20 novembre 2023

L'acteur Joss Ackland est mort à l'âge de 95 ans

Les fans de L'Arme fatale se souviennent sans doute de sa prestation dans le deuxième volet de la saga, où il faisait face à Mel Gibson et Danny Glover dans le rôle du consul d'Afrique du Sud Arjen Rudd, qui utilisait son immunité diplomatique pour mettre en place un trafic de drogue. Le comédien britannique Joss Ackland, également connu pour son rôle dans Sur la route de Nairobi qui lui avait valu une nomination aux BAFTA Awards, est décédé ce dimanche à l'âge de 95 ans.

Au cours de sa longue carrière au cinéma, on a également pu le voir dans Le Sicilien, Le Complot, A la poursuite d'Octobre Rouge, Les Petits Champions ou encore K-19.

Fils de Ruth et Sydney Norman Ackland, Joss se passionne très tôt pour le théâtre et intègre la Central School of Speech and Drama de Londres. En 1951, il épouse l'actrice Rosemary Kirkcaldy, avec laquelle il joue dans plusieurs pièces, tout en apparaissant brièvement dans les films Landfall, Ultimatum et Ghost Ship. En compagnie de sa femme, il s'envole ensuite pour Malawi et travaille dans une plantation de thé. Puis, le couple s'installe en Afrique du Sud pour finalement retourner en Angleterre, en 1957.

Durant les années 1960, Joss Ackland mène une carrière théâtrale (jouant entre autres dans des pièces au prestigieux Théâtre Old Vic de Londres) et télévisuelle, prenant part à de nombreuses séries comme Destination, Downing Street, The Indian Tales of Rudyard Kipling, Sherlock Holmes, David Copperfield, Lord Raingo, The Further Adventures of the Musketeers, The Troubleshooters, Z Cars ou Canterbury Tales. Côté cinéma, on le voit furtivement dans Les Enfants du capitaine Grant et Raspoutine, le moine fou.

A partir des années 1970, Joss Ackland est davantage actif au cinéma. Il joue ainsi des personnages secondaires dans divers genres de films, allant de l'horreur (Le Mannequin défiguré et La Maison qui tue) à l'aventure (Mr. Forbush and the Penguins), en passant par la science-fiction (The Happiness Cage), le biopic (Les Dix derniers jours d'Hitler), la comédie (Les S pions, Objectif lotus, Le Froussard héroïque), la guerre (Sept hommes à l'aube), le fantastique (Le Petit prince) et le policier (Le Lion sort ses griffes).

Pendant les années 1980, le natif de Londres gagne en notoriété via ses rôles sur grand écran qui prennent plus d'importance. Il campe ainsi des personnages souvent marquants dans Lady Jane, Sur la route de Nairobi, Queenie, la force d'un destin, Le Sicilien, Le Complot et surtout L'Arme fatale 2, dans lequel il incarne l'ignoble et sans pitié Arjen Rudd, donnant du fil à retordre à Mel Gibson. Le blockbuster réalise pas loin de 227 millions de dollars et témoigne de l'aisance de l'acteur à jouer des antagonistes.

Durant les années 1990 et 2000, le charismatique Joss Ackland ne diminue pas sa cadence de tournage (il se définit lui-même comme hyper-actif), bien au contraire : en parallèle des nombreux téléfilms auxquels il prend part, on le voit dans les films Oublier Palerme, Banco pour un crime ou encore A la poursuite d'Octobre rouge (gros succès au box-office). Dans ce dernier, il incarne, aux côtés du grand Sean Connery et du très à la mode Alec Baldwin, le dénommé Andreï Lysenko, l'ambassadeur soviétique aux Etats-Unis.

Visage bien connu du public, Joss Ackland poursuit avec Les Imposteurs (1991), Les Petits Champions (1992), Cavale sans issue (1993), Giorgino (1994), Mad dogs and Englishmen (1995), Le Kid et le roi (id.), Le Citoyen X (id.), Surviving Picasso (1996), Au coeur de la tourmente (1997), D'un rêve à l'autre (1999), K-19 : le piège des profondeurs (2002), Asylum (2005), Moscow Zero (2006), Le Casse du siècle (2007) et La Malédiction de la pyramide (2013). On le voit également dans le téléfilm Henry VIII (2003).

