05 décembre 2024

Last Breath : bande-annonce avec Woody Harrelson

Si vous avez peur des fonds marins, Last Breath ne devrait pas vous aider. Du tout. Encore plus lorsque vous apprendrez que le film d'Alex Parkinson est inspiré d'une histoire vraie : celle d'un plongeur à saturation piégé au fond de la mer du Nord, avec seulement cinq minutes d'oxygène pour l'aider à survivre.

Un événement survenu en 2012 qui a donné naissance à un documentaire sept ans plus tard : Le Survivant des abysses, co-réalisé par Richard da Costa et... Alex Parkinson. Qui s'empare de nouveau de cette histoire pour en tirer un film de fiction dans lequel Chris Lemons, le personnage principal, est incarné par Finn Cole, star de Peaky Blinders et Animal Kingdom, vu dans les flashbacks de Fast & Furious 9 en version jeune de John Cena.

Le comédien sera entouré par Woody Harrelson, Simu Liu (Shang-Chi) et Cliff Martinez dans ce récit qui n'est pas sans faire penser à une version maritime de Gravity. Avec, si l'on en croit la bande-annonce, des allers et retours entre la surface et les fonds marins, afin de nous montrer les différents aspects de cette mission a priori impossible dont l'issue, on le sait par avance, a été heureuse.

Est-ce pour autant qu'il sera facile de respirer devant ce film qui n'a pas encore de date de sortie en France ? Bonne question. Car la bande-annonce risque déjà de provoquer quelques sessions d'apnée chez ses spectateurs, donc on imagine ce que ce sera lorsque ces derniers seront enfermés dans une salle de cinéma. Dans le noir, comme l'est Chris Lemons sur certains plans.

Last Breath ne sera peut-être pas aussi conceptuel que Buried, Phone Game ou The Guilty, autres thrillers qui ne quittaient jamais leur personnage principal des yeux. Mais il a tout pour fasciner, avec son récit tiré d'une histoire vraie, et angoisser en confrontant quelques personnes à l'une de leurs peurs. Donc il n'y a plus qu'à attendre une date de sortie dans nos salles, alors qu'il est attendu le 28 février prochain aux États-Unis.

Anthony Delon lève le voile sur un pan méconnu de son enfance

Invité le mercredi 27 novembre 2024 à traverser Paris avec Thibaut Gauthier dans l’émission Le Figaro la nuit, diffusée sur Figaro TV, Anthony Delon est revenu longuement sur plusieurs pans de sa vie. L’aîné d’Alain Delon, décédé en août dernier, a bien évidemment fait de nombreuses confidences au sujet de son père.

Mais voilà que pour l’une des premières fois, Anthony Delon se confie sur la violence qu’il a vécue lorsqu’il a intégré une pension quand il était enfant. “Il y avait de la violence. Oui, regardez à l’époque, en pension… Ce n’était pas bien, il y avait des sévices, de la violence corporelle, on nous mettait à genoux sur des règles en fer, on nous faisait porter des dictionnaires comme ça (il met ses bras à l’horizontale), on prenait des gifles, c’est vrai que c’était un peu rude”, confie-t-il, tout en marchant la nuit dans la capitale. 

À ses côtés, Thibaut Gauthier lui demande alors : “Il fallait passer par là ?”. Ce à quoi Anthony Delon lui rétorque : “Non mais c’était comme ça. Moi je ne supporterai pas que l’on touche à un cheveu de mon enfant”, dit-il, lui qui est père de trois filles.

Dans son livre Entre chien et loup, le demi-frère d’Anouchka et d’Alain-Fabien avait également dénoncé les violences que son propre père lui avait infligées quand il était enfant : “J'aurais pu en déduire que cet homme, mon père, ne m'aimait pas, et ainsi le laisser anéantir une partie de moi. Mais j'avais compris qu'il m'avait désiré comme rien d'autre au monde, de cet amour et cette fougue sans limites si propres à la jeunesse”, écrivait-il.

