31 août 2023

Luc Besson s'exprime pour la première fois après les accusations de viol

 

Alors que son nouveau film DogMan est sélectionné en Compétition de la 80e Mostra de Venise, le réalisateur français Luc Besson prend la parole pour la première fois sur les accusations de viol dans un entretien exclusif accordé à Paris Match.

Pour mémoire, en mai 2018, la comédienne Sand Van Roy avait déposé plainte contre Luc Besson, accusant le réalisateur de viol et d'agression sexuelle. Après une confrontation entre les deux parties, le parquet de Paris classait l'affaire sans suite. Le tribunal avait jugé que "l'infraction dénoncée n'avait pas pu être caractérisée". L'actrice a ensuite déposé une nouvelle plainte avec saisie d'une juge d'instruction, afin de relancer l'enquête. Deux ans plus tard, en décembre 2021, un non-lieu a été prononcé en faveur de Luc Besson, invoquant "l'absence de tout élément matériel venant étayer les déclarations de la plaignante".

Le 24 mai 2022, la cour d'appel de Paris confirmait l'ordonnance de non-lieu. Me Antoine Gitton, avocat de Sand Van Roy (avec Me Francis Szpiner), avait alors lancé un pourvoi en cassation. Un an plus tard, la Cour de cassation a définitivement écarté les accusations de viol de l'actrice belgo-néerlandaise Sand Van Roy contre Luc Besson. L'AFP relayait que la Cour "a en effet estimé qu'il n'y avait "aucun moyen de nature à permettre l'admission du pourvoi" et a donc prononcé sa non-admission."

Luc Besson n'avait jusqu'ici jamais pris la parole. Alors que son nouveau film DogMan doit sortir en salles le 27 septembre prochain et qu'il a été sélectionné en Compétition à la 80e Mostra de Venise et sera présenté en avant-première lors du Festival du Film américain de Deauville où le cinéaste fera également une masterclass, le metteur en scène et producteur français prend la parole dans les colonnes de Paris Match.

Interrogé sur ces accusations Luc Besson déclare : "La sidération l’a d’abord emporté, parce que je n’ai pas commis le crime dont on m’accusait. On se retrouve très démuni, devant une telle situation car c’est parfois compliqué de prouver son innocence. L’enquête a duré cinq ans, il y a eu 31 auditions de témoins, des expertises toxico­logiques, psychiatriques, psychologiques et près de deux mille pages de dossier. Rien n’a été laissé au hasard. Et croyez-moi, vu la période actuelle, s’ils avaient eu le moindre doute sur ma culpabilité, j’aurais été mis en examen depuis longtemps."

Le journaliste relance le cinéaste en précisant que ce dernier n'a jamais été mis en examen. Luc Besson reprend alors : "Sur la foi de tous les éléments recueillis, une juge a décidé de ne pas me mettre en examen en 2019. Une autre juge a délivré une ordonnance de non-lieu en 2021. Une troisième juge a confirmé cette décision en appel en 2022 et enfin la plus haute juridiction française a rejeté le pourvoi en cassation en juin ­dernier. On peut parler d’acharnement, mais la justice a fait son travail et m’a déclaré par quatre fois non coupable. L’affaire est donc close."

Il ajoute : "Même si, pour certains, le simple fait d’être accusé impose d’être coupable. Comme si être un homme avec un peu de pouvoir faisait de moi obligatoirement un assassin. J’ai entendu certains dire : “Il n’y avait pas assez de preuves !” Mais, bien au contraire, la justice a recueilli des dizaines de preuves de mon innocence. Pas la peine de crier au complot, de me prêter des relations que je n’ai pas, c’est du pur fantasme."

Paris Match revient ensuite sur le traitement de l'affaire par la justice et les médias. Le réalisateur explique s'en être totalement remis à la justice : "C’est compliqué de se défendre quand on est accusé d’un crime que l’on n’a pas ­commis. La seule solution c’est de s’en remettre à la justice. J’ai suivi pendant cinq ans un processus extrêmement compliqué et précis. J’ai vu des gens travailler avec assiduité et acharnement pour récolter des preuves et trouver la vérité. La justice n’est pas parfaite, mais elle est irremplaçable. (...)"

Luc Besson est néanmoins plus féroce concernant la machine médiatique. Il déclare ainsi : "C’est un ogre qui dévore tout et doit être nourri en permanence, pour que ça brûle, que ça clique et que ça twitte. Peu importe la cause, du moment qu’elle est inflammable. Le tissu médiatique est une gigantesque flaque d’essence où n’importe qui peut jeter une allumette. Ça fait du spectacle et ça ­rapporte de l’argent, mais ça ne protège pas les victimes. Il faut absolument décorréler ce système de celui de la justice.