Joss Ackland prend se retraite en 2014, après avoir joué Rufus dans Katherine of Alexandria, un drame historique centré sur la vie de Sainte Catherine où il a pour partenaires Nicole Keniheart, Julien Vialon, Steven Berkoff et Peter O'Toole.

La sortie de Dune 2 avancée de deux semaines

Le retour sur Arrakis se fera un peu plus tôt que prévu. Après avoir vu sa sortie repoussée au 13 mars 2024, pour cause de grève des scénaristes et des acteurs, le second volet de Dune vient d'être avancé.

De deux semaines seulement, certes, mais c'est déjà bien. S'emparant du créneau laissé vacant par The Fall Guy (désormais attendu au début du mois de mai), le film de Denis Villeneuve sortira désormais le 1er mars aux États-Unis. Et le 28 février en France, comme l'a confirmé la branche locale de la Warner.

Christopher Walken (l'Empereur Shaddam IV), Florence Pugh (la Princesse Irulan), Austin Butler (le redoutable Feyd-Rautha), Souheila Yacoub (Shishakli) ou encore Léa Seydoux (Lady Margot) rejoignent Timothée Chalamet, Zendaya, Rebecca Ferguson et Josh Brolin au casting du film.

Toujours inspiré du roman de Frank Herbert, Dune - Partie 2 suivra l'alliance de Paul Atréides avec Chani (Zendaya) et les Fremen pour mener la révolte contre les Harkonnen. Avant de devoir choisir entre l'amour de sa vie et le destin de l'univers.

Rendez-vous à la fin du mois de février pour la suite de la saga. Et peut-être pas la fin, car Denis Villeneuve envisage toujours de transformer son dyptique en trilogie, en adaptant "Les Enfants de Dune".

Pourquoi Arnold Schwarzenegger n'est pas revenu dans la franchise Predator ?

Le label "culte" est souvent galvaudé, assaisonné à peu près à toutes les sauces. Mais ici, sur une icône du film d'action des années 80 comme Predator, il mérite plus que jamais d'être employé.

Première collaboration entre Arnold Schwarzenegger et le metteur en scène John McTiernan, ce mélange absolument parfait de SF / action / horreur tourné en pleine jungle mexicaine introduit une créature devenue un emblème de la pop culture.

Avec ses effets spéciaux impressionnants pour l'époque, ses orgies de fusillades, son escouade de gros bras garantis 100% machos, dont chacune des répliques est connue sur le bouts des doigts par les fans ("s’il peut saigner... On peut le tuer", "aiguise-moi ça", "j'ai pas le temps de saigner"...), Predator est un monument du film badass comme on n'en fait plus.

Une époque déjà lointaine qui fleurait bon les actioners peuplant les rayons des vidéo-clubs. Mais si beaucoup de ses congénères sont tombés au champ d'honneur, le Predator de John McTiernan n'accuse absolument pas le poids des ans.

Hélas, c'est peu dire que la franchise a été en déclinant au gré des opus suivants, entre les crossover Alien Vs Predator, le Predators de 2010 ou The Predator sorti huit ans plus tard, et réalisé par Shane Black, qui incarnait Hawkins dans le film de 1987. Si le solide Prey a singulièrement rehaussé le niveau, le film a atterri directement sur la plateforme Disney+.

Arnold Schwarzenegger a exprimé à plusieurs reprises son intérêt à reprendre son rôle du mercenaire Dutch et à combattre à nouveau le Predator. Il en fut même question à l'origine dans Predator 2. Mais au final, rien n'a été fait, ce qui était principalement dû au fait que Schwarzenegger n'était pas satisfait de l'ampleur de son rôle...

