05 novembre 2024

Le discret séjour d’Ayem Nour en « suite psychiatrique »


Ayem Nour se livre comme jamais dans son livre Toutes celles que je suis. Elle se confie également sur son mari Vincent Miclet ainsi que leur fils, Ayvin.

La maman influenceuse a également exprimé avoir été en suite psychiatrique dans son ouvrage paru le 4 novembre dernier aux éditions Leduc.

Dans ce livre, elle révèle avoir subi des conséquences de sa relation avec son ex-mari, qu'elle surnomme V., en septembre 2022. "Je mange de moins en moins, je bois de plus en plus, je maigris à vue d'œil et le sommeil me quitte progressivement." confie-t-elle. Son mari lui aurait ensuite proposé de prendre des médicaments pour l'apaiser. "V prétend que je suis en train de faire un burn-out, que je dois faire une pause, me mettre au vert. Il me convainc de couper avec l'agitation de mon quotidien et m'emmène dans une clinique, à quelques kilomètres de Paris." 

La jeune femme arrête alors de travailler en tant qu'animatrice à la télévision. "Dans la voiture, ma mère est effondrée, elle ne comprend pas pourquoi je vis si mal, pourquoi je dois me faire hospitaliser dans une unité psychiatrique. Ca fait peur, le mot psychiatrie. Ça fait peur, les maladies mentales. Ça fait peur, la dépression. Ça fait flipper, le mal-être."

En se rendant à l'unité psychiatrique, elle découvre une suite. "V. demande la plus belle chambre pour sa princesse qui ne dort plus, et nous voilà partis pour une visite guidée. Arrivés dans ma suite psychiatrique, je me dirige vers la fenêtre afin d'admirer la vue. Je vais pour saisir la poignée, il n'y en a pas." remarque Ayem Nour avant de quitter les lieux. "Je suis enfermée, prisonnière. Je veux bien de l'aide, mais je refuse que l'on me retire cet élément si précieux : ma liberté."

Pour autant, l'influenceuse ne va pas mieux et sera hospitalisée à l'hôpital américain de Paris. La véritable raison de ce mal-être intérieur ? "Incapable de me rendre compte que cette histoire d'amour ne me rendait pas heureuse, que cette vie de princesse enchaînée à son roi ne ressemblait en rien à mes rêves. Pour survivre, je me suis plongée dans les livres, les textes sacrés. La spiritualité m'a permis de calmer mes angoisses, de gagner en profondeur, d'adoucir ma vision des événements que la vie offre à expérimenter."

France 2 : Jordan De Luxe témoigne du viol qu’il a subi

L’animateur Jordan de Luxe s’est confié ce lundi à Faustine Bollaert dans l’émission Ça commence aujourd’hui sur France 2 sur le viol qu’il a subi alors qu’il était âgée de 20 ans et qu’il venait d’arriver à Paris.

Après une soirée mondaine, il raconte s’être retrouvé chez une personnalité qu’il ne nomme pas et qui lui a proposé de l’héberger parce que les transports en commun ne fonctionnent plus. « Il veut me servir un verre. Il est allé le servir dans la cuisine, là où je ne le voyais pas. Je le bois. Et en buvant le verre, je commence à me rendre compte que je pars un peu dans un autre monde », raconte l’animateur, qui a visiblement été drogué à son insu.

Et de poursuivre : « Je me relaxe quoi, mais vraiment, je me relaxe. Je l’entends parler et tout d’un coup, tout ça devient un peu sombre, les phrases un peu en écho. »

« Après, c’est un souvenir un peu particulier. Souvenir un peu raide d’une main qui arrive et qui me prend la nuque. Et puis voilà quoi… », balbutie Jordan de Luxe, ému. Et de lâcher après un court silence : « Il abuse de moi sans que je sois consentant ». Un traumatisme qu’il avait déjà partagé à l’occasion de la sortie de son autobiographie « A quoi tu sers » au printemps dernier.

Le lendemain matin, le jeune homme de 20 ans, encore inconnu, se réveille « totalement nu » à côté de cette personnalité « qui a 20 ou 30 ans de plus que moi ». « Je me souviens cette vision horrible d’un préservatif à côté, ouvert. Et donc je me retourne et je lui dis “mais qu’est-ce que…” », relate-t-il. Ce dernier lui rétorque sans vergogne : « On a passé une bonne soirée hier, c’était très sympa »

Tandis que son agresseur le raccompagne en voiture au RER, le jeune homme espère le confronter : « Faut quand même que je lui dise qu’il m’a violé », adresse-t-il à Faustine Bollaert. Son agresseur balaie d’un revers de la main toute discussion : « Je dis “mais c’est bizarre” et il me dit “ah non non mais t’as trop bu, et on s’est endormi” », rapporte-t-il. Et de conclure : « (J’ai) l’impression d’avoir été sali, c’est une horreur absolue quoi, une horreur absolue », insiste-t-il.

