24 avril 2025

Le Festival d’Annecy annonce la sélection officielle de sa 63e édition

10 longs métrages en Compétition Officielle

Allah n'est pas obligé de Zaven Najjar (France, Belgique, Luxembourg, Canada)

Amélie et la Métaphysique des tubes de Maïlys Vallade et Liane-Cho Han  (France)

Arco de Ugo Bienvenu (France)

ChaO de Yasuhiro Aoki (Japon)

Housenka de Baku Kinoshita (Japon)

Into the Mortal World de Zhong Ding (Chine)

Marcel et Monsieur Pagnol de Sylvain Chomet (France, Luxembourg, Belgique)

La mort n'existe pas de Félix Dufour-Laperrière (Canada, France)

Olivia et le tremblement de terre invisible d'Irene Iborra (Belgique, Chili, Espagne, France)

Planètes de Momoko Seto (France, Belgique)

11 longs métrages en Compétition Contrechamp

Balentes de Giovanni Columbu (Italie)

Les Contes du pommier de David Sukup, Patrik Pašš, Leon Vidmar et Jean-Claude Rozec (Tchéquie, France, Slovaquie, Slovénie)

Endless Cookie de Seth Scriver et Pete Scriver (Canada)

La gran historia de la filosofía occidental d'Aria Covamonas (Mexique)

Gwang-jang de Bo-Sol Kim (Corée du Sud)

Jinsei de Ryuya Suzuki (Japon)

Lesbian Space Princess d'Emma Hough Hobbs et Leela Varghese  (Australie)

Memory Hotel de Heinrich Sabl (Allemagne)

Nimuendajú de Tania Cristina Anaya (Brésil, Pérou)

Olivia & les Nuages de Tomás Pichardo Espaillat (République dominicaine)

Space Cadet de Kid Koala (Canada)

13 longs métrages Annecy présente

Kaptein Sabeltann og Grevinnen av Grel de Yaprak Morali, Are Austnes et Rasmus A. Sivertsen (Norvège)

Fleak de Jens Møller, Mikko Pitkänen, Luca Bruno (Finlande, France, Malaisie, Pologne)

The Girl Who Stole Time de Ao Yu et Tienan Zhou (Chine)

Hopper et le Secret de la Marmotte de Benjamin Mousquet (Belgique, France)

Je suis Frankelda de Rodolfo Ambriz et Arturo Ambriz (Mexique)

Mary Anning de Marcel Barelli (Belgique, Suisse)

Mon grand-père est un Nihonjin de Célia Catunda (Brésil)

Petite Cari de Barry O'Donoghue (Irlande)

Csongor és Tünde de Máli Csaba et Pálfi Zsolt (Hongrie)

Les Supers de Caroline Origer (Belgique, France, Luxembourg, Royaume-Uni)

Stitch Head de Steve Hudson (Allemagne, Luxembourg)

Thelma du pays des glaces de Reinis Kalnaellis (Lettonie, Luxembourg)

100 Meters de Kenji Iwaisawa (Japon, Etats-Unis)

Netflix : une bonne et une mauvaise nouvelle pour les fans de Heartstopper

 Après six mois d'attente pour connaître le sort de leur série, les fans de Heartstopper peuvent enfin souffler. Bien que ce ne soit pas exactement ce qu'ils espéraient – à savoir une saison 4 – il y a quand même une bonne nouvelle : l'histoire de Nick et Charlie aura une vraie conclusion mais avec un film.

Netflix a donné son feu vert à un long-métrage Heartstopper, avec ses acteurs principaux Joe Locke et Kit Connor également producteurs, et réalisé par Wash Westmoreland (Still Alice, Colette).

Cette annonce a été faite à l'occasion du troisième anniversaire de la première de Heartstopper le 22 avril 2022 via les réseaux de Netflix. Alice Oseman, la créatrice de la série et autrice des romans graphiques sur lesquels elle est basée, revient en tant que scénariste du film. Celui-ci s'inspirera du sixième et dernier volume de la bande dessinée, ainsi que de la novella consacrée à Nick et Charlie.

