06 septembre 2024

9-1-1 Lone Star : la série est annulée

C’est désormais officiel… Après des mois de rumeurs, nos confrères de Deadline viennent d’annoncer que la saison 5 de 9-1-1 : Lone Star, qui débutera le 23 septembre prochain aux Etats-Unis, sera bel et bien la dernière.

Si les fans sont bien évidemment déçus d’apprendre cette nouvelle, cela faisait un certain déjà que l’avenir du spin-off de 9-1-1 était incertain. Des rumeurs sur une éventuelle dernière saison circulaient depuis le mois de juin, suite à l’annonce du départ de Sierra McClain, qui incarnait Grace Ryder depuis le lancement de la série portée par Rob Lowe.

Depuis, plusieurs membres de la distribution avaient publié sur les réseaux sociaux des messages énigmatiques qui laissaient à penser qu’ils ne seraient pas de retour pour une sixième saison.

“Depuis son lancement, les fans ont suivi les aventures héroïques et émouvantes des hommes et femmes qui composent la 126 d’Austin. Un grand merci à l’une des meilleures équipes créatives de toute la télévision - Ryan Murphy, Brad Falchuk et Tim Minear - pour avoir créé l’une des séries dramatiques les plus riches en action qui soit”, a déclaré Michael Thorn, le président de Fox TV Network.

“Pour cette dernière saison, nous sommes prêts à lui faire des adieux comme il se doit, avec des sauvetages haletants, des épreuves insurmontables et des combats personnels réalistes, grâce à notre distribution cinq étoiles, menée par Rob Lowe et Gina Torres.”

Malheureusement, contrairement à 9-1-1 qui avait été annulée par la Fox en mai 2023 puis sauvée par ABC quelques mois plus tard, 9-1-1 : Lone Star ne devrait pas connaître le même destin.

D’autant plus que, selon Deadline, ABC envisagerait de développer un nouveau spin-off de 9-1-1 qui se déroulerait cette fois à Las Vegas. Affaire à suivre… En attendant, la cinquième et dernière saison de 9-1-1 : Lone Star sera diffusée à partir du 23 septembre sur la Fox. La série devrait arriver quelques mois plus tard en France sur M6.

Sugar Bandits de Stefano Sollima, ce sera finalement sans Will Smith devant la caméra

Des quelques projets de Will Smith, c'était sans aucun doute le plus stimulant. Plus encore qu'un Bad Boys 5 ou un Je suis une légende 2. Car Sugar Bandits devait lui permettre d'évoluer devant la caméra de Stefano Sollima, réalisateur de Sicario 2, Sans aucun remords avec Michael B. Jordan ou encore d'épisodes de la série Gomorra.

Mais il faut désormais parler de la présence de la star d'Independence Day au casting en utilisant le passé. Deadline rapporte en effet qu'un conflit d'emploi du temps le contraint à renoncer à ce thriller dans lequel il devait jouer un vétéran des forces spéciales qui fait appel à d'autres soldats pour éliminer le trafic de drogue à Boston. Et ce alors que les prises de vues devaient débuter sous peu.

On ne sait pas quel projet a pris le pas sur Sugar Bandits dans l'agenda de la star (Je suis une légende 2 ?), qui restera néanmoins producteur via sa société Westbrook. Mais ce forfait pourrait remettre le film en question, car le financement des 80 millions de dollars de son budget reposait sur sa présence à l'écran.

Pour le moment, l'option privilégiée est bien évidemment de le remplacer. Mais il n'est pas impossible que l'ampleur du long métrage inspiré du roman de Chuck Hogan (dont Ben Affleck a adapté The Town au cinéma) soit revue à la baisse.

