14 mai 2025

Halle Bailey dénonce les violences physiques et émotionnelles de son ex-conjoint DDG

Halle Bailey vient d’obtenir de la justice que son ex-conjoint, et père de son fils Halo, reste à au moins 100 mètres d’elle. Une décision prise après le dossier qu’elle a déposé où figurent des photos des marques laissées sur son corps par des coups et des témoignages d’abus émotionnels qu’aurait perpétrés le rappeur DDG à son encontre.

A cette ordonnance d’éloignement s’ajoute l’autorisation, pour l’actrice de La Petite Sirène, de partir en Italie avec son enfant de 16 mois où elle doit tourner un film pour une durée de deux mois à partir du 7 juin.

D’après son témoignage, les violences auraient commencé en janvier, soit trois mois après avoir rompu avec son compagnon.

Les premiers échanges houleux seraient survenus à propos de la garde de leur fils afin d’établir un emploi du temps et de s’y tenir.

Halle Bailey décrit un épisode au cours duquel DDG l’aurait attrapée par les cheveux et cogné la tête contre le volant de la voiture où elle était assise et dont il tentait de la faire sortir, le tout sous les yeux de leur bébé en pleurs. La comédienne, qui est aussi chanteuse, a inclus des photos de ses bleus, ainsi que de sa dent cassée, que relayent TMZ.

Elle explique également que DDG serait entré chez elle sans autorisation et aurait pris une photo de sa chambre à coucher qu’il lui a ensuite envoyée, agrémenté du message : « Maintenant je sais ce que tu faisais lol ». La star de 25 ans l’a interprété comme une accusation d’avoir des rapports avec d’autres hommes.

Un autre incident, daté du mois de mars, affirme que DDG lui aurait pris son téléphone puis jeté en partant par la fenêtre de sa voiture. Il aurait aussi cassé la caméra de surveillance à l’entrée de son domicile. Elle a déposé une main courante à la police à la suite de cet événement. Halle Bailey dénonce aussi des messages de son ex jaloux et persuadé qu’elle était en vacances avec un autre, notamment le week-end dernier, alors qu’elle était en vacances avec sa sœur et d’autres membres de sa famille.

L’ordonnance d’éloignement obtenue est temporaire et une audience est prévue le 4 juin. Halle Bailey a également demandé que DDG cesse de s’exprimer sur elle et leur fils sur les réseaux sociaux et ses plateformes de streaming où il est actif et suivi. « Il est un youtubeur et a un compte Twitch, et il suscite la frénésie des fans avec de fausses affirmations sur moi. Cela m’a fait peur. Ses fans se sont mis à me menacer. Je crains souvent pour ma vie et la sécurité de Halo. #freehalo (libérez Halo) est devenu un slogan en ligne », a écrit Halle Bailey dans sa requête, qui lui a été accordée.

Valeria Marquez, une influenceuse TikTok de 23 ans, vient d’être assassinée près de Guadalajara

Le drame reste inexpliqué : une jeune influenceuse mexicaine, qui comptait plus de 95.000 abonnés sur le réseau social TikTok (et 87.000 followers sur Instagram), a été tuée par balles, mardi 13 mai 2025, dans l’État de Jalisco, dans l’ouest du Mexique, a annoncé le parquet.

Valeria Marquez, âgée de 23 ans, publiait des vidéos sur la beauté et le « lifestyle », dont certaines ont été vues près de 800.000 fois. « La victime était active et influente sur les réseaux sociaux », a déclaré le parquet de l’État dans un communiqué.

Le crime a eu lieu aux alentours de 18h30 (00h30 GMT, mercredi 14 mai 2025) dans un salon de beauté dont Valeria Marquez était propriétaire, à Zapopan, une banlieue de Guadalajara, la capitale de l’État de Jalisco.

« D’après les premiers éléments de l’enquête, elle se trouvait dans son établissement lorsqu’un homme est entré et, apparemment, a tiré plusieurs fois sur elle avec une arme à feu, la tuant instantanément », a précisé le parquet dans le communiqué.

Des agents de la police municipale se sont rendus sur les lieux après avoir reçu un appel sur une ligne d’urgence et ont confirmé la mort de la jeune femme, a ajouté le parquet.

