19 mai 2025

Ip Man sera bientôt de retour avec un nouveau film

Après les 4 films portés par Donnie Yen entre 2008 et 2019, Ip Man va faire son retour au cinéma sous les traits de Yu-Hang To (Dennis To). Grand maestro chinois de Wing Chun, Ip Man est notamment connu pour avoir été le maître de Bruce Lee. Né le 1er octobre 1893 à Foshan, il est décédé le 2 décembre 1972 à Hong-Kong.

Selon Variety, cette suite sera intitulé Ip Man : Kung Fu Legend et apportera un "regard neuf sur l'icône des arts martiaux." Le long-métrage est actuellement en tournage et les prises de vues devraient se terminer d'ici le mois de juin. Aucune date de sortie n'a été annoncée pour le moment.

Icône des arts martiaux dans l'Empire du Milieu, l'histoire de Ip Man continue donc d'être explorée au cinéma, pour les plus grand plaisir des aficionados. La saga mêle action stylisée et drame historique, retraçant le parcours de son héros à travers l'occupation japonaise, l'après-guerre à Hong Kong et les mutations de l'identité chinoise.

La franchise est composée de 4 volets principaux et de plusieurs spin-offs, dont Ip Man : Le Combat Final, L'éveil du maître ou Master Z : L'Héritage d'Ip Man. La licence a connu un important succès critique et commercial à travers le monde. Le grand Wong Kar-Wai a aussi sondé le parcours de la légende dans The Grandmaster en 2013, avec Tony Leung dans le costume de Ip Man.

Les films Ip Man avec Yu-Hang To, aussi appelé Dennis To, explorent de manière plus traditionnelle le monde des arts martiaux ; ils mettent en lumière une version plus jeune et plus humble du maître de Wing Chun. Apparu pour la première fois dans The Legend Is Born : Ip Man en 2010, To a repris le rôle dans Ip Man : Kung Fu Master en 2019.

Dans ce dernier film, on nous présente le jeune Ip Man, plusieurs années avant de devenir le fameux maître de Bruce Lee. Alors capitaine de police, il est accusé à tort du meurtre d'un mafieux et ciblé par les deux filles de ce dernier, assoiffées de vengeance. Contraint de quitter les 

Julia Ducournau dévoile la bande-annonce de son nouveau film Alpha

Jour J. Quatre ans après Titane, Palme d'or en 2021, Julia Ducournau présente son nouveau long métrage, Alpha, de nouveau en compétition au Festival de Cannes. L'attente est forte, compte tenu de la réception du film précédent, mais la réalisatrice entend surprendre avec ce qui est son projet le plus personnel.

Comme pour Titane, la bande-annonce - qui n'est en fait qu'un simple teaser pour le moment - présente une succession d'images intenses en gardant le mystère sur l'intention du film.

L'histoire se déroule dans les années quatre-vingt. Alpha (Mélissa Boros) est une jeune adolescente de 13 ans agitée qui vit seule avec sa mère (Golshifteh Farahani). Son monde s’écroule lorsqu'elle rentre chez elle avec un tatouage sur le bras.

Pour les besoins de son rôle, Tahar Rahim a perdu plus de 20 kilos. Lors de la promotion du biopic Monsieur Aznavour, l'acteur était apparu très amaigri. La fin du teaser révèle le physique impressionnant du comédien.

Alpha se présente comme une métaphore de l'épidémie du sida et bien qu'il ne s'agira pas d'un film body horror - sous-genre horrifique mettant en scène la transformation des corps -, les acteurs ont porté diverses prothèses au cours du tournage. Ici, la désintégration des corps par la maladie prend un sens beaucoup plus dramatique :

"Ce fut un processus très difficile, explique Julia Ducournau dans les colonnes de Vanity Fair. C'est le souvenir de tous ceux que nous avons perdus, que nous avons dû laisser partir. Le film parle beaucoup de la difficulté de lâcher prise."

Alpha, au cinéma le 20 août prochain

FKA twigs va incarner Joséphine Baker dans un biopic

Après Mignonnes et Hawa, la réalisatrice Maïmouna Doucouré prépare un biopic consacré à la danseuse, actrice et chanteuse d'origine américaine Joséphine Baker.

Satellifacts nous apprend aujourd'hui que la chanteuse et danseuse britannique FKA Twigs a été choisie pour incarner l'icône. Cette dernière est déjà apparue à l'écran dans Honey Boy en 2019 et dans le reboot de The Crow aux côtés de Bill Skarsgård.