En l'occurrence celui qui fut offert par Shane Black dans The Predator : Arnie devait y faire une apparition. Trop peu pour l'acteur, comme il l'a expliqué dans une interview accordée à Yahoo en avril 2017 :

"Ils m'ont demandé [d'y participer], j'ai lu le script, et je n'ai pas aimé, quelle que soit l'offre qui m'était faite. Je ne ferai donc pas le film. A moins qu'ils ne réécrivent le script, ou qu'ils en fassent un rôle plus consistant. En l'état actuel, c'est non. Je ne ferai pas ce film".

Le lendemain de la publication de cette interview, Shane Black avait tenu a réagir sur X (anciennement Twitter), laissant entendre qu'il allait dans le sens de l'acteur : "Je lui ai parlé, je pense que c'était parce qu'il estimait n'avoir pas assez de choses à faire. Pas assez de présence dans le film".

Joaquin Phoenix : le jour où les orgasmes de Scarlett Johansson lui ont fait quitter le studio du film Her

Joaquin Phoenix s'apprête à faire l'actualité avec la sortie du Napoléon de Ridley Scott, qui le voit se glisser sous le costume du célèbre empereur. L'occasion de revenir sur l'une des expériences de tournage les plus spéciales du comédien, dont les spectateurs d'AlloCiné adorent un film en particulier.

En 2014, Joaquin Phoenix tient la vedette de Her, réalisé par Spike Jonze. Un film dans lequel il incarne Theodore Twombly, un homme sensible au caractère complexe. Inconsolable suite à une rupture difficile, il fait l'acquisition d'un programme informatique ultramoderne, capable de s'adapter à la personnalité de chaque utilisateur.

En lançant le système, il fait la connaissance de Samantha, une voix féminine intelligente, intuitive et étonnamment drôle. Peu à peu, ils tombent amoureux...

Lors d'une scène de Her, Theodore et Samantha, à laquelle Scarlett Johansson prête sa voix, ont une relation sexuelle à distance. Lors de son intervention l'an dernier au micro du podcast Armchair Expert, l'actrice hollywoodienne avait livré une étonnante anecdote, révélant que Joaquin Phoenix avait dû quitter le plateau en raison des orgasmes qu'elle simulait pour les besoins de la séquence.

"On a essayé de ne faire qu'une seule prise de cette scène et Joaquin a perdu les pédales", déclarait ainsi Scarlett Johansson. "Il a quitté le studio. Il avait besoin de faire une pause."

Et Scarlett Johansson, qu'a-t-elle pensé de cette scène très particulière à tourner ? Visiblement, elle ne l'a pas non plus très bien vécue. "Vous n'avez jamais envie d'entendre votre voix. Et vous avez encore moins envie d'entendre le bruit que vous faites quand vous avez un orgasme", déclarait-elle. "Vous n'avez surtout pas envie d'entendre le bruit que vous faites quand vous simulez un orgasme. C'est tellement dégueulasse. C'était vraiment bizarre."

Her, qui a attiré près de 500 000 spectateurs dans les salles hexagonales, a obtenu l'Oscar du Meilleur scénario.

Joaquin Phoenix sera à l'affiche du Napoléon de Ridley Scott ce mercredi 22 novembre.

Nicole Kidman annonce une saison 3 de Big Little Lies

Il y a un an, le décès brutal de Jean-Marc Vallée annihilait tout espoir de voir une troisième saison de Big Little Lies être mise en chantier. En effet, le réalisateur canadien était étroitement lié à la production de la série HBO en tant que réalisateur de la première saison et producteur exécutif de la deuxième.

Mais Nicole Kidman – actrice et productrice de Big Little Lies – a fait une annonce qui a surpris tout le monde vendredi dernier. Lors d'une séance de questions-réponses (organisée pour un tournoi de golf à Naples, en Floride !), Nicole Kidman a annoncé en toute décontraction qu'une troisième saison allait avoir lieu.

"J'ai adoré Big Little Lies", dit-elle dans une vidéo postée sur le compte Instagram d'une personne présente lors de la séance de questions-réponses lorsqu'on lui a demandé quels étaient ses rôles préférés, avant d'ajouter : "Nous vous en proposerons une troisième, juste pour info."

HBO a refusé de commenter l'annonce de ce quasi-renouvellement, rapporte TVLine.