La violence contre les femmes est élevée au Mexique, où 70 % des femmes de plus de 15 ans ont subi une forme d’agression au moins une fois dans leur vie, selon l’ONU. Si l’on additionne les féminicides et les homicides volontaires, le pays déplore chaque jour dix assassinats de filles et de femmes.

Spring Breakers : la suite est lancée avec de gros changements au casting

En 2013, sortait en France un film aussi festif, pop et fun que sordide et vulgaire : Spring Breakers d’Harmony Korine. Le long-métrage, qui racontait la descente aux enfers de quatre filles fauchées décidant de braquer un fast-food pour payer leurs vacances de printemps, réunissait Vanessa Hudgens, Selena Gomez, Ashley Benson et Rachel Korine ainsi que James Franco dans la peau d’un malfrat excentrique prenant la bande sous son aile.

Aujourd’hui, Variety nous apprend qu’une suite intitulée Spring Breakers : Salvation Mountain est officiellement en développement mais qu’aucun acteur du premier volet ne sera de retour. Harmony Korine ne reviendra pas non plus derrière la caméra, laissant sa place à Matthew Bright (Freeway). En revanche, ce sont bien les producteurs du film original, Chris Hanley et Jordan Gertner, qui sont derrière ce projet.

Côté casting, ce sont Bella Thorne (Midnight Sun), Ariel Martin (Zombies 2), Grace Van Dien (Stranger Things) et True Whitaker (Godfather of Harlem) qui ont été choisies pour incarner les nouvelles héroïnes de cette suite.

Décrite comme un thriller criminel destiné à la Gen Z, elle suivra un groupe de jeunes femmes rebelles prenant la route pour leur Spring Break avant que leur voyage ne devienne hors de contrôle et qu’elles soient forcées de tenter d’échapper au chaos qu’elles ont créé.

Ce n’est pas la première fois qu’une suite à Spring Breakers est évoquée. En 2014, un deuxième opus intitulé Spring Breakers : The Second Coming avait été annoncé avant d’être abandonné quelques années plus tard. Une série dans le même univers avait ensuite été en projet mais n’avait pas non plus vu le jour.

Cette fois-ci sera-t-elle la bonne ? Seul l’avenir nous le dira. En attendant, vous pouvez revoir l’original sur Ciné+ OCS. 

Madden : première photo avec Christian Bale et Nicolas Cage

Avant de réunir Jenna Ortega et Robert De Niro dans un film de billard dans la veine de La Couleur de l’argent, le réalisateur David O. Russell doit mettre en boîte Madden, un biopic consacré à John Madden.

Cet entraîneur mythique de foot américain - notamment de l’équipe des Raiders d’Oakland, de 1969 à 1978 - devenu commentateur des matchs de la NFL dans la seconde partie de sa carrière y est incarné par Nicolas Cage, acteur bien connu pour ses transformations à l’écran et qui s'en donne une nouvelle fois à coeur joie.

Le tournage du film a débuté ce mardi et Deadline en a profité pour partager une photo du comédien en costume aux côtés de son partenaire de jeu, également célèbre pour ses changements d’apparence drastiques : Christian Bale.

Ce dernier, qui retrouve David O. Russell après Fighter (qui lui a valu un Oscar), American Bluff et Amsterdam, incarne quant à lui Al Davis, le propriétaire des Raiders de 1972 à 2011, et est une nouvelle fois méconnaissable derrière ses lunettes noires.

Écrit par David O. Russell d’après une première version de Cambron Clark, le scénario du film suit le parcours de Madden, de sa carrière de coach ayant mené son équipe à gagner le Super Bowl en 1976 à sa reconversion en commentateur et analyste à la verve légendaire, en passant aussi par un passage dans l'univers du jeu vidéo dès la fin des années 80.

Il a en effet travaillé avec la société Electronic Arts afin de développer une façon réaliste de faire bouger les sportifs à l’écran, ainsi qu’en enregistrant des voix-off pour une série de jeux à son nom, Madden NFL. Et c’est John Mulaney qui a été choisi pour jouer Trip Hawkins, le fondateur de EA, dans le long-métrage.

La distribution de Madden est complétée par Kathryn Hahn dans la peau de la femme de John, Virginia Madden, et Sienna Miller dans celle de Carol Davis, épouse de Al. Aucune date de sortie n’a pour l’instant été annoncée.