C’est plus tard, dans son adolescence, qu’Anthony Delon a saisi ce qu’il se passait et qu’il n’a plus voulu avoir peur de son père :  “J’ai arrêté d’avoir peur de lui à 17 ans. Il était enfermé dans son bureau parisien et ne voulait pas me voir. Un jour, je suis monté pour l’affronter. Comme dans une horde, j’étais prêt à me mesurer au dominant. Il l’a compris et il est resté enfermé”.

Et toujours selon ses dires, l’écriture de cette autobiographie a eu un effet rédempteur sur Alain Delon : “Il m’a dit : ‘Bouge pas d’un poil, t’es formidable. Ce qui est important, c’est qu’on sache qui tu es’. On était ensemble il y a trois jours - on se voit régulièrement maintenant - et je sens qu’il est en train de faire la paix avec lui-même. Le livre lui fait du bien”.

04 décembre 2024

Axl Rose trouve un accord avec la femme qui avait porté plainte contre lui pour agression sexuelle

Axl Rose a échappé à un procès pour agression sexuelle. Le rockeur de 62 ans a conclu un accord privé avec Sheila Kennedy, une ancienne top-modèle qui l’a accusé l’an dernier de l’avoir agressée sexuellement en 1989 dans une chambre d’hôtel à New York. Cet accord, rapporté par Rolling Stone, est survenu un peu plus d’un an après le dépôt de la plainte. Si ses termes exacts n’ont pas été dévoilés, un document consulté par le magazine précise que les deux parties ont pris en charge leurs propres frais de justice et ne pourront relancer l’affaire ultérieurement.

Le leader de Guns N’Roses a aussi tenu à préciser dans un communiqué qu’il continuait de nier les faits qui lui ont été reprochés dans cette plainte rendue possible par la loi new-yorkaise Adult Survivors Act, laquelle prolonge le délai de prescription sur les cas d’infractions sexuelles. « Comme je le fais depuis le début, je nie les allégations. Il n’y a pas eu d’agression », a-t-il affirmé.

L’accord serait donc un moyen pour l’artiste de passer à autre chose, comme l’a laissé entendre son avocate, E. Danya Perry. « M. Rose a beaucoup souffert de ces poursuites, et je suis heureuse qu’il puisse maintenant reprendre le cours de sa vie », a-t-elle précisé dans un autre message.

Dans sa plainte déposée l’an dernier, Sheila Kennedy, 62 ans, rapportait qu’elle était âgée de 26 ans, et le chanteur de 27, au moment des faits présumés, qui se seraient déroulés après leur rencontre dans une boîte de nuit à New York. Le rockeur aurait invité la top-modèle à le rejoindre dans sa chambre d’hôtel où ils auraient d’abord échangé un baiser consensuel. Après quoi, Axl Rose serait devenu violent, manifestant une « rage sexuelle et explosive », et aurait traité la jeune femme « comme une propriété utilisée uniquement pour son plaisir sexuel », d’après les termes de la plainte. Sheila Kennedy aurait ensuite souffert de stress post-traumatique, dépression et anxiété, et aurait vu sa carrière en pâtir.

De son côté, Axl Rose, de son vrai nom William Rose Jr, a déposé en mars une requête pour rejeter la plainte, que son équipe juridique a qualifiée de « tentative peu scrupuleuse de gagner de l’argent ». Ils ont également argumenté que Sheila Kennedy avait qualifié dans son autobiographie No One’s Pet (2016) et un documentaire de 2021, Look Away, l’incident présumé de « consensuel ».

Affaire Polanski : L’actrice Charlotte Lewis perd en appel son procès en diffamation contre le réalisateur

Cette fois, l’affaire est judiciairement close : l’actrice britannique Charlotte Lewis a perdu en appel, mercredi 4 décembre 2024, le procès en diffamation qu’elle avait intenté contre le réalisateur Roman Polanski pour l’avoir traitée de « menteuse » alors qu’elle l’accuse de viol.