Procès des viols de Mazan : Gisèle Pélicot demande la fermeture de la cagnotte ouverte par Nabilla

C’est l’affaire qui secoue l’opinion publique. Depuis plusieurs jours se tient à la Cour criminelle d’Avignon le procès des viols de Mazan, perpétrés par une cinquantaine d’hommes entre 2011 et 2020 sur Gisèle Pélicot, une femme de 71 ans. La victime a été droguée à son insu par son mari, Dominique Pélicot, qui a recruté pendant toutes ces années des hommes sur internet, dans le but de la violer. Ce n’est qu’en 2020 que la victime a découvert l’horreur qu’elle a endurée, lorsque son mari a été arrêté dans un supermarché de Carpentras après avoir été surpris en train de filmer sous les jupes des clientes.

Après avoir fouillé le téléphone de Dominique Pélicot, la police a demandé à Gisèle de venir. C’est de cette manière qu’elle a découvert des photos et vidéos d’elles, inconsciente à cause de la drogue, en train d’être violée. Alors que le procès devait se tenir à huis-clos, la plaignante a préféré qu’il soit public, afin que son drame et son combat servent d’exemple.

Impossible évidemment de ne pas être sensible face aux supplices subis par Gisèle Pélicot. Bouleversée, Nabilla Vergara a décidé d’ouvrir une cagnotte en son soutien ce jeudi 5 septembre. “J’ai décidé de créer cette cagnotte pour Gisèle Pélicot. Madame, j’ai été profondément touchée par votre histoire. Je suis admirative de votre courage et votre force. Vous êtes un exemple pour toutes les femmes sur cette Terre. J’aimerais que l’on puisse toutes participer à vos frais de justice et vous aider à traverser cette terrible épreuve. Au nom de toutes les femmes. Nous sommes tous avec vous du fond du cœur", a-t-elle écrit sur le site concerné.

Alors que la cagnotte a atteint plus de 37 000 euros en quelques heures, BFM TV a annoncé que Gisèle Pélicot souhaite qu’elle soit fermée. Dans un communiqué, les avocats ont expliqué que la victime préfère “préserver la dignité et la sérénité des débats qui se tiennent actuellement devant la Cour Criminelle Départementale du Vaucluse”, précisant que la famille ne souhaite "aucunement l’ouverture de cagnottes de soutien en ligne".

05 septembre 2024

Procès des viols de Mazan : Nabilla Vergara fait un beau geste envers Gisèle Pélicot, la victime

L’affaire des viols de Mazan, qui secoue actuellement la cour criminelle d’Avignon, concerne Gisèle Pélicot, une femme de 71 ans, victime d’abus sexuels perpétrés par une cinquantaine d’hommes, dont son mari, Dominique Pélicot. Ce dernier, entre 2011 et 2020, a drogué sa femme pour que des hommes, recrutés sur Internet, viennent la violer à plusieurs reprises. Gisèle Pélicot, qui n’a découvert l’horreur qu’en 2020, alors que son conjoint est arrêté dans un supermarché de Carpentras après avoir filmé l’entrejambe de clientes, a témoigné courageusement lors du procès qui se déroule en ce moment. Son récit tragique a profondément marqué l’opinion publique​.

Depuis le début du procès ce lundi, Gisèle Pélicot s’est présentée devant ses bourreaux avec une détermination poignante, relatant notamment le jour où elle a découvert les photos et vidéos des actes barbares subis alors qu'elle était sous soumission chimique. Ce procès, qui s’annonce long et éprouvant, vise à rendre justice à cette femme qui, malgré les atrocités vécues, continue de se battre pour obtenir réparation. Soutenue par de nombreuses voix publiques, elle espère voir les accusés condamnés grâce à son témoignage​.

En réponse à cette affaire tragique, Nabilla Benattia a décidé d’agir en lançant une cagnotte (à retrouver ICI) pour financer les frais de justice de Gisèle Pélicot. Touchée par l'histoire de la septuagénaire, l’influenceuse a exprimé son soutien via un message émouvant. "J’ai décidé de créer cette cagnotte pour Gisèle Pélicot. Madame, j’ai été profondément touchée par votre histoire. Je suis admirative de votre courage et votre force. Vous êtes un exemple pour toutes les femmes sur cette Terre. J’aimerais que l’on puisse toutes participer à vos frais de justice et vous aider à traverser cette terrible épreuve. Au nom de toutes les femmes. Nous sommes tous avec vous du fond du cœur", a-t-elle écrit.

