03 février 2024

L'hommage poignant de Sylvester Stallone à Carl Weathers, son partenaire de la saga Rocky

En 1986, dans une séquence émouvante de Rocky IV, Rocky Balboa saluait la mémoire de son meilleur ami et ancien adversaire Apollo Creed, terrassé par le redoutable Ivan Drago. Deux versions existent d'ailleurs de cette scène poignante (la version cinéma et la version Rocky vs. Drago de 2021, voir ci-dessous), avec deux visages très différents de l'étalon italien - l'un sobre et contenu, l'autre bouleversé - mais la même émotion face à la perte d'un frère de ring et de cœur.

Trente-huit ans plus tard, Sylvester "Rocky" Stallone dit au revoir à Carl "Apollo" Weathers, disparu ce jeudi 1er février à l'âge de 76 ans. Dans cette vidéo partagée sur les réseaux sociaux, "Sly" se contient, certes, mais une immense tristesse est présente alors qu'il se rappelle de la "grandeur" de celui qu'il a côtoyé sur Rocky, Rocky II, Rocky III et Rocky IV. Très ému, il déclare ainsi : "J'ai eu tellement de chance de faire partie de sa vie".

"Aujourd'hui est un jour incroyablement triste pour moi. Je suis brisé à un tel point que je ne peux même pas le dire... J’essaie juste de me contenir. Carl Weathers faisait partie intégrante de ma vie, de mon succès... Pour tout ça, je lui dois tellement de crédit et de lauriers. Quand il est entré dans cette pièce et que je l’ai vu pour la première fois, j’ai vu de la grandeur. Mais je n’avais pas réalisé à quel point il était grand. Je n'aurais jamais pu accomplir ce que nous avons fait avec Rocky sans lui."

"Il était absolument brillant – sa voix, sa taille, sa présence, ses capacités athlétiques, mais surtout son cœur, son âme. C'est... C'est une perte horrible... Je me tiens devant ce tableau car c'est la dernière fois que nous avons été sur un ring ensemble, et je n'oublierai jamais ça. Il était magique. J'ai eu tellement de chance de faire partie de sa vie. Apollo, continue de frapper".

Partenaire de Carl Weathers dans Predator en 1987 (on se souvient de leur poignée de main virile qui se transforme en bras de fer au tout début du film), Arnold Schwarzenegger salue pour sa part "une légende" :

"Carl Weathers sera toujours une légende. Un athlète extraordinaire, un acteur fantastique et une personne formidable. Nous n’aurions pas pu créer Predator sans lui. Et nous n’aurions certainement pas passé un moment aussi merveilleux à le réaliser. Chaque minute passée avec lui – sur le plateau et en dehors – était une pure joie. C'était le genre d'ami qui vous pousse à faire de votre mieux juste pour le suivre. Il va me manquer".

Également à l'affiche du film de John McTiernan en tant que membre du commando traqué par le Predator, l'imposant Jesse Ventura, devenu par la suite Gouverneur du Minnesota, a tenu lui aussi à saluer la mémoire de son ancien partenaire :

"Nous avons perdu une icône. Carl Weathers était un talent phénoménal, un véritable professionnel et un ami cher. Toutes mes sympathies et mon amour à sa famille. J'ai adoré travailler avec lui sur Predator, puis célébrer ce film avec lui lors de diverses conventions au cours des années qui ont suivi. Merci, Carl".

Ces dernières années, Carl Weathers était revenu sur le devant de la scène à travers son rôle de Greef Karga, chasseur de primes devenu haut magistrat, et ami du Mandalorian Pedro Pascal dans la série Star Wars. Ce dernier a partagé sa tristesse ("les mots manquent"), tout comme le showrunner de la série Jon Favreau ("C’était un héros de mon enfance que j’ai eu la chance de rencontrer et avec qui j’ai ensuite eu la chance incroyable de travailler. Il avait l’énergie et la curiosité d’un jeune homme, alliées à la sagesse que lui apportaient sa riche vie et sa carrière.") et le réalisateur de plusieurs épisodes Robert Rodriguez ("Ses performances étaient toujours électrisantes et il était également un formidable metteur en scène, tant sur scène qu'à l'écran").