La cour d’appel de Paris a « confirmé le jugement entrepris » en première instance, qui avait relaxé, en mai 2024, le cinéaste de 91 ans, par ailleurs accusé d’agressions sexuelles et de viols par plusieurs autres femmes.

Mme Lewis avait fait appel du jugement du tribunal correctionnel. Mais le parquet ne l’ayant pas fait de son côté, la relaxe sur le plan pénal était devenue définitive. La cour d’appel devait déterminer si le réalisateur était tout de même coupable d’une « faute civile » et devait, à ce titre, lui verser des dommages et intérêts. Elle a finalement considéré que ça n’était pas le cas.

« C’est une décision qui est très contestable parce que c’est offrir à Roman Polanski une forme de permis de tuer médiatiquement », a commenté auprès de l’AFP l’avocat de Mme Lewis, Me Benjamin Chouai.

« Il a le droit de diffamer, de discréditer, de salir, il va sûrement continuer à le faire à l’endroit de Charlotte Lewis mais aussi sûrement à l’endroit des autres femmes », a-t-il ajouté, indiquant qu’il allait faire le point avec sa cliente, absente à l’énoncé de la décision, pour éventuellement se pourvoir en cassation.

« C’est une décision extrêmement satisfaisante, on peut dire que c’est un grand jour pour la liberté d’expression, puisqu’il a été à nouveau confirmé et validé que lorsque vous avez été accusé dans la presse, vous pouvez vous défendre dans la presse », s’est au contraire félicitée Me Delphine Meillet, avocate de M. Polanski.

Lors de l’audience devant la cour d’appel, celle-ci avait demandé « au nom de quoi » un « accusé jeté en pâture sur la place publique » ne disposerait pas de « la même liberté de parole que ses accusatrices ».

Dans ce dossier, la justice ne devait en effet pas déterminer si Roman Polanski avait violé ou non l’actrice britannique, mais seulement si le cinéaste avait fait, ou non, un usage abusif de sa liberté d’expression dans un entretien publié par Paris Match en décembre 2019.

Interrogé dans cet article sur les accusations le visant, le réalisateur de Rosemary’s Baby avait répondu : « La première qualité d’un bon menteur, c’est une excellente mémoire. On mentionne toujours Charlotte Lewis dans la liste de mes accusatrices sans jamais relever ses contradictions ».

En 2010, lors d’une conférence de presse au Festival de Cannes, Charlotte Lewis avait raconté avoir été agressée à l’occasion d’un casting organisé chez Roman Polanski, à Paris, en 1983, alors qu’elle n’avait que 16 ans.

Pour illustrer les « contradictions », selon eux, de la plaignante, les avocats de Roman Polanski avaient exhumé lors du procès en première instance un entretien accordé en 1999 par la comédienne à News of the World et dans lequel elle faisait part de son admiration pour le réalisateur qui lui avait confié, en 1986, un rôle dans son film Pirates.

« Il me fascinait et je voulais être sa maîtresse. Je le voulais probablement plus qu’il ne me voulait », aurait-elle confié au tabloïd britannique. La comédienne conteste en partie les paroles qui lui sont attribuées par le journal.

Le tribunal correctionnel de Paris avait considéré dans son jugement de relaxe qu’il n’y avait dans les propos poursuivis « aucun fait susceptible de porter atteinte à l’honneur et à la considération de la partie civile ».

Roman Polanski, qui a notamment gagné un Oscar et une Palme d’or à Cannes pour Le Pianiste, est, depuis plus de quarante ans, considéré comme un fugitif aux États-Unis après une condamnation pour des « relations sexuelles illégales » avec une mineure de 13 ans.

Un procès au civil du réalisateur pour viol sur mineur en 1973, qui était prévu en août 2025 en Californie, a récemment été annulé après un accord entre les parties.

