14 avril 2025

Pour James Cameron, les blockbusters doivent diviser leur coût par deux pour survivre

Heureusement que Minecraft est là ! Si le blockbuster tiré des jeux vidéo a réussi le gros carton de 2025 jusqu'à présent, l'année ciné est pour le moment morose au box-office, avec un paquet de blockbusters qui ont sous-performé. De Mickey 17 à Blanche-Neige en passant par Captain America 4, la plupart de ces films à très gros buget devront espérer d'énormes revenus en VOD et produits dérivés pour espérer être rentables. Car produire un film à 200 millions de dollars ou plus devient quasiment impossible à monétiser pour Hollywood, dans le contexte actuel.

Le pape du box-office en a lui-même conscience. Et James Cameron n'est pas du genre à regarder l'industrie du haut de sa tour d'ivoire, sans tenter d'apporter sa contribution. Pour le réalisateur d'Avatar et Titanic, lui-même pas très regardant sur les dépenses, les studios doivent apprendre à dépenser moins pour gagner plus. Et il existe une manière très efficace d'y parvenir aujourd'hui : l'IA !

Dans un récent podcast, James Cameron met les pieds dans le plat et évoque l’avenir du cinéma à grand spectacle par le biais technique et financier : comment continuer à produire des films visuellement époustouflants sans faire exploser les budgets ? Selon lui, cela passe par une réduction drastique des coûts des effets spéciaux numériques (VFX). Idéalement, il faudrait pouvoir diviser par deux le montant de ces dépenses devenues exorbitantes. Et l’intelligence artificielle pourrait bien jouer un rôle clé dans cette révolution.

En septembre 2024, James Cameron a décidé de monter dans le train de l'IA et a rejoint le conseil d’administration de Stability AI, société à l’origine du célèbre modèle de génération d’images Stable Diffusion : "Avant, j’aurais monté ma propre boîte pour ça" sourit le cinéaste, qui avait créé Lightstorm Entertainment, sa propre entreprise de VFX, dès 1990. "Mais j’ai appris que ce n’est peut-être pas la meilleure façon de faire. Alors je me suis dit : OK, je vais rejoindre une entreprise solide, compétitive, avec de vrais résultats. Mon but, ce n’est pas de me faire un max d’argent. Ce que je veux, c’est comprendre ce domaine, savoir ce que les développeurs ont en tête. Quelles sont leurs priorités ? Leur cycle de développement ? Quelles ressources sont nécessaires pour créer un modèle sur mesure ? Et surtout, comment l’intégrer dans une chaîne de production VFX..."

Et ce n’est pas juste une réflexion théorique. Pour Cameron, il en va de la survie même du cinéma et des films pop-corn à très grand spectacle :

"Si l'on veut continuer à voir ce genre de films, il faut absolument diviser les coûts par deux. Mais attention, il ne s’agit pas de virer la moitié des équipes dans les studios d’effets spéciaux" tempère-t-il, en sachant très bien que ce genre de déclaration pour entraîner une levée de bouclier. "L’idée, c’est de doubler leur vitesse d’exécution sur une séquence donnée, d’accélérer le rythme de production, pour que les artistes puissent enchaîner les projets créatifs, les uns après les autres. C’est ça, ma vision."

Si James Cameron s’intéresse de près à l’intelligence artificielle, il reste catégorique sur un point : elle ne doit en aucun cas remplacer les créateurs humains. Pour lui, l’IA a sa place à Hollywood, mais uniquement comme outil pour alléger la charge de travail des équipes, pas pour les évincer. Dans une interview à CTV News en 2024, il disait ne pas croire "qu’un esprit désincarné, qui ne fait que régurgiter ce que d’autres esprits incarnés ont dit — sur la vie, sur l’amour, le mensonge, la peur, la mort — et qui recrache tout ça sous forme de salade de mots - puisse un jour émouvoir une audience. Il faut être humain pour écrire ça. Je ne connais personne qui envisage sérieusement de laisser une IA écrire un scénario."

James Cameron termine actuellement la post-production de Avatar: Fire & Ash, le prochain opus de sa saga mythique, dont la sortie est prévue pour décembre 2025 au cinéma.

