08 avril 2025

Assassin’s Creed en live action : où en est Netflix avec ce projet annoncé il y a 5 ans ?

Il y a encore quelques années, Netflix signait des partenariats avec des géants d'autres secteurs, dans le but de faire grossir son catalogue mais aussi de produire des films et séries d’exception. En 2020 le géant américain signait un deal fructueux avec Ubisoft, avec l’idée de porter à l’écran de grandes franchises vidéoludiques.

Les deux parties annoncent alors le développement de deux projets autour d’Assassin’s Creed, l’une des marques les plus connues de l’entreprise française, dont les jeux ont été vendus à plus de 160 millions d’exemplaires dans le monde : une série d’animation et une série en live action.

Cinq ans après, où en est-on ? D’après le site What’s on Netflix, la série en live action d’Assassin’s Creed ne serait pas annulée, plutôt en stand by, le temps probablement de trouver une nouvelle équipe après le départ en 2023 de son showrunner Jeb Stuart.

La raison pourrait bien venir d’Ubisoft, avec le départ depuis l’annonce du partenariat, des deux producteurs exécutifs Jason Altman et Danielle Kreinik. Et les quelques difficultés financières de la boîte française n’ont sûrement pas aidé sur ce projet qui s'annonçait coûteux.

Mais Assassin’s Creed n’est pas un cas à part, loin de là.

Pas facile d’adapter un jeu vidéo à succès à la télévision. Si HBO a réussi ce pari avec The Last of Us, c’est un travail long et fastidieux, surtout quand il faut porter à l’écran un univers aussi riche que celui d’Assassin’s Creed. Netflix n’est pas le seul à se casser le dent sur cet exercice, en témoigne Prime Video qui avance doucement sur sa série God of War.

Mais dans le cas de Netflix, ce sont plusieurs adaptations de jeux vidéos qui sont en arrêt. On pense notamment au film The Division, toujours du côté d’Ubisoft, qui aurait été enterré définitivement alors que Jake Gyllenhaal et Jessica Chastain y sont attachés.

Tout comme Skull & Bones et Beyond Good and Evil, inclus dans le deal de départ. Seule la série d’animation Splinter Cell - attendue pour 2025 - a pu aller jusqu’au bout de son développement mais il y a de quoi être déçu. Parallèlement à cela, Netflix s’est porté volontaire pour adapter un film tiré des jeux SIFU produit par la concurrence (le studio français Sloclap).

De ce côté-là, Netflix doit encore faire ses preuves, même si le géant américain semble désormais mettre une partie de son budget et de ses efforts dans l’adaptation de mangas, comme la très réussie (et très chère) One Piece.

Mission Impossible 8 sera présenté, hors-compétition au 78ème Festival de Cannes

À deux jours de l'annonce de la sélection du 78ème Festival de Cannes, aucun film n'avait encore été annoncé officiellement, malgré quelques candidats tout désignés pour faire leurs débuts sur la Croisette. Parmi eux, Mission : Impossible - The Final Reckoning, huitième (et dernier ?) opus de la saga d'action et d'espionnage portée par Tom Cruise et dont la date de sortie fixée au 21 mai, en plein milieu de la manifestation, laissait entendre qu'une place était réservée pour Ethan Hunt.

On espérait même que la nouvelle bande-annonce soit estampillée d'un logo "Cannes 2025", mais non. Heureusement, il n'a fallu patienter que 24 heures avant cette confirmation tant attendue : le film de Christopher McQuarrie sera bien présenté, hors-compétition et en avant-première mondiale, lors de la prochaine édition. Et ce sera le mercredi 14 mai, à une semaine de sa sortie dans les salles françaises et au lendemain de la cérémonie d'ouverture au cours de laquelle Robert De Niro se verra remettre une Palme d'Or d'honneur.

Deux ans après Dead Reckoning, qui le voyait faire face à Gabriel (Esai Morales) et à la mystérieuse intelligence artificielle appelée Entité, Ethan Hunt va mener sa quête à son terme dans ce qui semble être, au vu de la bande-annonce agrémentée d'images des opus précédents, sa dernière aventure sur grand écran. Et elle passera par les marches de Cannes, où Tom Cruise, le réalisateur Christopher McQuarrie et le reste du casting seront présents.

