Robbie Williams dit avoir été diagnostiqué du scorbut au début de l’année

Robbie Williams a connu un début d’année pas très folichon. Alors qu’il s’apprête à partir en tournée des stades à la fin du mois de mai, l’interprète de Rock DJ a dû faire face une dépression inattendue.

« L’année a commencé par une mauvaise santé mentale, ce qui ne m’était pas arrivé depuis très, très longtemps », a confié au Mirror celui qui a connu le succès très tôt au sein de Take That, tout comme les affres de l’addiction et de l’anxiété.

« Cela fait environ dix ans… Je pensais que j’étais à l’autre bout du tunnel », dit-il. « Je pensais que c’était la fin de mon histoire et que j’allais entrer dans ce sublime pays des merveilles. Le fait que cela revienne m’a tout simplement dérouté » concède, auprès du tabloïd, le chanteur de Angels.

L’an passé, la star de 51 ans, qui est atteinte de dysmorphophobie, a commencé à se tourner vers un médicament coupe-faim de type antidiabétique, l’Ozempic, dont il avait vanté les mérites afin de perdre du poids. Une décision qui pourrait bien avoir influencé sa santé mentale… mais pas que.

« J’avais arrêté de manger et je ne recevais pas de nutriments », explique celui qui confie que la carence en vitamine C provoquée par sa diète était telle qu’on lui a même diagnostiqué le scorbut, « une maladie de pirate du XVIIe siècle ».

Ce mal, qui avait pratiquement disparu à la fin du XXe siècle dans les pays développés, fait un retour ces dernières années aux États-Unis et même en France, notamment en pédiatrie, suite au Covid.

Après avoir repris un régime alimentaire plus équilibré, sa dépression s’est progressivement évaporée. Et le père de quatre enfants peut compter sur le soutien indéfectible de son épouse Ayda Field.

« Nous formons une unité et ça fait beaucoup de choses à traverser… Il faut être patient, s’aimer soi-même et aimer ceux qui vivent ce qu’ils vivent », déclare celui qui a tiré les leçons du passé. « Le plus important, c’est que vous soyez bien dans votre peau et que vous ne semiez pas le chaos dans ma vie ou celle des autres, comme je le faisais dans les années 90 », ajoute Robbie Williams.