Un choix judicieux puisque outre une certaines ressemblance physique l'interprète de "Childlike Things" est une artiste polyvalente comme l'était Joséphine Baker et a, tout comme son aînée, pris la parole sur les discriminations raciales.

Produit par Studiocanal et Bien ou Bien Productions, Joséphine Baker entrera en tournage à l’automne et se déroulera entre les États-Unis, l’Angleterre, le Maroc et la France — notamment sur la Côte d’Azur et en Dordogne, où se trouve le Château des Milandes, demeure emblématique dans laquelle Joséphine Baker a élevé ses nombreux enfants adoptés. Deux de ses fils, Jean-Claude et Brian Bouillon Baker, accompagneront la production en tant que conseillers artistiques.

Lors de l’annonce du projet en 2022, Maïmouna Doucouré confiait à Variety : "Joséphine Baker est une source d'inspiration pour moi et pour de nombreuses personnes à travers le monde. C’est un immense honneur et un beau défi de porter ce projet avec Studiocanal. À travers la fiction, j’ai l’opportunité de raconter la richesse de son parcours, sa beauté, ses combats, ses blessures et son humanité." Elle ajoutait être "impatiente de redonner vie à cette légende extraordinaire à l’écran".

Entrée au Panthéon en novembre 2021, Joséphine Baker reste une figure majeure du XXe siècle. Au-delà de sa carrière artistique, elle a mis sa notoriété au service de la lutte contre le racisme et pour les droits civiques. Elle s’est également illustrée en soutenant activement la Résistance française durant la Seconde Guerre mondiale.

En 1947, elle épouse le chef d’orchestre Jo Bouillon, avec qui elle adopte 12 enfants de nationalités différentes, formant ce qu’elle appelait sa « Tribu Arc-en-Ciel ». Ruinée, elle remonte sur scène à plusieurs reprises pour subvenir à ses besoins. Elle s’éteint à Paris le 12 avril 1975.

Aucune date de sortie n’a encore été annoncée pour le biopic.

Jean Gabin : Benoît Magimel a été choisi pour l'incarner dans un biopic

Après le récent Monsieur Aznavour, qui explorait le parcours du célèbre chanteur Charles Aznavour, le cinéma français continue de lancer des projets autour de grandes figures hexagonales. Cette fois, c'est Thierry Klifa qui va s'y coller avec la réalisation d'un biopic sur l'un de nos plus grands acteurs : Jean Gabin.

Selon le site spécialisé Satellifacts, Benoît Magimel a été choisi pour incarner le célèbre acteur dans Gabin, un héros français. Le film "sera produit par Nolita et Les Canards Sauvages. Thierry Klifa cosigne avec Jacques Fieschi le scénario, en cours d’écriture."

Le récit explorera donc la vie de Jean Gabin jusqu’en 1949, avec un éclairage tout particulier sur la période de la Seconde Guerre mondiale. "C’est un film sur Jean Gabin, mais ce n’est pas un film sur le cinéma", indique Thierry Klifa interrogé par Satellifacts.

"C’est davantage un film sur Jean Moncorgé devenu star dans les années 1930 à travers une poignée de chefs-d’œuvre incontournables, puis sur son engagement pendant la guerre comme fusillé marin et chef de char, son départ à Hollywood au moment où la France capitule et où la Continental, société de production allemande, veut lui mettre la main dessus", poursuit le réalisateur.

"C’est un film sur sa vie à Hollywood au milieu de la colonie française, sur le FBI qui lui tombe dessus, persuadé que lui et son grand amour Marlène Dietrich sont des agents doubles", conclut Thierry Klifa. De son côté, Benoît Magimel, lauréat de 3 César, a également réagi à propos de son engagement sur ce projet.

"Ses valeurs. Ses convictions. Ses choix. Sa dignité. Ce sera un honneur et une fierté d’incarner cet homme que j’ai toujours admiré", a-t-il déclaré. Le tournage est prévu pour le printemps 2026. Aucune date de sortie n'a été annoncée pour le moment.

À noter que Thierry Klifa présente son nouveau film à Cannes en ce moment, La Femme la plus riche du monde. Cette comédie dramatique, qui débarquera le 29 octobre prochain, réunit Isabelle Huppert, Laurent Lafitte et Marina Foïs. Cette dernière est aussi sur la Croisette pour un autre biopic autour de grandes stars françaises.

Elle interprète Simone Signoret dans Moi qui t'aimais, long-métrage centré sur la relation entre cette icône du cinéma et la star Yves Montand, joué ici par Roschdy Zem. Réalisé par Diane Kurys, il sortira en salles le 1er octobre 2025.

