06 juin 2023

Hugues Aufray : comment il a fait en sorte « d'éviter les soucis de succession » après sa mort

Hugues Aufray, malgré ses 94 ans, continue d'exercer son art avec passion, et même à partir en tournée ! Au point qu'il a confié qu'il ne prendrait jamais sa retraite ! Pourtant, il sait qu'il n'est pas invincible : le chanteur a été victime d'une chute à la fin de l'année 2022, et a dû être envoyé à l'hôpital. Heureusement, il a assuré quelques mois après s'en être remis. L'artiste a révélé au journal Le Courrier de l'Ouest qu'il a mis en place des dispositions pour "éviter les soucis de succession" au sein de sa grande famille le jour où il disparaîtra. Sa tribu est primordiale pour Hugues Aufray. Père de deux filles, Marie (née en 1958) et Charlotte (née en 1961), grand-père de cinq petites-filles et arrière-grand-père, il partage aussi sa vie depuis 2005 avec Muriel Mégevand, qui est sensiblement plus jeune que lui. "Pour éviter les soucis de succession qu'a eus la famille de Johnny Hallyday, j'ai donné tous mes biens à mes enfants. Je n'ai plus rien, je leur ai tout légué, comme ça il n'y aura pas de problèmes", a-t-il exposé.

Il fait dire que la famille Hallyday s'est réellement déchirée sur la question du testament du rockeur, devenant une véritable "guerre". Un cas complexe qui a conduit Hugues Aufray à prendre des précautions. Il accepte sereinement que "l'arrivée approche" et s'organise en conséquence. Mais s'il l'accepte, cela ne veut pas dire qu'il va arrêter la musique ! La retraite n'est pas à l'ordre du jour pour Hugues Aufray, loin de là : "Je ne prendrai jamais ma retraite parce que je n'ai jamais travaillé. Je chante et je joue de la musique, donc je m'amuse même si je suis payé pour m'amuser !", conclut-il. Une jeunesse d'esprit qui l'aide très certainement à trouver l'énergie de continuer les concerts.

Evelyne Dhéliat va-t-elle arrêter de présenter la météo ? Elle répond enfin à la rumeur

Qu’il vente, qu’il pleuve, qu’il neige ou qu’il fasse grand soleil, Evelyne Dhéliat fait depuis 1991 la pluie et le beau temps sur TF1. Dans la célèbre tour située à Boulogne-Billancourt (92), c’est elle qui a le plus ancien CDI de la chaîne. Désormais directrice du service météo de TF1, celle qui s’est battue contre le cancer du sein revient toujours à ses premiers amours. Depuis mars 2017, elle présente la météo du lundi au jeudi, et alterne le week-end avec Louis Bodin et Tatiana Silva. Alors qu’elle participe actuellement à une semaine spéciale des 12 coups de midi pour l’opération “Mobilisation cancer, tous ensemble avec les chercheurs”, la célèbre présentatrice de la météo a accepté de répondre à de nombreuses questions que se posent depuis toujours les téléspectateurs.

Auprès de Télé-Loisirs, la veuve de Philippe Maraninchi a répondu à ceux qui trouvent que ses tenues sont “trop légères” à la télévision. "Nos lecteurs vous reprochent parfois vos tenues trop légères. Quelle est la température du studio ?", ont demandé nos confrères. "Elle est à 19°C. Le plateau est un endroit complètement fermé avec une température constante toute l’année. Je n’ai jamais demandé qu’on l’augmente. C’est une question d’habitude, cela permet de ne pas avoir de rhume !", a déclaré la mère d’Olivia.

Et depuis plusieurs semaines, il y a une rumeur qui circule selon laquelle Evelyne Dhéliat quitterait la météo de TF1 d’ici fin juin. Une question à laquelle elle a répliqué avec humour auprès de Nous Deux. “Nous venons de terminer les plannings pour la rentrée. Je rentrerai de vacances mi-août pour retrouver mes bulletins et les téléspectateurs si ça peut vous rassurer”, a-t-elle annoncé à nos confrères en éclatant de rire. 

