12 septembre 2024

Brigitte Macron : deux femmes qui affirmaient qu'elle était un homme ont été condamnées

Des rumeurs qui ne passent plus. Depuis l’élection du président Emmanuel Macron en 2017, des bruits s’étaient répandus sur les réseaux sociaux : Brigitte Macron serait née homme. Complètement infondées et fausses, ces théories conspirationnistes défendent l’idée que Brigitte Macron, née Trogneux, serait une femme transgenre dont le nom de naissance est Jean-Michel. Un nom qui est en réalité celui du frère de la première dame. Des ragots qui impactent tout l’entourage de l'épousee du président et notamment sa fille Tiphaine Auzière. "J’ai une inquiétude sur le niveau de la société quand j’entends ce qui circule sur les réseaux sociaux à propos de ma mère qui serait un homme. L’aplomb de ce qui est affirmé et le crédit qu’on donne à ce qui est proclamé", a-t-elle exprimé à Paris Match.

C’était un jugement attendu par le couple présidentiel. Ce jeudi 12 septembre, deux femmes assignées en justice ont finalement été reconnues coupables de complicité de diffamation publique à la suite de la diffusion de rumeurs transphobes à propos de la femme du président de la République. Les fautives ont été condamnées à verser une amende de 500 euros accompagnée d’un sursis. Elles devront également verser 8 000 euros en réparation à Brigitte Trogneux - le nom de jeune fille de la Première dame - et 5 000 euros à son frère Jean-Michel Trogneux.

En avril dernier, le chef de l’État avait pris la défense de son épouse : "La pire des choses, ce sont les fausses informations et les scénarios montés, avec des gens qui finissent par y croire et qui vous bousculent, y compris dans votre intimité", avait-il déclaré. La rentrée commence sur les chapeaux de roue pour le couple, qui a pu profiter de la pause estivale au sein du fort de Bréançon. Alors que le président a dû faire pas mal d’aller-retour à Paris durant les semaines des Jeux Olympiques, Brigitte, elle, n’est pas revenue dans la capitale avant la cérémonie de clôture. Un break nécessaire pour la première dame qui aurait très mal vécu la dissolution de l’Assemblée nationale voulue par son mari en juin dernier. D’autant plus que cette décision a entrainé une “haine d'une partie de la population à l'égard de son époux, qui a rejailli sur elle", ainsi qu’une proche de la femme du Président l’expliquait à Paris Match en août dernier. "Ça l'a travaillée. Longuement !", a avoué cette amie, qui "la trouve en meilleure forme aujourd'hui".

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