Mort de l'actrice Jean Marsh à 90 ans

La comédienne britannique Jean Marsh, titulaire d'un Emmy Award pour son rôle dans la fameuse série Maîtres et Valets diffusée sur la BBC entre 1971 et 1975, dont elle avait également co-signé le scénario, est décédée ce dimanche 13 avril à l'âge de 90 ans des suites de démence, selon les informations rapportées par le New York Times. L'annonce a été confirmée par un ami proche de l'actrice, Michael Lindsay-Hogg.

Née Jean Lyndsay Torren Marsh le 1er juillet 1934 à Londres, Jean Marsh a très tôt manifesté un goût prononcé pour les arts, prenant dès sa jeunesse des cours de dance et de théâtre. A la fin des années 50, elle monte sur les planches de Broadway dans une adaptation de la pièce de Shakespeare, Beaucoup de bruit pour rien, dans une mise en scène signée par l'acteur shakespearien par excellence, John Gielgud. C'est à cette époque qu'elle commence à apparaître dans des fictions TV, comme La Quatrième dimension ou Doctor Who.

Consacrant une grande part de sa carrière sur les planches dans les années 60-70, elle apparaît toutefois de temps à autre dans de notables productions, comme dans le péplum Cléopâtre; la série Le Saint; Amicalement vôtre; le thriller Frenzy d'Alfred Hitchcock. Ou encore dans le formidable film de guerre L'Aigle s'est envolé de John Sturges, dans lequel elle incarne le personnage de Joanna Grey, une sud-africaine sympathisante nazie travaillant pour l'Abwehr.

La consécration à l'écran viendra avec la série Maîtres et valets. Se déroulant au tournant du 20e siècle sur près de trois décennies de l'Angleterre édouardienne, elle retrace la vie de la richissime famille Bellamy et de ses domestiques, sur fond de bouleversements sociopolitiques de l'époque.

Marsh incarne Mrs. Rose Buck, la première femme de chambre de la maison, et remporte un Emmy de la meilleure actrice dans un rôle principal en 1975. Gros succès pour la BBC, la série est diffusée durant quatre ans, avec 68 épisodes. En 2010, la BBC One relance la série le temps de deux saisons, durant lesquelles la comédienne reprend son rôle.

En 1988, elle incarne une mémorable et tyrannique reine Bavmorda dans le classique film de Fantasy Willow, de Ron Howard. Dans les décennies suivantes, ses rôles à l'écran seront nettement plus clairsemés, effectuant des apparitions le temps d'un épisode de série ou d'un téléfilm, comme The Tomorrow People, Dangerfield, la version TV de Raison et sentiments en 2008; exception faite toutefois de la série The Ghost Hunter, en 2000-2001, dans laquelle elle joue durant 18 épisodes.

Frappée par une crise cardiaque en 2011 peu de temps après avoir repris son rôle dans la nouvelle série Maîtres et Valets mise en chantier par BBC One, Jean Marsh ralentira drastiquement son rythme de tournage. Son dernier rôle connu remonte à 2014, dans un épisode de la série Grantchester.

Amazon abandonne la série Tomb Raider

Que s’est-il passé entre Amazon et Phoebe Waller-Bridge ? En mai 2024, le géant du streaming annonçait en grande pompe la production d’une série Tomb Raider en live action, menée par la scénariste/actrice britannique.

Mais si l’en croit The Daily Mail, le projet serait officiellement tombé à l’eau. Une annonce étonnante quand on sait qu’en novembre dernier, des rumeurs circulaient sur la possible participation de Sophie Turner (Sansa Stark dans Game of Thrones) à la série dans le rôle-titre.

D’après le tabloïd anglais, les étoiles n’étaient pas alignées sur cette série : les scripts de Waller-Bridge ont mis du temps à être écrits et ont ensuite été jugés pas assez bons. Le tournage devait débuter début 2025 mais toujours d’après le média, l’agenda chargé de Sophie Turner cette année n’a pas aidé. Mais ce serait le départ de Jennifer Salke à la tête d’Amazon Studios qui aurait mis le dernier clou dans le cercueil de Tomb Raider.

C’est cette dernière qui a donné son feu vert à l’adaptation et qui supervisait directement le travail de Phoebe Waller-Bridge. Pour rappel, l’actrice a signé en 2019 un deal exclusif avec Amazon (qui lui rapporte 20 millions de dollars à l’année) et Tomb Raider devait être son premier vrai projet (elle avait quitté la série Mr & Mrs Smith au moment de son développement).

