré mort sur la glace", Renner a ajouté qu'il préparait son corps aux exigences physiques liées à l'interprétation de Clint/Hawkeye.

"Mon corps se prépare pour quelque chose comme ça", a-t-il déclaré. "Je ne sais pas si quelqu'un veut me voir en collants, mais mon corps sera beau en collants."

Il a également souligné qu'à la suite de cet accident terrible, il avait décidé de faire de "la santé et le bien-être une partie centrale de [sa] vie", attribuant son rétablissement à son mode de vie.

"Je suis à plus de 150 % de ce que j'étais avant l'accident", a-t-il ajouté. "Le fait que la santé et le bien-être occupent une place centrale dans ma vie m'a permis de m'en sortir. Et même en vieillissant, je me sens plus fort que jamais. J'ai quelques problèmes, notamment au niveau des tendons, et certaines limitations en termes de souplesse et de mobilité, mais j'ai passé beaucoup de temps à me rétablir et à devenir plus fort, ce que je n'aurais pas fait si je n'avais pas été victime de cet accident."

Jeremy Renner a incarné le personnage de Clint/Hawkeye pour la première fois dans Avengers en 2012. On l'a vu pour la dernière fois dans ce rôle dans des extraits d'archives de la série Echo sur Disney+ en 2024. La première saison de Hawkeye a été diffusée en 2021.

Jason Momoa se prépare pour le tournage de Dune 3 et se plie à une exigence bien particulière

"C'est le coup d'envoi ! Dune 3 !" Jason Momoa vient de poster une vidéo sur son compte Instagram, dont l'objectif est de sensibiliser à une cause qu'il défend (voir la vidéo et la légende plus bas). Mais ce post marque aussi le point de départ du tournage de Dune 3.

Pour son personnage, l'acteur doit se prêter à une exigence du réalisateur de Denis Villeneuve dont il se serait bien passé : se raser la barbe ! L'acteur se filme donc en train de se raser, tout en expliquant qu'il déteste faire ça ! Il ajoute que cela fait 6 ans qu'il ne s'était pas rasé !

"Je ne me suis pas rasé depuis six ans, et nous y revoilà. J’ai lancé @mananalu pour aider à éliminer le plastique à usage unique. Maintenant, nous allons encore plus loin, en collaborant avec notre équipe de @Getboomerangwater pour mettre en place un système en circuit fermé qui stérilise et embouteille l’eau sur place. Cela signifie encore moins de déchets, une empreinte de transport réduite, et nos bouteilles en aluminium sont réutilisées encore et encore. C’est ça, l’avenir — et nous commençons à Hawaï. Débarrassons-nous du plastique à usage unique. Pour nos enfants et pour notre planète", indique-t-il en légende de cette vidéo.

En mars dernier, l'acteur révélait lors de l’émission TODAY qu’il serait de retour à Arrakis pour Dune 3. Puis, comme nous l'indiquions en juin dernier, le film marquera les débuts au cinéma de Nakoa‑Wolf Momoa, qui rejoindra ainsi son père.

" Je fais mon retour. Tu l’as entendu en premier, ici même !", annonçait-il à Craig Melvin, avant d’ajouter : "Je ne sais pas si je vais avoir des ennuis, mais c’est comme dans Game of Thrones, vous voyez ce que je veux dire ? Si vous n’avez pas lu les livres, ce n’est pas ma faute, n’est-ce pas ? Oui… je vais revenir."

Bien que son personnage de Duncan Idaho se sacrifie pour permettre à Paul Atreides et à sa mère Jessica de fuir les troupes Harkonnen dans le premier film, dans l’univers de Dune, la mort n’est pas toujours définitive. Comme dans les romans, Duncan Idaho est ressuscité sous forme de ghola, un clone doté de ses souvenirs, par le Bene Tleilax. C’est ce qui explique sa présence dans Dune: Messiah.