Sans aucun doute l'un des temps forts de ce 78ème Festival de Cannes, dont la sélection officielle sera annoncée ce jeudi 10 avril, et qui offrira à Tom Cruise sa troisième venue sur la Croisette après celles de 1992 (Horizons lointains) et - surtout - 2022. Repartie avec une Palme d'Or d'honneur dans ses bagages après avoir donné une masterclass, la star y avait lancé Top Gun Maverick en beauté, avant de le voir devenir son plus gros succès dans le monde avec près d'1,5 milliard de dollars de recettes. Bis repetita en 2025 avec The Final Reckoning et une cascade à la clé ?

07 avril 2025

Laura Felpin se confie sur son strabisme et ses multiples opérations

Laura Felpin continue de prouver qu’elle est une véritable battante ! Après avoir révélé souffrir d’un cancer de la thyroïde depuis plusieurs semaines, la comédienne de Bref 2 est revenue sur les opérations complexes qu’elle a subies contre un strabisme lors de son enfance. « Longtemps, j’ai cru que mon strabisme avait joué dans ma trajectoire, mais en réalité, il n’y a chez moi aucune volonté de prendre ma revanche », a-t-elle récemment expliqué à Version Femina.

Heureusement, l’actrice de 35 ans a trouvé du courage dans « l’amour » et la volonté de ses parents d’améliorer la vie de leur fille par le biais d’opérations qu’elle qualifie de véritable « luxe, qui n’est pas offert à tout le monde ». « Je crois juste que mes parents m’ont tellement accompagnée et aimée, afin que je ne ressente pas le poids des opérations et des rééducations, qu’ils m’ont donné la confiance nécessaire pour oser, reconnaît-elle. Je leur dois beaucoup. »

Laura Felpin avait déjà évoqué ce handicap lors d’un entretien avec Konbini, constatant que ce dernier avait contribué à son penchant pour l’humour même s’il pouvait parfois être « difficile » à gérer face à une caméra ou à un autre comédien. « J’ai eu une grosse rééducation, j’ai fait 15 ans d’orthoptie, avait-elle expliqué au média. Ce n’est pas facile quand t’es gamin […] et je pense sincèrement que je ne peux pas trop m’en plaindre parce que je pense que c’est pour ça que je suis golri en fait. Quand tu n’as tellement pas confiance, quand t’es petite comme ça… Moi je pense que j’ai eu la pulsion de vie d’être marrante. »

L’actrice a aussi révélé le mois dernier, lors d’un échange avec le magazine GQ, qu’elle avait été diagnostiquée avant l’avant-première de la seconde saison de Bref d’un cancer de la thyroïde en février. Se voulant rassurante, la jeune femme a assuré être « très bien prise en charge par la médecine » et revendiqué les bienfaits de la prise de parole sur les soucis de santé. « Tout le monde veut préserver le secret autour de la santé, mais je pense que c’est important d’en parler publiquement, avait-elle confié à la publication. Pour moi, ça fait partie de la vie. Je peux dire aux gens que c’est difficile pour moi. Dès lors qu’on commence à se cacher, entre nous, ça crée quelque chose de pas très sain. »

Valérie Lemercier a utilisé le rire pour combattre la dépression de sa mère, puis la sienne

Valérie Lemercier a mis le rire au centre de sa vie, des nombreux films qu’elle a joués ou réalisés au one woman show qui la ramènera sur les planches cet automne au théâtre Marigny. Celle qui est classée 7e dans la liste des acteurs et actrices comiques préférés des Français, selon un sondage réalisé par l’Ifop en 2025 a su utiliser l’humour très tôt, pour parer une histoire familiale plus sombre : la dépression de sa mère, comme elle l’a confié dans le portrait que lui a consacré Sept à Huit le 6 avril.

Elle y décrit « tous les repas à table avec des larmes », qu’elle et ses trois autres sœurs tentent de couvrir par « le bruit des fourchettes ».

« Ma place, c’était depuis toute petite d’amuser la galerie, constate-t-elle. Dès que c’est lourd, il faut toujours faire rire. » Enfant, elle était « fascinée par les autres gens qu’on ne connaissait pas » au restaurant, au point de se faire « taper sur les doigts ». Un talent d’analyse qu’elle utilise pour croquer aujourd’hui encore les personnes qu’elle croise.