La Ruée vers l'or : une version inédite du film de Charlie Chaplin a été projetée à Cannes

Chaque année, le Festival de Cannes regarde le présent dans les yeux à travers les films qu'il accueille, ouvre une porte sur l'avenir en révélant certains des talents de demain et n'oublie pas de célébrer le passé. En remettant une Palme d'Or honorifique à une légende du 7ème Art (Robert de Niro aujourd'hui, Tom Cruise, Jodie Foster ou George Lucas au cours des dernières éditions) ou grâce à sa sélection Classics qui créé un dilemme chez bon nombre de festivaliers, tiraillés entre l'envie de se confronter à tous les longs métrages en Compétition et le désir de (re)voir des classiques sur grand écran.

Depuis plusieurs éditions maintenant, le Festival nous offre une pré-ouverture en mettant à l'honneur une restauration, projetée à quelques heures du coup d'envoi officiel de la manifestation. A un mois de son centenaire, prévu le 26 juin dans quelques 500 salles à travers le monde, c'est La Ruée vers l'or qui était l'heureux élu cette année. Ce qui, sur le papier, paraissait un poil moins événementiel que le Napoléon d'Abel Gance, monument dont le montage imaginé par son réalisateur était longtemps resté invisible, là où la moitié des spectateurs présents ce mardi 13 mai avait déjà vu l'opus de Charles Chaplin.

Mais ça n'était qu'un faux-semblant. Car le film que nous connaissions n'était pas celui projeté pour la première fois le 26 juin 1925, mais la version de 1942, raccourcie et sonorisée par son réalisateur lui-même, qui avait ensuite procédé à la destruction des négatifs du montage original. Lequel renaît aujourd'hui, grâce aux efforts conjugués du BFI National Archive, de Blackhawk Films, de la Collection Lobster Films, Das Bundesarchiv, la Filmoteca de Catalunya, le George Eastman Museum et ou encore le Museum of Modern Art (MoMA), qui possédaient des éléments manquants.

D'une durée qui atteint désormais les 95 minutes, le long métrage est plus beau qu'il ne l'a jamais été pendant plus de 80 ans. "On va voir avec cette restauration en 4K si vous réussissez à distinguer la fausse neige de la vraie", a dit l'un des descendants du cinéaste en ouverture de la projection, en référence au fait que Charles Chaplin avait dû revoir ses plans de tournage en décor naturel pour se rabattre sur des prises de vues en studio, alors que quelques rares plans en extérieur (le tout premier notamment) sont visibles dans le montage.

Mais il faut le savoir, car le film est sublime, avec une qualité d'image qui fait notamment ressortir le maquillage blanc comme neige du prospecteur qu'il incarne, au milieu des visages noircis des hommes qui l'entourent, dans cette fable qui se déroule en 1898, dans le Klondike, mais reste très actuelle car elle "parle de la cupidité, du désir de l'argent, donc d'aujourd'hui", précise Arnold Lozano, directeur de Roy Export SAS, en préambule. Ce qui accentue l'universalité de La Ruée vers l'or (et du cinéma de Chaplin en général), qui a suscité bon nombre d'éclats de rire.

Outre l'efficacité de ses gags ou la poésie de la célèbre séquence des petits pains, l'une des plus célèbres de la carrière de son auteur, ce qui frappe en (re)voyant le film, c'est son mélange quasi-parfait entre légèreté et gravité. Le metteur en scène n'occulte rien de la violence ni de la dureté de l'époque qu'il dépeint, lorsqu'il montre les situations extrêmes auxquelles la faim pousse ses personnages (spoiler : manger leurs chaussures mais pas seulement), mais les élève grâce à son don pour la comédie, bien souvent physique, et son imparable sens du gag qui n'a pas pris une ride.

"C'est avec ce film que Chaplin voulait qu'on se souvienne de lui", a conclu Thierry Frémaux au moment de lancer la projection et le 78ème Festival de Cannes de bon nombre de spectateurs. Si l'on cite plus souvent Les Temps modernes ou Le Dictateur lorsqu'il est question de sa carrière, une chose est sûre : on se souviendra de cette séance et de ce sentiment d'assister à un petit miracle de cinéma en même temps qu'à la résurrection d'un classique que l'on ne pensait jamais voir ainsi.