Dans le film, Nick (Kit Connor) et Charlie (Joe Locke) sont inséparables, mais avec Nick qui se prépare à partir à l’université et Charlie découvrant une nouvelle indépendance à l’école, la réalité d'une relation à distance commence à peser sur eux.

Des doutes s’installent, et leur relation fait face à son plus grand défi. Pendant ce temps, leurs amis connaissent également les hauts et les bas de l'amour et de l'amitié, et doivent affronter les défis doux-amers du passage à l'âge adulte. Les premières amours peuvent-elles vraiment durer éternellement ?

Wash Westmoreland, qui a une expérience solide dans le cinéma, succède à Euros Lyn, qui a réalisé les deux premières saisons, et à Andy Newbery pour la saison 3.

Alice Oseman a exprimé sa joie suite à l'annonce du film au site Tudum de Netflix : "Je suis vraiment ravie que nous puissions raconter la fin de l'histoire de Heartstopper. Je suis reconnaissante envers tous ceux qui ont travaillé dur pour rendre cela possible et aux incroyables fans pour leur patience et leur passion. J'ai hâte de donner à cette histoire une conclusion magique." Une déclaration qui souligne l’engagement de l’équipe envers le projet et l’importance de la série pour ses fans, extrêmement commentée sur les réseaux sociaux.

Bien que rare, un film pour conclure une série n'est pas sans précédent. En 2017, Netflix a commandé un film Sense8 suite aux réactions des fans après l'annulation de la série. D'autres séries, comme Timeless (NBC) et Deadwood (HBO), ont également eu droit à une conclusion sous forme de film. Une façon pour les chaînes comme les plateformes de ne pas totalement laisser tomber leur public.

Heartstopper était sur la sellette après que sa troisième saison a attiré 10,9 millions de vues, soit une baisse d'environ 30 % par rapport à la saison précédente. Cependant, les deux premières saisons ont montré un intérêt continu avec 8,8 millions de vues supplémentaires au cours des six derniers mois de 2024. Cela prouve que la série, malgré une baisse de popularité, conserve une base de fans dévoués.

Kit Connor et Joe Locke, bien que très demandés pour d'autres projets, ont eux aussi montré leur volonté de revenir à la série qui les a rendus célèbres. Connor a déclaré de son côté : "Je suis prêt à le faire, à condition que ce soit bien fait. Je veux juste m'assurer que nous gardons le cœur de l'histoire." Ce retour témoigne de l'attachement des acteurs à leurs rôles et à l'univers de Heartstopper.

Peu après, Alice Oseman a annoncé sur Instagram que le film est en préparation et qu'elle est impatiente d'en parler bientôt. Les fans peuven donct se réjouir : Heartstopper aura enfin son dénouement, offrant une fin tant attendue à l'histoire de Nick et Charlie.

"Nous réalisons un long métrage pour conclure l'adaptation à l'écran de Heartstopper, basé sur le volume 6 de Heartstopper et la novella 'Nick et Charlie'. Nous allons raconter la fin de l'histoire !!! Je suis profondément soulagée et très enthousiaste à l'idée de cette nouvelle aventure créative. J'ai écrit le scénario et nous travaillons déjà d'arrache-pied. Je sais que vous aurez beaucoup de questions, et je pourrai vous en parler plus en détail très bientôt, mais pour l'instant, célébrons ! Heartstopper se termine !!!!!!"

Jérôme Niel accusé de violences conjugales par une ex-compagne

Jérôme Niel est à l’affiche de la cinquième saison de LOL : qui rit sort, actuellement diffusée sur Prime Video, où il cherche à faire craquer Fred Testot, Vincent Dedienne ou encore Muriel Robin. Mais une affaire vient entacher sa prestation pour le compte de l’association Linkee, qui récupère les invendus ou surplus alimentaires et les redistribue aux étudiants notamment.