Leïla Bekhti fait de rares confidences sur sa maternité

Leïla Bekhti et Tahar Rahim se rencontrent sur le tournage du long-métrage d'Un prophète (2009). Les deux partenaires à l'écran comme dans la vie se disent "oui" en 2010 et accueille leur premier fils prénommé Souleymane sept ans plus tard. Suivront deux autres enfants, nés en 2020 et 2021. Des grossesses successives avec lesquelles l'actrice révèle avoir pris plus d'une vingtaine de kilos. "J'ai vécu, pendant trois ans, avec vingt-sept kilos en trop. Mon corps était celui d'une mère, plus que celui d'une actrice", indique-t-elle à Psychologies Magazine en 2021. Dans les colonnes de Madame Figaro le 5 juin 2023, l'amie d'Adèle Exarchopoulos revient sur la transformation de son corps et son total lâcher-prise.

"J'ai pris 27 kilos pour chacune de mes grossesses. Je me suis dit : 'Je mange pour deux'. Donc j'ai mangé tout ce que je pouvais. Je mentais à mes proches qui s'inquiétaient parce que j'avais pris du poids. Je répondais : « Mon obstétricien m'a dit qu'il n'y avait aucun souci ». Alors qu'en réalité, il me disait : 'Leïla, on peut se calmer un peu ?'", confie-t-elle d'abord. Une prise de poids qu'elle n'a pas mal vécu, au contraire, la jeune maman affirme s'être sentie particulièrement bien en étant enceinte : "J'ai découvert mon corps autrement, j'y ai trouvé de la beauté. C'est une période où je me sentais bien même si évidemment, il y a des moments où tu as envie de perdre tes kilos."

Auprès du magazine, l'interprète qui a du mal à jouer avec son époux fait ensuite de rares confidences sur sa maternité, ainsi que sur sa relation avec ses trois progénitures. "La maternité m'a donné de la confiance. Je me sens comme Hulk avec mes enfants ! Le fait d'être maman a bouleversé ma vie. C'est un accomplissement personnel. Ce n'est pas une fin en soi pour certaines personnes, mais ça l'a été pour moi. Pour être très honnête, la seule grande peur au monde que j'ai aujourd'hui, c'est qu'il arrive quelque chose à mes enfants ou aux gens que j'aime."

Michel Vuillermoz victime d'un AVC : l'acteur de 60 ans a été hospitalisé

Son nom ne vous dit peut-être rien mais son visage, lui, vous est forcément familier. Au cours de ses plus de 35 années de carrière, Michel Vuillermoz a joué dans des centaines de films et de séries. S'il a pu être vu sur le grand écran dans La maison du bonheur, Nous trois ou rien, Fauteuils d'orchestre ou plus récemment L'abbé Pierre, sélectionné au Festival de Cannes, il a aussi joué plus d'une fois à la télévision. Les plus observateurs l'auront notamment aperçu dans Caméra Café, Maigret, Soeurtherese.com ou encore Scènes de ménages. Depuis 2003, il était aussi pensionnaire de la Comédie-Française, dont il était devenu sociétaire le 1er janvier 2007 après avoir brillé lors de la saison 2006 dans la peau de Cyrano de Bergerac.

Vingt ans après avoir fait son entrée dans la prestigieuse institution, Michel Vuillermoz a cependant décidé de la quitter il y a peu afin de se concentrer sur la pièce Master Class du dramaturge britannique David Pownall, qu'il a traduite et mise en scène en France. Seulement voilà : les représentations n'auront pas lieu pour le moment puisque l'acteur a été victime d'un grave pépin de santé.

Comme le révèle Le Figaro dans son édition du mardi 6 juin, la grande première de la pièce - dans laquelle Michel Vuillermoz incarne Staline aux côtés des acteurs Stéphan Wojtowicz et Sam Karmann -, devait avoir lieu le 1er juin dernier au Théâtre Edouard VII à Paris. Malheureusement, la soirée a finalement été annulée. La raison ? Quelques jours avant le grand soir, l'acteur de 60 ans a été victime d'un AVC et hospitalisé. Pour l'heure, aucune indication supplémentaire n'a été donnée sur son état de santé mais le comédien ne devrait pas remonter sur les planches de sitôt. Le spectacle a été reporté et les représentations prévues jusqu'au 15 juillet prochain ont été entièrement remboursées, signe qu'elles pourraient ne jamais avoir lieu...

Arnold Schwarzenegger : ce pseudonyme utilisé par l'acteur à ses débuts

Arnold Schwarzenegger est sans doute l'un des acteurs les plus connus du grand public. Grand adepte du culturisme, son impressionnante musculature lui permet de dérocher un ticket doré pour Hollywood et de collaborer avec plusieurs cinéastes reconnus comme James Cameron, Paul Verhoeven ou encore Ivan Reitman. À partir des années 1980, celui qui deviendra plus tard gouverneur de Californie de 2003 à 2011 devient une vedette culte du cinéma d'action et apparaît dans plusieurs sagas telles que Terminator et Expendables. Durant cette période, l'acteur entretien d'ailleurs une forte rivalité avec Sylvester Stallone, son principal concurrent dans l'industrie avec qui il noue finalement une amitié au début des années 1990.