L’animateur osera parler de ce traumatisme seulement 15 ans plus tard dans le contexte du mouvement #MeToo. Une sombre histoire, qui fait écho à l’affaire Gisèle Pélicot, droguée par son mari puis violée par des inconnus, et permet de lever le voile sur un fait de société jusqu’alors trop ignoré, la soumission chimique.

Anna Kendrick a fait don de son cachet pour Une Femme en Jeu

Alors que le premier film réalisé par Anna Kendrick cartonne sur Netflix, vu plus de 21 millions de fois, l'ancienne de Twilight confie aujourd'hui qu'elle n'a pas gagné d’argent avec Une Femme en Jeu. Et pour cause, elle a fait don de ses cachets à diverses œuvres caritatives.

Pourquoi ? Parce qu'elle était mal à l'aise à l'idée de se remplir les poches avec cette histoire vraie totalement sinistre.

"Lorsque Netflix a finalement acheté le film, j'ai compris que j'allais gagner pas mal d'argent avec. Mais ce n’est que la semaine précédant son avant-première au festival de Toronto que j'ai vraiment percuté", raconte Anna Kendrick interrogée par le podcast Crime Junkie AF. "En arrivant, j'ai compris que ce film allait générer pas mal d'argent et je me suis demandée si j'étais à l'aise avec ça. En fait j'étais un peu dégoûtée par cette idée..."

Car son film raconte l'histoire d'un tueur et violeur en série, Rodney Alcala, qui a réussi à participer à une émission de dating (comme Tournez Manège !) à la télé américaine, en 1978. Alors Anna Kendrick a choisi de donner ses revenus personnels à RAINN (Rape, Abuse & Incest National Network) et au National Center for Victims of Violent Crime, deux organisations à but non lucratif du pays qui soutiennent les survivants d’abus et de violences sexuelles.

"Pour moi, ce film n'a jamais été une entreprise lucrative" poursuit Anna Kendrick. "Donc je ne voulais pas gagner d’argent avec ce film. L’argent est allé à RAINN et au National Center for Victims of Violent Crime. C’était le moins que je puisse faire."

Un nouveau film La Mouche se prépare

Oui, il existe déjà La Mouche 2 (sorti en 1989)... et ça n'avait pas été une franche réussite. Mais presque 40 ans après la sortie du grand classique réalisé et coécrit par David Cronenberg (en 1986), un nouveau film La Mouche est en cours de préparation.

Selon Deadline, les studios 20th Century et Chernin Entertainment planchent sur un projet qui doit se dérouler dans le même univers que celui de La Mouche.

Il faut préciser que la version Cronenberg, avec Jeff Goldblum, était inspirée d'un vieux film de 1958 de Kurt Neumann et aussi d'une nouvelle de 1957 signé George Langelaan.

Le nouveau film sera écrit et réalisé par Nikyatu Jusu, qui avait déjà réalisé film d'horreur américain Nanny en 2022 avec Anna Diop et Michelle Monaghan.

Les détails de l'intrigue restent secrets. Cependant, selon Deadline, il ne s'agira pas d'un simple remake du film de Cronenberg, mais plutôt d'une suite en forme de spin-off se déroulant simplement « dans l'univers » de la fameuse machine créée par le scientifique Seth Brundle.

Pour Tom Hanks l'ère des films de super-héros touche à sa fin

Il revient cette semaine à son époque Forrest Gump avec Here, le nouveau film de Robert Zemeckis. Non, Tom Hanks n'est pas du genre à céder aux sirènes des blockbusters de super-héros. Et invité du podcast « Happy Sad Confused », il confie n'avoir même jamais rencontré Kevin Feige ou James Gunn pour parler avec eux de l’univers cinématographique Marvel ou du DC Universe. Même s'il n'a rien contre, Tom Hanks trouve que l'ère du tout super-héros au cinéma est révolue.

"Vous vous souvenez que dans les années 1970 et 1980, ils ont essayé de faire une version télévisée de Captain America et Spider Man ? Il y a eu aussi le Batman d’Adam West. La technologie n’existait pas pour faire en sorte que cela ressemble à ce que l’on voyait alors dans les comics. Mais maintenant, c'est posible. On peut faire n’importe quoi."