On sait d'ores et déjà que cette troisième partie devrait adapter Le Messie de Dune, l'autre roman de Frank Herbert publié en 1969 et présenté comme une suite à Dune. Après douze ans de guerre sainte, Paul Atréides est devenu l'empereur Muad' Dib. Capable de lire l'avenir, il sait quand ses ennemis frapperont.

"Il peut déjouer leurs plans, mais voit plus loin encore. Il sait que tous les futurs possibles mènent au désastre et est hanté par la vision de sa propre mort", poursuit le synopsis officiel du film.

Timothée Chalamet, Zendaya, Florence Pugh, Rebecca Ferguson et Anya Taylor-Joy reprendront leurs rôles respectifs. Jason Momoa, présent dans le premier film mais absent du deuxième, a également confirmé qu'il reviendrait.

Nakoa-Wolf Momoa, fils de Jason Momoa, fera ses débuts au cinéma dans le rôle de Leto II, l’un des enfants de Paul Atreides (Timothée Chalamet) et Chani (Zendaya). L’adolescent de 16 ans partagera l’écran avec l’actrice britannique Ida Brooke, révélée dans la série Silo, qui incarnera sa sœur jumelle, Ghanima.

Ce nouveau film accueille également un nouveau visage et pas des moindres : Robert Pattinson. L'identité de son personnage n'a pas encore été officiellement révélée.

Dune : Troisième partie sortira dans les salles françaises le 16 décembre 2026, soit plus de deux ans après la sortie de Dune : Deuxième partie.

30 juillet 2025

Pour Steven Spielberg, voilà ce qui fait la différence entre les vrais réalisateurs et les autres

Des Dents de la Mer à la saga Indiana Jones en passant par Jurassic Park, La Liste de Schindler et Il faut sauver le soldat Ryan, Steven Spielberg est l'une des plus grandes légendes vivantes du cinéma, personne ne nous contredira là-dessus.

Celui qui a déjà reçu deux fois l'Oscar du meilleur réalisateur, capable de manier pratiquement tous les registres du septième art, de fédérer public populaire et critique autour d'oeuvres éternelles, maîtrise parfaitement son sujet lorsqu'il s'agit de parler cinéma.

Que l'on soit cinéaste en herbe, professionnel du milieu ou spectateur lambda, on boit littéralement chacune de ses paroles lorsqu'il lui arrive de s'exprimer sur le sujet qu'il connaît le mieux. Ce fut notamment le cas en 2005, dans le sillage de la sortie de La Guerre des Mondes. A cette occasion, au micro de Moviefone, Spielberg avait participé à une longue discussion avec Tom Cruise, qui tenait le rôle principal de son film.

Au cours de cette passionnante conversation, il en était venu à expliquer ce qui, selon lui, constituait l'essence même d'un véritable réalisateur :

"Lorsque je regarde des films faits par des étudiants ou des premiers courts métrages, je ne regarde pas comment est [posée] la caméra", avait ainsi commencé par déclarer Spielberg.

"Je peux regarder n'importe quelle publicité et être conscient qu'il y a des réalisateurs derrière qui savent où placer une caméra, comment vendre un produit. Mais sont-ils capables de raconter une histoire qui soit unie, puissante et originale ? C'est ça, le secret. Je suis beaucoup plus intéressé par un raconteur d'histoire qui n'a pas la moindre idée de l'endroit où poser sa caméra que par quelqu'un qui sait tout sur la caméra et rien sur la narration."

 Poursuivant en précisant que d'après lui, il n'y avait aucun mal à débuter sa carrière en s'inspirant d'autres oeuvres pour leur rendre hommage, Spielberg a insisté sur la nécessité pour un artiste de s'émanciper un jour ou l'autre pour trouver sa propre tonalité, sa manière personnelle de raconter une histoire :

"A un certain moment, vous allez devoir trouver votre voix naturelle, trouver un moyen de donner une voix à la personne que vous êtes. Et d'ailleurs, la personne que vous êtes est originale, véritablement. Vous n'êtes pas moi, vous n'êtes pas votre meilleur ami, ni votre professeur, ni vos parents, vous êtes vous. Chacun des os de votre corps est un os original. Il s'agit parfois d'essayer de comprendre comment exprimer sa propre originalité, et cela prend parfois un certain nombre d'années pour se comprendre soi-même."