Une ancienne compagne a porté plainte au mois de mars contre l’humoriste pour « violences conjugales » selon Le Nouvel Obs. Tout commence au mois de novembre quand Lola, maquilleuse de 32 ans, partage les raisons de son « envie de mourir » en story Instagram : des « abus » qu’elle aurait subis durant sa relation de neuf ans avec Jérôme Niel, commencée en 2016.

Face au soutien reçu par les internautes féminines, la maquilleuse de 32 ans choisit de porter plainte le 24 mars.

Comme le relaye le magazine, Lola dénonce « des pratiques sexuelles dégradantes » qui s’apparentent « à de l’agression sexuelle », profitant de son « état de dépendance affective et physique ». Celui qu’elle qualifie de « pervers narcissique » aurait utilisé ses « traumatismes passés », en lui faisant « visionner des films pornographiques extrêmes », en écho à ses révélations concernant son père qui, quand elle avait six ans, lui aurait fait regarder des « films pornographiques en (sa) présence ».

Mais si la jeune femme s’est longuement exprimée, elle n’a pas anticipé la portée de ces mots. Ainsi a-t-elle a pris la peine de faire une mise au point sur son compte Instagram « au vu de l’ampleur des évènements ».

« Jérôme Niel n’est pas un vi*leur », assure-t-elle. « Je parlais d’abus de faiblesse psychologique », précise celle qui « s’excuse auprès de Jérôme et de ses proches pour cette grave confusion ». Et de trancher : « Il n’empêche que cette perversion m’a détruite et qu’il existe d’autres abus que le vio* ».

L’ex de Canal+ a démenti par voix d’avocat « l’entièreté des accusations pénales portées à son endroit ». Mais face aux graffitis le qualifiant de violeur qui ont fleuri au coin de sa rue, le comédien aux Tutos trash a déposé une plainte pour cyberharcèlement.

Le Predator est de retour, découvrez le teaser trailer de Predator: Badlands

Voilà près de trois ans que Prey, dernier volet en date de la saga Predator, débarquait sur la plateforme Disney+. Porté par le succès de son film, le réalisateur Dan Trachtenberg (10 Cloverfield Lane) revient derrière la caméra pour l'opus suivant, intitulé Predator: Badlands, soit le neuvième film de la franchise.

Beaucoup de mystère entourait ce projet jusqu'à ce mercredi 23 avril avec la sortie de la toute première bande-annonce. Pour ce film attendu dans les salles de cinéma, l'ambition visuelle semble avoir monté d'un cran. Contrairement au volet précédent, Badlands semble se dérouler sur une autre planète et se concentre sur une toute nouvelle histoire.

Elle Fanning y incarne un nouveau personnage féminin qui fait équipe avec le Predator. Ce dernier apparaît sous de nouveaux traits, bien différents des autres films de la saga, même s'il garde toujours sa mâchoire emblématique.

La grande surprise de cette bande-annonce est de découvrir de nombreuses nouvelles créatures qui devraient donner du fil à retordre aux deux personnages. Sans aucun doute, ce Predator: Badlands ne lésine pas sur les effets spéciaux en étendant davantage l'univers de la saga.

Avant Predator: Badlands, Dan Trachtenberg sortira un autre film Predator, d'animation cette fois. Intitulé Killer of Killers, il sera directement disponible sur la plateforme Disney+ le 6 juin prochain.

Predator: Badlands est attendu pour le 5 novembre 2025 au cinéma.

Il y a 49 ans, John Wayne pensait que le western ne s’arrêterait jamais et voilà pourquoi

Le western était-il voué à mourir ? Pas du tout selon John Wayne. En 1976, l'acteur oscarisé pour Cent dollars pour un shérif était plutôt confiant quant à l'avenir du genre, qui selon lui ne mourrait jamais.

Invité de Jim Whaley sur le plateau de l'émission "Cinema Showcase", celui que l'on surnommait Duke déclarait à propos de l'arrêt possible du western :

"Est-ce que vous connaissez un pays dont le folklore a été détruit ? Moi pas. [Le western] est notre folklore, et on a davantage écrit de prose et de poésie à son propos que sur n'importe quel autre folklore. C'est le plus aimé à travers le monde, et le cheval est le meilleur vecteur d'action existant. C'est la seule réponse que je puisse vous donner."