J’entends ceux qui, par moments, doutent et perdent confiance en elle mais, à l’heure de Twitter et de ChatGPT, elle reste le meilleur refuge. Sinon comment allons-nous trouver la vérité au milieu du milliard d’informations invérifiables qu’on nous balance en permanence ? On ne gagnera pas ce combat sans recul, sans discernement, sans distinction. Les victimes comme les plaignantes qui ont été poussées dans la lumière médiatique ont fini cramées et dans l’oubli. La machine médiatique est un volcan qui n’a que faire de ses cendres."

Présenté ce jeudi à la Mostra de Venise, DogMan porté par Caleb Landry Jones sortira dans nos salles le 27 septembre prochain. Le long métrage raconte l'histoire d’un enfant, meurtri par la vie, qui trouvera son salut grâce à l’amour que lui portent ses chiens.

Accusée de briser le mouvement de grève à cause d’un post Instagram, Selena Gomez réagit

Selena Gomez a-t-elle contrevenu aux règles édictées par son syndicat pendant la grève des acteurs et scénaristes américains ? C’est toute la question que pose la publication d’une vidéo sur le compte de la star, qui y a tagué la série Only Murders in the Building, dans laquelle elle joue.

Comme le rappelle Variety, toute promotion est interdite pendant le mouvement social qui tente de faire plier les grands studios et plateformes de streaming pour de meilleurs salaires et conditions de travail. Pourtant, en taguant le compte Instagram officiel de la série qu’elle produit également, Selena Gomez semble bel et bien avoir fait la promo du show dont la troisième saison est diffusée sur la plateforme appartenant à Disney depuis début août.

Cette simple interaction a généré plus de 1,1 million de « likes » en 15 heures. La SAG-AFTRA, le syndicat qui mène le mouvement, est pourtant formelle : les membres n’ont pas le droit de promouvoir leur travail par le biais d’interviews avec la presse, ou de messages sur les réseaux sociaux tant que le conflit dure. Certains de ses fans l’ont alors accusée d’être une briseuse de grève.

Selena Gomez n’a cependant pas incité directement ses fans à regarder la nouvelle saison de la série diffusée sur Hulu chaque mardi. D’ailleurs, ni elle ni aucun de ses partenaires n’a fait la promotion de la nouvelle saison, en conformité avec les règles de la SAG-AFTRA. Néanmoins, Selena Gomez a vite retiré le message litigieux auquel elle avait ajouté en commentaire, en plus du compte d’Only Murders in the Building, « missing and wanting ».

En revanche, Selena Gomez est bien présente dans la presse avec son nouveau titre, Single Soon, sorti le 25 août. L’artiste a précisé avoir sorti cette chanson pour faire patienter les fans qui attendent son troisième album sur lequel elle travaille toujours. La musique n’est pas concernée par le mouvement social des acteurs et scénaristes.

30 août 2023

Adele prend la défense d’un fan importuné par la sécurité de son concert

Si vous allez voir Adele en concert à Las Vegas, vous aurez le droit de vivre pleinement le show. Et la sécurité du Caesars Palace n’a pas intérêt à tenter de refréner vos ardeurs ! Les employés de la luxueuse salle l’ont appris à leurs dépens la semaine dernière lorsque la chanteuse s’est interrompue en plein milieu de son tube Water Under the Bridge pour les rabrouer alors qu’ils demandaient à un spectateur de rester assis et de se calmer.

C’est ce qu’on peut voir dans la vidéo postée par le fan en question sur TikTok. Le jeune homme, vraiment très enthousiaste face à son idole, a passé le concert debout, s’époumonant sur les chansons de l’artiste, le tout en se filmant avec son portable au bout d’une perche. Une attitude dérangeant apparemment les autres personnes autour, qui restaient sagement sur leurs sièges, poussant la sécurité à intervenir.

« Qu’est-ce qui se passe avec ce jeune fan qui a été tellement dérangé depuis que je suis entrée en scène ? Qu’est-ce qu’il lui arrive ? », a lancé Adele.