L'acteur, cascadeur et ancien catcheur, Scott L. Schwards est mort à 65 ans

L'acteur et ancien catcheur Scott L. Schwards est décédé le 26 novembre à 65 ans d'une insuffisance cardiaque. Il était surtout connu pour sa brève apparition dans Les Feux de l'amour et la trilogie Ocean's Eleven dans laquelle il travaillait pour le personnage de George Clooney.

Scott L. Schwards est né en Pennsylvanie et étudie à Philadelphie. A la fin de l'université, il devient catcheur professionnel sous plusieurs pseudonymes, notamment "Giant David" et "The Israeli Commando". Lorsqu'un agent hollywoodien lui propose de devenir acteur, il n'hésite pas une seconde et en 1991, apparaît dans le rôle d'un simple garde dans le nanar Shock 'Em Dead.

Schwartz tourne dans des films de seconde zone (Savate) ou n'est pas crédité au générique (Star Trek: Deep Space Nine). En parallèle, il devient cascadeur (My Giant, Agent destructeur). Son physique imposant le cantonne souvent aux hommes de main. On le retrouve en second rôle face à Dolph Lundgren dans Le Dernier des dragons (1999), mais il se fait véritablement repérer dans Ocean's Eleven.

Dans ce remake réalisé par Steven Soderbergh, il apparaît une fois de plus en homme de main dans le rôle de Cogneur (Bruiser en VO), qui fait semblant de passer à tabac le Danny Ocean joué par George Clooney car en réalité, il s'agit d'une ruse et les deux personnages se connaissent bien. On reverra Cogneur dans les deux suites du film en 2004 et 2007, et Variety précise que Schwartz est le seul acteur en dehors des personnages principaux à figurer dans les trois épisodes.

Son apparition marque les spectateurs, et tout s'accélère pour l'acteur, qui décroche le rôle d'un tortionnaire dans Le Roi Scorpion et une apparition et des cascades sur Spider-Man (2002), puis enchaîne avec Le Trésor oublié (2003) et Starsky & Hutch (2004). Sa carrière retombe hélas très vite dans des films de peu d'ambitions ou des rôles de brève apparition, comme lorsqu'il joue un employé de magasin dans Braqueurs amateurs (2005) ou Hagrid (de façon non créditée) dans Big Movie (2007).

Deux ans plus tard, on le voit dans le soap Les Feux de l'amour dans le rôle d'Amos Slaughter, engagé par Jeffrey Bardwell (alors joué par Ted Shackelford) pour retrouver Kevin Fisher (Greg Rikaart) car ce dernier braque des banques. L'arche dure trois épisodes, puis Schwartz repart dans les mauvais films, tel la comédie familiale Lost in the Woods avec Michael Madsen ou le film d'action Banlieue interdite avec Dave Bautista.

S'il ne parvient jamais à se hisser en tête d'affiche mais travaille d'arrache-pied, tournant plusieurs films par an, trimballant son imposante silhouette et son regard de nounours aussi bien dans les comédies que les thrillers d'action.

Peaky Blinders est adapté sur scène

 Alors que le film Peaky Blinders est actuellement en cours de tournage, avec le retour de Cillian Murphy dans le rôle principal, accompagné de nouvelles recrues telles que Rebecca Ferguson et Barry Keoghan, les fans français de la série à succès n’auront pas à attendre très longtemps avant de retrouver l’iconique Thomas Shelby et toute sa famille…

En effet, après une tournée triomphale, le spectacle Peaky Blinders : The Redemption of Thomas Shelby débarque en France du 11 au 30 mars 2025 à la Seine Musicale. Sur scène, la compagnie de danse britannique Rambert présente au public une version chorégraphiée de la fameuse légende des Peaky Blinders.

S’ouvrant sur les tranchées des Flandres, c’est l’histoire personnelle de Thomas Shelby (incarné sur les planches par le danseur Conor Kerrigan) qui se dessine, avec comme toile de fond la ville industrielle de Birmingham où règne la famille Shelby au lendemain de la première guerre mondiale.

