Le 8 mai 2022, Yannick Alléno a vécu le pire jour de sa vie avec la mort tragique d'Antoine, son fils, à l'âge de 24 ans. Le jeune homme a été percuté à moto par un chauffard multirécidiviste en fuite à bord d'un véhicule volé. Depuis, il ne se passe pas un mois sans que le chef cuisinier ne rende hommage à son enfant publiquement. Il a d'ailleurs entamé les démarches afin de lancer une association destinée à venir en aide aux familles des victimes d'accidents de la route.
Une confidence qu'il a récemment faite dans les colonnes du Parisien. "Avec sa maman et son frère Thomas, nous avons pris la décision le jour de l'enterrement. Ensuite, il a fallu passer de l'intention à l'action, organiser la structure, trouver une déléguée générale, et surtout une assistante sociale pour accompagner les victimes", a-t-il déclaré auprès de nos confrères. Ce projet, Yannick Alléno l'a créé afin d'épauler ceux qui ont traversé la même épreuve que ses proches et lui.
Le jour de l'accident, Yannick Alléno n'a pas reçu un simple coup de téléphone, mais a aussi été confronté à la scène du drame. "Mon fils a été tué en bas de chez moi. Lorsque je suis sorti, j'ai découvert une scène de chaos. Il y avait une mare de sang sur le bitume. Mon enfant était mort. C'était comme un attentat. Quant à celui qui l'a tué, comment pouvait-il ignorer qu'il allait donner la mort ?", a déclaré l'homme d'affaires.
De ce fait, le père de famille compte obtenir le même statut que celui des attentats pour toutes les victimes de chauffards. "Pour une catégorie de Français (les familles des victimes d'attentats), on a fait ce qu'il fallait et, pour les autres, il n'y a rien eu, peu de soutien matériel, peu d'humanité", explique-t-il. Un cri du cœur qui, il l'espère, sera entendu par tous.
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