Poursuivant son analyse, l'acteur oscarisé estime que "le Superman de Christopher Reeve a été le premier à s’en approcher en raison de la technologie de pointe qui permettait à l'époque de retirer les fils qui le maintenaient en l'air. Nous avons tous cru qu’un homme pouvait voler quand nous l’avons vu. C’était assez extraordinaire !"

Aujourd'hui, si le genre aest aussi prolifique, c'est que "l’industrie du cinéma se dit à chaque fois que si ça marche, ça marchera à nouveau" s'amuse Tom Hanks.

"Mais le public a toujours une longueur d’avance sur l'industrie. Ils voient quelque chose de trop familier et se disent : « J’ai déjà vu ça. Et donc ? » Faire des choses époustouflantes ne suffit pas. Il s’agit de savoir quelle l’histoire on veut raconter aussi. C'est quoi le but de toutes ces histoires ? Les gens veulent qu'on leur parle d'eux aussi. On a l’impression qu'on est arrivé au bout d'un truc et nous explorons chaque année de nouveaux territoires à ce sujet."

Hideo Kojima a adoré Joker 2 et défend la Folie à Deux contre les critiques

Est-ce devenu tendance de défendre Joker 2 à Hollywood ? Après le soutien de Quentin Tarantino, c'est au tour de Hideo Kojima, créateur de jeux vidéo et récemment de l'énorme saga Death Stranding, de poster un message pour valider la Folie à Deux de Joaquin Phoenix et Lady Gaga, flinguée par les critiques et massacrée au box-office (200 millions de dollars de recettes actuellement).

Ecrivant à ses 4 millions de followers sur X, le producteur japonais analyse en détails : "J’ai regardé Joker : Folie à Deux. Le début du film est une séquence d’animation, rappelant la nostalgie des Looney Tunes, décrivant une histoire du Joker et de son ombre. Puis dans le procès qui suit, la question de sa personnalité multiple est débattue du début à la fin. Le Joker est-il Arthur ? Le Joker est-il une autre personnalité (son ombre) ? Qui est exactement Arthur ? Cette révélation se transforme finalement en méta-perspective. Dans le film précédent, Joker, était-il vraiment le Joker qui captivait le public du monde entier ? Ou était-ce Arthur ? Cette question est constamment posée à Lee et même aux habitants de Gotham City dans le film."

Puis, Hideo Kojima estime que l'opinion sur Joker 2 va changer. Au fil des ans, les critiques se feront moins dures selon lui : "Nous vivons à une époque de production de masse de héros de « justice poétique », une bataille entre le bien et le mal. Dernièrement, de nombreux films dérivés axés sur les méchants ont été réalisés. Les méchants peuvent-ils aussi être des super-héros ? Cette question posée sur grand écran dans un film DC est-elle trop avant-gardiste ? Était-ce le Joker que le public du monde entier avait adoré en 2019 ? Ou était-ce Arthur ? C’est là que les critiques ont divergé." Et il assure :

"Au cours des 10 ou 20 prochaines années, la réputation de ce film va probablement changer en même temps que la diffusion des films de héros à venir. Il faudra peut-être un certain temps pour que cela devienne une véritable Folie à deux, mais il ne fait aucun doute que tout le monde adire déjà Joaquin et Gaga dans ce film."

Netflix sous le coup de perquisitions pour soupçons de fraude fiscale

Dans le cadre d'une enquête préliminaire pour des soupçons de fraude fiscale, deux perquisitions sont en cours chez Netflix en France et aux Pays-Bas, a appris BFMTV de source judiciaire.

Ouverte en novembre 2022, cette enquête comprend les chefs de blanchiment de fraude fiscale aggravée et de travail dissimulé en bande organisée. Les perquisitions sont menées par les enquêteurs de l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières, en lien avec des membres du parquet national financier.

Ces perquisitions, dont l'une d'elles se déroule à Amsterdam, se fait en coopération avec les autorités néerlandaises et Eurojust, l'unité de l'Union européen pour une meilleure coopération judiciaire entre les Etats membres.

La filiale française de Netflix a déjà été visée par un contrôle fiscal en août 2023 en raison de ses techniques de refacturations. Elle minimisait son imposition en France en déclarant aux Pays-Bas son chiffre d'affaires dans l'Hexagone. Elle n'avait versé que 981.000 euros d'impots entre 2019 et 2020, alors qu'elle revendiquait 7 millions d'abonnés.