Cette adaptation scénique a été écrite par nul autre que Steven Knight, créateur de l’incontournable série, et chorégraphiée et mise en scène par Benoit Swan Pouffer, directeur artistique de Rambert. Les spectateurs et fans de la première heure y retrouveront donc la grande majorité des ingrédients qui ont fait le succès de Peaky Blinders, à commencer par sa musique !

Le spectacle est ainsi sublimé par l'interprétation live d’une bande son originale composée par Roman GianArthur, qui reprend des morceaux emblématiques de la série (Nick Cave and The Bad Seeds, Radiohead, Anna Calvi, The Last Shadow Puppets, Frank Carter & The Rattlesnakes et Black Rebel Motorcycle Club).

Joli cadeau pour les fans : Steven Knight a ajouté quelques éléments inédits qu’il avait déjà à l’esprit au moment de la création de la série mais qui n’ont jamais été inclus dans celle-ci. Reprenant l’histoire à son origine, le spectacle s’adresse néanmoins également à un nouveau public qui souhaiterait justement découvrir l’univers des Peaky Blinders de manière originale.

Adapté de la série, il contient des scènes qui peuvent heurter la sensibilité des plus jeunes (coups de feu, violence, sexe, drogue…), ainsi que des effets stroboscopiques et de la pyrotechnie. Il est donc recommandé pour un public de 15 ans et plus.

Découvrez le spectacle Peaky Blinders : The Redemption of Thomas Shelby du 11 au 30 mars 2025 à la Seine Musicale.

The Recruit : attendu depuis 2 ans, ce thriller d’espionnage a enfin une date de retour

C’est une série dont on n'attendait pas forcément le retour avec grande impatience mais son succès en décembre 2022 lui a permis d’être renouvelée pour une saison 2. Netflix va mettre en ligne la saison 2 de The Recruit le 30 janvier prochain et a dévoilé les premières images sur les réseaux sociaux.

Ce thriller d’espionnage noté 3,8 sur 5 par les spectateurs sur AlloCiné suit un jeune avocat de la CIA qui se retrouve propulsé dans le monde dangereux de l'espionnage international lorsqu'une ancienne source menace de révéler des secrets de l'agence.

Grâce à son ton mi-sérieux et mi-décalé, ainsi qu’à la popularité de Noah Centineo, The Recruit avait réussi à divertir les abonnés. Et le dernier épisode de la saison 1 appelait officiellement une suite qui arrive donc très bientôt. En attendant une première bande-annonce de la saison 2 et grâce aux photos ci-dessus, on comprend que Karolina / Nichka a finalement relâché Owen après avoir tué sa propre mère.

Dans cette suite, Owen est appelé en Corée du Sud où il doit gérer une situation délicate mais se rend compte que la plus grosse menace pourrait bien venir de l’Agence en elle-même. Cette saison 2 de The Recruit s’annonce donc particulièrement tendue pour notre avocat qui est enfin passé aux choses sérieuses.

Reste à savoir si la série Netflix arrivera à garder son humour ou si elle a pour objectif de devenir un véritable thriller d’espionnage, à la manière d’un Night Agent. Mais il faudra attendre un premier trailer pour cela.

Ce que l’on sait à date, c’est que la saison 2 de The Recruit accueillera l’acteur Teo Yoo (Past Lives) dans le rôle d’un agent du service de renseignement sud-coréen et James Purefoy dans celui d’une homme d’affaires britannique. Nathan Fillion (Castle) sera de retour en tant que directeur de la CIA. Quant à Laura Haddock qui a prêté ses traits à Max, elle ne devrait pas apparaître dans la suite, laissant sous-entendre que son personnage est bel et bien mort.

The Recruit, le 30 janvier sur Netflix.