Cette sortie a alimenté les spéculations selon lesquelles un nouveau volet pourrait enfin voir le jour. Selon Deadline, il n'y a pas de réelles conversations en cours pour le moment, mais il semble qu'il y ait une volonté de mettre en place une nouvelle saison de Big Little Lies.

Il suffit pour s'en convaincre de comparer les commentaires de Kidman vendredi dernier à ce qu'elle a dit à ce sujet il y a presque quatre ans, en janvier 2020. "Tout le monde travaille. J'espère que nous pourrons nous retrouver à nouveau à un moment donné", avait-elle déclaré à l'époque. Mais c'était avant le décès de Jean-Marc Vallée.

Casey Bloys, le directeur de HBO, s'est fait l'écho de son sentiment à ce même moment. "Je pense que le problème avec Big Little Lies, c'est qu'il y a un groupe de personnes qui aiment vraiment travailler ensemble, mais qui font évidemment partie des personnes les plus en vue dans le monde du divertissement.

Reese [Witherspoon], Nicole, Zoe [Kravitz], Laura [Dern], tout le monde est très occupé. Ce serait formidable de reformer le groupe à un moment donné, mais pour l'instant, tout le monde est tellement occupé et il n'y a pas d'idée où nous nous disons tous 'c'est tout à fait logique'. Je pense qu'il s'agit plutôt de 'un de ces jours'", avait-il déclaré à Deadline.

Bruna Papandrea, productrice exécutive de Big Little Lies, a laissé entendre plus tôt cette année que l'équipe pourrait revenir sur la série dont la deuxième saison s'est achevée sur un cliffhanger quand toutes les héroïnes s'apprêtent à se rendre au commissariat.

"J'y ai beaucoup réfléchi ces derniers temps", a déclaré Bruna Papandrea à Deadline. "Je crois que beaucoup de gens ressentent la même chose que moi, c'est-à-dire qu'ils veulent trouver un moyen de continuer à un moment ou à un autre."

Big Little Lies a été créée et produite par David E. Kelley. La première saison est basée sur le roman du même nom de Liane Moriarty publié en 2014 .

Rebel Moon : Netflix fait les choses en grand pour le prochain Zack Snyder

C’est LE blockbuster de la fin d’année, toutes plateformes de streaming confondues. Le 22 décembre prochain, les abonnés Netflix vont pouvoir découvrir la première partie de Rebel Moon, un space opera particulièrement ambitieux.

Il faut dire que son réalisateur a vu les choses en grand. Outre la version PG-13 (déconseillé aux moins de 13 ans sans accompagnement) qui sera proposée les jours J, Zack Snyder proposera une Director’s Cut pour chacun des deux volets.

Ces Director’s Cuts, qui vont durer plus de 3h (contre les 2h13 pour la partie 1) seront R-Rated. Dans la classification américaine, cela signifie que les mineurs (17 ans et moins) doivent être accompagnés d'un adulte pour le voir. Cette mouture sera logiquement plus violente, inclura des scènes inédites et offrira aux spectateurs une vision différente de l’univers.

Pour rappel, Rebel Moon nous emmène en effet dans une colonie pacifique aux confins de la galaxie qui se trouve menacée par les armées du tyrannique régent Belisarius. Ses habitants envoient une jeune femme au passé mystérieux chercher des guerriers sur les planètes voisines pour les aider à s'y installer.

Dans une interview donnée à Entertainment Weekly, Snyder a fait savoir que la Director’s Cut ne sortirait pas en même temps que les deux parties de Rebel Moon, mais bien plus tard. C’est donc un travail titanesque qu’a abattu le réalisateur de 300 et de Justice League ces derniers mois :

“Je suis super fier de la version PG-13 - celle qui sera à destination du grand public - parce qu’elle permet de comprendre la mythologie. Ce que l’on a fait avec l’autre est drôle et subversif. Un film de science-fiction R-Rated de cette ampleur ne devrait même pas exister”.

Toujours dans cette même interview, le metteur en scène a fait savoir qu’il ne s’était pas battu avec Netflix pour sortir sa version longue - comme il a pu le faire avec d’autres studios comme la Warner - car cela était prévu dès le début dans son contrat.

