13 janvier 2022

Mort de Ronnie Spector, la voix mythique des Ronettes

Ronnie Spector n’est plus. Et avec elle s'en va un petit bout de la grande histoire de la soul music. "Notre ange bien aimée a paisiblement quitté ce monde aujourd'hui après une brève bataille contre le cancer", ont déclaré les proches de la star âgée de 78 ans dans un communiqué. "Ronnie a vécu sa vie avec une étincelle dans l'œil, une attitude pleine d'entrain, un sens de l'humour féroce et un sourire sur son visage".

Née Veronica Greenfield d'une mère afro-américaine et amérindienne et d'un père d'origine irlandaise, dans le quartier de Spanish Harlem, à New York, la chanteuse avait formé les Ronettes avec sa sœur, Estelle Bennett et sa cousine Nedra Talley. Le groupe se fait connaître dans la région avec ses chansons d'amour soul avant de signer en 1963 avec le légendaire producteur Phil Spector, bientôt l'époux de Ronnie.

Avec leurs yeux séducteurs, leur coiffure XXL et leurs jupes au-dessus des genoux, les Ronettes vont dérouler une série de tubes au début des années 1960, notamment "Baby, I love you", "(The Best Part of) Breakin' Up", mais surtout "Be My Baby", qui fut intronisé en 1999 au Grammy Hall of Fame.

La chanson, emblématique du style de production symphonique de Phil Spector, connu sous le nom de "Mur du son", a été utilisée comme bande sonore dans des films comme Mean Streets de Martin Scorsese (1973) ou Dirty Dancing (1987) lors d'une scène de répétition mythique entre Jennifer Grey et le regretté Patrick Swayze, regardez...

Les Ronettes ont été le seul groupe de filles à partir en tournée avec les Beatles, en assurant leur première partie en 1966. Elles se sépareront en 1967 et l'année suivante Ronnie épouse Phil Spector. Le couple divorce en 1974 et la chanteuse racontera dans une autobiographie les années de maltraitance qu'elle a subies de la part de celui qui sera emprisonné pour meurtre en 2009.

Après les Ronettes, Ronnie Spector a continué une carrière solo, ponctuée de plusieurs collaborations avec des artistes comme Eddie Money et le Bruce Springsteen E Street Band. Son album sorti en 2006, The Last of the Rock Stars, comprenait des collaborations avec Keith Richards des Rolling Stones et Patti Smith.

Stéphane Plaza : ses touchantes confidences sur son père

Dans les pages de Gala, ce jeudi 13 janvier, Stéphane Plaza s’est confié à coeur ouvert sur son quotidien et ses valeurs. L’occasion pour le célèbre agent immobilier de M6 de revenir sur cette belle leçon qu’il a apprise au cours de sa vie. Interrogé sur ce qu’il a découvert, au fur et à mesure des années chez lui, l’acolyte de Karine Le Marchand a confié avoir appris à aimer.

“J’ai appris à dire ‘Je t’aime’ aux êtres chers comme mon père, par exemple”, partage Stéphane Plaza. Et de préciser ensuite : “La vie passe trop vite, alors j’ai réalisé qu’il faut faire attention à sa santé et ne pas avoir peur d’aimer.” Une douce confidence qui témoigne de toute l’attention que porte ce dernier à son père, âgé de 90 ans. Un attachement encore plus fort depuis la perte tragique de sa mère en 2016, emportée par un cancer de la plèvre.

Invité sur le plateau de 50’Inside, le 1er janvier dernier, c’est avec beaucoup d’émotion que Stéphane Plaza avait évoqué les différentes émotions qu’il avait ressenti lorsque sa mère est partie. “Je ne comprenais pas pourquoi ma mère était partie. [...] J’ai toujours une souffrance énorme”, avait-il expliqué, mentionnant par la suite avoir eu “des idées noires” suite à cela. Un deuil encore difficile à digérer à ce jour pour l’animateur qui apparaît très attachant et blagueur à la télévision.

Pour preuve, le 22 décembre dernier, l’animateur de 51 ans avait partagé une photo bouleversante sur son compte Instagram. En légende d’un montage de deux photos de son père, ce dernier avait dévoilé tout le chagrin qu’il avait ressenti à l’approche des fêtes de fin d’année. “Noël n’a jamais été une fête très heureuse dans mon cœur et sans ma maman, cette date est toujours aussi particulière”, avait-il écrit.