Se trouver soi-même et avoir le courage de laisser résonner sa propre voix en racontant une histoire. Être un réalisateur, selon Spielberg, ce n'est donc pas plus compliqué que ça.

Il y a 8 ans, Jean-Pierre Bacri ne s'attendait pas à la question de ce spectateur. Il lui a répondu de manière hilarante

Célèbre pour sa riche et prestigieuse carrière et pour ses rôles dans des films comme Le Goût des Autres, Un Air de famille, Cuisines et dépendances, Didier ou encore On connaît la chanson, Jean-Pierre Bacri a également marqué le public français pour son franc-parler, son sens de la répartie et les réponses parfois cinglantes qu'il lui arrivait de décocher à ses interlocuteurs.

Sans aucune malice mais avec une ironie parfaitement maîtrisée, il avait ainsi offert un hilarant exemple de son talent oratoire à un spectateur (et au reste du public) en 2017, lors d'une avant-première du Sens de la fête.

Durant une session de questions-réponses à laquelle il assistait en compagnie des réalisateurs Eric Toledano et Olivier Nakache, une question du public plutôt inattendue avait en effet été posée :

"Est-ce que Jean-Pierre était le premier choix principal ?", avait innocemment demandé un spectateur, sans se douter de ce que Bacri s'apprêtait à lui répondre.

"Ooooh non !", a commencé par s'exclamer ce dernier sous les rires du public.

Loin de se formaliser au sujet de cette interrogation qui aurait pu laisser entendre un choix par défaut des réalisateurs, le comédien s'est alors lancé dans une hilarante tirade, emboîtant le pas à son interlocuteur pour imaginer une situation abracadabrante :

"D'après ce qu'ils m'ont dit, ils ont contacté 17 acteurs avant moi", a-t-il raconté, le sourire au coin des lèvres, devant un public hilare.

"Ils sont [partis] de leur premier choix, et après ils sont descendus, descendus, descendus, Lindon, Auteuil, Cluzet, etc... Et puis à un moment donné, ils étaient complètement égarés. Et quelqu'un leur a dit : 'Et Bacri ?' Ils ont fait : 'Oh non !' Et alors là, on leur a dit : 'Oui, mais tu vois bien qu'il y en a 15 qui t'ont refusé.'"

Loin de s'arrêter en si bon chemin, conscient d'avoir gagné son auditoire, Jean-Pierre Bacri a poursuivi son récit improbable en exagérant de plus en plus :

"Et puis il se trouve que ma mère connait bien leurs mères. Mais complètement par hasard, je ne sais même pas comment elle les a connues. Il se trouve qu'elle leur a passé un petit coup de fil en disant : 'Mais pourquoi ? Qu'est-ce qu'il a, mon fils, de si moche ?' Ils ont passé le message. Ensuite ils m'ont pris. Enfin, je veux dire, j'ai passé des essais. A 8 reprises. Je suis revenu 8 fois parce qu'ils n'étaient pas archi convaincus."

"Et il se trouve que Agnès Jaoui, qui connaissait la tante d'Eric, lui a dit : 'Vraiment, vous le sous-estimez, je pense qu'il est capable de jouer certains trucs.' Parce qu'elle sait bien que je peux pas non plus tout jouer. Et là ils m'ont repris dans un neuvième essai, et il se trouve qu'ils m'ont pris dans une scène que j'ai su jouer, et ils m'ont pris à contre-coeur. C'est d'ailleurs ce qui fait que j'ai été payé 2500 € pour tout le film."