Ben Stiller en Marty McFly dans Retour vers le futur ? Il avait passé une audition

L'histoire assez dingue du casting de Marty McFly pour Retour vers le futur est aujourd'hui bien connue. Après que de nombreux comédiens aient auditionné pour le rôle, c'est Eric Stoltz qui est finalement choisi par la production. Mais après cinq semaines de tournage, saisis par le doute et désireux d'apporter une touche plus comique au personnage, le réalisateur Robert Zemeckis et le scénariste Bob Gale décident de le remplacer par Michael J. Fox.

Cette histoire géniale dans les coulisses de Retour vers le futur, tout le monde, donc, la connaît. Mais saviez-vous que parmi les acteurs ayant auditionné pour jouer Marty McFly, il y en avait un qui est aujourd'hui devenu totalement incontournable à Hollywood ?

Celui qui aurait pu se glisser dans la peau du personnage, qui est aujourd'hui l'un des poids lourds de la comédie US, c'est Ben Stiller (qui pense qu'il serait quasi-impossible de refaire l'un ses films sorti il y a 16 ans) ! Sur le réseau social X, le compte All The Right Movies a déniché des images de l'audition du comédien, alors âgé de même pas vingt ans et sans aucune expérience à l'écran.

L'audition de Ben Stiller pour Retour vers le futur est à découvrir en images ci-dessous à partir de 2 minutes 50. Mais n'hésitez pas à visionner l'intégralité de la vidéo, qui montre les essais d'autres comédiens pour le rôle de Marty, ainsi que les prestations de Kyra Sedgwick en Jennifer Parker et de Billy Zane en Biff Tannen (Zane obtiendra finalement le rôle de Match, l'un des voyous du gang de Biff).

L'échec de Ben Stiller à cette audition de Retour vers le futur n'a pas du tout eu d'impact négatif sur sa carrière, l'Américain enchaînant très vite en écrivant des sketches pour le Saturday Night Live et en effectuant ses débuts sur grand écran dans la comédie À la poursuite de Lori. La suite, on la connaît, Stiller devenant un nom incontournable du paysage hollywoodien.

Jenifer confie pour la première fois avoir subi plusieurs fausses couches

À42 ans, Jenifer est la maman comblée de trois garçons : Aaron, 21 ans qu'elle a eu avec Maxim Nucci, Joseph, 10 ans dont le papa est l’acteur Thierry Neuvic, et Juvanni, 3 ans qu'elle a eu avec Ambroise Fieschi, un entrepreneur corse. Pourtant, son parcours n’a pas toujours été rose. Le 29 novembre sur France Inter, dans l’émission musicale de Frédéric Pommier, celle qui vient de sortir son dixième album, Jukebox, 2002 – 2012, s’est confiée sur une chanson qui l’a particulièrement marquée, Tears in Heaven, Eric Clapton, sortie en 1992. Le musicien britannique a dédié ce titre à son fils Conor, mort l’année précédente d’une chute accidentelle du 53e étage alors qu’il avait 4 ans.

Si cette chanson la « bouleversera pour l’éternité », ce n’est pas uniquement parce que Jenifer s’est imaginé vivre le même deuil qu’Eric Clapton. C’est aussi parce qu’elle a connu le chagrin de ne pas mener certaines de ses grossesses à terme. « C’est très intime ce que je vais dire, mais j’ai déjà connu par exemple des fausses couches », explique Jenifer au micro de la radio. Et, en écoutant les paroles écrites par Eric Clapton, Jenifer a pu accueillir et accepter sa perte, qu’elle décrit comme « des douleurs très intenses ».

L’artiste confie avoir elle aussi écrit une chanson sur le sujet, mais elle ne se sent pas encore prête à l’offrir au public. « Aurais-je un jour la force de la chanter ? Elle est rangée précieusement », indique la première gagnante de la Star Academy.

Marmaille : pourquoi ce film est une grande première en France ?

Thomas, un adolescent réunionnais de 15 ans, n’aspire qu’à remporter un concours de breakdance et partir pour la métropole. Mais quand sa mère le met brutalement à la rue ainsi que sa sœur Audrey, leur monde s’effondre. Placés chez leur père inconnu et livrés à eux-mêmes, ils doivent surmonter l’abandon et se reconstruire.