Ce geste généreux a immédiatement suscité une vague de soutien sur les réseaux sociaux​, alors que la cagnotte, visant les 100 000 euros a déjà atteint les 9997 euros. L’initiative de Nabilla a rassemblé des milliers de personnes prêtes à apporter leur contribution. Cette mobilisation témoigne de l’immense solidarité entourant Gisèle Pélicot, dont l’histoire a profondément ému le grand public.


Tim Burton a enfin son étoile à Hollywood

En plein marathon promotionnel pour Beetlejuice Beetlejuice (qui sortira le 11 septembre au cinéma), Tim Burton a reçu cette semaine sur étoile sur le Walk of Fame. Un honneur qui a visiblement touché le cinéaste américain de 66 ans, devenu très populaire auprès du public dès la fin des années 1980 grâce au premier Beetlejuice, puis à Edward aux mains d'argent, ses deux Batman ou encore Ed Wood et Sleepy Hollow.

Tim Burton était entouré de plusieurs acteurs de son nouveau film pour l'occasion : sa compagne Monica Bellucci, ainsi que Winona Ryder, Michael Keaton et Danny de Vito, qu'il a tous dirigés à plusieurs reprises.

Voici un best-of en photos et vidéos de cette journée mémorable, accompagné de la traduction de deux discours forts prononcés en son honneur.

"Tim a une vision et une compréhension uniques du cœur des hommes, commence Winona Ryder pour rendre hommage au réalisateur qui l'a révélée au grand public grâce à Beetlejuice, en 1988. Il sait parler comme personne de ceux qui sont incompris, qui sont étranges et bizarres. Il ne fait pas que les comprendre, il les célèbre. Qu'ils soient hors-normes, terrifiants ou hilarants, il leur offre de la profondeur, de l'humour, ainsi qu'une certaine galanterie. Il leur donne de la dignité. Ses héros, ce sont toujours ce genre de personnages à la marge, qu'il adore."

"On a parcouru le monde entier pour présenter Beetlejuice Beetlejuice et on n'arrêtait pas de me demander ce que ça fait de travailler avec Tim Burton, poursuit-elle. Décrire notre collaboration, c'est au fond assez difficile. Travailler avec Tim, c'est être invitée à entrer dans son imagination, dans son art. Personnellement, c'est l'une des choses les plus sacrées de ma vie. Je lui serais toujours reconnaissante pour tout ce temps passé dans son univers.

Sur le plan personnel, Tim, ton amitié a été un énorme cadeau pour moi. Quand je t'ai rencontré, j'étais cette gamine bizarre, et tu m'as aidée à affirmer ma voix, à avoir confiance en moi, à ne pas me soumettre à la conformité. Ton esprit créatif et inclusif m'a montré à quoi ressemblait une véritable collaboration artistique. En d'autres termes, tu m'as fait comprendre que le fait d'être une fille bizarre, ce n'était pas seulement ok, que c'était quelque chose à célébrer. Que c'était même plutôt cool. Tu as porté ce flambeau pour nous tous, les gens bizarres. Partout, tu nous as aidé à nous sentir acceptés, tu nous a montré qu'on avait de la valeur. Pour tout ça, je te remercie du fond du cœur."

Michael Keaton a ensuite lui aussi pris la parole, pour évoquer en détails leur collaboration sur Beetlejuice, mais aussi son soutien sans failles lorsqu'il l'a choisi pour incarner Batman.