Celle qui a su se glisser dans la peau de Céline Dion s’amuse aussi « à imiter les gens qui passaient à la maison ». Mais à son tour, à l’âge de 23 ans, elle se sent « couler ».

« Je n’étais pas très bien, cueillie probablement par une grosse dépression. Je faisais plein de petits boulots mais pas celui que j’avais choisi, justifie-t-elle. C’était abyssal, on ne peut même plus marcher quoi. » Ses pas l’amènent pourtant à l’hôpital Sainte-Anne, « avec (s)a valise. »

« Et on m’a pris. Je suis restée un mois et demi et ça m’a sauvé la vie », reconnaît l’actrice de 61 ans, qui a, là encore, trouvé un moyen efficace de surmonter les épreuves : placer « le rire au-dessus de tout ». On la retrouve dès le 16 avril dans la comédie de Jean-Pierre Améris, Aimons-nous vivants, au côté de Gérard Darmon.

Liam Gallagher engage une avocate redoutée pour contrer la révision de la pension alimentaire de sa fille

Liam Gallagher paierait plus de 3.500 euros de pension alimentaire à Liza Ghorbani, 51 ans, pour leur fille qu’il n’a jamais rencontrée, Gemma, 12 ans. Un accord qui a été conclu il y a dix ans selon le Sun on Sunday, qui a révélé le mois dernier que la journaliste américaine lui demande à présent une révision à la hausse de la somme.

La star d’Oasis, qui a eu une brève liaison avec la mère de sa fille en 2010 alors qu’il était marié à Nicole Appleton, a été forcée de reconnaître sa paternité après une plainte lui réclamant 2,34 millions d’euros en 2013. Selon l’interprète de Wonderwall lui-même, la somme mensuelle qu’il verserait aurait été largement sous-évaluée par les médias. « C’est 300.000 dollars par an et non 36.000 dollars par an », avait-il indiqué sur le réseau social X.

Et pour éviter cette réévaluation, le musicien de 52 ans a engagé Judith Poller, surnommée « la meilleure avocate de Hollywood » ou le « rottweiler ». La pro du barreau a notamment représenté Scarlett Johansson et Drew Barrymore et facturerait ses services à 1.000 dollars de l’heure.

Des sources du Sun estiment également que, pour justifier sa demande d’augmentation de la pension alimentaire, Liza Ghorbani se base sur les revenus de la prochaine tournée de reformation d’Oasis, qui devrait rapporter 58 millions d’euros à Liam Gallagher, qui souffrirait, depuis, d’un « stress inutile alors qu’il se prépare pour la tournée ».

Liam Gallagher a par ailleurs exprimé son mécontentement, postant notamment, à la suite de la demande de révision, une chanson des Beatles, Money (That’s What I Want) - « L’argent (c’est ce que je veux) » - jouée live par John Lennon en 1969, que les internautes pensent être adressée à la journaliste américaine de 50 ans. Il tentera quoi qu’il en soit de faire valoir son point de vue à l’audience fixée le 16 avril à New York.

Liam Gallagher, qui est fiancé à sa manager Debbie Gwyther, a également une fille Molly, 26 ans, avec la chanteuse Lisa Moorish, un fils Lennon, 25 ans, avec son ex-femme Patsy Kensit, et un autre fils, Gene, 23 ans, avec son ex-femme Nicole Appleton.

L'acteur de la série Narcos, Manuel Masalva, placé dans le coma artificiel après une grave infection au poumon

Il jouait Ramon Arellano, un baron de la drogue dans la série Narcos : Mexico diffusée sur Netflix. Il y a plusieurs jours, le comédien Manuel Masalva a été plongé dans un coma artificiel dans un hôpital de Dubaï. Selon le Los Angeles Time, le comédien de 34 ans aurait été victime d’une infection bactérienne particulièrement agressive.

Selon les informations de nos confrères, le Mexicain aurait contracté cette bactérie lors d’un séjour aux Philippines. « [Après] environ deux jours à Dubaï, Masalva a commencé à ressentir un inconfort et des douleurs internes qui augmentaient de jour en jour », a déclaré Jaramillo Espinosa, son manager. Les médecins ayant repéré la bactérie, il a finalement été opéré en urgence le 26 mars, soit huit jours après son arrivée aux Émirats arabes unis.