Rebel Moon partie 1 : l’enfant du feu sortira sur Netflix le 22 décembre. La partie 2 : l’entailleuse est attendue pour le 19 avril.

Creed avec Michael B. Jordan : le 4e film est confirmé

C'est officiel, Adonis Creed reviendra pour un 4ème combat au coeur des rings cinématographiques ! Le 3ème volet, sorti en mars 2023, est celui qui a remporté le plus grand succès commercial avec 275 millions de dollars dans le monde. En tout, la trilogie a rapporté 663 millions de billets verts à l'international. Si on cumule la saga Rocky + Creed, ce chiffre s'élève à 2 milliards !

Michael B. Jordan, interprète du personnage principal de Creed, avait succédé à Ryan Coogler et Steven Caple Jr. à la réalisation. Au micro de Deadline, le producteur de la saga, Irwin Winkler, a confirmé que l'artiste rempilera pour Creed 4 !

"Nous prévoyons de faire Creed 4 au plus vite. Nous avons une très bonne histoire et une bonne intrigue. Nous avons été un peu retardés à cause des grèves, mais dans environ un an, nous démarrerons la pré-production. Michael B. Jordan a fait un excellent travail, il était à l'aise avec la caméra", a souligné Irwin Winkler.

Le projet est donc officiellement lancé. Sylvester Stallone, alias Rocky, dont la présence avait beaucoup manqué aux fans dans Creed 3, sera-t-il de la partie ? Rien n'est moins sûr, Michael B. Jordan ayant souvent martelé qu'il souhaitait s'émanciper de l'aura de l'Etalon Italien.

"Il y aura toujours l'esprit et l'essence même de Rocky dans cette saga. Il y aura toujours un peu de Rocky dans Adonis Creed. Toutefois, c'est une franchise Creed. Nous voulions vraiment construire cette histoire et cet univers autour d'Adonis pour lui permettre d'aller de l'avant, de s'émanciper", a indiqué Michael B. Jordan au micro d'IGN.

De son côté, Stallone est plutôt amer. L'interprète de l'Etalon Italien a exprimé son désaccord sur la direction prise par la franchise sous la houlette de Michael B. Jordan. Le comédien de 77 ans a évoqué les décisions de l'équipe de Creed 3 concernant l'histoire et la rivalité entre Adonis et Damian (Jonathan Majors).

"C'est une situation regrettable parce que je sais ce que cela aurait pu être. Ils ont pris une direction totalement opposée à celle que j'aurais prise. C'est une philosophie différente, celle d'Irwin Winkler et de Michael B. Jordan. Je leur souhaite bonne chance, mais de mon côté, je suis beaucoup plus un sentimental. J'aime que mes héros se fassent cogner, mais je ne veux pas qu'ils aillent dans cet espace sombre. Je pense que le public voit déjà assez de noirceur", a expliqué Stallone dans les colonnes de The Hollywood Reporter.

De plus, le comédien est en plein conflit avec les ayants-droit de la saga Rocky, la famille d'Irwin Winkler et celle de Robert Chartoff. "Je ne suis pas producteur délégué des films Creed. Ryan Coogler et Michael B. Jordan le sont. Les enfants d'Irwin Winkler et Robert Chartoff le sont. Pas les miens. Je suis le seul laissé pour compte", a confié Sly avec amertume, qui tente de récupérer les droits de son bébé.

Malgré ces différents désaccords, Michael B. Jordan ne ferme pas la porte à un retour de Rocky dans le futur et un éventuel Creed 4. "Je pense qu'il y a toujours possibilité que Sly, que Rocky, reviennent. C'est l'une de ces choses incroyables à propos de ce personnage. Son retour aurait du sens dans n'importe quelle histoire, car tout provient du monde de Rocky", a-t-il confié au micro de Sports Illustrated.

À voir si Sly sera intéressé en dépit des différentes visions sur les intrigues et les personnages, en plus de la guerre des droits. Il faudra toutefois être patient, la pré-production ne commençant que dans un an. En attendant, Michael B. Jordan sera le héros de Je suis une légende 2 avec Will Smith.

