François Berléand est un des acteurs les plus emblématiques du cinéma français. Depuis ses débuts en 1977, il a enchaîné les rôles cultes comme celui du directeur Rachin dans Les Choristes, ou bien de l’acolyte de Jason Statham dans la saga de film Le Transporteur. Un acteur populaire, qui n’a pas non plus la langue de sa poche et n’hésite pas à prendre la parole sur certains sujets comme dernièrement la réforme des retraites déclarant : “Moi je m’en fous : j’ai 71 ans, je continue de bosser”. S’opposant même à la demande d’un référendum sur le sujet : “Donc il y a un moment donné où on ne peut pas donner la parole aux Français, sinon ce sera populiste. Donc il n’y a pas de référendum à faire”.
Des propos polémiques qui n’empêchent pas l’acteur de continuer à tourner dans de nombreux projets et même de revenir sur les planches de théâtre. Depuis le 21 septembre dernier, le comédien est à l’affiche de la pièce La Note au côté de Sophie Marceau au Théâtre des Bouffes-Parisiens. De plus, François Berléand est aussi présent dans les salles obscures avec le film Last Dance !. Un long-métrage qui évoque le temps qui passe et la mort, ce qui parle beaucoup à l’acteur, comme il l’a expliqué à nos confrères de TéléStar.
Dans Last Dance, François Berléand incarne Germain, un homme qui perd sa femme et décide pour lui rendre hommage de se lancer dans la danse. Ce film porte sur le deuil et a donc pour objet la mort qui se rapproche de plus en plus au fil des années. Un thème qui parle fortement à l’acteur comme il l’a expliqué à nos confrères de TéléStar : “Ce film m’a bouleversé parce qu’il y avait des résonances dans ma vie. Je venais de perdre mes deux meilleurs amis durant la pandémie. Je ne sais pas si les gens pensent à leur mort, mais moi, j’y songe de plus en plus. (...) Je m’inquiète pour mes deux filles de 14 ans. Alors j’essaie de m’y préparer mais ce n’est pas simple”, déclare-t-il avant d'ajouter sur une note plus joyeuse que ses deux filles ne le “trouvent pas vieux”, ce qui permet à François Berléand d’oublier quelque peu la peur de la mort.