Mais le jeune homme n’est pas tiré d’affaire pour autant. Et pour cause : l’infection s’est propagée aux poumons, ce qui explique pourquoi Manuel Masalva a été placé sous coma artificiel. Son état est aujourd’hui jugé critique mais stable. « Son respirateur a été abaissé à 80 %, ce qui signifie que ses poumons réagissent », a souligné son manager.

Les frais d’hospitalisation étant très élevés, la famille du comédien a créé une cagnotte en ligne sur la plateforme GoFundMe. Un million de pesos mexicains (environ 45.000 euros) étaient initialement demandés pour soutenir ses proches dans cette épreuve. Une somme qui a été dépassée en quelques jours seulement.

Et elle pourrait encore augmenter. Sur Instagram, l’acteur mexicain Mario Morán a en effet publié une vidéo pour soutenir son ami et demander le concours des internautes. « Mon frère se bat pour sa vie loin de chez lui, a-t-il lancé à ses abonnés. Je vous demande votre aide dans cette épreuve. »

Tron: Ares dévoile sa bande-annonce

En projet depuis de nombreuses années, Tron 3, intitulé Tron : Ares arrive enfin sur nos écrans ! Entré en tournage début 2024, le film sortira le 8 octobre 2025, et promet d'être un des grands rendez-vous de science fiction de cet automne au cinéma. La bande-annonce qui vient d'être dévoilée fait envie, avec sa musique composée par le groupe emblématique Nine Inch Nails.

Le pitch de cette suite se présente ainsi. L'étonnante aventure d’un Programme hautement sophistiqué du nom de Ares, envoyé du monde numérique au monde réel pour une mission dangereuse qui marquera la première rencontre de l'humanité avec des êtres dotés d'une intelligence artificielle…

Mis en scène par Joachim Rønning, à l'œuvre sur Pirates des Caraïbes : la Vengeance de Salazar et Maléfique : Le Pouvoir du Mal, le long métrage est porté par Jared Leto, Jeff Bridges, Gillian Anderson, Jodie Turner-Smith, Greta Lee, Evan Peters, Cameron Monaghan et Sarah Desjardins.

Précisons que ce long métrage ne sera pas la suite de Tron, sorti en 1982 et de Tron : l'héritage sorti en 2011.

Le premier film Tron mettait en scène Jeff Bridges dans le rôle du créateur de jeux vidéo Kevin Flynn. Ce dernier se retrouvait déformé à l'intérieur de son jeu, forcé de participer à des jeux de gladiateurs dont il ne pouvait s'échapper qu'avec l'aide d'un programme de sécurité héroïque. Si le long-métrage n'a pas été un succès commercial (il a rapporté 50 millions de $ en salles pour un budget de 17 millions $), il a acquis le statut de film culte grâce à son exploitation en VHS.

Réalisée par Joseph Kosinski (Top Gun 2), la suite intitulée Tron l'héritage est sortie 29 ans plus tard. Jeff Bridges y reprenait son rôle face à Garrett Hedlund, qui incarnait son fils, Sam Flynn. Cherchant à percer le mystère de la disparition de son père, ce dernier se retrouve aspiré dans ce même monde de programmes redoutables et de jeux mortels où vit son père depuis 25 ans. D'un budget de 170 millions de dollars, le film n'a rapporté que 400 millions $ à l'international et Disney a choisi de ne pas poursuivre l'arc narratif des héros des précédents opus.

Jared Leto avait partagé, pendant le tournage, une photo annonçant un changement majeur. L'acteur y apparaît de dos, affublé de la combinaison noire et rouge de son personnage Arès, un personnage fictif qui passe du monde des jeux vidéo au monde réel. On peut apercevoir sur le côté du costume une arme en forme de bâton qui diffère des disques lumineux présents sur les combinaisons des héros des précédents longs métrages.

Autre fait notable : la couleur rouge du costume. Dans l'univers Tron, les personnages qui portent cette combinaison sont généralement du côté des antagonistes plutôt que des héros dont la combinaison est bleue dans les deux premiers films. Une couleur qui confirmerait donc qu'Arès est un programme malveillant s'aventurant dans le monde réel. Du moins au début, car il est peu probable que Disney fasse de son héros un méchant.

Dans Tron : Arès, un programme hautement sophistiqué du nom de Ares est envoyé du monde numérique au monde réel pour une mission dangereuse qui marquera la première rencontre de l'humanité avec des êtres dotés d'une intelligence artificielle… Dans les précédents volets, les humains se retrouvaient dans la Grille, mais ici c'est l'inverse, une IA née dans la Grille va se retrouver dans notre monde.