Dans un long post Instagram, Gina Carano, qui l'avait côtoyé sur les deux premières saisons de The Mandalorian avant d'être écartée de la série évoque ses échanges avec le comédien qui l'avait accompagnée dans cette épreuve, remerciant un ami et un mentor.

"Carl m'a appelé directement après mon licenciement. Je n’étais pas dans un état émotionnel où je pouvais décrocher le téléphone à cause de ma colère, mais nous avons fini par parler plus tard. Il était doux et encourageant et ne voulait pas que j'abandonne, il me faisait savoir qu'il ne me rejetait pas, il essayait de garder mon espoir vivant dans ce qui semblait être un scénario assez désespéré, il m'a montré qu'il se souciait de moi. Voilà qui il était".

Devenu proche du comédien depuis son installation aux Etats-Unis, Omar Sy a pour sa part partagé un cliché de Carl Weathers, poing levé, en Apollo Creed, accompagné d'un cœur brisé.

Carl Weathers, Apollo Creed dans Rocky, s'est éteint à l'âge de 76 ans


C’est à l’âge de 76 ans que Carl Weathers nous a quitté. En effet, le célèbre interprète d’Apollo Creed dans la saga Rocky, que l’on a pu voir récemment dans la série The Mandalorian, n’est plus.

“Nous sommes profondément attristés d’annoncer le décès de Carl Weathers”, a déclaré sa famille dans un communiqué (via Deadline). “Il est mort paisiblement dans son sommeil le jeudi 1er février 2024. Carl était un être humain exceptionnel qui a vécu une vie extraordinaire. Grâce à ses contributions au cinéma, à la télévision, aux arts et aux sports, il a laissé une marque indélébile et est reconnu dans le monde entier et à travers les générations. Il était un frère, un père, un grand-père, un partenaire et un ami bien-aimé.”

Star du football professionnel de l’État de San Diego et de la ligue Canadienne jusqu’en 1974, Carl Weathers décide cette année-là de se retirer du monde du sport afin de pouvoir se consacrer à un nouveau but : devenir acteur. Il obtient très vite un petit rôle dans Bucktown, qu’il tourne en en 1975, et dans la série L’Homme qui valait 3 milliards.

Mais c’est en 1976, soit deux ans après avoir lancé sa carrière, qu’il incarne déjà le rôle qui le rendra célèbre : il est le fameux Apollo Creed (dont le rôle était initialement prévu pour le boxeur Ken Norton), le surnommé danseur massacreur à la fois mentor et adversaire de Rocky Balboa dans Rocky et Rocky II, avant de décider en 1982, une fois à la retraite, d’entraîner ce dernier dans Rocky III (sans oublier de lui rappeler qu’il faut avoir “l’oeil du tigre”). On le retrouve une dernière fois dans ce rôle en 1982 pour Rocky IV, où un combat, prévu pour n’être qu’une exhibition, va finalement lui coûter la vie.

En 1987, il obtient grâce à sa rencontre avec le producteur Joel Silve un rôle en tête d’affiche à côté de celui d’Arnold Schwarzenegger dans Predator, film à l’origine de la fameuse saga. L’année suivante, il tient pour la première fois un rôle principal dans Action Jackson, un film également produit par Joel Silver, mais qui passe cette fois quelque peu inaperçu auprès du public et de la critique.


Carl Weathers continue parallèlement sa carrière d’acteur à la télévision en jouant dans des séries comme L’Enfer du devoir (pour cinq épisodes, en 1989), et se fait même la main comme réalisateur en 2000 pour un épisode de La Loi du fugitif et un épisode de La Vie avant tout. On le voit ensuite en tant que guest dans Arrested Development et dans The Shield.

Il joue ensuite la carte de l’humour dans Happy Gilmore (1996) et Little Nicky (2000), deux comédies avec Adam Sandler où il campe le personnage de Chubbs Peterson. Cette reconversion de l’action à la comédie semble lui réussir puisqu’en 2007, il revient dans The Comebacks, où il tient la vedette en incarnant un rôle qui lui permet de renouer avec ses premiers amours... puisqu’il est un coach de football américain !