Evan Rachel Wood racontera dans un documentaire les abus que Marilyn Manson lui a fait subir

Evan Rachel Wood n’a pas fini de faire des révélations sur sa relation chaotique avec Marilyn Manson. Après avoir affirmé l’année dernière que son ancien compagnon l’avait violentée pendant leur relation, la star de Westworld a annoncé dans un post sur Instagram avoir participé à un documentaire, Phoenix Rising. Elle y détaille, entre autres, les raisons pour lesquelles elle a décidé de « nommer son agresseur » et de se battre publiquement contre son ex.

« Je peux enfin le partager avec le monde entier. Je me suis associée à @amy_berg sur un projet intitulé Phoenix Rising. Un documentaire qui explore les aspects de ma vie, ma carrière, ma famille, le passage de #ThePhoenixAct, et finalement la décision de nommer mon agresseur publiquement », a-t-elle écrit en légende d’une photo où elle pose devant un cerisier en fleurs.

La réalisatrice, Amy Berg, a détaillé le projet auprès de Variety, le rapprochant d’un film comme Erin Brokovich, dans lequel le personnage de Julia Roberts se bat seule pour faire condamner une compagnie de distribution d’énergie. La documenteure s’est fait connaître avec Deliver us from Evil, consacré au prêtre pédophile Olivier O’Grady.

« Il ne s’agissait pas de Marilyn Manson et de son monde entier. Il s’agissait d’une histoire à la Erin Brockovich. Nous voulions vraiment raconter une histoire sur l’autonomisation, quelque chose qui offrirait des ressources aux femmes et aux hommes qui sont coincés dans des situations de violence. Et c’est ce que nous faisions, jusqu’à ce qu’elle décide de le nommer publiquement », a-t-elle expliqué.

Phoenix Rising sera présenté dans le cadre du festival de Sundance le 24 janvier prochain. HBO, qui diffuse Westworld, la série dans laquelle joue Evan Rachel Wood, programmera le documentaire « dans les mois à venir ».

Marilyn Manson, de son côté, n’a pas encore réagi à ce projet, et avait auparavant démenti les accusations portées contre lui.

Scream : d'où vient le masque du célèbre tueur ?

Vous connaissez ce visage et ses contours, indissociables du film qui l’a fait connaître. Vingt-cinq ans après la sortie de Scream, le masque de Ghostface - c’est le nom attribué au tueur - est devenu l’objet culte des fêtes d’Halloween. Aux États-Unis comme en France, il trône au milieu des rayons de déguisements, avant d’être porté par les petits monstres qui parcourent les rues.

Dans le classique de Wes Craven, le masque n’a pourtant rien d’un simple accessoire pour enfants. Il symbolise la menace qui pèse lourdement sur les habitants de Woodsboro. Pour l’équipe du film, il fallait trouver le visage parfait qui allait incarner la peur. Son origine et sa fabrication sont tout aussi surprenantes que le phénomène culturel qu’il a engendré.

1996. À quelques semaines du début du tournage, toute l’équipe du film parcourt plusieurs villes de Californie pour repérer les futurs décors. Près d’une maison abandonnée, le réalisateur Wes Craven trouve un carton rempli d’objets, posé près d’un garage. C’est dans ce débarras qu’il découvre le visage iconique du tueur de son film.

Inspiré par la célèbre peinture du Norvégien Edvard Munch, Le Cri, le masque est fabriqué par une société spécialisée dans les déguisements, Fun World. Il porte même un nom : le Peanut-Eyed Ghost - le fantôme avec des yeux en forme de cacahuètes. Le cinéaste est persuadé d’avoir déniché la perle rare et souhaite en acheter les droits.

Malheureusement, l’entreprise demande beaucoup d’argent au studio Dimension Films qui refuse de céder. Pour trouver une alternative, Wes Craven demande à la société des effets spéciaux KNB EFX de créer des variantes qui se rapprochent le plus possible de l’original.

Au total, plus d’une vingtaine de modèles sont réalisés et tous sont rejetés par le studio. Le tournage commence et un masque, semblable à la version finale, est choisi pour le tueur. Finalement, la société Fun World et le studio hollywoodien trouvent un arrangement. Les droits sont cédés à l’équipe du film.

Quelques scènes avaient déjà été tournées, mais plusieurs séquences ont été refilmées avec le nouveau costume pour uniformiser le look du tueur. Il est possible d'apercevoir quelques plans avec le premier masque, notamment lors de l’ouverture avec Drew Barrymore ou lors de la mort du principal. Pour le reconnaître, c'est simple : la forme des yeux et de la bouche est plus petite, le visage, lui, plus aplati.