Rendez-vous au cinéma le 8 octobre 2025 pour voir Tron Ares.

Mort de l'acteur Jay North à 73 ans

Enfant star rendu fameux par son rôle dans la série télévisée Denis la petite peste diffusée sur CBS, qu'il incarnera durant quatre ans, de 1959 à 1963, Jay North est décédé ce dimanche 6 avril à l'âge de 73 ans, après un combat mené pendant plusieurs années contre un cancer du côlon. L'information a été confirmée au Hollywood Reporter par la comédienne Jeannee Russell, qui incarnait dans la série le personnage de Margaret Wade.

"Jeanne Russell vient de nous appeler avec une nouvelle terriblement triste, mais pas inattendue. Notre cher ami Jay North se battait contre le cancer depuis plusieurs années et ce matin à midi, heure de l'Est, Jay est décédé paisiblement chez lui" a écrit son amie scénariste et productrice Laurie Jacobson, dans un message posté sur son compte Facebook.

Comme beaucoup de ses fans le savent, il a eu un parcours difficile à Hollywood et après... mais il n'a pas laissé cela définir sa vie. Il avait un cœur aussi grand qu'une montagne, aimait profondément ses amis. Il nous appelait fréquemment et terminait chaque conversation par "Je t'aime de tout mon cœur." Et nous l'aimions de tout le nôtre. Ami de longue date de Jon, frère de Jeanne et cher ami pour moi, il va terriblement nous manquer. Il ne souffre plus maintenant. Sa souffrance est terminée. Enfin, il est en paix".

Né le 3 août 1951 à Hollywood, Jay North avait seulement six ans lorsqu'il auditionna pour la première fois pour Denis la petite peste, adapté de la fameuse BD créée par Hank Ketcham en 1951.

Le héros de la série est un petit garçon de cinq ans très malicieux et farceur qui s'appelle Denis Mitchell (« Dennis » dans la version originale) facilement reconnaissable à sa mèche blonde qui lui tombe devant les yeux et à ses taches de rousseur. Il ne cesse d'exaspérer son voisin, George Wilson, un postier retraité et passionné de jardinage, vivant avec sa femme Martha. Denis est souvent accompagné d'un gros chien blanc appelé Ruff.

Durant quatre ans, Jay North incarnera son personnage durant 146 épisodes. Si la série TV fut annulée au terme de quatre saisons, son succès fut colossal, propulsant Jay North au firmament des enfants stars dans la galaxie hollywoodienne.

Mais il ne gardera pas franchement un souvenir émerveillé de cette expérience... Dans un entretien accordé au Los Angeles Daily News en 1993, il racontera avoir été maltraité par sa tante, qui le chaperonnait sur le tournage : "si je faisais plus d'une ou deux prises, j'étais menacé et frappé. Même si un retard n'était pas de ma faute, elle trouvait toujours un moyen de m'en blâmer et de me punir. Elle était aussi très possessive et m'a isolé du reste de la distribution. Je ne pouvais même pas déjeuner avec tout le monde. Elle me forçait à manger seul dans la loge".

En 1967-1968, Jay North fut la tête d'affiche durant 18 épisodes d'une série exotique intitulée Maya, qui relate le périple de deux adolescents voyageant à travers l'Inde sur Maya, une éléphante orpheline. Après cette expérience, Jay North fut diplômé de la Rexford Senior High School, en 1969.

A partir de là, à part une poignée de rôles le temps d'un épisode dans diverses séries, Jay North est devenu comédien de doublage, notamment dans des séries animées comme Les Petits Pierrafeu ou Arabian Knights. En 1974, il fut à l'affiche d'un thriller bisseux, The Teacher, où il incarne un homme séduit par une prof de lycée de 28 ans qui fait aussi tourner la tête des ados.

Une carrière finalement chaotique et émaillée de nombreux trous d'air. Sa dernière contribution pour le cinéma remonte à 2003, dans le film Dickie Roberts: Ex-enfant star, où le protagoniste principal, un ancien enfant star âgé de 35 ans, est persuadé d'avoir complètement raté son enfance du fait de sa célébrité. Comme un évident et douloureux écho à sa carrière.