L’interprète de Hello s’est ensuite adressée directement au fan, qui n’en est pas revenu. « Oui, toi avec ta main en l’air. Oui, vous, mettez votre main en l’air. Oui, vous, avec le bâton dans votre main. Oui, lui. Qu’est-ce que vous faites ? Pourquoi le dérangez-vous ? Pouvez-vous le laisser tranquille, s’il vous plaît ? », a-t-elle poursuivi.

La sécurité a alors obéi à l’artiste. « Désolé, les gars, il a été dérangé pendant tout le concert par la sécurité et d’autres personnes assises derrière lui. Il est ici pour s’amuser. Vous êtes tous là pour vous amuser. Reprenons », a ensuite expliqué la star à l’assistance.

En vraie Britannique habituée des festivals et de la folie qui peut y régner, Adele a rappelé que la bienséance n’a pas lieu d’être dans un concert, même au milieu des ors du Caesars Palace.

Drea de Matteo rejoint OnlyFans

Preuve qu’il y a une vie après la mort : Drea de Matteo, qui jouait Adriana, la petite amie de Christopher Moltisanti dans les Sopranos, et finissait assassinée dans la série, renaît de ses cendres grâce aux réseaux sociaux. La comédienne a annoncé l’ouverture de sa page sur OnlyFans.

La star de la série, qui a aujourd’hui 51 ans, y propose des contenus non censurés moyennant un abonnement de 15 dollars par mois. Pour donner un aperçu de ce que « non censuré » veut dire, Drea de Matteo s’affiche complètement nue, assise sur un lit, sur sa photo de profil. Seule une paire de bottes à motif animalier l’habille. Et, au pays où fumer est quasiment un crime, la belle s’affiche avec une cigarette.

OnlyFans est un service par abonnement lancé en 2016, qui s’est taillé une réputation sulfureuse car son contenu y est NSFW, ce qui signifie Not Safe For Work, soit, en français, « pas convenable pour le travail ». En d’autres termes, mieux vaut ne pas le consulter depuis l’open space. Cela peut être un contenu audio, des photos ou des vidéos… les propos y sont explicites.

Drea de Matteo n’est pas la seule célébrité à se laisser tenter. Denise Richards, Cardi B, Carmen Electra, Tyga ou encore Chris Brown ont adopté ce réseau particulier. Et pour cause : ça peut rapporter gros. Ainsi, Bella Thorne y avait récolté 1 million de dollars en seulement 24 heures pour le lancement de sa plateforme en 2020.

Moundir explique comment il a « survécu » à vingt ans de télé


C’est l’heure de la rentrée et des bonnes résolutions. Moundir, lui, a décidé de faire le bilan de sa carrière dans l’audiovisuel. Vingt ans… Cela commence à dater et l’animateur s’appuie sur cette date anniversaire emblématique pour faire le point. Et c’est avec une longue réflexion qu’il se livre sur « cette aventure tumultueuse mais enrichissante » qu’est la télévision. Et donne par-là même des conseils aux impétrants.

Intitulé Persévérance et Passion : Mon Voyage de 20 Ans dans l’Audiovisuel, le texte publié sur Instagram met l’accent sur une qualité « primordiale » de celui qui veut se faire une place dans cette jungle : « la patience ». Il affirme aussi que « notre détermination et notre authenticité sont nos plus grands atouts ». Mais, estime l’aventurier, la faculté d’adaptation aussi. Et pour relever les « défis » et « exceller », « il est crucial d’être bien entouré, de viser l’excellence et d’être entouré des meilleurs. »

Ce monde est impitoyable et il faut de « l’endurance et la patience », explique Moundir en témoignant de son parcours empli de « doutes » et de « douleurs ». « Après vingt ans dans ce domaine, j’ai eu ma part de rendez-vous, d’histoires et de défis. J’ai survécu, non seulement grâce à mon talent, mais aussi en ayant le courage de dire NON à des opportunités alléchantes mais sans lendemain », ajoute-t-il. Et le joueur de poker qu’est aussi Moundir ose une comparaison : « on dit dans le poker que le meilleur bluff c’est celui qui ne ment pas. De la même manière, en TV et dans l’écriture, il faut que notre amour et notre dévouement pour ce métier, aussi passionnant que cruel, transparaissent. »

Et d’ajouter : « Nous devons continuer à suivre notre passion, à repousser les limites et à croire en notre vision. Car au bout du chemin, c’est cette conviction profonde qui éclaire les moments les plus sombres et nous mène vers des horizons brillants. »

Caroline Receveur se confie sur sa chimiothérapie

Caroline Receveur traverse actuellement l'une des étapes les plus difficiles de sa vie. Le 25 juillet dernier, c'est après plusieurs semaines d'absence sur les réseaux sociaux que l'influenceuse s'est rendue sur Instagram pour en expliquer la raison. Dans une vidéo publiée sur Instagram, la mère de Marlon révèle qu'elle est atteinte d'un cancer du sein et qu'elle a actuellement recours à une chimiothérapie. Une confidence qui lui a valu de nombreux soutiens sur la Toile.