Si Amazon n’a ni infirmé ni confirmé cette information, c’est tout de même une mauvaise nouvelle pour les fans des jeux vidéos, qui espéraient retrouver cette héroïne d’action sur nos écrans. Depuis sa création en 1996, Lara Croft n'a été adaptée que deux fois en live-action : une première version en 2001 avec Angelina Jolie et une dernière en 2018 portée par Alicia Vikander.

La série de Phoebe Waller-Bridge, qui a avoué être particulièrement fan des jeux vidéos, aurait dû prendre une toute autre direction avec un format télévisé qui comptait explorer ce personnage plus en profondeur. Si le projet n’est pas enterré, on espère tout de même avoir des nouvelles assez rapidement d’Amazon…

Nouveau Jour : Helena Noguerra et Bruno Solo au casting du nouveau feuilleton de M6

L’année 2025 va être placée sous le signe des feuilletons ! Après Tout pour la lumière, la nouvelle série quotidienne de TF1 qui devrait arriver dans les prochaines semaines, M6 se lance elle aussi dans l’aventure avec Nouveau Jour, dont le tournage va débuter cette semaine dans le Sud de la France.

A cette occasion, Le Parisien vient de dévoiler dans ses colonnes les premières informations sur ce nouveau feuilleton qui était jusqu’à présent bien mystérieux.

Ce nouveau feuilleton devra donc se faire une place dans ce genre très présent sur TF1, qui aura dans les prochaines semaines pas moins de quatre feuilletons à l’antenne. Pour ce faire, la chaîne prévoit de se distinguer en mêlant comédie et soap.

“On mêle de la comédie, assumée de façon plus franche que les concurrents, car les gens ont besoin de respiration”, a confié la productrice Aude Thévenin de chez SND Fictions à nos confrères.

Nouveau Jour aura pour point de départ la disparition de Lucien Bartoli, patron d’un hôtel balnéaire de luxe. Sa fille, Louise, est alors contrainte de reprendre les rênes, avec l’aide de son fils Gabriel, lésant ainsi son frère Tarek et sa sœur Audrey.

Cette situation va exacerber un lourd secret qui empoisonne les relations familiales depuis plusieurs années. C’est à ce moment-là qu’un corbeau décide de s’attaquer au domaine.

Pour camper les nombreux personnages qui viendront arpenter les couloirs de l’hôtel de luxe, M6 a fait appel à des visages bien connus du grand public. Helena Noguerra va ainsi prêter ses traits à Louise, l'héroïne de Nouveau Jour, tandis que son fils Gabriel sera incarné par Jean-Baptiste Maunier, la star des Choristes qui a récemment fait une apparition dans Demain nous appartient, le feuilleton de TF1.

Le rôle de Tarek, le frère de Louise, sera quant à lui tenu par Mhamed Arezki (Les bleus), et sa sœur, Audrey, sera jouée par Gabrielle Atger (Clem, Demain nous appartient ). Bruno Solo, dont le nom avait déjà fuité il y a quelques semaines, Laëtitia Milot, Alexandre Varga, Aurélie Konaté, Juliette Chêne et Vincent Desagnat ont également été annoncés au casting. Pour le moment, la nature exacte de leurs rôles n’est pas connue.

Comme tout bon feuilleton quotidien qui se respecte, c’est le sud de la France qui a été choisi comme décor pour Nouveau Jour. Les équipes de production vont donc poser leurs caméras dans les studios de Vendargues, à l’est de Montpellier, lieu où est déjà tourné Un si grand soleil, le feuilleton de France 2.

Les équipes ont recréé dans les studios deux rues qui leur serviront de décors. Quant à l’hôtel, il se situe dans le domaine Capion, Aniane au cœur des vignes de l’Hérault. L’intérieur de l’établissement, qui a été entièrement rénové pour le tournage de Nouveau Jour, servira également de décor pour la série. Pour le moment, aucune date de diffusion n’a été annoncée, mais la série devrait arriver d’ici l’été sur M6.

Kat Dennings ne se souvient plus de son rôle dans WandaVision

Pour certains acteurs, une apparition dans une production Marvel marque l’apogée d’une carrière. Pour d’autres, l’expérience est en revanche beaucoup moins marquante. L’actrice américaine Kat Dennings se range définitivement dans cette seconde catégorie, comme cette dernière a récemment pu le prouver avec humour.