"Vous voyez, avec Tim quand on commence un projet, en général on prend le scénario, puis (il le pose au sol) on le met de côté en se disant qu'on va plutôt inventer des trucs !, s'amuse d'emblée l'acteur. Désolé pour les répétitions, il y a deux ou trois choses que je vais vous dire ici que j'ai déjà racontées. Alors : les premières fois que j'ai rencontré Tim, on me l'avait présenté comme un jeune réalisateur talentueux, et notre échange fut parfaitement plaisant, mais quand on m'a demandé comment ça s'était passé, j'ai été obligé de répondre : 'C'est un mec super... mais je n'ai aucune idée de ce qu'il raconte !' (rires) Ce genre de discussions a eu lieu plusieurs fois, et il m'a aussi montré ses dessins, ce qui a fait que je l'aimais encore plus. J'adorais ce mec, et je comprenais qu'il avait une vision (à propos de Beetlejuice), mais je n'étais pas sûr de la comprendre. Cinq films plus tard, et après l'avoir côtoyé pendant 30 ans, je n'ai toujours aucune idée de ce qu'il raconte ! (rires). Non, sérieusement, je ne le comprends pas, mais je le ressens. Sur chaque film, je le ressens. Winona parlait tout à l'heure des 'weirdos', eh bien comptez-moi parmi vous ! Moi aussi, je me sens parfaitement à l'aise à côté de ce gars-là. Travailler avec lui, c'est tout simplement du bonheur."

"Je me souviens très bien de mon premier jour sur le plateau de Beetlejuice, détaille-t-il ensuite. J'avais plein d'idées, j'avais bossé ce personnage dans mon coin, et on n'avait pas encore fait de répétitions avec Tim. Je me rappelle parfaitement de mon appréhension, je me disais : 'J'espère que ce que je vais proposer va fonctionner.' Et là, Tim m'a proposé de faire le tour du plateau. J'ai d'abord vu les têtes réduites, je me suis dit : 'Oh. Ok.' Tous ces décors étaient tellement incroyables. Je me suis senti complètement à mon aise, et depuis, ce sentiment n'a plus jamais changé. C'est tellement bien d'être entouré d'art comme ça, et de faire partie d'un tel univers. C'est rare, et pourtant je l'ai ressenti à chaque fois que j'ai retravaillé avec Tim.

(Keaton salue alors ses partenaires de jeu de Beetlejuice, avant de parler à nouveau du cinéaste).

Tim a une telle ouverture d'esprit. Ainsi qu'une absence de prétention. Il existe des artistes prétentieux, mais là, c'est plutôt qu'il pense autrement, qu'il propose des choses inhabituelles tout le temps. Je suis sûr que c'est pareil pour les surréalistes ou les cubistes. Bref, quand il m'invite dans son monde, je suis sensible à tout cela.

Je voudrais parler un peu de Batman, à présent. Il m'avait présenté le scénario, c'était après Beetlejuice, et il m'a imposé au studio. Il a dit : 'Je veux ce mec en Batman.' Les réactions ont été dingues. Je ne les comprendrais jamais vraiment, d'ailleurs. Ce casting rendait tout le monde fou, la presse... Et Tim continuait de me soutenir. Le fait qu'il insiste autant pour moi, c'est quelque chose de très spécial, évidemment. En plus, ça a inspiré d'autres gens par la suite. Il y a des tas de personnes qui aujourd'hui font des films de super-héros, qui en tirent de gros profits, et qui sont influencés par les choix de Tim, par sa vision de ce à quoi pouvait ressembler ce genre de films. Il a tout changé. Je l'ai répété des centaines de fois, et c'est vrai.

Qui aurait pu penser que ce mec de Burbank et moi, ce petit gars d'un patelin de Pennsylvanie, allaient se réunir et créer tout cela ? Bon, peut-être que nous, on a pu y croire (rires). Alors pour citer n'importe comment Humphrey Bogart dans Casablanca : 'Tim, je crois que c'est le début d'une belle amitié.' Merci mon pote, t'es le meilleur."

Mort à 57 ans du réalisateur Laurent Tirard

"Il admirait la geste de Jacques Tati et aimait le génie de la Saga Star Wars. Le réalisateur Laurent Tirard, adaptateur inspiré du Petit Nicolas et auteur d’un film remarqué sur Molière, est mort le 5 septembre à Paris, après un long combat face à la maladie. Il n’était âgé que de 57 ans". Ce sont les mots du communiqué envoyé par l'agence de Presse BCG, pour saluer la mémoire de Laurent Tirard, disparu bien trop tôt, qui avait embrassé une riche carrière il y a plus de 20 ans.