Pour découvrir les croquis des différentes propositions du masque finalement rejetées, cliquez ici.

Scream est actuellement au cinéma.

Red Notice : Netflix prépare deux suites au blockbuster avec Dwayne Johnson, Gal Gadot et Ryan Reynolds

Lancé en octobre dernier, Red Notice est devenu le film original Netflix le plus vu dans toute l’Histoire de la plateforme, avec notamment plus de 200 millions d’heures de visionnages recensées dans les 28 jours qui ont suivi sa mise en ligne.

Superproduction tournée aux quatre coins du monde (mais principalement dans des studios en Georgie), Red Notice réunit les trois plus grandes stars de la planète : Dwayne Johnson, Gal Gadot et Ryan Reynolds.

L’histoire du film suit les aventures d’un agent du FBI déchu et d’un arnaqueur lancés sur les traces d’une voleuse de talent, sur fond de course-poursuite à échelle internationale. Coups bas, trahisons et retournements de situation sont au programme de cette comédie d’action signée Rawson Marshall Thurber (Dodgeball).

Face à un tel triomphe, Netflix n’a pas hésité à mettre en place non pas une suite, mais bien deux nouveaux films qui réuniront vraisemblablement, selon nos confrères de Deadline, le trio du premier.

Rappelons que chacun des acteurs de Red Notice a été payé vingt millions de dollars, laissant ainsi présager une flambée du budget pour ces suites (le film était déjà le plus cher jamais tourné par Netflix, avec un budget estimé à environ 200 millions de dollars).

The Batman sera-t-il tous publics ?

Co-écrit et mis en scène par Matt Reeves, le reboot de Batman porté par Robert Pattinson s'annonce réaliste, sombre et violent, si l'on en croit les images dévoilées jusqu'ici. Assez pour que la censure ne frappe le Chevalier Noir ? Non.

Comme prévu, car cela a toujours été la volonté affichée des producteurs, The Batman sera classé PG-13 dans les salles américaines. Soit interdit aux moins de 13 ans non accompagnés par un adulte.

Et ce pour cause de "contenu violent et dérangeant, gros mots, contenu lié à la drogue et scènes suggestives." Sans doute celles entre le héros et Catwoman (Zoë Kravitz), dont la tension sexuelle semble déjà crever l'écran dans la dernière bande-annonce en date.

The Batman s'inscrira donc dans la lignée des blockbusters américains récents, tous classés PG-13. Comme les précédentes version ciné de Batman, y compris la trilogie signée Christopher Nolan. Seules exceptions au tableau : les versions longues de Batman v Superman puis Justice League sorties en vidéo, dans lesquelles l'Homme Chauve-Souris était incarné par Ben Affleck, qui ont eu droit à un R (interdit aux moins de 17 ans non accompagnés).

La classification française n'est, en revanche, pas encore connue. Mais à l'exception du récent Venom 2, qui avait été interdit aux moins de 12 ans, les longs métrages PG-13 sont généralement pour tous publics dans l'Hexagone. Avec parfois un petit avertissement à la clé. Verdict un peu avant le 2 mars.

La Casa de Papel : le bêtisier de la série Netflix

Terminée sur un final explosif en décembre dernier, La Casa de Papel a été l’un des plus gros succès de Netflix. Toujours en bonne place sur la plateforme, notamment dans le top des visionnages de séries, le show espagnol d’Álex Pina a marqué à jamais les carrières de ses acteurs.

Pendant 5 saisons, ces derniers ont dû se glisser dans la peau de braqueurs déterminés qui ont fait face à de nombreux drames et rebondissements. Mais en coulisses, c’était une toute autre affaire. Les comédiens ont enchaîné les moments de complicité, de gaffes et de gros fous rires !

Netflix a dévoilé le bêtisier de La Casa de Papel, qui devrait faire plaisir aux fans, en manque depuis la fin de la série. Qu’ils se rassurent, un spin-off sur Berlin (Pedro Alonso) est déjà en préparation. Et pour les amateurs de séries coréennes, un remake de La Casa de Papel est également en tournage.

Le chanteur Kendji Girac sera la star du prochain téléfilm de TF1 sur l'illettrisme

Après Matt Pokora dans le Premier Oublié, Jenifer Bartoli dans Traqués et Le Temps est assassin et Louane, qui sera prochainement à l’affiche de Visions, TF1 va encore une fois mettre un chanteur à l’honneur sur son antenne.