Si on lui pose la question à l'époque, c'est que depuis deux décennies déjà, le western et son mythe ont fait l'objet d'une déconstruction. Les premiers jalons avaient été posés dès 1950 par La Porte du diable ou La Flèche brisée qui remettaient en question la représentation du peuple amérindien, et en ce milieu des années 70, Little Big Man avait poursuivi la question en 1970, et des films comme Buffalo Bill et les Indiens (1976) ou Le Train sifflera trois fois (1952) avaient remis en question le modèle de l'héroïsme, respectivement à travers la figure de William Cody ou de la ville entière frappée de lâcheté et abandonnant son shérif.

Ce sont des films dont John Wayne n'était pas un grand fan, de son propre aveu à Jim Whaley :

"Je vous assure que j'ai vu ces westerns où on essaye de psychanalyser les cowboys, mais une fois que vous faites un film avec notre cowboy légendaire, le public américain et international veut le voir."

Nous étions en 1976, année où John Wayne sortait ce qui sera son dernier film et son dernier western, Le Dernier des géants.

Bande-annonce de Jurassic World 4

L'ère des dinosaures n'est pas terminée. Trois ans après le dernier volet, Le Monde d'après, la franchise Jurassic World revient avec Rebirth, une nouvelle entrée dans la saga avec Scarlett Johansson, Jonathan Bailey et Mahershala Ali. Les fans de la première heure ont de quoi se réjouir : ce film est écrit par David Koepp, auteur des deux premiers volets réalisés par Steven Spielberg.

Les premières images, dévoilées ce mercredi 5 février, laissent entrevoir un opus très différent des autres comme le promettait le scénariste. Surtout, elles permettent d'avoir savoir plus sur l'intrigue. "Ces dinosaures étaient trop dangereux pour le parc original", annonce l'un des personnages.

Rebirth se déroulera sur une île isolée où sont détenus tous les échecs scientifiques des différentes espèces réalisés pour le parc du premier film. De quoi confronter les héros à une montagne de dangers. "Le pire du pire a été abandonné ici" et la bande-annonce offre ce que les spectateurs attendent en dévoilant plusieurs monstres déjà impressionnants.

Dans une récente interview pour TheWrap, le scénariste David Koepp révélaient ses trois premières règles d'or pour ce nouvel opus. La première est de prendre en compte l'existence des six premiers volets de la saga. La deuxième est de se référer à de véritables faits scientifiques et la troisième répond au mantra suivant : "L'humour est un oxygène".

Jurassic World Rebirth est attendu dans les salles le 4 juillet prochain en France.

23 avril 2025

Pourquoi Sophie Marceau se fait de plus en plus rare au cinéma ?

Tout commence en 1980. À seulement 13 ans, Sophie Marceau explose à l’écran dans La Boum, un film devenu culte qui marque toute une génération. Le rôle de Vic, ado rebelle et touchante, propulse instantanément la jeune comédienne au rang de star. Succès populaire et phénomène culturel, le film révèle aussi un talent brut. La suite est une évidence : La Boum 2, un César du Meilleur espoir féminin en 1983, puis une carrière internationale qui la mènera jusqu’à Hollywood dans Braveheart ou encore face à Pierce Brosnan dans Le Monde ne suffit pas, où elle incarne l’une des James Bond girls les plus marquantes.