Après des études de cinéma à l'Université de New York, Laurent Tirard devient lecteur de scénarii pour Warner Bros à Los Angeles. Il officie ensuite comme journaliste pour Studio Magazine et y publie une série d'interviews de réalisateurs (Woody Allen, Jean-Luc Godard, David Lynch, Martin Scorsese, Roman Polanski ou encore Wong Kar-Wai) présentant leur façon de travailler. De ces entretiens, il tirera deux recueils intitulés Leçons de cinéma (publiés en 2004 et 2006).

En 1999, Laurent Tirard se lance dans la réalisation avec un court métrage, De source sûre, qui réunit Hélène De Fougerolles et Gad Elmaleh. Il réitère l'année suivante avec Demain est un autre jour où il rassemble, pour sept minutes, à l'écran, François Berléand et Christian Charmetant. Après avoir été scénariste pour deux téléfilms, il collabore en 2004 à l'écriture du Plus beau jour de ma vie de Julie Lipinski.

Parallèlement, il met en scène son premier long, Mensonges et trahisons et plus si affinités..., une comédie emmenée par Edouard Baer, Marie-Josée Croze, Clovis Cornillac et Alice Taglioni. Co-scénariste de Prête-moi ta main (2006) d'Eric Lartigau, Laurent Tirard enchaîne avec la mise en scène de Molière (2007), dont le rôle-titre est confié à Romain Duris.

Fort de ce succès - ce film d'époque est nommé à quatre reprises aux César 2008 (Meilleur scénario original, Meilleur acteur dans un second rôle pour Fabrice Luchini, Meilleurs décors et Meilleurs costumes), le réalisateur ne tarde pas à jeter son dévolu sur le culte Petit Nicolas, dont il livre l'année suivante une fidèle adaptation ciné. Le film fera un triomphe en salle, avec plus de 5,6 millions de spectateurs.

Trois ans plus tard, on lui confie la réalisation du quatrième volet des aventures d'Astérix et Obélix, pour lequel il rassemble une pléiade d'acteurs, dont Catherine Deneuve, Fabrice Luchini, Guillaume Gallienne et Jean Rochefort. Le film sera le second plus gros succès de sa carrière, attirant plus de 3,7 millions de spectateurs. En 2014, Laurent Tirard retrouve le Petit Nicolas, qu'il emmène cette fois en vacances à la mer.

Il reste dans la comédie en tournant avec Jean Dujardin dans deux films; respectivement sortis en 2016 et 2018. Un homme à la hauteur, où le comédien donne la réplique à Virginie Efira; et la savoureuse comédie en costumes Le Retour du héros, dans laquelle Dujardin incarne un personnage lâche, fourbe et surtout sans scrupules.

Son dernier film, Juste ciel !, est sorti en février 2023. Porté par le trio Valérie Bonneton, Camille Chamoux, Claire Nadeau, il mettait en scène un groupe de religieuses prêtes à tout pour sauver un EHPAD qui menace de tomber en ruine.

Matt Reeves donne les premières infos sur The Batman II

Si l'univers de The Batman va bientôt être relancé sur Max avec la série Le Pingouin, suite directe du film de 2022, The Batman II est encore loin. Il ne sortira au cinéma qu'en octobre 2026 après avoir été reporté d'une année entière par Warner Bros.

Mais Matt Reeves sait déjà ce qu'il va faire et il confirme au magazine SFX : "Nous terminons actuellement le scénario. Le plan est de tourner l’année prochaine".

Dans la foulée, il suggère que Le Pingouin aura un impact direct puisque "Colin Farrell fera partie du film. Il sera dans The Batman II. Nous avons déjà fait lire le scénario à DC Studios et à Warner et ils sont très excités."