Dans un message relayé sur ses réseaux sociaux, elle a ainsi évoqué sa récente visite au parc Disney World. Alors qu’elle était sur le campus Avengers, Kat Dennings s’est étonnée que de nombreux visiteurs viennent la saluer. Et pour cause, puisqu’elle a totalement oublié son apparition dans l’univers super-héroïque.

"Je suis allé sur le campus Avengers à Disneyland, et les gens me faisaient signe et j'ai oublié pourquoi. J'ai sincèrement oublié pourquoi."

Cette amnésie a de quoi inquiéter, puisque l’actrice américaine est tout de même apparue dans trois volets différents de la saga Thor, mais également dans la série WandaVision. Elle a également participé au doublage de la série d’animation Marvel’s What If. Son personnage Darcy Lewis a été spécialement créé pour les films Marvel, et n’existait donc pas dans les comics.

Cette dernière campe une stagiaire n’ayant pas sa langue dans sa poche – un rôle qui semble écrit sur mesure pour l’ancienne actrice de la série 2 Broke Girls. Il n’est pour l’heure pas prévu que Darcy revienne au sein du MCU, et son avenir dans la franchise dépendra désormais du sens de l’humour – s’il en est pourvu – du patron des studios Marvel Kevin Feige.

Kat Dennings n’est pas la première actrice à avoir oublié sa participation dans une production Marvel. Au cours d’un entretien, Gwyneth Paltrow avait en effet confié n’avoir aucun souvenir de son rôle dans le film Spider-Man : Homecoming car elle pensait que ces scènes étaient destinées à un nouveau volet de la saga Avengers !

Toutes les productions de l’univers Marvel sont à retrouver dès à présent en exclusivité sur Disney+.

Beetlejuice va devenir une trilogie

Il avait fallu attendre 36 ans pour retrouver le personnage de Beetlejuice au cinéma. Bonne nouvelle pour les fans : de nouvelles retrouvailles sont prévues et elles pourraient arriver bien plus rapidement. C'est ce qu'a révélé le président des studios Warner, Michael De Luca, dans une interview accordée à Deadline.

Le producteur a annoncé qu'un troisième volet des aventures de Beetlejuice était actuellement en développement chez les studios. "C'est imminent, a-t-il ajouté. L'encre des contrats n'est pas encore sèche mais cela ne saurait tarder."

Selon les propos de Michael De Luca, tout porte à croire que Tim Burton pourrait revenir derrière la caméra pour ce nouvel opus. Il s'agira, si cela se confirme, de sa toute première trilogie. Avant Beetlejuice Beetlejuice, Tim Burton n'avait réalisé qu'une seule suite dans sa carrière, Batman, le défi, qui n'a jamais connu de troisième film.

Cette annonce n'est pas une surprise tant le second volet de Beetlejuice est parvenu à séduire les spectateur. Doté d'un budget de 100 millions de dollars, le long métrage en a rapporté pas moins de 451,9 millions à travers le monde. En France, le film a comptabilisé 1 713 702 entrées - soit plus d'un million de plus que le premier film.

Pour le moment, aucune information n'a été révélé sur le nom du scénariste, ni si les membres du casting seront, une nouvelle fois, de retour.

Tim Burton prépare actuellement la saison 2 de Mercredi avec Jenna Ortega dont la sortie serait prévue pour l'automne prochain sur la plateforme Netflix.

Katy Perry file ce lundi dans l’espace avec une fusée de Jeff Bezos

Katy Perry va se rapprocher des étoiles. La chanteuse américaine va pour cela embarquer ce lundi dans une fusée 100 % féminine pour un bref voyage dans l’espace, une aventure proposée par Jeff Bezos.

Artiste incontournable la pop américaine, Katy Perry va s’envoler à plus de 100 kilomètres d’altitude à bord d’une fusée de Blue Origin, l’entreprise spatiale du fondateur d’Amazon. Elle embarquera aux côtés de cinq autres femmes, dont Lauren Sanchez, la fiancée de Jeff Bezos, depuis l’ouest du Texas. Le décollage doit se tenir à partir de 08h30 locales (15h30 à Paris).