Un ours dans le Jura : bande-annonce avec Franck Dubosc et Laure Calamy

Trois ans après le tendre Rumba la vie (2022) et six ans après la comédie romantique Tout le monde debout (2018), Franck Dubosc dévoile son troisième film de réalisateur. Dans un genre totalement différent, Un Ours dans le Jura sera un polar glacé. Une comédie noire qui suivra un couple tombant sur un gros paquet d'oseille pas très net...

"Michel et Cathy, un couple usé par le temps et les difficultés financières, ne se parlent plus vraiment. Jusqu’au jour où Michel, pour éviter un ours sur la route, heurte une voiture et tue les deux occupants. 2 morts et 2 millions en billets usagés dans le coffre, forcément, ça donne envie de se reparler. Et surtout de se taire" s'amuse le synopsis officiel dévoilé par Gaumont.

Aux côtés de Franck Dubosc, c'est Laure Calamy qui jouera sa femme dans le film, tandis que Benoît Poelvoorde et Joséphine de Meaux seront les gendarmes sur l'enquête.

Un Ours dans le Jura sortira le 1er janvier prochain au cinéma.

La Zone d'intérêt : les différences entre le livre et le film

Canal + diffusera ce soir La Zone d'intérêt, drame puissant de Jonathan Glazer (Birth, Under the Skin...), qui était reparti du festival de Cannes 2023 avec le Grand Prix. Notre critique est à lire ici, et ci-dessous, nous repartageons un article décryptant le travail d'adaptation du cinéaste britannique.

Les fans de l'œuvre d'Amis qui sont allés voir l'adaptation qu'en a faite Jonathan Glazer avec La Zone d'intérêt ont dû, au début du film, se demander s’ils ne s’étaient pas trompés de salles… En “adaptant” le roman de Martin Amis, le cinéaste n’a gardé que quelques rares éléments du livre. Le contexte (un camp d’extermination allemand), un commandant nazi, et la Shoah en toile de fond. C’est que l’étrange plongée cauchemardesque à laquelle nous “conviait” Amis n’a été, au fond, qu’un point zéro pour Glazer. “Une étincelle initiale”, comme il l’expliquait récemment à un journaliste du Monde : “J’ai été fasciné par les personnages, mais j’ai poursuivi ensuite le voyage à ma manière. Je pense tout de même qu’à certains endroits la trivialité que je décris peut rejoindre le registre grotesque du roman.”

De fait, l’intrigue du livre et celle du film n’ont pas grand chose à voir. Dans La Zone d’intérêt, publié en France en 2015, le bad boy des lettres britanniques décrivait le quotidien d'un camp d'extermination par le biais du baroque et de la farce radicale. Le roman suivait trois personnages : Paul Doll, le commandant des lieux, un horrible bonhomme libidineux, alcoolique notoire, qui réceptionne les convois sans (se) poser la moindre question. Doll, partiellement inspiré par Rudolf Höss, était beaucoup plus débauché que son modèle - on était chez Amis ! Il y avait également l’officier SS Angelus Thomsen, un obsédé sexuel qui se rapprochait un peu trop de la femme de Doll. Et enfin, Szmul, un Sonderkommando qui servait d'acolyte au commandant.

Ces trois personnages racontaient l’action dans une succession de chapitres narrés à la première personne, dégueulaient leurs dépressions, leur mal-être ou leurs pulsions les plus intimes et permettaient ainsi au romancier de mettre en scène la banalité du mal. Avec beaucoup d’humour (noir, grotesque, grinçant). Loin de l’imagerie d’Epinal - le SS aristocrate, érudit décadent - Amis portraiturait des petits bourgeois médiocres, des fonctionnaires mauvais, obsédés par leurs N+1 et par leurs coups du soir. Et un juif, obligé de collaborer pour survivre… La Shoah se déroulait donc à l’ombre d’un vaudeville (ou l’inverse) et, passant d'un point de vue à l'autre, Amis dessinait une histoire symbolique et lamentable du nazisme. Pendant que les maîtres du camp se vautrent dans le stupre, ne pensent qu’à baiser, boire ou monter dans l'organigramme, derrière le mur, l’Holocauste se poursuit. 