Pour James Cameron, le meilleur film tourné en 3D, est Hugo Cabret

James Cameron est sans doute LE spécialiste de la 3D au cinéma et il est reconnu pour cela à travers le monde. Ses deux films Avatars ont prouvé son talent pour l'innovation dans cette technologie, qui réussit également à attirer massivement le public dans les salles.

Sortis en 3D, rappelons que son Avatar (2009) avait rapporté 2,74 milliards au box-office et Avatar : La voie de l'eau 2,32 milliards ! Les deux films sont dans le top 3 des longs métrages ayant récolté le plus d'argent de l'histoire du cinéma (chiffres non ajustés à l'inflation). Bref, Cameron sait ce qu'il fait et en 2011, partageait quel film faisait selon lui le meilleur usage de la technologie 3D :

Et s'adressant directement au réalisateur Martin Scorsese, et par là-même à son équipe, il déclarait, à propos de la 3D du film Hugo Cabret : "Ce que vous avez fait, c'est l'intégrer à la couleur, à la composition, aux mouvements de caméra, au jeu des acteurs. Tout est là. Je dirais que c'est comme une Bugatti à 16 cylindres qui fonctionne parfaitement sur tous les cylindres. C'est absolument la meilleure photographie 3D que j'aie jamais vue. Elle soutient constamment votre point de vue artistique, sans jamais lui nuire."

Hugo Cabret se déroule dans la ville de Paris durant les années 1930. Le petit Hugo (Asa Butterfield), orphelin de 12 ans, vit dans la gare Montparnasse. Il n'a hérité de son père qu'un automate qui pour fonctionner, a besoin d'une clé en forme de cœur. Convaincu que l'objet renferme un message de son père, Hugo se lie d'amitié avec Isabelle, la filleule du propriétaire du magasin de jouets (Chloë Grace Moretz), afin de réparer la machine.

Un film plein de poésie et un regard sur l'enfance qui avait beaucoup surpris à l'époque puisque Martin Scorsese venait de signer des films plutôt durs tels Gangs of New York, Les Infiltrés, Aviator ou Shutter Island. Mais pour James Cameron, Hugo Cabret par Scorsese et en 3D représentait quelque chose d'important :

"Votre film traite des tout premiers jours de la magie du cinéma. Et dans son exécution, le support est le message. Le film est magique à regarder. Vous avez donc fermé l'ellipse d'une manière si étonnante et artistique."

"Cela dessert les films de parler de la 3D comme s'il s'agissait d'une chose à part", ajoutait Cameron. "Bien sûr que c'est un événement majeur qu'un réalisateur de la stature et du pedigree de Marty travaille en 3D. C'est une façon de briser l'idée que la 3D est réservée aux films hypercommerciaux."

La mode de la 3D disparaîtra assez vite puisqu'après 2015 et la sortie de Star Wars : Le Réveil de la Force en 3D seulement dans quelques salles, la tendance décroîtra. Le poids des lunettes, l'assombrissement de l'écran et les blockbusters non tournés en 3D offrant une conversion médiocre et a posteriori du tournage lasseront le public.

Shemar Moore annonce un spin-off de S.W.A.T.

La série est décidément increvable. En mars dernier, la chaîne américaine CBS annonçait que S.W.A.T, la fiction policière avec Shemar Moore, était annulée à l’issue de sa huitième saison, après avoir déjà été annulée puis sauvée quelques années plus tôt.

A l’époque de cette annonce, Shemar Moore, qui sait qu’il peut compter sur une communauté de fans solides, avait déclaré qu’ils “n’en avaient pas fini de poursuivre les méchants et de faire exploser des choses”.

Et si l’on aurait pu penser que le comédien tentait le tout pour le tout afin de sauver une nouvelle fois S.W.A.T., il faut croire qu’il avait une autre idée en tête.

Sony Pictures Television vient en effet d’annoncer que la série policière serait de retour dans un spin-off intitulé S.W.A.T. Exiles. Pour l’occasion Shemar Moore reprendra le rôle Daniel “Hondo” Harrelson, et sera également l’un des producteurs.

Autre bonne nouvelle, les 200 personnes qui composaient les équipes de production qui ont travaillé pendant toutes ces années sur S.W.A.T. reprendront du service et n’auront donc pas besoin de pointer au chômage.

Jason Ning, qui a notamment écrit pour Lucifer, sera le showrunner. Selon les informations de Deadline, l’objectif du studio est de distribuer la série de 10 épisodes à l’échelle mondiale en “trouvant les bons relais et les bons partenaires pour cette nouvelle histoire, afin de toucher les fans passionnés de S.W.A.T. mais aussi d’attirer de nouveaux téléspectateurs.”