Quarante ans plus tard, Sophie Marceau reste une figure emblématique du cinéma français, admirée pour sa longévité, sa liberté… et ses silences choisis. Sophie Marceau ne se presse plus sur les tournages, et ce n’est pas un hasard. À bientôt 60 ans, l’icône du cinéma français préfère savourer le rythme qu’elle s’est imposée. Vue récemment à Osaka, au Japon, lors de l’Exposition universelle 2024 où elle a inauguré le Pavillon France aux côtés de Teddy Riner, l’actrice a accordé une interview au magazine Point de Vue pour remettre les pendules à l’heure. Dimanche 13 avril, la comédienne s’envolait pour représenter la France à l’international, prouvant ainsi qu’elle n’a rien perdu de son aura. Et de sa voix. Non, elle n’a pas mis fin à sa carrière. Elle préfère tout simplement choisir ses projets avec soin. Une précision nécessaire à l’heure où les réseaux spéculent à tout-va sur ses apparitions.

Face à ceux qui la croient à la retraite, Sophie Marceau est catégorique : "Si je ne tourne pas énormément, ce n’est pas du tout parce que j’ai arrêté !" confie-t-elle avec assurance. Son absence des plateaux n’est pas synonyme de désintérêt, bien au contraire. "J’aime beaucoup mon métier, mais je ne suis pas une boulimique. Je préserve un certain rythme de vie, car énormément d’autres choses m’intéressent." À l’heure où la surexposition est la norme, elle choisit le recul. Une liberté assumée et précieuse, reflet d’un équilibre qu’elle chérit. "Le spectacle vivant est avant tout un échange", ajoute-t-elle, soulignant son attachement profond à l’essence de son métier. "J’aime ce métier aussi grâce à ça : parce que c’est un échange." À contre-courant d’un star system effréné, Sophie Marceau incarne une forme rare de sérénité dans le métier. Une discrétion choisie, bien loin d’un retrait. Une actrice libre, tout simplement.

Reformation d'Oasis : des milliers de fans arnaqués avant le concert, la colère gronde au Royaume-Uni

C’est l’un des plus grands come-back de la décennie. En août 2024, Liam et Noel Gallagher annoncent la reformation du mythique groupe Oasis, icône de la Britpop, après 15 ans de silence. Une tournée événement est immédiatement programmée au Royaume-Uni et en Irlande avec des dates à Cardiff, Manchester, Londres, Édimbourg et Dublin. Résultat : une ruée sur les billets, tous vendus en quelques heures.

Mais l’enthousiasme a rapidement laissé place à la colère. Face à l’afflux massif sur les sites de vente, certains fans n’ont jamais pu accéder aux plateformes officielles. D’autres se sont retrouvés face à une tarification dynamique qui a fait exploser les prix. Dans la panique, beaucoup ont cédé à la tentation d’acheter sur des pages Facebook ou des liens douteux. Un piège dans lequel des milliers de fans sont tombés.

Lloyds Bank a publié un communiqué alarmant ce mercredi 23 avril. "La banque estime qu’au Royaume-Uni, il y a probablement eu au moins 5 000 victimes depuis la mise en vente des billets, et que plus de deux millions de livres sterling (2,3 millions d’euros) ont été perdus à cause des fraudeurs", peut-on y lire. Les escroqueries ont explosé à cause de publications sur les réseaux sociaux, en particulier sur Facebook, où de faux revendeurs ont inondé les groupes de fans avec de prétendus billets à revendre. Pour Liz Ziegler, directrice de la prévention des fraudes chez Lloyds : "Le fait que tant de cas commencent par de fausses annonces sur les réseaux sociaux, souvent en violation des règles des plates-formes elles-mêmes, souligne l’importance pour ces entreprises de prendre des mesures plus fermes."

Les conséquences de cette vague d’arnaques ne s’arrêtent pas là. Le régulateur britannique de la concurrence, la Competition and Markets Authority (CMA), a ouvert une enquête début septembre contre Ticketmaster, revendeur officiel des billets d’Oasis. Objectif : savoir si les acheteurs ont été clairement informés des conditions de vente, notamment face à une pression de vente parfois jugée abusive. La banque britannique indique que ses clients ont perdu en moyenne 436 livres chacun, certains jusqu’à 1 700 livres. L’événement censé marquer un tournant dans l’histoire du rock a finalement plongé des milliers de fans dans la désillusion. Les concerts d’Oasis 2025 resteront gravés dans les mémoires de certains fans… pour de (très) mauvaises raisons.