La version cinéma de La zone d'intérêt s'écarte considérablement de la construction complexe du roman et de ses personnages bouffons ou tragiques. Glazer maintient le spectateur à distance et opte pour une vision froidement objective. Contrairement au livre le cinéaste ne franchit jamais les portes du camp, il a plutôt imaginé un "Big Brother dans une maison nazie". C’est comme cela qu’il a décrit son système de tournage (dix caméras cachés dans les murs de la maison construite par l'équipe de production du film) qui lui a permis de se focaliser sur le quotidien de la famille Höss. Oui : on a bien dit Höss. Se débarrassant des biographies fictives du livre - Paul Doll et sa femme Hannah - Glazer reprend les patronymes réels de Rudolf et Hedwig Höss, le véritable commandant d’Auschwitz et son épouse. Il les dépeint comme l'archétype de la famille allemande, ne laissant entrevoir les fissures de leur relation qu'à travers des allusions aux aventures extra conjugales de Rudolf.

 Plus rien de vulgaires ici, plus de rivalités amoureuses ou d’intrigues sexuelles pathétiques… Rudolf (incarné par Christian Friedel) est un homme dans la fleur de l'âge et au sommet de sa carrière, il s'écarte en cela résolument du portrait du commandant du roman. Glazer refaçonne également le personnage d'Hannah, qui en (re)devenant Hedwig (Sandra Huller, terrifiante) perd un peu de sex appeal et de surmoi “amisien”, pour mieux incarner l'idéal hitlérien de l'épouse et de la mère allemande. Dans le film, surnommée "la reine d'Auschwitz" par son mari, Hedwig est sans doute le personnage le plus toxique, et sa glaçante engueulade avec son mari, qui lui annonce son transfert, est inspirée de documents historiques relatant une dispute similaire entre les époux. 

L'adaptation de La Zone d'intérêt par Glazer s'éloigne donc radicalement du livre original; au point qu’on se demande presque pourquoi Glazer est nommé dans la catégorie meilleure adaptation des Oscars. Pourtant, son film reste un huis clos étouffant et sordide, insupportable, qui convoie la même finalité que le bouquin d’Amis : faire le portrait d’une nature humaine immonde, monstrueuse, capable de nier ou d’ignorer le Mal absolu qui se produit sous ses fenêtres.

Netflix : Outer Banks sera de retour pour une 5e et dernière saison

Outer Banks est l'une des séries les plus populaires et appréciées sur Netflix. La fiction de Josh Pate, Jonas Pate et Shannon Burke a réussi à rassembler une large communauté de fans qui sont friands d'histoires d'amour, d'amitié et d'aventure.

Cette série pour jeunes adultes met en scène les Pogues, une bande d'amis composée de John B (Chase Stokes), Sarah (Madelyn Cline), Kiara (Madison Bailey), JJ (Rudy Pankow), Pope (Jonathan Daviss) et Cleo (Carlacia Grant), qui se lancent dans diverses chasses aux trésors, liées de près ou de loin à des secrets familiaux.

Et alors que la partie 2 de la saison 4 d'Outer Banks arrive très bientôt sur Netflix, le géant américain et l'équipe de la série a annoncé une excellente nouvelle aux fans. La fiction est renouvelée pour une cinquième saison !

Outer Banks rentre ainsi dans le cercle très fermé des séries Netflix qui comptent le plus de saisons, même si elle est loin du record établi par la fiction espagnole Elite, qui a atteint le nombre de 8 salves d'épisodes

Avant d'en savoir plus sur cette cinquième saison, déjà en cours d'écriture, les créateurs de Outer Banks ont teasé la deuxième partie de la saison 4, qu'ils estiment être "la saison la plus longue et la plus difficile – mais la plus gratifiante – à produire" avec un épisode final ayant la durée d'un film, qui serait, selon eux, "le meilleur et le plus puissant".

Mais la bonne nouvelle d'une cinquième saison s'accompagne aussi d'une mauvaise, puisque les créateurs d'Outer Banks ont annoncé que la saison 5 serait également la dernière.

C'est dans une lettre émouvante partagée aux fans que les créateurs de la série ont fait part de la nouvelle tout en se remémorant certains souvenirs, notamment la genèse d'Outer Banks : une photo de l'été 2017 d'adolescents sur une plage au crépuscule lors d'une panne de courant, qui les a inspiré.

Si l'annonce de la fin de la série s'accompagne déjà d'un sentiment de nostalgie, c'est aussi une certaine satisfaction pour les créateurs d'Outer Banks car c'était leur plan depuis le début et ils n'étaient pas sûrs de pouvoir le mettre en œuvre.

La confiance de Netflix et la popularité de la série leur permettent donc de raconter leur histoire complète. Il faudra très certainement attendre 2026 pour la cinquième et dernière saison d'Outer Banks, mais en attendant les fans vont bientôt découvrir la seconde partie de la saison 4.

La partie 2 de la saison 4 de la série "Outer Banks" sera disponible le 7 novembre sur Netflix.