17 novembre 2023

Les confidences de Julie Depardieu sur la mort de son frère Guillaume

Une disparition tragique. Le 13 octobre 2008, Guillaume Depardieu, le fils de l’acteur Gérard Depardieu, est décédé à l’âge de 37 ans. Quelques jours plus tôt, il avait contracté une pneumonie foudroyante lors du tournage du film L’enfant d’Icare en Roumanie. En plus de sa pneumonie, Guillaume Depardieu avait contracté une infection à un staphylocoque doré, la deuxième en quelques années.

"Cette infection s'est déclenchée sans que je sache pourquoi. Les médecins ne me donnaient aucune réponse. J'étais dans l'univers du secret. Alors j'ai fouillé, il a fallu du temps pour comprendre. J'ai le défaut de la curiosité et la folie de penser qu'il y a une cause à tout. C'est par des fuites que j'ai su qu'il s'agissait d'une infection nosocomiale", avait-il notamment expliqué au Monde. Guillaume Depardieu était par ailleurs en concubinage avec sa compagne prénommée Réjane. Il était également le père d’une fille prénommée Louise, fruit de son histoire d’amour avec la comédienne Elise Ventre.

Au cours d’un entretien avec Bernard Montiel sur RFM, Julie Depardieu est revenue sur la disparition de son frère Guillaume. "J’espère qu’il est bien où il est. J’y crois maintenant. Avant je ne croyais à rien. Moi, je suis sûre qu’il est mieux", a-t-elle d’abord confié, avant d’expliquer comme l’idée d’une vie après la mort lui a permis de faire son deuil. "En fait, j’étais très très déprimée quand il est mort. Et c’est vrai que j’en ai rêvé très vite", a-t-elle expliqué.

"Je vous jure que le rêve a l’air tellement vrai ! Je me dis : 'Mais qu’est-ce qu’il a l’air bien ! Mieux que dans cette vie'", a continué la comédienne. "Je le vois, il est avec plein de gens, il est hyper souriant et il est éternellement beau. Il est au mieux de ce qu’il a été. Vous savez, ce n’est pas parce qu’on ne les voit pas, que ça n’existe pas", a-t-elle également confié. "Rendez-vous dans l’au-delà, vous verrez. On va s'éclater. Je suis sûre que c’est génial et que c’est mieux qu’ici", a-t-elle ajouté. Des confidences touchantes.

Jane Birkin : Charlotte Gainsbourg annonce un ultime hommage public en l'honneur de sa mère

Dimanche 16 juillet 2023, Jane Birkin succombait à "un nouvel AVC qui, cette fois, lui a été fatal", révélait Paris Match mercredi 26 juillet 2023. Après une cérémonie à l'église Saint-Roch de Paris, Jane Birkin a été incinérée au crématorium du Père Lachaise. Ses cendres ont été déposées avec celles de Kate Barry, sa fille aînée, décédée en 2013. Désormais, mère et fille sont unies à jamais au cimetière du Montparnasse.

Une perte regrettée par le monde de la musique, de la mode, mais aussi du cinéma. De nombreux hommages ont été rendus à l'artiste anglaise, notamment par le roi d'Angleterre. En effet, lors de sa venue en France en septembre 2023, Charles III a évoqué l'interprète de Di doo dah lors du dîner d'État organisé à Versailles, mercredi 20 septembre 2023.

"La regrettée, l'incroyable Jane Birkin, la plus française des Britanniques, qui a aidé à définir notre destinée commune, sur l'écran et dans la vie réelle", avait reconnu le fils d'Elisabeth II. Mais la vie de Jane Birkin ne s'arrête pas là. Vendredi 17 novembre 2023, sa fille, Charlotte Gainsbourg, a partagé une publication dans une story éphémère sur Instagram qui a ravi les admirateurs de l'égérie du sac Birkin de la marque de luxe Hermès.