Depuis, Caroline Receveur suit scrupuleusement son traitement. "Je suis aujourd'hui à mon quatrième cycle de chimio. Step by step. Il m'en restera deux, je vais terminer mi-octobre ma dernière chimio et un mois après j'aurai mon opération", a-t-elle confié ce lundi 28 août, avant d'ajouter : "En fonction de l'opération, ils vont pouvoir déceler ou non des nouvelles cellules cancéreuses encore actives. Et si j'ai des cellules, je vais continuer mon protocole et encore un peu de chimio et si tout est parti, je n'aurai plus que son immunothérapie et la radiothérapie. Je suis confiance, surtout que j'ai eu de bonnes nouvelles il y a 10 jours concernant l'évolution de mon nodule".

Caroline Receveur tient à entretenir cette proximité avec ses millions d'abonnés sur les réseaux sociaux. Raison pour laquelle elle tient à sensibiliser sur les effets de la chimiothérapie sur son corps. Et c'est encore une fois sur Instagram que l'épouse d'Hugo Philip s'est rendue pour se confier à sa communauté. "La semaine après les cycles n'est vraiment pas magique. J'ai dormi trois heures à peine et impossible de me rendormir. Je suis pleine d'énergie les 2/3 jours qui suivent la chimio, sauf que je dors très peu, je perds le goût des aliments, ne manque presque pas, je suis écœurée par l'eau et me déshydrate. L'accumulation, entre autres, de ces effets secondaires épuise mon corps et mon esprit petit à petit", a-t-elle confié.

"C'est dans ces moments-là que mon corps lâche et qu'il faut redoubler d'efforts pour accepter sans chercher à lutter", a-t-elle ajouté. Aujourd'hui, Caroline Receveur reconnaît qu'elle arrive de mieux en mieux à tenir le coup face à ces effets secondaires. "J'observe et j'apprends. Je prends le temps d'accompagner mon corps et mon mental en étant plus indulgente, en acceptant avec bienveillance de me voir diminuée, en lâchant prise sur ce que je ne peux pas contrôler", a-t-elle reconnu. Une avancée considérable…


Michel Drucker : ces possibles séquelles que les médecins lui ont cachées

Michel Drucker ne pensait jamais revivre un tel calvaire. Après une première opération à coeur ouvert en 2020, trois ans plus tard, le célèbre animateur a subi une nouvelle intervention. Un choc pour celui qui fêtera ses 81 ans le 12 septembre prochain. Le mari de Dany Saval s'est cependant encore battu comme un lion et a fait son grand retour sur le plateau de Vivement dimanche le 27 août dernier.

Fier et surtout soulagé de cette nouvelle victoire, le présentateur s'est confié au micro d'Yves Calvi sur RTL pour évoquer cette nouvelle épreuve où il "n'est pas passé loin" de la mort. "Je fais de plus en plus dans l'humour. J'ai choisi d'en rire (...) Chaque jour est un bonus, je ne suis pas passé loin de la catastrophe parce que ce qu'il m'est arrivé est quand même rare. Il y aura un avant et un après, bien évidemment. Quand on traverse une épreuve pareille, deux opérations à moins de trois ans d'intervalle, c'est quand même rare", a-t-il confié.

Si son pronostic vital a "souvent été engagé", Michel Drucker n'avait cependant pas totalement conscience de la gravité de sa situation. "Les médecins ne m'ont pas tout à fait dit la vérité, a-t-il révélé. Ils me l'ont dit après. Quand ils m'ont dit que statistiquement j'avais 20-25% de chance d'y passer et que j'aurais peut-être des séquelles neurologiques, heureusement qu'ils ne me l'ont pas dit avant !" Et pour cause, la star du service public craignait pour son avenir sur le petit écran. "Mon angoisse, moi qui suis un homme de télé et de mémoire, j'avais peur d'avoir un déficit sur le plan neurologique et intellectuel, de ne pas retrouver ma vivacité puisque je suis de l'ancienne époque, a-t-il déclaré. Je ne sais me servir ni d'un prompteur ni d'une oreillette donc la mémoire est essentielle pour moi, comme tous les anciens reporter sportif d'ailleurs".