Matt Reeves explique que cette suite "va creuser dans la thématique de la corruption profonde. On va gratter des endroits pas vus dans le premier volet, même si pouvez y voir tous les petits cailloux qui mènent à ce deuxième film. On montrera des aspects du personnage que vous n’avez jamais vu encore. Batman combat constamment ses démons intérieurs. Mais ces démons ne peuvent pas être entièrement exorcisés. Donc le prochain film s’y penchera plus profondément".

Alors que les fans poussent pour que Keanu Reeves débarque en Gentleman Ghost - un vilain littéralement fantomatique de DC Comics - ajoutant une touche surnaturelle à l'histoire, Matt Reeves confie à SFX que cela n'arrivera pas, car il souhaite rester dans la veine réaliste des comics : "Ce que j'ai toujours voulu faire, c'est prendre ces icônes pop, ces personnages mythiques et transposer Gotham de manière à ce que ça ressemble à un endroit de notre monde. Nous pourrions aller jusqu’aux limites du fantastique, mais nous n’irions jamais jusqu’au bout du fantastique. On ne passera pas ce cap. Le film est censé être assez réaliste."

Le réalisateur promet malgré tout que les fans verront "des personnages que les gens aiment. C’est exactement ce que nous voulons faire. Gentleman Ghost est probablement poussé un peu trop loin pour que nous puissions trouver un moyen de le faire venir. Mais il y a une façon amusante de faire venir ce genre de personnages au bord du fantastique, en trouvant un moyen de donner un sens à leur entrée dans ce monde."

Les Bad Guys de retour pour Halloween sur Netflix : la bande-annonce

Braquer un manoir hanté le soir d'Halloween ? C'est la bonne idée des Bad Guys de DreamWorks, qui vont faire leur retour sur Netflix. Un an après l'épisode spécial de Noël, voilà que la bande de M. Loup est de retour sur la plateforme pour un spécial d'Halloween, où il sera question de braquer un Manoir hanté par un voyou légendaire, qui protège son butin...

Réalisé par Kevin Peaty, on y entendra (en VO) les voix Michael Godere, Ezekiel Ajeigbe, Raul Ceballos, Chris Diamantopoulos et Mallory Low. 

"Dans un monde où le crime est la norme, un groupe de voleurs connus sous le nom des "Bad Guys" est toujours à l'affût du prochain grand casse. Cette fois-ci, ils ont jeté leur dévolu sur un sinistre manoir ayant appartenu à Reginald Mi La Terreur, escroc célèbre obsédé par son butin, et par une pièce en particulier : une amulette en forme de croissant. La légende veut que Reginald ait juré de hanter quiconque oserait lui voler ses précieuses possessions" tease le synopsis.

On rappeller que les Bad Guys feront ensuite leur retour au cinéma dans Les Bad Guys 2 attendu à l'été 2025 dans les salles.

Les Bad Guys : Un bonbon ou un casse sortira sur Netflix le 3 octobre prochain.

L'Homme aux mille enfants intente un procès à Netflix

C'est l'une des séries documentaires qui a fait le buzz cet été sur Netflix et pour cause, l'histoire vraie qui y est relatée est hallucinante. Mise en ligne le 3 juillet dernier, la série docu L'Homme aux mille enfants raconte l'histoire d'un escroc néerlandais appelé Jonathan Meijer.

Ce dernier est accusé d'avoir parcouru le monde et trompé des mères pour leur faire porter ses bébés, à grande échelle, puisqu'il serait le géniteur de milliers d'enfants dans le monde selon le documentaire. La série en trois parties, que l'on doit aux créateurs de Lover, Stalker, Killer : L'ex de l'extrême, lève le voile sur le monde obscur de l'industrie de la fertilité.

Avec les témoignages exclusifs de parents lésés et en colère, qui dénoncent l'absence de réglementation mondiale concernant les cliniques de fertilité qui autorisent les dons anonymes, L'Homme aux mille enfants lève le voile sur la vie de ce Youtubeur qui a escroqué et ruiné la vie de parents dans le monde entier.