La fusée entièrement automatisée décollera à la verticale et la capsule se détachera en vol, avant de retomber sur Terre freinée par des parachutes et un rétropropulseur. Lors de cette expérience d’une dizaine de minutes au total, les six passagères dépasseront la ligne de Karman, qui marque à 100 kilomètres la frontière de l’espace selon une convention internationale. Elles pourront se détacher de leur siège et flotter brièvement en apesanteur.

Il s’agira du premier vol dans l’espace 100 % féminin. Et du 11e vol habité suborbital mené par l’entreprise, qui propose depuis plusieurs années déjà ces expériences de tourisme spatial – dont le prix n’est pas public – grâce à sa fusée New Shepard.

Dans une récente interview accordée au magazine Elle, Katy Perry expliquait prendre part à cette aventure « pour (s)a fille Daisy », qu’elle a eue avec l’acteur britannique Orlando Bloom, « afin de l’inciter à ne jamais fixer de limites à ses rêves ». « Je suis tellement impatiente de voir l’inspiration et la lumière dans ses yeux lorsqu’elle verra la fusée partir et qu’elle retournera à l’école le lendemain en disant : "Maman est allée dans l’espace" », déclarait la chanteuse de California gurls, propulsée sur la scène internationale par son hit I kissed a girl sorti en 2008.

Lors de ce bref voyage en apesanteur, l’artiste sera aussi entourée de Kerianne Flynn, productrice de film, d’Amanda Nguyen, fondatrice d’une ONG engagée dans le combat contre les violences sexuelles, d’Aisha Bowe, une ancienne scientifique de la Nasa, et de l’animatrice de télévision Gayle King.

12 avril 2025

Mort du réalisateur Ted Kotcheff à 94 ans

Le réalisateur Ted Kotcheff, à qui l'on doit notamment Rambo et le culte Wake in Fright, est décédé ce jeudi 10 avril, à l'âge de 94 ans.

Né à Toronto de parents bulgares, Ted Kotcheff fait ses débuts dans la mise en scène à l’âge de 24 ans après des études de littérature anglaise. Il est alors le plus jeune réalisateur de la chaîne CBC (Canadian Broadcasting Corporation). Après avoir fait ses armes sur des épisodes de séries télévisées, il réalise son premier long métrage en 1962 : La Belle des îles avec James Mason, nommé au BAFTA du meilleur scénario.

Trois ans plus tard, durant lesquels il continue de tourner pour le petit écran, il signe Life at the top avec Laurence Harvey, qui est la suite du film Les Chemins de la haute ville (1965) de Jack Clayton avec Simone Signoret et Heather Sears.

Après plusieurs téléfilms, dont une adaptation des Souris et des hommes de Joseph Steinbeck, et la romance britannique Two Gentlemen Sharing, il émigre en 1971 en Australie pour réaliser Wake in Fright, cauchemar éveillé et halluciné sous le soleil écrasant de l’outback. Le film, qui acquiert un petit statut culte au fil des années, est présenté en compétition au Festival de Cannes et marque l’envol de sa carrière.

Il ne délaisse pour autant pas la télévision et s’intéresse également au théâtre où il remporte un vif succès avec la comédie musicale Maggie May. En 1974, il réalise le western Un colt pour une corde avec Gregory Peck ainsi que la comédie The Apprenticeship of Duddy Kravitz avec Richard Dreyfuss, nommée au Golden Globes du meilleur film étranger et lauréate de l’Ours d'Or au Festival International du Film de Berlin.

De 1977 à 1989, la carrière de Ted Kotcheff, jusqu’alors partagée entre la télévision et le cinéma, se tourne exclusivement vers le grand écran. Durant cette période, il dirige Jane Fonda (Touche pas à mon gazon, 1977), Jacqueline Bisset (La Grande Cuisine, 1978), Nick Nolte (North Dallas Forty, 1979) ou encore Kurt Russell (Winter People, 1989). En 1982 sort Rambo, son plus gros succès commercial mais également l’un des personnages les plus emblématiques de la filmographie de Sylvester Stallone qui l’incarnera à trois reprises par la suite.

Après la comédie déjantée Week-end avec Bernie en 1989, Ted Kotcheff retourne à ses premières amours et ne travaille quasiment plus que sur des téléfilms. Après Stallone, c’est Dolph Lundgren, autre star des films d’action des années 1980-1990, qu’il dirige dans The Shooter en 1995. Ce thriller d’espionnage est son dernier long-métrage de fiction.