L'épouse d'Yvan Attal a publié dans sa story Instagram vendredi 17 novembre 2023 une publication reliée au compte officiel de sa défunte mère. Sur la publication, les admirateurs de Jane Birkin ont découvert qu'un concert en son honneur était organisé samedi 3 février 2024 à l'Olympia. Une manière de faire perdurer la mémoire de l'artiste, contrainte d'interrompre son ultime tournée intitulée Oh ! Pardon tu dormais... à cause de soucis de santé.

Pour cet ultime hommage, de nombreux artistes qui étaient proches de la chanteuse ont été invités à monter sur la scène. "23 chansons qui seront interprétées par ses amis", est-il écrit sur la publication Instagram du compte officiel de Jane Birkin. Au casting : Fanny Ardant, Carla Bruni, Étienne Daho, Thomas Dutronc, Sandrine Kiberlain, Miossec, Vanessa Paradis... seront présents pour faire les éloges de la chanteuse. Évidemment, ses deux filles, Charlotte Gainsbourg et Lou Doillon, également chanteuses, seront sur la scène de l'Olympia pour saluer leur très chère mère.

Une initiative qui a suscité beaucoup d'émotion du côté des admirateurs de Jane Birkin. "Merveilleuse idée !", "Quel magnifique élan de générosité de votre part à tous, qui va si bien à Jane. Élégance et bienveillance", est-il possible de lire dans les commentaires du post Instagram. Une date à ne surtout pas manquer pour les fans de l'ancienne compagne de Serge Gainsbourg, qui promet d'être inoubliable 

Mallaury Nataf est sortie de la rue depuis plus d’un an et a plein de projets


Son histoire avait ému les téléspectateurs, qui étaient loin d’imaginer le sort réservé à Mallaury Nataf après la sitcom pour ado Le Miel et les Abeilles. Au cours d’une véritable descente aux enfers, la comédienne avait tout perdu. Sans domicile fixe de 2011 à 2012, puis une nouvelle fois en 2015, ses trois enfants, Rafaël, Angeline et Siloh, lui avaient été retirés par les services sociaux.

Si en 2018, la roue semblait tourner avec un retour à l’écran dans Les Mystères de l’amour, en mars 2020, elle vivait à nouveau à la rue. Une situation qui serait la conséquence de l’épidémie de Covid, du confinement et de malchance.

« Un Hindou m’a volé mon portefeuille (…) avec, à l’intérieur, ma carte bancaire, ma carte d’identité est près de 400 euros en liquide. À ce moment-là, je louais une chambre dans un hôtel à 40 euros par jour. Le lendemain du vol, ma banque a été fermée à cause du confinement… impossible de signaler ma situation ! Sans argent, je ne pouvais plus payer mon hôtel. Je me suis donc retrouvée à nouveau dehors, en plein confinement », a-t-elle expliqué à Closer.

Après près de dix mois d’errance, elle est placée à l’hôpital Sainte-Anne pendant quatre mois. Et c’est grâce à l’assistante sociale qui s’est occupée d’elle qu’elle a pu remonter la pente. « Madame Michot a tout fait pour que je puisse avoir mes papiers ainsi que des aides financières : une allocation adulte-handicapée que l’on donne après un séjour en hôpital psychiatrique, les APL, une aide de la Mairie de Paris. Tout ça me permet de vivre et de payer mon loyer », a-t-elle confié à la publication.

À 51 ans, elle veut prouver qu’elle peut rebondir. Elle va d’ailleurs revenir dans Les Mystères de l’amour. Une pièce de théâtre est en préparation, ainsi qu’un documentaire sur Canal+. « J’ai écrit un récit sur ma vie, et une grande directrice littéraire s’occupe de moi et me guide. Je travaille également avec un DJ sur des musiques de chanson. Ça donne une pêche incroyable et les titres seront pleins de bonne énergie ! » révèle-t-elle.

Le chemin sera encore long, notamment pour retisser le lien distendu avec ses enfants. Si la relation se reconstruit avec le plus grand, sa fille de 22 ans refuse de lui parler pour le moment et elle ne dispose que de « quatre heures par an » pour voir son dernier fils, jusqu’à ses 18 ans. « Mais je l’accepte » conclut-elle humblement.