Enchaînant toujours les rôles à la télévision, on le retrouve en 2016 dans Colony puis dans le rôle récurrent de Mark Jefferies dans les séries Chicago Fire, Chicago PD, Chicago Justice et New York Unité Spéciale, entre 2016 et 2018. En parallèle, il prête sa voix à de nombreux projets animés et jeux vidéo, tout en réalisant des épisodes de Chicago Med, FBI, New York Police Judiciaire, The Last O.G., Hawaii Five-0 ou encore For the People.

C’est en 2019 qu’il décrochera finalement son dernier rôle, et pas des moindres : celui de Greef Karga, chef de la Bounty Hunters Guild, dans la série Star Wars, The Mandalorian. Apparu neuf épisodes de la série au cours de trois saisons, le personnage s’est rapproché au fur et à mesure du Mandalorien en personne, incarné par Pedro Pascal. En parallèle, l’acteur est également repassé derrière la caméra en réalisant deux épisodes des saisons 2 et 3 du show. Pour son rôle dans la série, Carl Weathers sera nommé à l’Emmy du Meilleur Acteur Guest Star dans une Série Dramatique en 2021. 

02 février 2024

Nicole Eggert atteinte d'un second cancer

Voilà une triste période pour Nicole Eggert. À 52 ans, l’actrice américaine vient d'être diagnostiquée d'un cancer présent dans ses ganglions lymphatiques. "Mon cœur s’est arrêté, j’ai perdu toute audition. Tout s’est écroulé", a-t-elle déclaré. Soucieuse de faire de la prévention, la camarade de Pamela Anderson rappelle l’importance des auto-examens : "l’auto-palpation, je vous le dis, je m’en veux [de ne pas l’avoir faite fréquemment]. C’est la seule chose que j’aurais dû faire", a-t-elle regretté sur CBS. Lundi 8 janvier dernier, la star de la série iconique annonçait déjà souffrir d’un cancer du sein. Une maladie qu'elle pense ne pas avoir repérée en raison de ses implants mammaires, reçus à l’adolescence. Nicole Eggert est persuadée qu’en gardant "ses seins naturels plus petits", elle l’aurait "ressentie beaucoup plus tôt".

L'ancienne actrice d'"Alerte à Malibu" était allée consulter son médecin après une certaine prise de poids, 11 kilos en trois mois, et une "douleur terrible" ressentie dans son sein gauche. Alors qu’elle pensait d’abord à des symptômes liés à la ménopause, l’actrice avait procédé à une auto-palpation et découvert une grosseur anormale. "C’était vraiment lancinant et douloureux", témoignait-elle au magazine People. Après une mammographie et trois biopsies, le triste verdict est finalement tombé.

Si le diagnostic de deux cancers est extrêmement dur à encaisser, Nicole Eggert assure que le plus difficile pour elle est d’imaginer ne plus être présente pour ses filles, Keegan, 12 ans, et Dilyn, 25 ans. "[Dilyn] est une adulte, mais j'ai un enfant de 12 ans à la maison dont je suis le seul soignant. Je n'ai pas de famille. Je n’ai rien", confiait-elle à ce propos. En effet, plus jeune, l’actrice perdait son père d’un cancer de la peau et sa mère d’un cancer du côlon. Elle craint alors que le schéma ne se répète. "C'est quelque chose que je dois surmonter. C'est quelque chose que je dois battre. Elle a besoin de moi plus que tout et n’importe qui", affirmait-elle. Déjà inquiète, la mère de famille craint les dépenses à venir pour combattre son cancer. Pour cela, l’une de ses amies a lancé une cagnotte intitulée "Nicole Eggert a besoin de votre aide", qui a déjà récolté plus de 38 000 dollars, sur les 100 000 souhaités.