Dans les années 2000, Ted Kotcheff réalise sept épisodes de la série policière New York – Unité spéciale mais c’est surtout en tant que producteur délégué qu’il officie sur plus de deux cents cinquante épisodes jusqu'en 2012.

Doctor Who : la nouvelle saison est à découvrir dès aujourd’hui

Depuis 1963, plusieurs générations de téléspectateurs se sont passionnées pour les aventures de Doctor Who. Et depuis 2024, la série a entrepris un nouveau virage pour s’adresser au jeune public.

Ce deuxième reboot de la série culte (après celui de 2005) voit Ncuti Gatwa prêter ses traits au Seigneur du Temps. Il succède à David Tennant, un ancien interprète du Docteur revenu à l’occasion des épisodes spéciaux du soixantième anniversaire.

Le concept de Doctor Who est le suivant : un extraterrestre de la planète Gallifrey voyage dans le temps et l’espace grâce à son vaisseau spatial TARDIS, camouflé comme une cabine téléphonique. Accompagné dans ses aventures par des compagnons, ce dernier possède le pouvoir de se régénérer – et donc de changer d’apparence – chaque fois que sa vie est en danger.

Ceci explique pourquoi le Docteur a changé d’apparence une quinzaine de fois depuis les grands débuts de la série en 1963. L’autre particularité du programme est de faire apparaître de prestigieux invités. Cette nouvelle saison de Doctor Who verra notamment apparaître Alan Cumming (X-Men 2), mais également Varada Sethu (Andor) dans le rôle de la nouvelle compagne Belinda Chandra.

Pour la première fois depuis ses débuts, la série proposera un épisode animé. Des productions animées Doctor Who ont certes déjà vu le jour, mais il s’agissait de reproductions d’épisodes perdus (la BBC n’avait pas conservé de copies de certains des plus anciens épisodes). La preuve qu’après plus de soixante ans d’existence, Doctor Who n’a pas encore fini de nous surprendre !

Les épisodes de la nouvelle saison de Doctor Who sont à retrouver chaque samedi en exclusivité sur Disney+.

Bullet Train Explosion : Premières images du remake du film japonais Super Express 109

Une bombe dans un train à grande vitesse. Si le train descend en dessous de 80 km/h, il explosera. Voilà le plan du terroriste qui a placé l’engin mortel dans le Shinkansen, le fameux “Bullet train” qui traverse tout le Japon. Aidé de deux complices, il exige 5 millions de dollars en petites coupures…

En 1975, sortait Super Express 109, le film d’action japonais de Jun’ya Satō qui a plus tard inspiré le culte Speed (1994) de Jan de Bont avec Keanu Reeves et Sandra Bullock – avec un bus à la place d’un train bien sûr, mais les similarités sont bien là. Cinquante ans après l’original, le long métrage original aura droit, en fin de mois, à son remake : intitulé Bullet Train Explosion, il est réalisé par le réalisateur Shinji Higuchi, connu pour sa capacité à associer des images spectaculaires à des drames humains, comme il l’a fait en 2016 dans Shin Godzilla.

Cette fois c’est le Shinkansen Hayabusa numéro 60 à destination de Tokyo qui voit son trajet perturbé lorsqu’une alerte à la bombe retentit : si le train descend en dessous des 100 km/h, c’est l’explosion assurée. Le coupable demande une rançon de 100 milliards de yens pour annuler son plan. C’est une littérale course contre la montre qui commence alors.

Le nouveau projet mettra en scène les acteurs Tsuyoshi Kusanagi, Kanata Hosada, Non, Takumi Saitoh ou encore Machiko Ono, pour ne citer qu’eux.

Au programme donc, c’est un polar à suspense qui vous attend, dépeignant la lutte des employés du train, des conducteurs, des passagers, de ceux qui travaillent pour la compagnie de loin et du gouvernement japonais pour éviter le pire : une explosion en pleine ville, une explosion tout court. Le tout s’annonce spectaculaire si l’on en croit les premières images du film qui ont été dévoilées par Netflix où le film sera diffusé. On vous laisse les découvrir.

Bullet Train Explosion sera disponible sur Netflix en France dès le 23 avril 2025.