L'île de La Réunion a souvent accueilli des tournages de films français. Mais Marmaille constitue une grande première : il s'agit du premier film tourné à La Réunion, 100% réunionnais, parlé en créole réunionnais, et bénéficiant d'une sortie au cinéma en France métropolitaine.

"Si La Réunion est devenue depuis plusieurs années maintenant un lieu réputé de tournage accueillant les plus grosses productions, un studio de cinéma à ciel ouvert et un terreau d’histoires inspirantes, c’est la première fois qu’un réalisateur du pays va tenter de conquérir les salles de la métropole", explique le réalisateur Grégory Lucilly dans sa note d'intention.

Et d'ajouter : "Je le fais avec l’honneur d’avoir mis des jeunes de mes rues en premiers rôles, avec le respect dû à notre musique héritée des temps de l’esclavage, le maloya. Je le fais avec l’intime conviction qu’après ce film, vous voudrez danser la vie et vous réunir."

Marmaille bénéficie d'un cadre de tournage singulier et exceptionnel. Mais il est à noter qu'à aucun moment, son réalisateur n'a cherché à rendre cliché ce lieu de tournage. Bien au contraire. Ce décor est en tout cas totalement en phase avec le propos du film, comme Grégory Lucilly de façon très pertinente dans le dossier de presse.

"Je considère que cette île est encore à son âge adolescent. Elle est habitée seulement depuis 400 ans, et est encore en train de se chercher. Je voyais donc là un parallèle avec mes personnages, qui doivent, eux aussi, se battre pour leur avenir. La Réunion est magnifique par son paysage, son métissage culturel – beaucoup d’ethnies et de religions s’y mélangent – comme par la solidarité qui y règne. Je suis fou amoureux de mon île, qui est aussi un personnage central de mon film. Son caractère sauvage, fougueux, par ailleurs, devait déteindre dans le tempérament de Thomas, qui incarne aussi, à cet égard, l’île où je vis."

La force de Marmaille repose beaucoup sur son sujet, rarement abordé au cinéma, et avec son parti pris assez radical. Grégory Lucilly explique d'où lui est venue cette idée de s'emparer de ce sujet : "Un jour, alors que j’épaulais un jeune en difficulté, je me suis retrouvé au service de l’Aide Sociale à l’Enfance à Saint-Leu, à La Réunion. J’y ai rencontré une assistante sociale, qui m’a dit ceci : « Les mères qui abandonnent leur enfant, c’est, pour nous, une situation banale ».

Cette phrase m’a beaucoup choqué et a suscité en moi le désir d’en savoir plus. Je suis ainsi allé à la rencontre de magistrats, d’officiers de police judiciaire, d’assistants sociaux et tous m’ont dit la même chose que cette femme. Pour moi qui ai eu la chance de grandir dans une famille aimante, cela relève de l’impensable. Cette « situation banale » m’a sauté aux yeux le jour où un employé de la Protection de l’enfance m’a fait entrer dans une grande pièce sécurisée : j’y ai découvert des centaines de dossiers suspendus concernant ces enfants abandonnés. Cette quantité faramineuse de dossiers m’a bouleversé. J’ai donc décidé de partir de ce sujet en adoptant le point de vue d’un adolescent."

La radicalité du sujet passe par le fait qu'on ignore pourquoi la mère a choisi d’être absente. "La situation est d’autant plus violente que le père de ces deux enfants les a abandonnés, lui aussi."

Et d'ajouter : "Cela fait écho à de nombreuses situations que j’ai rencontrées lors de mon enquête préalable à l’écriture. Malgré la violence de la situation, mon envie était de poser un regard positif sur la famille en racontant l’histoire d’une réconciliation, non pas autour de la mère, défaillante, mais autour du père, qui refait surface par la force des choses et qui va se sublimer grâce à cette situation."

Marmaille sort au cinéma ce mercredi 4 décembre 2024.