Adele en concert en Europe : ses fans grondent face aux tarifs exhorbitants

Adele sera bientôt de retour en Europe. L’auteure-compositrice de 35 ans, qui se produit depuis plusieurs mois au Colosseum, célèbre salle de spectacles se trouvant dans l’hôtel-casino du Caesars Palace, à Las Vegas, sera, dès l’été prochain, en tournée sur notre continent. L’interprète du titre Hello avait alors succédé à une autre grande voix connue à l’international, à savoir Céline Dion, qui doit encore gérer ses problèmes de santé avant de retrouver ses fans.

De son côté, Adele a d’ores et déjà prévu de préparer ses bagages après le 15 juin prochain, date de son ultime concert dans le Nevada qui devrait durer deux heures. La jeune femme et mère de famille rejoindra ensuite l’Europe, où elle n’est pas venue chanter depuis 2016. Et cette série de spectacles s’annonce mémorable, mais aussi coûteuse. Comme le rapportent nos confrères du Journal des femmes, ce vendredi 2 février, la chanteuse, ou du moins son équipe, semble avoir été plutôt gourmande pour les prix. Alors que l’artiste sera notamment à Munich, en Allemagne, les 2, 3, 9 et 10 août 2024, où elle devrait être applaudie par 80 000 spectateurs, ses fans devront probablement ouvrir le portefeuille, et pas qu’un peu, pour espérer entendre sa voix sur scène. Sur les réseaux sociaux, plusieurs internautes souhaitant prendre leurs billets pour voir Adele se sont offusqués des prix annoncés.

Il semblerait, selon leurs informations, que la place la moins chère pour aller à son concert commence à 500 euros. Un montant pour le moins exorbitant qui a de quoi donner le tournis. Pourtant, selon Business Insider, ces tarifs ne sont pas sortis de nulle part, car pour son spectacle à Las Vegas, la chanteuse vendrait des tickets à au moins 525 dollars (ce qui représente tout de même 482 euros). Il faudra donc économiser sérieusement pour espérer assister à l’un de ses concerts européens et s’armer de patience. Une autre difficulté se mettra sur le chemin de ses fans, qui devront s’inscrire sur le site officiel d’Adele jusqu’au 5 février avant de recevoir, le lendemain, un lien pour accéder à la pré-vente de ses concerts. Dès le 7 février, à 10 h, il sera possible d’acheter une place, après avoir créé un compte sur Ticketmaster Deutschland. 

La salle des profs : bande-annonce avec Leonie Benesch

Alors que plusieurs vols ont lieu en salle des profs, Carla Nowak se charge de l'enquête dans le collège où elle enseigne. Rapidement, l'ensemble de l'établissement est secoué par ses découvertes.

Ilker Catak, réalisateur d'Au bout du voyage (2019) et Parole donnée (2019), invoque la thématique universelle des bancs de l'école comme véritable reflet des maux d'une société, abimée par ses inégalités :

"L’école est un bon terrain de jeu parce que c’est un miroir de notre société. C’est un microcosme, comme un modèle des différentes forces en présence : le chef de l’État, les ministres, la presse, le peuple... La Salle des profs aborde beaucoup de sujets différents. L’aspect central du film pour moi, est la question de la vérité : comment on la cherche, est-ce qu’on la trouve, est-ce qu’on y croit", a déclaré le cinéaste dans le dossier de presse. 

La salle des profs a fait sa première à la Berlinale 2023 dans la sélection Panorama, où il a remporté le Prix des Cinémas Art et Essai. Il sera ensuite couronné de 5 Lolas : Meilleur Film, Meilleur Réalisateur, Meilleure Actrice, Meilleur Scénario Original, Meilleur Montage. Le long-métrage a également remporté le Grand Prix du jury 2023 du festival les Arcs. En addition de ce palmarès prometteur, le film est nommé aux prochains Oscars dans la catégorie meilleur film international. 

Le casting rassemble des bien connus du public allemand, Michael Klammer (Leif in concert), Rafael Stachowiak (La Conférence, L'Enfant de Buchenwald), ainsi que Leonie Benesch (Le Ruban blanc, Babylon Berlin) interprète de Cécile de Grèce dans la série britannique The Crown.

La salle des profs sortira le 6 mars 2024 en salles.