Juliette Binoche, Présidente du Jury, ouvre Cannes 2025 avec un discours puissant

En quatre décennies de "rigueur et de talent" (pour citer le maître de cérémonie Laurent Laffite), Juliette Binoche a été récompensée aux Oscars (Le Patient anglais), aux César (Trois couleurs: Bleu), à Berlin (Le Patient anglais), à Venise (Trois couleurs: Bleu), aux European Film Awards (Le Chocolat)... et évidemment à Cannes (Prix d'interprétation féminine en 2010 pour Copie Conforme).

La comédienne française endosse pour les douze prochains jours un nouveau rôle qui lui va comme un gant : Présidente du Jury du 78e Festival de Cannes. Entourée de Halle Berry, Payal Kapadia, Alba Rohrwacher, Leïla Slimani, Dieudo Hamadi, Hong Sang-soo, Carlos Reygadas et Jeremy Strong, Juliette Binoche a pris la parole lors de la cérémonie d'ouverture, avec un discours engagé et touchant sur le pouvoir de l'art. Et de Cannes.

Née actrice dans cette même salle. Du fond de mon cœur, je vous remercie et je remercie le festival. Merci pour cette invitation que je vais partager avec les membres du jury. Jury qui réunit le Congo, l'Italie, le Mexique, l'Inde, la Corée, les États-Unis, le Maroc et la France.

Les artistes ont la possibilité de témoigner pour les autres. Plus le niveau de souffrance augmente et plus leur implication est vitale. Guerre, misère, dérèglement climatique, misogynie primaire, les démons de nos barbaries ne nous laissent aucun répit.

Le vent des colères est aujourd'hui si violent et emporte les plus faibles. Les otages du 7 octobre et tous les otages, les prisonniers, les noyés, qui endurent la terreur et meurent dans un terrible sentiment d'abandon et d'indifférence.

Contre l'immensité de cette tempête, nous devons faire naître la douceur. Transformer nos visions fragmentées en confiance retrouvée. Guérir. Guérir notre ignorance et lâcher nos peurs, notre égoïsme. Changer. Changer de cap et face à l'orgueil, redonner de l'humilité. Toute, il faut lui redonner toute sa place.

Dans toutes les régions du monde, les artistes luttent tous les jours et font de cette résistance un art. Le 16 avril dernier, à l'aube, à Gaza, âgée de 25 ans, la photojournaliste Fatma Hassouna et dix de ses proches ont été tués par un missile qui a frappé leur maison. Elle avait écrit :

"Ma mort m'a traversée, la balle du tireur m'a traversée et je suis devenue un ange aux yeux d'une ville immense, plus vaste que mes rêves, plus vaste que cette ville. Je suis devenue une poète sainte aux yeux d'une forêt, me faisant ermite et prenant un cyprès pour offrande".

La veille de sa mort, elle avait appris que le film dans lequel elle figurait était sélectionné ici à Cannes, au Festival de Cannes. Fatma aurait dû être parmi nous ce soir.

L'art reste. Il est le témoignage puissant de nos vies, de nos rêves. Et nous, spectateurs, nous l'embrassons. Que le festival de Cannes où tout peut basculer y contribue.

Le scénariste et réalisateur Robert Benton est mort à l'âge de 92 ans

On lui doit Kramer contre Kramer et les scripts de Bonnie and Clyde et Superman. Il a dirigé Dustin Hoffman, Meryl Streep, Paul Newman, Morgan Freeman, Nicole Kidman, Anthony Hopkins, Susan Sarandon, Gene Hackman, Sally Field, Jeff Bridges ou Kim Basinger. Il avait remporté trois Oscars : Meilleur réalisateur et Meilleur scénario pour Kramer contre Kramer en 1980, puis Meilleur scénario pour Les saisons du cœur cinq ans plus tard. Selon Variety, le réalisateur et scénariste américain Robert Benton s'est éteint ce dimanche 11 mai à Manhattan, à l'âge de 92 ans.

Diplômé d'études artistiques à l'Université du Texas, Robert Benton travaille comme illustrateur puis comme directeur artistique au magazine Esquire. Il entreprend alors d'écrire le scénario de Bonnie and Clyde avec David Newman. Le succès étant au rendez-vous, les deux hommes collaborent à nouveau à l'écriture du livret de la comédie musicale It's a bird it's a plane it's Superman, créée en 1966 à Broadway.