Heureusement pour lui, Michel Drucker n'a rien perdu de ses capacités ni de son talent devant les caméras, lui, qui avait "peur de ne pas revenir à l'antenne". "J'avais peur surtout de revenir diminué. Je me disais : 'je ne peux pas revenir à la télévision chancelant et au ralenti'". Une crainte vite dissipée lorsqu'il a repris le chemin du plateau de son émission, désormais diffusée sur France 3.

Gérald de Palmas de retour : le chanteur explique ce qu'il a fait pendant sa longue absence

Mais que devient Gérald de Palmas ? Cette question, les fans du chanteur se la posent depuis longtemps. C'est en 1994, que le chanteur sort son premier album intitulé La dernière année. Le titre Sur la route, lui permet de conquérir le public et restera l'un des joyaux de son répertoire. L'année suivante, il est sacré Révélation masculine lors des Victoires de la musique. Gérald De Palmas travaille d'arrache-pied et ses talents de compositeur lui offre une opportunité unique, celle de travailler pour celui qui est alors le Taulier de la chanson française Johnny Hallyday. Il écrit et produit pour lui Marie, l'un des plus grands succès du chanteur.

Mais la médaille à son revers. "Le problème, c'est que, lorsque j'écris pour les autres, je ne trouve pas l'inspiration pour mes propres créations", reconnaissait le chanteur dans un entretien accordé au quotidien Le Parisien, en 2016. Alors que sa carrière marque le pas, le chanteur prend une décision radicale, celle du retour aux sources...

C'est sur l'île de la Réunion dont il est originaire, qu'il s'est installé ces sept dernières années. "C’était une obligation. J’avais perdu un peu le contact avec mon île natale", avait-il expliqué alors qu'il travaillait sur son huitième album, La beauté du geste. Et depuis plus rien. Dans les colonnes du Parisien ce 30 août l'interprète de J'en rêve encore signe son grand retour avec un single intitulé Personne aux sonorités folk et soul. C'est le premier extrait d'un album qui sortira au mois de novembre, qui comptera 11 titres et déjà baptisé Sous un soleil de plomb.

Pour le chanteur ces années n'ont pas été perdues bien au contraire. "Cette période a été bénéfique" assure-t-il. "J'ai arrêté la musique pendant trois ans et j'ai réalisé un rêve d'enfant : voler" révèle celui dont la fille Rose a désormais 20 ans. "J'ai passé des brevets de pilote de petit avion et d'hélicoptère, j'ai fait un peu de voltige. Je me suis mis aussi au parachutisme. Comme tous les anxieux, j'avais besoin de lâcher prise, et j'ai fait 300 sauts ! Mon corps avait besoin de retrouver l'adrénaline des concerts. Certains jours, je sautais dès l'aurore, je faisais de la voltige à 11heures et de l'hélico le soir. Cela m'a bien vidé la tête" a-t-il confessé.

Jean-Marc Morandini condamné à 6 mois de prison avec sursis pour harcèlement sexuel

La sentence est tombée ce mardi 29 août. Le tribunal judiciaire de Paris a rendu son verdict concernant Jean-Marc Morandini. L'animateur de CNews était jugé pour "harcèlement sexuel" à l'encontre d'un jeune comédien et "travail dissimulé" dans le cadre du tournage de la web-série Les faucons, qu'il produisait. Pour ces faits, il a été condamné à six mois de prison avec sursis, comme l'indique Le Parisien. Sa peine est assortie d'une obligation de soins psychologiques et de trois ans d'inéligibilité. Quant à sa société de production, elle devra régler 10 000 euros d'amende. Comme l'a indiqué l'une de ses avocates, l'animateur de 57 ans ne s'est pas présenté à l'audience qui a eu lieu ce jour, préférant laisser ses représentants s'exprimer pour lui.

L'affaire avait éclaté le 12 juillet 2016, après une enquête du magazine Les Inrockuptibles portant sur les castings de la série Les Faucons. Plusieurs acteurs avaient déclaré avoir échangé des courriels avec une certaine Catherine Leclerc, censée être la directrice de casting, laquelle leur demandait de fournir des photos les montrant nus, parfois même en se masturbant.

En réalité, l'enquête avait révélé que cette identité avait été utilisée par plusieurs membres de la société de production de Jean-Marc Morandini, voire par l'animateur lui-même. Par ailleurs, de nombreuses heures n'avaient pas été correctement déclarées ni payées selon le magazine. L'animateur avait immédiatement réagi en portant plainte pour diffamation, se disant "sous le choc" de ces affirmations.