Argylle 2 : des suites et une vaste franchise dans le viseur de Matthew Vaughn

Hormis le très joli Stardust, le mystère de l'étoile (2007), Matthew Vaughn est plutôt un homme de franchise. Que ce soit avec Kick Ass (2 films), X-Men (2 films) ou Kingsman (3 films), il n'a pas l'habitude de faire un hit et puis s'en va. Alors le réalisateur d'Argylle anticipe déjà la suite et Argylle 2. Oui, c'est déjà en vue.

Dans une interview à Total Film, le cinéaste anglais confirme que si le premier volet, qui vient de sortir en France au cinéma, fait un carton, alors il existe un plan pour faire davantage de films centrés sur les livres écrits par la mystérieuse auteure réelle Elly Conway. Selon Vaughn, les futurs livres de Conway devraient constituer la base des suites du film, qui pourraient même se décliner en préquel, pour raconter les jeunes années de l'espion.

"Le premier livre parle de la manière dont Argylle est devenu un espion. Ca donne ce premier film. Et puis Argylle 2 - même si je ne veux pas trop en dire - tournera autour d'un jeune Argylle, avec Henry Cavill, qui adore cette idée."

Dans Deadline, le cinéaste confirme son envie de travailler à nouveau avec Henry Cavill, ainsi que Sam Rockwell et Bryce Dallas Howard. Deadline précise que la société de production de Vaughn, Marv Studios, a "diverses suites et dérivés d’Argylle" actuellement en développement.

Et pas seulement des suites, puisque le réalisateur espère aussi réaliser une série préquelle, sur l’espion joué par Cavill. Il y a même déjà un casting annoncé : Louis Partridge, vu dans Enola Holmes et qui jouait Sid Vicious dans la série Pistol, devrait incarner cette version jeune d'Argylle.

On est donc peut-être à l'orée d'une vaste franchise. Reste que tout cela est forcément conditionné au succès du film Argylle, qui a quand même coûté 200 millions de dollars aux studios Apple et qui sortira en salles ce vendredi aux Etats-Unis. Rien n'a encore été mis en production et quoi qu'il arrive, la saga ne reviendra pas demain sur nos écrans, petit ou grand.

Comme un fils : bande-annonce avec Vincent Lindon Stefan Virgil Stoica et Karole Rocher

Jacques Romand est un enseignant qui a perdu sa passion. Sa vie va changer, depuis qu’il a assisté à une agression dans un épicerie de quartier. En tant que témoin, Jacques contribue à la capture d’un des voleurs : Victor, âgé de 14 ans. Jacques réalise la misère sociale et financière dans laquelle se trouve ce gamin déscolarisé et forcé à voler pour survivre. L’enseignant va tout mettre en œuvre pour venir en aide à ce jeune à la dérive – quitte à affronter les exploitants. En tentant de convaincre Victor de lutter contre ses propres réticences pour construire un avenir meilleur, Jacques va modifier son propre destin...

Nicolas Boukhrief, réalisateur de Trois jours et une vie (2018), Un ciel radieux (2017) ou encore La Confession (2015), a voulu rendre hommage aux métiers de l’enseignement :

 "Comme un fils est né de deux idées. Après l’assassinat de Samuel Paty, je voulais tout d’abord écrire un film sur l’importance de la figure du professeur. Et rendre hommage à ceux qui m’ont aidé à me constituer."

D'origine roumaine, l'adolescent est piégé dans un cercle vicieux, orchestré par un parent opportuniste et violent - le cinéaste revendique une dénonciation de mauvais traitement envers une population constamment stigmatisée. 

"La seconde idée est née en voyant sur scène plusieurs humoristes faire des piques d’un humour assez pauvre sur la communauté des Roms (...) Cela m’a donné envie de me renseigner sur cette communauté, qui souffre sans doute aujourd’hui de la plus grande forme de racisme endémique puisque tout le monde se permet de la moquer méchamment, voire violemment, sans aucun complexe. De se moquer de leur misère", a déclaré le cinéaste dans le dossier presse. 

Au casting de ce bras de fer social, Karole Rocher, Stefan Virgil Stoica et Vincent Lindon, dans le rôle de Jacques.

Comme un fils sortira le 6 mars 2024 en salles.