S.W.A.T. Exiles suivra Hondo alors qu’il est obligé de sortir de sa retraite forcée afin de diriger une unité expérimentale du S.W.A.T. de la dernière chance, composée de jeunes recrues imprévisibles et inexpérimentées. Hondo va avoir la lourde tâche de combler le fossé générationnel, tout en gérant les conflits de personnalité.

Sa mission : transformer cette équipe de marginaux en un groupe capable de protéger la ville et ainsi sauver le programme qui a fait de lui ce qu’il est aujourd’hui. Les acteurs qui incarneront ces nouveaux personnages n’ont pour l’instant pas encore été annoncés.

"Mes huit saisons sur S.W.A.T. ont été épiques et inoubliables", a déclaré Shemar Moore dans un communiqué. "Nous avons diverti le monde entier, défié les pronostics, ressuscité deux fois et continué à séduire les fans et les familles à travers le monde. Je suis très enthousiaste à l'idée de cette nouvelle ère de S.W.A.T. avec Sony."

Le tournage de S.W.A.T. Exiles devrait débuter cet été à Los Angeles. Pour le moment, aucune chaîne ou plateforme n’est rattachée au projet. Affaire à suivre…

Hunger Games 6 : Ralph Fiennes incarnera le Président Snow dans le nouveau film de la saga

Après Donald Sutherland dans la saga originale et Tom Blyth dans le prequel La Ballade du Serpent et de l'Oiseau chanteur, le nom de l'acteur qui incarnera le Président de Panem, Coriolanus Snow dans Hunger Games: Lever de soleil sur la moisson vient d'être dévoilé.

Et c'est l'acteur britannique Ralph Fiennes qui incarnera l'antagoniste principal de la saga. C'est la seconde fois que le comédien incarne le grand méchant d'une franchise à succès après avoir prêté ses traits à Voldemort dans Harry Potter.

Nina Jacobson, productrice de la franchise aux 3,3 milliards de $, commente l'arrivée de Ralph Fiennes au casting : "Nous voulions rendre hommage à Donald Sutherland en demandant à l'un des plus grands acteurs de cette génération d'incarner le président Snow 24 ans avant que Katniss Everdeen n'entre dans l'arène. Travailler avec Ralph fait partie de mes projets depuis qu'il m'a traumatisée à vie dans La liste de Schindler. C'est un véritable plaisir de l'accueillir dans les Hunger Games".

Inspiré du nouveau roman dystopique de Suzanne Collins, Lever de soleil sur la moisson se situe 40 ans après La Ballade du serpent et de l’oiseau chanteur (avec Rachel Zegler et Tom Blyth), et 24 ans avant les événements de Hunger Games, centrés sur Katniss Everdeen (Jennifer Lawrence).

Alors que Tom Blyth incarnait un Snow encore étudiant, Ralph Fiennes prêtera ses traits à un Coriolanus déjà installé au pouvoir. À 62 ans, le comédien donnera la réplique à Joseph Zada, Whitney Peak, McKenna Grace, Maya Hawke, Jesse Plemons, Lili Taylor, Kelvin Harrison Jr. et Ben Wang. (Voir tout le casting en images ici)

Ce sixième opus, toujours réalisé par Francis Lawrence, suit cette fois Haymitch Abernathy, futur mentor de Katniss. Alors que le jour se lève sur les 50e Hunger Games annuels, la peur s'empare des districts de Panem. Cette année, en l'honneur du Quarter Quell, deux fois plus de tributs seront tirés au sort. Dans le District 12, Haymitch Abernathy essaie de ne pas trop penser à ses chances. Mais lorsque qu'il est appelé, tous ses rêves s'effondrent. Il est arraché à sa famille et transporté au Capitole avec les trois autres tributs du District 12. Alors que les Jeux commencent, Haymitch comprend qu'il est destiné à l’échec. Mais il est prêt à se battre... et faire en sorte que ce combat résonne bien au-delà de l'arène.

Hunger Games : Lever de soleil sur la moisson sortira dans les salles françaises le 18 novembre 2026.

17 mai 2025

Les causes de la mort de Werenoi, à 31 ans, confirmées par les proches du rappeur

Ce n’est plus une rumeur, ni une supposition : les causes du décès de Werenoi sont désormais connues. Alors que le mystère planait sur cette tragédie, les proches du rappeur ont confirmé que l’interprète de Chemin d’or avait succombé à une “défaillance cardiaque” ce samedi 17 mai. Une révélation glaçante, mais qui met fin à une période de flou et de spéculations. C’est le blogueur Aqababe, visiblement très affecté par cette perte et proche de la famille, qui avait donné les premiers éléments. Quelques heures avant l’annonce de sa mort, il évoquait déjà un coma lié à un grave souci respiratoire. Une information qui, à l’époque, n’avait pas été confirmée par l’entourage de l’artiste. Depuis, les hommages pleuvent sur les réseaux sociaux. Preuve de son empreinte indélébile sur le monde de la musique.