Peu après le verdict, les avocats de Jean-Marc Morandini ont publié un communiqué sur son blog, faisant part de leur décision de faire appel. "Il a toujours nié avec force et constance les accusations de harcèlement (...) Un tel jugement va à l’encontre des déclarations de la seule partie civile reconnaissant à plusieurs reprises le comportement 'respectueux' de Jean-Marc Morandini et 'jamais le moindre geste déplacé', déclarant également de façon réitérée ne pas s’être senti harcelé. Cette décision va également à l’encontre de l’attitude de la partie civile qui n’a pas cessé de contacter Jean-Marc Morandini pour prendre de ses nouvelles et alors même qu’était réclamée par l’un de ses avocats et en son nom la somme de 60.000 euros pour 'retirer sa plainte'", peut-on notamment y lire. L'affaire est donc loin d'être terminée.

Amélie Nothomb se livre sur le viol collectif dont elle a été victime à 12 ans

Depuis plus de 30 ans Amélie Nothomb écrit sur les monstres. Son premier roman, Hygiène de l'assassin, raconte l'histoire d'un face à face impitoyable entre une journaliste et Prétextat Tach, un écrivain aux noirs secrets, son premier monstre. L'écrivaine ressemble à un personnage échappé de ses romans. Avec un sourire solaire, cachée derrière un immense chapeau noir, elle évoque d'un ton détaché, avec élégance, son alcoolisme infantile et son goût immodéré pour les fruits pourris.

À chaque rentrée littéraire, elle est de ceux dont les lecteurs attendent le dernier opus avec impatience. Amélie Nothomb est aussi à l'aise dans la fiction pure -Acide sulfurique, Attentat, Mercure, Péplum - que dans le récit autobiographique. Dans Stupeur et tremblements - adapté au cinéma avec Sylvie Testud dans le rôle titre - elle revisite ses années japonaises. Dans Le sabotage amoureux, elle revient sur ses premiers émois. Biographie de la faim aborde pour la première fois son séjour au Bangladesh, un viol et l'anorexie qui en découle. Si, à l'époque de sa parution, l'écrivaine nie "la parfaite autobiographie", elle reconnait qu'aucun des éléments du récit n'est fictif. En cette rentrée 2023, Amélie Nothomb publie chez Albin Michel son roman Psychopompe. Ce lundi 28 août, elle était la première invitée du 9h20, le nouveau rendez-vous de Léa Salamé avec les auditeurs de France Inter.

De ce 32e opus, Amélie Nothomb déclare qu'il est "sans doute le plus douloureux et le plus intime". L’autrice de 58 ans y livre en effet deux pages bouleversantes sur le viol collectif dont elle fut victime à l'âge de 12 ans. Il s'est déroulé sur une plage du Bangladesh, où elle vivait avec sa famille, son père y était diplomate.

Face à Léa Salamé, elle raconte : "Je pars toute seule nager, et je suis déjà loin du rivage quand je sens un très grand nombre de mains qui me saisissent par en bas, qui me dépouillent de mon maillot, et qui me violent. Des mains invisibles, des êtres invisibles, j’appelle ça les mains de la mer, parce que je ne les ai pas vues. J’ai éprouvé une douleur extraordinaire, mais plus que tout, j’ai éprouvé une peur sans nom, puisque je ne voyais pas mes agresseurs." Elle reprend : "Il a fallu beaucoup de temps pour que je sois capable de hurler. Quand j’ai enfin été capable de hurler, ma mère - qui était sur le rivage avec mon père et ma sœur - est arrivée en courant, et les mains m’ont lâchée, et on a vu, peut-être 100 mètres plus loin, sortir de l’eau quatre hommes de vingt ans qui se sont enfuis et qui n’ont pas été inquiétés."

Au sortir de l'eau sa mère lâche simplement "pauvre petite". Des mots dont la sœur de Juliette Nothomb est reconnaissante. "Ça peut paraître dérisoire mais si ma mère n’avait pas dit ces deux mots-là, le silence aurait été absolu [...] Grâce aux deux paroles prononcées par ma mère, j’ai su que ça s’était vraiment passé." Et l'écrivaine de conclure : "Pendant les trente années qui ont suivi l’événement, j’en ai subi les conséquences tous les jours. J’ai failli en mourir. Mais je n’y ai pas pensé une seule fois."