Gaumont fête ses 130 ans

La Guerre des boutons, cette comédie sur l’enfance et l’amitié adaptée du roman éponyme de Louis Pergaud, a cumulé plus de 9 millions d’entrées au box-office français, faisant d’elle le deuxième plus gros succès de l'année 1962 ! Le film a conquis les spectateurs grâce à ses thématiques universelles et son intrigue originale : la guerre entre deux bandes d'enfants de deux villages rivaux, qui se battent en arrachant les boutons des vêtements de leurs adversaires.

En plus d’un casting aux petits oignons réunissant les plus grands acteurs de l'époque (Michel Galabru, Yvette Etiévant, Jean Richard…), La Guerre des boutons est entrée dans la postérité notamment grâce à une réplique devenue culte, en raison de sa faute grammaticale volontaire : “Si j’aurai su, j’aurais pas venu”, prononcée par le personnage du Petit Gibus, joué par Martin Lartigue et souvent associée à l’image de l’enfance.

Envie de visionner ce film de référence multigénérationnel, devenu l’un des plus célèbres du cinéma français ? Ça tombe bien : La Guerre des boutons est disponible sur la plateforme Gaumont Classique au côte de plus de 350 films classiques français en noir & blanc !

Le jeu adolescent, l’humour potache, le Paris de l’époque… À son visionnage 45 ans plus tard, on pourrait penser que le film La Boum est devenu un peu kitsch. Pourtant, il est devenu un véritable phénomène de société : celui d’un instantané des années 1980, de ses tenues colorées et extravagantes, de ses idoles (la princesse Diana,, George Michael et Madonna…), de l’apparition du walkman, et, plus que tout, de sa musique disco.

Dès sa sortie en 1980, la bande originale du film composée par Vladimir Cosma rencontre un succès fou en France et au-delà, avec plus de 27 millions de disques vendus. Le titre “Reality”, notamment, devient le slow de l’hiver et se classe N°1 du top 50 dans quinze pays! Une suite 2 ans plus tard viendra ravir les fans du film et continuer de propulser Sophie Marceau dans une carrière prometteuse...

Extirpés du Moyen-Âge et envoyés en 1992 après avoir bu une potion magique, Jacquouille la Fripouille et le comte Godefroy de Montmirail vont vivre des aventures trépidantes, à la recherche de leurs descendants, alternant comique de situation, répliques saugrenues et anachronismes désopilants.

Les deux personnages, incarnés par Christian Clavier et Jean Reno, rappellent Laurel et Hardy par leur opposition morphologique et se sont révélés l’un des duos les plus comiques du cinéma français. Une suite est d’ailleurs programmée d’office en 1998 et un troisième opus sort près de 15 ans plus tard, signe que le duo continue de séduire le public.

De James Bond à Mission Impossible en passant par La Mémoire dans la peau, les films d’espionnage, souvent synonyme d’effets spéciaux spectaculaires et de gros budgets, rencontrent toujours un grand succès. Ils parviennent à conquérir tous les publics par leur rythme haletant, leur suspens, leur enchaînement de scènes d’action et de combat, mais aussi leurs histoires d’amour... C’est donc tout naturellement que la version parodique du genre a rapidement conquis le public, d’abord en Angleterre avec la sortie de Johnny English en 2003, puis en France avec OSS 117 en 2007.

Adaptés de romans écrits par Jean Bruce, la subtilité et le succès des films OSS 117 résident dans la dénonciation comique des clichés, notamment politique avec des ennemis très identifiables (les nazis, les Russes, des fanatiques…), des alliés ambigus, des femmes tour à tour traîtresses et amoureuses et un héros maladroit et peu dégourdi (mais très viril !), en complet décalage avec le monde qui l’entoure.

