16 novembre 2023

Pete Doherty confie qu’il est très malade et que la mort le guette

Les nouvelles ne sont pas réjouissantes du côté de Pete Doherty. La star des Libertines a fait des confidences plutôt inquiétantes au journaliste Louis Theroux sur son état de santé. « Vous avez devant vous un homme très malade », a-t-il déclaré lors de l’entretien sur BBC iPlayers. « Je l’ai bien amoché ce corps, n’est-ce pas ? Je l’ai bastonné, putain », a-t-il ajouté.

Le musicien a reconnu que des années d’abus de drogues et d’alcool ont eu un impact important sur sa santé. « L’héroïne et le crack… Je suis tombé là-dedans. Puis ce fut la cocaïne, la cigarette et l’alcool, et maintenant c’est le fromage et le saucisson, et le sucre dans le thé… tout cela doit disparaître », ajoute celui qui vit désormais en Normandie avec sa femme, Katia DeVidas et leur fille de six mois.

Pendant une partie de cet épisode de Louis Theroux Interviews sur BBC iPlayer, le chanteur s’est levé pour boire une gorgée d’une bouteille de rhum, avant de se mettre à tousser et à se taper la poitrine. Le leader des Babyshambles explique que ses médecins l’ont mis en garde. « Ils m’ont dit il y a peu de temps : si vous ne changez pas votre alimentation, vous aurez du diabète et des problèmes de cholestérol… La mort me guette, vous voyez ce que je veux dire ? C’est pourquoi j’ai cette canne. »

Ce qui permet à Pete Doherty de tenir bon, ce sont ses trois enfants, notamment la toute dernière âgée d’à peine six mois, Billie-May, qu’il veut voir « grandir et fonder sa propre famille » même s’il pense que rester 25 ans de plus serait « un peu exagéré ».

Quant à ceux qui seraient tentés de prendre ses jeunes années comme exemple à suivre, il le leur déconseille vivement. « Ma vie de consommateur était tellement chaotique… Tu vas en prison, tu bousilles ton corps, tu es fauché, tu perds ta famille et tout ce que tu aimes. Est-ce que ça vaut le coup ? Ce n’est plus de la curiosité, c’est un vrai gâchis », confie-t-il.

S’il est aujourd’hui sobre, Pete Doherty est toujours sous traitement. Il explique prendre, encore maintenant, des médicaments qui empêchent l’héroïne d’agir en cas de rechute. « Peut-être que dans dix ans, je pourrai parler avec fierté de mon abstinence », espère celui qui ne peut pas encore crier victoire.

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