Stephen Frea rsregrette d'avoir réalisé le film Mary Reilly

Stephen Frears, c'est une sacrée carrière, avec de belles réussites parmi lesquelles Les Liaisons dangereuses, The Queen ou encore Les Arnaqueurs. Mais pour le cinéaste britannique, il y a une tâche dans cette impressionnante filmographie. Récent invité du Festival Reims Polar, il n'a ainsi pas hésité le moins du monde pour dire quelle était l'unique oeuvre qu'il regrettait d'avoir mise en scène.

Au micro de nos confrères du Point, Stephen Frears déclare que le drame horrifique Mary Reilly, sorti en salles en 1996, a été une très mauvaise expérience, au point qu'il regrette fortement d'y avoir passé du temps. Le film, énième variation du Docteur Jekyll et Mister Hyde, fait partie de l'époque américaine du cinéaste. Au casting, on retrouve notamment Julia Roberts en Mary Reilly, John Malkovich en Jekyll/Hyde et Glenn Close.

"La plupart du temps, ça a été des expériences formidables. Et, pendant un moment, j'ai même été riche ! Quand tout fonctionne, comme pour Les Liaisons dangereuses, c'est un pur bonheur", déclare au Point Stephen Frears concernant son expérience aux Etats-Unis. "J'ai travaillé avec des acteurs formidables, mais aussi Martin Scorsese, l'écrivain Donald Westlake, j'ai habité au Château Marmont à Los Angeles."

"Le seul film que je regrette, c'est Mary Reilly, ça a été un énorme fiasco", poursuit alors le cinéaste sans une once de langue de bois. "On a été vaincus, dépassés par les événements, je n'avais pas de fin et je n'ai pas trouvé la bonne idée pour montrer la transformation du Docteur Jekyll. C'est un désastre !"

Mary Reilly n'a rapporté que 12 millions de dollars de recettes dans le monde, autant dire qu'il s'agit d'une catastrophe industrielle pour un film porté par des pointures hollywoodiennes. Après cet échec, Stephen Frears a retrouvé le succès avec l'excellente comédie High Fidelity, pur feel-good movie emmené par John Cusack et sorti en salles en 2000.

Le cinéaste Paul Schrader est accusé d'agression et harcèlement sexuel par son ancienne assistante

Paul Schrader, célèbre scénariste notamment des films culte de Martin Scorsese Taxi Driver et Raging Bull, et réalisateur lui-même de American Gigolo notamment, a été accusé de harceler sexuellement son ancienne assistante et de ne pas avoir respecté un accord visant à lui verser une indemnité, rapporte Variety.

La personne ayant porté l'accusation a souhaité garder l'anonymat, avec le nom d'emprunt Jane Doe. Il s'agit d'une femme de 26 ans que Paul Schrader, 78 ans, aurait, selon les accusations, tenté d'agripper et d'embrasser, lors du Festival de Cannes 2024, où le cinéaste était présent pour son dernier long métrage, Oh, Canada, sélectionné en compétition. La femme aurait protesté et se serait enfuie de la chambre où l'agression aurait eu lieu. 3 jours plus tard, Paul Schrader aurait récidivé, en prétendant être mourant dans sa chambre d'hotel, afin de piéger la jeune femme et lui aurait exhibé ses parties génitales.

"La plaignante assure par ailleurs, mails à l’appui, que le cinéaste lui déclarait sa flamme et son envie de la toucher très régulièrement, multipliant les questions de nature sexuelle et les commentaires misogynes. Elle a finalement été licenciée", indiquent nos confrères de Télérama.

Comme le rapporte The Guardian (via Le Parisien), l'avocat du cinéaste aurait fermement démenti les accusations. "Nous nions absolument qu’il y ait eu de relation sexuelle de quelque nature que ce soit entre M. Schrader et son ancien assistant, et nous nions que M. Schrader ait jamais tenté d’avoir une relation sexuelle de quelque nature que ce soit avec son ancienne assistante". Son avocat Philip J Kessler dénonce des allégations "fausses" et "trompeuses".

Selon Variety, les avocats de la plaignante affirment que les avocats de Schrader avaient accepté un arrangement financier, mais qu’après une période de "remise en question", il serait revenu sur sa décision. Ils ont déposé une requête devant un tribunal d'État à New York pour faire appliquer les termes de l’accord et pour récupérer les frais d’avocat et autres frais.