Derrière le nom de scène Werenoi se cachait Jérémy Bana Owona, originaire du Cameroun et élevé à Montreuil, en Seine-Saint-Denis. Avec son style unique et son flow reconnaissable entre mille, il s’était imposé comme l’un des poids lourds du rap francophone en un temps record. Trois albums — Carré, Pyramide et Diamant Noir — sortis entre 2023 et 2025, lui avaient permis de décrocher pas moins de quatre disques de platine et surtout la place de plus gros vendeur de disques en France. Rien que ça !

Werenoi, c’était cette silhouette masquée, ce mystère entretenu autour de son identité, qui ont su séduire des millions d’auditeurs. Pour Le Parisien il avait d’ailleurs confié tenir tout particulièrement à ce jardin secret : “Je préfère garder ma vie privée pour moi. À trop parler, tu peux dire ce que tu n’as pas envie de dire. Je préfère le mystère. J’en dis assez sur moi dans mes textes" Ce samedi 17 mai, la musique a perdu bien plus qu’un rappeur.

Mel Gibson annonce La Résurrection du Christ

Vingt ans après le carton de La Passion du Christ (2004), Mel Gibson revient avec une suite très attendue, désormais officiellement baptisée La Résurrection du Christ.

Le titre, longtemps murmuré dans les couloirs d’Hollywood, est enfin confirmé… accompagné d’un logo flambant neuf, dévoilé dans ce court teaser.

Cette Passion du Christ 2 est annoncée "prochainement" sans plus de précision sur la date.

Mais Mel Gibson a laissé entendre que le tournage pourrait commencer l’an prochain. En tout cas, les choses semblent se concrétiser pour le cinéaste, qui a enfin trouvé un partenaire pour financer son film. Lionsgate rejoint Icon Productions (de Gibson et Brucey Davey) pour monter cette suite.

Toujours à la réalisation, Mel Gibson mettra en scène Jim Caviezel de retour dans le rôle de Jésus, dont la résurrection miraculeuse sera au cœur du récit. Le cinéaste oscarisé a coécrit non pas un, mais deux scénarios pour ce projet.

Pour mémoire, La Passion du Christ racontait les dernières heures de la vie de Jésus, sa crucifixion, et mettait en scène Maia Morgenstern dans le rôle de Marie, Monica Bellucci en Marie-Madeleine, Francesco De Vito en Pierre, ou encore Luca Lionello en Judas.

Malgré des critiques partagées, le film avait été un immense succès au box-office, avec plus de 612 millions de dollars récoltés dans le monde pour un budget estimé à 30 millions. Soit le plus gros succès de la carrière de Gibson, et de très loin !

Joaquin Phoenix en larmes à Cannes pendant la standing ovation d’Eddington

Présenté en avant-première vendredi soir au Festival de Cannes, Eddington, le western contemporain post-COVID réalisé par Ari Aster, a reçu une standing ovation de cinq minutes. À l'écran, un casting impressionnant : Joaquin Phoenix, Emma Stone, Austin Butler et Pedro Pascal.

Très ému, Joaquin Phoenix n’a pu retenir ses larmes lors des applaudissements nourris dans le Grand Théâtre Lumière. Ce moment fort a marqué la fin d’une projection qui a divisé une partie du public international.

Porté par une vision sombre et singulière de l’Amérique contemporaine, Eddington propose une lecture politique et sociale audacieuse, qui n’a pas fait l’unanimité. Perchés dans les hauteurs du Palais, une vingtaine de spectateurs ont discrètement quitté la salle en cours de projection. Et alors que le générique approchait, plusieurs autres ont préféré s’éclipser.

Fidèle à lui-même, Ari Aster s’est montré aussi modeste qu’énigmatique lors de son discours post-projection : "Je ne sais pas quoi dire. Je ne sais pas ce que vous en pensez. Désolé, peut-être ? Merci, j’imagine ?" Avant d’ajouter, plus sincèrement : "Je me sens très privilégié d’être ici. C’est un rêve qui devient réalité. Merci infiniment de m’avoir accueilli."

Eddington, produit par A24, sortira le 16 juillet 2025 au cinéma en France.