En effet, selon les informations du Parisien, Kendji Girac, grand gagnant de la saison 3 de The Voice en 2014, sera la star de Champion, un téléfilm réalisé par Mona Achache (Balthazar) dont le tournage vient tout juste de débuter.

C’est au détour d'une interview que le chanteur a dévoilé qu’il campera un jeune homme passionné de boxe et illettré. Un rôle que Kendji Girac a longuement préparé : “Je me sens enfin prêt ! Cela fait quelques années que je me sers des caméras pour mes clips ou pour les émissions de télévision."

"J’ai mis du temps à être à l’aise avec tout ça. Ça a été un vrai travail sur moi. [...] J’ai appris avec le temps à me détendre. Je me prépare depuis des mois en prenant des cours de comédie mais aussi de boxe pour relever ce nouveau challenge que je prends très au sérieux.”

Dans Champion, le gagnant de The Voice, qui s’essaie pour la première fois à la comédie, prêtera ses traits à Zach, un jeune homme ayant des difficultés pour lire et écrire. Il a en effet été sorti du système scolaire par ses parents afin de commencer à travailler dans la menuiserie.

“J’ai accepté de le jouer car c’est loin des précédentes propositions qui étaient plus clichées, a-t-il confié au Parisien. On m’a souvent proposé des comédies romantiques autour de la musique ou de mes racines gitanes et j’avais envie d’autre chose. Cette fois, l’histoire que je vais raconter parle d’illettrisme, un sujet très intéressant qui concerne beaucoup de gens.”

Ce sujet touche particulièrement le chanteur puisqu’il avait lui aussi des problèmes pour lire, ce qui l’a beaucoup handicapé lors des émissions télé où il devait chanter avec un prompteur. “Aujourd’hui, il y a 7,5 % de personnes illettrées en France, pour qui les lettres ne veulent rien dire du tout."

"Beaucoup ont peur de le dire, se cachent et j’aimerais grâce à ce film casser les codes, faire avancer cette cause et que cela ne soit plus un sujet tabou. Ce n’est pas grave de ne pas savoir écrire ou lire, il faut juste apprendre tout doucement, s’intéresser pour améliorer son écriture.

Moi j’ai demandé de l’aide, j’ai redoublé d'efforts, j'ai fait de moins de moins de fautes. Je me suis vraiment concentré et cela s’est vite amélioré grâce à mon envie.”

Bande-annonce de BigBug sur Netflix, la comédie futuriste de Jean-Pierre Jeunet

Huit ans après son dernier film L'Extravagant voyage du jeune et prodigieux T.S. Spivet, Jean-Pierre Jeunet revient avec un nouveau long-métrage qui promet de faire des étincelles. En production depuis début 2020, BigBug peut enfin voir le jour grâce à Netflix après les refus d’autres producteurs et distributeurs essuyés par le réalisateur du Fabuleux Destin d’Amélie Poulain.

Avec Guillaume Laurant en coscénariste, Jean-Pierre Jeunet s’attaque aux robots et propose une comédie désopilante sur l’intelligence artificielle, ses travers mais aussi l’humanité qui s’en dégage parfois. BigBug se situe en 2050, dans un monde étrangement vintage mais résolument avancé en matière de technologie.

Les humains ne jurent que par l’intelligence artificielle leur permettant d’assouvir leurs moindres besoins et désirs et comptent sur leurs robots d’intérieur pour rendre leurs vies plus simples. Mais lorsque la dernière génération d’androïdes se révolte et sème le chaos dans la ville, les robots d’intérieurs d’un petit quartier résidentiel décident de protéger leurs humains en les enfermant chez eux...

D’après la bande-annonce dévoilée par Netflix, BigBug va suivre la cohabitation forcée d’une famille atypique et de leurs voisins envahissants. Cette comédie satirique semble surtout s’attacher à raconter la véritable folie des humains lorsqu’ils sont pris au piège et qu’ils sombrent dans l’hystérie collective. Le tout sous le regard ahuri des robots.

Pour BigBug, Jean-Pierre Jeunet a réuni un sacré casting : Dominique Pinon, Elsa Zylberstein, Isabelle Nanty, Stéphane De Groodt, Claude Perron, Youssef Hajdi, Claire Chust, François Levantal, Alban Lenoir, Sébastien Gill et la voix d’André Dussollier.

12 janvier 2022

Publicités de stars : Will Smith porte des doudounes


Quand l'interprète de l'agent Jay de Men in Black a froid, il porte visiblement des doudounes, mais pas n'importe lesquelles ! Dans cette publicité, Will Smith nous prouve tout son talent pour le sport et les origamis !