Pris sous contrat par les studios Warner, Robert Benton et David Newman rédigent le scénario du Reptile (1970) pour Joseph L. Mankiewicz. Le tandem enchaîne avec le script de On s'fait la valise, docteur ? (1972) pour Peter Bogdanovich. La même année, Robert Benton se lance dans la réalisation de son premier long métrage, Bad company, un western dans lequel Jeff Bridges interprète un jeune réfractaire durant la Guerre de Sécession. Suivent la mise en scène de la comédie policière The Late show en 1977, puis l'écriture, en collaboration avec David Newman et le romancier Mario Puzo, de la grosse production Superman (1978).

L'année 1979 marque un tournant dans la carrière de Robert Benton : ce dernier écrit et réalise Kramer contre Kramer, un drame familial dans lequel un père de famille séparé de sa femme tente d'obtenir la garde de son jeune fils. Ce long métrage est récompensé de cinq Oscars : ceux du Meilleur film, du Meilleur scénario, de la Meilleure mise en scène, du Meilleur acteur pour Dustin Hoffman et de la Meilleure actrice pour Meryl Streep.

Le réalisateur retrouve par la suite ces deux comédiens qui lui ont porté chance : Meryl Streep, qu'il dirige aux côtés de Roy Scheider dans le thriller La Mort aux enchères (1982), et Dustin Hoffman, qui incarne le gangster Dutch Schultz dans Billy Bathgate (1991). Dans les années 80, il alterne saga familiale sur fond de Dépression avec Les Saisons du coeur (1984), lauréat des Oscars du Meilleur scénario et de la Meilleure actrice pour Sally Field, et comédie policière avec Nadine (1987), interprété par Kim Basinger.

Fidèle à ses acteurs, Robert Benton dirige à deux reprises Paul Newman en fringant sexagénaire dans Un homme presque parfait (1994) et en détective privé dans le polar L'Heure magique (1998). Le metteur en scène attend ensuite cinq ans avant de faire son retour au cinéma avec La Couleur du mensonge, l'histoire d'un professeur d'université (Anthony Hopkins) au lourd passé vivant une liaison scandaleuse avec une femme mystérieuse (Nicole Kidman). Il réalise ensuite Festin d'amour (2007), porté par Morgan Freeman, qui restera son dernier long métrage.

Hideo Kojima s'invite au Festival de Cannes

Quoi de mieux que la vitrine et la tribune offerte par le festival de Cannes pour évoquer son travail, surtout lorsqu'on a la passion du cinéma chevillée au corps comme Hideo Kojima ? Le (très) fameux game director, dont le jeu Death Stranding 2 est attendu fin juin, sera présent ce dimanche 18 mai à 17h15 sur la Main Stage (Riviera) du festival, aux côtés du cinéaste Fatih Akin, qui présente cette année son film Une enfance allemande - Île d'Amrum, 1945 sur la Croisette.

Hideo Kojima et Fatih Akin discuteront de leurs approches respectives de la narration, de leur travail avec les acteurs, et de la manière dont la technologie façonne leurs univers créatifs. De la motion capture au réalisme social, du jeu vidéo au cinéma, des contraintes qu’elle impose aux libertés inattendues qu’elle permet, la technologie redéfinit les structures narratives, l’expression visuelle, et même la relation entre le créateur et le public.

Dans un échange de 45 min, Hideo Kojima et Fatih Akin exploreront leurs processus créatifs, leurs sources d’inspiration, et les outils en constante évolution qui continuent de défier et d’élargir les frontières de la narration.

Et si vous vous interrogez sur la pertinence d'un tel échange entre ces deux talents, il y a bien évidemment une raison à cela. Outre le fait que les deux se connaissent bien, Fatih Akin a surtout été mis à contribution pour Death Stranding 2, puisqu'il incarne une poupée parlante ayant ses traits. On ne peut pas faire plus "kojimesque" !

13 mai 2025

"J'étais la pute de la République", Laure Adler sans filtre sur C à vous, son triste aveu

Dans les années 90, Laure Adler présentait Le Cercle de minuit, une émission culturelle emblématique au cours de laquelle elle avait eu l'honneur d'interviewer Nicole Notat, alors ex-secrétaire générale de la CFDT.

Cette dernière s'était livrée sur sa place de femme dans un univers majoritairement masculin. À son tour, Laure Adler révèle aujourd'hui avoir été, elle aussi, la cible de violentes insultes à l'époque.