Gaumont excelle aussi du côté des comédies dramatiques : en 2011, au moment de l’adaptation cinématographique de la vie de Philippe Pozzo di Borgo – tétraplégique depuis 1993 – et de sa relation avec Abdel Yasmin Sellou – son aide à domicile –, personne ne s’était préparé au succès fulgurant de la réalisation d’Éric Toledano et Olivier Nakache. Pourtant, les personnages campés respectivement par François Cluzet et Omar Sy ont conquis le public en cumulant pas moins de 19 millions d’entrées en France.

Véritable raz-de-marée culturel, le film a obtenu de nombreuses récompenses– dont un César du meilleur acteur pour Omar Sy – Intouchables a aussi connu un immense succès à l'étranger (plus de 9 millions d’entrées en Allemagne et 3 millions d’entrées en Italie). Le film a même fait l’objet d’un remake américain avec Bryan Cranston (Breaking Bad) et Kevin Hart : The Upside.

Connue avant tout pour ses films, Gaumont a également su s’imposer dans l’univers des séries !

La société a par exemple produit les six saisons de Narcos, la série phare du catalogue Netflix. Sortie en 2015 et inspirée d’un véritable fait divers, Narcos retrace l'histoire des hommes qui ont risqué leurs vies pour faire tomber Pablo Escobar. Du gouvernement colombien aux agents infiltrés de la DEA, des policiers locaux aux hommes politiques américains, la série retrace avec réalisme la lutte qui a marqué l’histoire mondiale du trafic de drogue. Une citation célèbre de Pablo Escobar est notamment revenue au goût du jour grâce à la série : “ Plata o plomo”, qui signifie littéralement "l’argent ou le plomb" et symbolise bien l’influence du légendaire baron de la drogue.

Six ans après le succès de Narcos, Gaumont a renouvelé l’exploit avec Lupin, l’adaptation contemporaine des aventures du personnage littéraire de Maurice Leblanc. Toujours diffusée sur Netflix, la série met en vedette Omar Sy dans le rôle d'Assane Diop, un personnage librement inspiré du gentleman cambrioleur. En cumulant 70 millions de visionnages les 28 jours suivant sa sortie, la série Gaumont a connu un démarrage particulièrement fort !

En 130 ans, Gaumont a su produire des films et des séries à succès particulièrement variés, qui ont marqué la pop culture mondiale et qui sont encore aujourd'hui bien ancrés dans l’imaginaire collectif des spectateurs. Et bonne nouvelle : la société ne compte pas s’arrêter là !

Mercredi : teaser de la saison 2

La rentrée des classes approche à grands pas pour Mercredi ! L’héroïne de la série Netflix incarnée par Jenna Ortega fera prochainement son retour sur la plateforme, à l’occasion de la diffusion de la saison 2. Voilà presque deux années entières que les fans de la série attendaient la suite du programme produit et réalisé par Tim Burton !

L’attente touche donc à sa fin, puisque la série fera son retour dès cette année sur Netflix. Mais une surprise attend les abonnés de la plateforme, puisque cette saison 2 sera proposée en deux parties : une première dès le 6 août prochain, la seconde à partir du 3 septembre. Une diffusion fragmentée, réservée aux séries les plus populaires de Netflix.

Outre Jenna Ortega dans le rôle-titre, cette saison 2 pourra compter sur la présence des autres membres de la famille Addams : Gomez (Luis Guzmán), Morticia (Catherine Zeta-Jones), Pugsley (Isaac Ordonnez) ou encore l’oncle Fétide (Fred Armisen) entraperçu dans la saison 1. Seront également de retour dans cette nouvelle saison Enid (Emma Myers) et Bianca (Joy Sunday).

Rappelons que la saison 2 verra également apparaître Lady Gaga (dans un rôle secret), mais également Steve Buscemi (Reservoir Dogs), Billie Piper (Doctor Who) ou encore Thandiwe Newton (Westworld). Parmi les huit épisodes que compte cette nouvelle saison, quatre ont été réalisés par Tim Burton (il s’agit des épisodes 1, 4, 7 et 8).

La série Mercredi est à retrouver sur Netflix dès le mois d’août prochain en exclusivité sur Netflix.