08 octobre 2024

Mathieu Kassovitz : ses propos sur la pollution lui valent d’être dans le viseur de l’Arcom

Exit Cyril Hanouna, c'est désormais au tour de Mathieu Kassovitz de goûter à la colère de l'Arcom. Invité de l’émission Zoom Zoom Zen sur France Inter, le 30 septembre dernier, le cinéaste, connu pour son film La Haine, a suscité l'ire des autorités de régulation en abordant un sujet sulfureux : la pollution.

En plein direct, le quinquagénaire a exprimé des opinions controversées sur les enjeux environnementaux, proposant "une approche différente" qui n'a pas manqué de diviser l'audience.

"Nous travaillons avec les outils de la Terre, il n’y a rien qui vient d’un autre monde. La pollution que nous créons, c’est notre pollution. La Terre l’assimilera sans problème", a-t-il lancé. Des propos jugés inadmissibles par certains spécialistes.

"La théorie de l’acteur est la suivante : puisque la pollution émane de composants déjà présents sur la Terre, c’est une vue de l’esprit. La Terre finira par 'les assimiler'. Que les Hommes en soient victimes ? 'Ce n’est pas un problème'", s'est notamment indigné le collectif QuotaClimat sur X (anciennement Twitter).

Loin de partager l'avis de Mathieu Kassovitz, l'association a donc pris la décision radicale de saisir l'Arcom, dénonçant un "manque d’honnêteté et de rigueur de l’information". Pour eux, l'absence de contradiction sur le plateau est tout aussi inacceptable.

Face à la polémique, France Inter a donc souhaité se défendre. Pour la station, il "ne faudrait pas laisser penser que l’écologie ou le climat sont des sujets pris à la légère à l’antenne".

"Nous sommes l’un des médias où ces thématiques sont le plus abordées, notamment à travers nos émissions comme La Terre au carré diffusée tous les jours, CO2 mon amour le dimanche ou encore Planète verte tous les vendredis".

De son côté, Mathieu Kassovitz semble préférer garder le silence.

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