BeetlejuiceUne première affiche et un titre pour la suite de Beetlejuice

La Warner Bros. vient d'annoncer la date de sortie américaine de Beetlejuice 2, ainsi que son titre officiel, via une affiche-teaser plutôt maligne, qui fait directement référence à la fin du film original de Tim Burton, sorti en 1988 au cinéma.

Souvenez-vous : pendant que les familles d'humains et de fantômes fêtaient leur victoire en dansant sur l'air de "Jump in the Line" de Harry Bellafonte, le bio-exorciste joué par Michael Keaton se retrouvait coincé dans un service administratif de la mort. Son numéro d'attente étant très lointain, il tentait de l'échanger avec celui de son voisin, et finissait avec une tête réduite (!), celui-ci n'ayant pas apprécié qu'il tente de lui voler son billet d'appel. "Bah... p't'être que ça va plaire aux gonzesses ?", lâchait-il en guise de conclusion.

Le poster de la suite de Beetlejuice reprend ce même concept, en remettant dans la main du protagoniste un ticket au nombre interminable, au milieu duquel se cache la date de sortie du film : rendez-vous dans les salles obscures à partir du 6 septembre 2024 pour voir sur grand écran Beetlejuice Beetlejuice, de son nom complet (ne le répétez surtout pas une troisième fois !). "L'attente est presque finie", nous dit aussi ce visuel.

Netflix : Le Flic de Beverly Hills 4 a une date de sortie

Pile de 30 ans plus tard, Axel Foley reprend du service. Alors que Le Flic de Beverly Hills 3 avait attiré 2 millions de français dans les salles durant l'été 1994, la suite fera kiffer les abonnés Netflix, à l'été 2024.

La plateforme de streaming annonce que Le Flic de Beverly Hills 4, sous-titré Axel F, sera mis en ligne le mercredi 3 juillet 2024. 

"Lorsque la vie de sa fille (Taylour Paige) est menacée, il fait équipe avec elle, avec une nouvelle recrue (Joseph Gordon-Levitt) et avec ses anciens camarades Billy Rosewood (Judge Reinhold) et John Taggart (John Ashton) pour faire monter l'adrénaline et mettre au jour un complot" annonce le synopsis.

Oui, Taggart et Rosewood seront aussi de retour. Evidemment, ils ont petit peu vieilli, puisque Judge Reinhold a 65 ans et John Ashton 74 ans. Le Flic de Beverly Hills 4 fera aussi revenir Paul Reiser, dans la peau du  pote de Détroit d'Axel Foley, l'inspecteur Jeffrey Friedman, qui aura visiblement réussi à monter en grade !

Enfin, au casting, c'est Kevin Bacon qui devrait jouer les salauds (pour changer) et incarner le flic ripoux badass et bad boy.

Winter Break : 40 personnes oubliées dans un cinéma brésilien

Sorti en France le 13 décembre, Winter Break s'appelle "The Holdovers" en anglais. Ce que l'on peut traduire par "Les laissés pour compte". Et "Os Rejeitados", soit "Les Rejettés" au Brésil. Et c'est exactement ce qu'on ressenti ces quarante spectateurs locaux venus découvrir le nouveau film d'Alexander Payne, nommé pour cinq Oscars.

Alors que la séance se terminait, et que certaines écrasaient encore quelques larmes, quelle ne fût pas leur surprise de découvrir que les lumières de la salle ne se rallumaient pas, et qu'ils étaient enfermés dans le cinéma. Seuls, comme les personnages du long métrage qui se déroule dans un lycée privé pendant les fêtes de fin d'année.

Les employés avaient en effet quitté les lieux et fermé les portes du bâtiment, en oubliant qu'une séance était en cours. Mis au courant de la situation alors qu'ils étaient dans un autre cinéma du quartier, ils ont pu revenir et libérer les spectateurs, qui avaient tenté de joindre la police et les pompiers.

Tout est bien qui finit bien donc. Sauf pour les employés en question, temporairement mis à pied après cet incident que les représentants du cinéma, interrogés par O Globo, qualifient d'"inédit, absurde et surréaliste".