Le donneur de sperme néerlandais aujourd'hui âgé de 43 ans a affirmé qu'il poursuivait Netflix en justice pour le documentaire, qu'il qualifie de "sensationnaliste", lors de son passage dans le talk show d'Eva Jinek à la télévision publique néerlandaise NPO1 mardi 3 septembre. Jonathan Meijer, qui a refusé de participer au documentaire, a expliqué que les chiffres fournis dans le documentaire sont inexacts.

Le documentaire de la plateforme affirme qu'il aurait engendré des milliers d'enfants - ce que son titre laisse entendre également - sauf que l'escroc a déclaré en avoir engendré 550 via ses dons de sperme.

"550, c'est le nombre que je connais avec certitude. Tout ce qui suit n'est que spéculation. C'est pourquoi j'ai entamé un procès pour combattre ces mensonges."

Depuis que cette affaire a été rendue publique, Jonathan Meijer a reçu l'interdiction de donner son sperme aux Pays-Bas, qu'il donnait depuis l'âge de 25 ans. Cela ne l'a pas arrêté puisqu'il a continué de donner dans d'autres pays jusqu'en 2023, stoppé net ensuite par la plainte du femme pour le risque de cas d'inceste.

Un tribunal l'a alors interdit de donner son sperme dans le monde. S'il clame toujours avoir eu 550 enfants, la cour de justice estime ce nombre à 1000 à travers plusieurs continents. Il réfute ce chiffre, également présenté dans le documentaire Netflix qui le présente sous un mauvais jour selon lui.

Le néerlandais affirme même qu'il porte préjudice aux enfants qu'il a engendrés et à leurs parents, parce qu'ils sont reconnus dans le rue. En intentant une action en justice contre Netflix, Jonathan Meijer espère faire en sorte que la plateforme retire le documentaire de son catalogue et veut "protéger les enfants du désir des médias d'en faire une sorte de spectacle".

La série documentaire "L'Homme aux mille enfants" est disponible sur Netflix.

Bande-annonce de The Killer, avec Omar Sy et Nathalie Emmanuel

Nathalie Emmanuel, Omar Sy, Sam Worthington, Eric Cantona… Ils sont tous au casting du nouveau film du légendaire cinéaste chinois John Woo, The Killer.

Et pour son nouveau long métrage, le réalisateur de Volte/Face, Mission : Impossible II et A toute épreuve s'auto-remake. Le film d'action est en effet une nouvelle version du classique hongkongais homonyme dans lequel un tueur à gages décidé à changer de vie va, lors de son dernier contrat, provoquer la cécité d'une jeune chanteuse.

Sorti il y a 35 ans, The Killer était porté par Chow Yun-Fat et Danny Lee.

En projet depuis 9 ans, ce remake dévoile aujourd'hui une bande-annonce riche en action dans laquelle notre Omar Sy national parle anglais. Le comédien a déjà participé à plusieurs longs métrages internationaux : Dangerous People avec James Franco et Kate Hudson, X-Men: Days of Future Past dans lequel il incarnait Bishop et la saga Jurassic World.

Il sera prochainement à l'affiche du thriller Shadow Force de Joe Carnahan avec Kerry Washington.

Dans cette nouvelle version, c'est la comédienne Nathalie Emmanuel, déjà vue dans Game of Thrones et Fast & Furious, qui incarne la tueuse, tandis qu'Omar Sy est le policier lancé à ses trousses. Les deux acteurs partagent l'affiche avec Sam Worthington, Diana Silvers, Eric Cantona et Saïd Taghmaoui.

The Killer version 2024 suit Zee, une redoutable tueuse qui, lors d'une mission confiée par son mentor Finn, refuse de tuer une jeune femme. Ce moment de bonté entraîne la désintégration des alliances de Zee et attire l'attention d'un enquêteur de la police. Sa décision la plonge alors en pleine conspiration criminelle.

Cette relecture féminine du classique du cinéma d'action hongkongais, lui-même remake inavoué du Samouraï avec Alain Delon, est coécrite par les scénaristes de 10 Cloverfield Lane.

The Killer sortira dans nos salles le 23 octobre 2024.