Ce samedi, Camélia Jordana retrouve le chemin des charts. La chanteuse de 28 ans sort en effet Facile x Fragile, son quatrième album studio. Un retour aux sources pour la jeune artiste qui s'était consacrée ces dernières années à sa carrière sur petit et grand écran, avec notamment le premier rôle du film Les choses qu'on dit, les choses qu'on fait d'Emmanuel Mouret dans lequel elle a donné la réplique à Niels Schneider. C'est surtout une belle occasion pour elle d'entendre parler d'autre chose que les récentes polémiques dans lesquelles elle s'est retrouvée embourbée, que ce soit avec ses propos sur le féminisme visant notamment Catherine Deneuve et Brigitte Bardot, mais surtout contre les violences policières et le racisme au sein des forces de l'ordre.
Malheureusement, le sujet est une nouvelle fois revenu sur la table ce samedi. Camélia Jordana était l'invitée de Pascal Nègre sur RFM pour parler de son nouvel album. Au moment de recevoir les questions des internautes, un étrange choix lui est proposé : "Chanter pour les victimes du Bataclan ou critiquer la police ?" entend-on. Une question qui met la chanteuse plutôt mal à l'aise, malgré un petit rire nerveux. "Qu'est-ce que c'est que cette question ?" peut-on l'entendre lancer. Elle entreprend ensuite de justifier ses propos polémiques sur la police, assurant ne pas avoir cherché à faire de généralités : "Quand je critique la police, je ne critique pas la police ! Je pointe le fait qu'il y ait une police dévoyée, qu'il y ait une mauvaise police mais je ne parle pas de la police républicaine. La police républicaine, je sais qu'elle existe. Quand je dis qu'il y a des problèmes dans la police, je pointe du doigt le système qui crée la police dévoyée. Je ne met absolument pas la police républicaine et la police dévoyée dans le même sac" explique-t-elle.
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