"J'ai entendu bien pire pendant des années", a-t-elle confié ce lundi 12 mais 2025 lors de son passage sur le plateau de C à vous.

Bien qu'elle ait longtemps été la cible de propos intolérables, la journaliste aujourd'hui âgée de 75 ans n'a jamais riposté. Un choix qu'elle explique avoir fait sur les conseils de François Mitterrand lui-même.

"Il avait raison. Il faut encaisser et quand on n'a plus de responsabilité, si on veut faire appel à la justice pour arrêter les personnes qui, objectivement, n'ont qu'un but, c'est de faire mal aux autres, c'est pour les autres qu'on le fait, ce n'est plus pour soi-même parce qu'on est sorti des responsabilités", a-t-elle expliqué avant de revenir sur ses années les plus sombres.

"J'avais tous les jours des tracts à tous les étages de Radio France, où l'on me voyait en mini-jupe, en talons... Le lendemain, j’étais "la p*te de la République", parce que, si j'avais travaillé avec François Mitterrand, c'était évidemment parce que j'avais couché avec lui, et que je continuais à coucher avec lui... Sans parler des prises d'otage, des tentatives de viol...", s'est souvenue Laure Adler.

Si elle souhaite aujourd'hui tourner la page, elle estime néanmoins que "le fait d'avoir été une femme, et de l'être encore aujourd'hui, reste un obstacle".

"Et je lisais dans un journal, pas plus tard que ce matin, que le "sexisme d’ambiance" dans les entreprises continuait à sévir. Comme si, quand on est de sexe féminin, il fallait encaisser des saloperies sexuelles à longueur de journée. Et quand on est faible, quand on occupe un travail extrêmement précaire, évidemment, on est beaucoup moins protégé", a-t-elle conclu. Un bien triste constat.

Eurovision 2025 : ce que les artistes ont interdiction de porter sur scène

Cette année, les artistes présents à l’Eurovision 2025, que ce soit Louane ou les autres, n’auront pas le droit de brandir un drapeau ukrainien en soutient à l’Ukraine, actuellement en guerre avec la Russie, ni un drapeau Palestinien, en guerre avec Israël, ou encore un drapeau en soutient à la communauté LGBT+.

En effet, nos confrères de 20 Minutes indiquent qu’une nouvelle règle, imposée par le diffuseur, venait de faire son apparition. Et, ce, notamment depuis que des manifestations ont eu lieu à Bâle, la ville suisse qui accueille l’évènement après le sacre de l’artiste helvete, Nemo, lors de la précédente édition. 

Puremédias rappelle en effet que la ville a été le théâtre "de manifestations pro-palestiniennes dénonçant la participation d'Israël, en pleine guerre à Gaza", lors du lancement officiel de l’Eurovision, ce dimanche 11 mai 2025. 

Lors de cette manifestation, des manifestants ont brandi des drapeaux palestiniens pour témoigner de leur soutien aux victimes de Gaza. De plus, une banderole qui appelait Israël à "ouvrir les frontières de Gaza" se faisait déployer.

Alors que Yuval Raphael, la représentante d’Israël au concours, a salué la foule, drapeau israélien a la main, des manifestants brandissaient d’autres banderoles et pancartes sur lesquelles était dénoncé un "génocide" à Gaza. 

Face à la situation, une nouvelle règle a donc fait son apparition comme le rapporte 20 Minutes. "Les artistes n'ont désormais plus le droit de monter sur scène avec un autre drapeau que celui de leur délégation. Une mesure qui vise explicitement les symboles politiques, et donc, entre autres, les drapeaux palestiniens ou arc-en-ciel", expliquent nos confrères. 

Une nouvelle règle dévoilée dans un premier temps par la télévision danoise DR. Le règlement précise néanmoins que cela concerne uniquement les artistes. En effet, du côté du public, celui-ci pourra brandir n’importe quel drapeau, tant que la loi suisse est respectée. 

Cela incluant donc "les bannières de l'Union européenne, de la Palestine ou encore de la communauté LGBT+", précise Puremédias. Les artistes de l’Eurovision, eux, n’auront droit qu’au drapeau de leur délégation, délivré par le diffuseur suisse SRG SSR, y compris pour la parade d'ouverture de la finale.