Elle est à l’affiche de Moi qui t’aimais de Diane Kurys et prête ses traits à Simone Signoret aux côtés de Roschdy Zem, qui incarne Yves Montand. Le 1er octobre prochain, Marina Foïs sera sur grand écran pour le plus grand bonheur de ses fans., revient sur les douze dernières années d’un couple mythique de la chanson et du cinéma français.
Mais derrière ce rôle d’icône, l'actrice Marina Foïs a accepté de se livrer à cœur ouvert, évoquant une blessure intime lors de son interview pour nos confrères de Paris Match : la perte de son frère aîné. C’est avec une sincérité désarmante qu’elle a raconté ce drame survenu lorsqu’elle avait 29 ans. Pilote amateur, son frère est décédé dans un accident d’avion.
Très proche de lui, la soeur de Giulia décrit un lien fusionnel qui s’est brisé brutalement. "Il pilotait des petits avions et il est mort dans un accident. On était très, très proches… il prenait systématiquement ma défense, même quand j’avais tort", a confié la comédienne, émue.
Pourtant, si elle a déjà accepté d’en parler publiquement, elle admet aujourd’hui que ces confidences la mettent mal à l’aise : "Moi, je ne raconterai plus jamais rien de privé. J’ai parlé ponctuellement de la mort de mon frère. Je me suis toujours sentie dégueulasse après l’avoir fait." Ce deuil particulier, lié à son enfance, a profondément marqué ses souvenirs.
La comédienne Marina Foïs raconte que penser à ses vacances en Italie devenait insupportable sans lui. "C’est une douleur très particulière, ça touche aux racines, à l’enfance", explique-t-elle. Non croyante, elle ne trouve aucun apaisement dans l’idée d’un au-delà : "Pour moi, la mort, c’est la fin. J’ai considéré qu’il m’avait abandonnée, d’une certaine manière."
Des mots durs qui traduisent l’intensité de son chagrin. Malgré tout, l’actrice a su se reconstruire. Quelques jours après ce drame, elle rencontrait celui qui allait partager sa vie et avec qui elle aura deux enfants. "La vie est ainsi faite : un immense malheur avec un très grand bonheur", confie-t-elle. Et si la tristesse ne disparaît jamais vraiment, Marina Foïs insiste : "La joie, c’est une discipline." Aujourd’hui, la sœur de la journaliste Giulia Foïs préfère tirer un trait sur ces confidences trop intimes, qu’elle juge impudiques. "La vie est violente pour tout le monde. Ce n’est pas que ma vie, c’est aussi celle de ma famille", conclut-elle, décidée à protéger désormais son jardin secret.

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