Avant de connaître le succès, Arnold Schwarzenegger naît en Autriche de parents catholiques pratiquants et reçoit une éducation stricte de la part de son père militaire. C'est grâce à son titre de Mr. Univers en 1967 que le jeune homme quitte son village natale pour rejoindre les États-Unis où il tourne dans son premier long-métrage, Hercule à New York, sorti en 1970. Lors de ses premiers pas devant la caméra, l'interprète désormais âgé de 75 ans se voit obligé de changer sa véritable identité pour adopter un autre nom, comme le révèle le documentaire Arnold, disponible ce mercredi 7 juin 2023 sur la plateforme Netflix.

Au générique, il n'est pas Arnold Schwarzenegger mais Arnold Strong. L'ex-époux de Maria Shriver utilise ce pseudonyme sur les conseils de l'équipe de production du film qui le pousse à mettre en avant son activité de bodybuilder afin de séduire le public. Pour les mêmes raisons, il est également poussé à travailler sur son accent autrichien bien trop prononcé pour les téléspectateurs américains. "Les américains veulent entendre leurs idoles parler comme John Wayne, pas comme vous", se souvient Arnold Schwarzenegger dans ledit documentaire qui abordera entre autres son histoire adultère et son fils illégitime.

Mort de la chanteuse brésilienne Astrud Gilberto

L’annonce de la mort de Astrud Gilberto a été relayée par les médias brésiliens ce mardi 6 juin, juste après la publication sur Instagram de Sofia Gilberto Oliveira, la petite-fille de la chanteuse. Sur son post, la jeune femme partage une vidéo de sa grand-mère qui chante la chanson Linda Sofia, dont elle raconte qu’elle a été écrite pour elle : “Ma grand-mère Astrud Gilberto a fait cette chanson pour moi”. Elle y écrit que sa grand-mère est morte ce lundi 5 juin. Une annonce qui a attristé le Brésil.

Véritable icône du pays, Astrud Gilberto est née le 30 mars 1940, d’un père allemand et d’une mère brésilienne. Elle grandit auprès d’eux à Rio de Janeiro. En 1959 alors qu’elle est secrétaire au ministère de l'Agriculture, elle épouse le chanteur et guitariste brésilien Joao Gilberto, avec qui elle part pour les États-Unis en 1963. Son mari, considéré comme le père de la Bossa Nova, lui permet de rencontrer de nombreux artistes tel que Stan Getz, avec qui elle enregistre la chanson culte The Girl from Ipanema. Dans la chanson, son mari interprète la partie chanté en portugais, tandis qu’elle chante la partie en anglais. Une chanson culte, qui est malheureusement à l’origine de la fin de son mariage.

Si la chanson The Girl from Ipanema est devenue avec le temps un des morceaux de Bossa Nova le plus connu de l’histoire de la musique, il a aussi permis à Astrud Gilberto de vivre une histoire d’amour avec le saxophoniste Stan Getz. À l’âge de 23 ans, elle divorce donc de son mari, et commence une carrière solo, toujours accompagnée de l’artiste américain. En 1964, elle sort l’album Getz au Go Go, en hommage au café de Greenwich Village dans lequel se produit le jazzman américain.

Avec le temps elle devient une figure de la chanson brésilienne, en alternant les morceaux en anglais et dans sa langue maternelle. En 1967, elle collabore avec le compositeur Quincy Jones, sur la bande-originale du film The Deadly Affair. Elle décide alors de mettre de côté sa carrière, avant de revenir en 1987 pour l’album Astrud Gilberto Plus The James Last Orchestra. En 1992, elle est récompensée par un Latin Jazz Award pour l’ensemble de sa carrière. Quatre ans après, elle travaille avec Étienne Daho sur le titre Les Bords de Seine, avant de terminer sa carrière en 2002. Artiste engagée dans la cause animale, elle écrit l’essai Animals, They Need Our Help !. Malgré son absence sur les médias depuis la sortie de son dernier single Jungle, la chanteuse a permis au monde entier de découvrir la Bossa Nova. Aujourd’hui le Brésil perd l’une de ses plus grandes icônes.

Guillaume Canet sera le président du jury du Festival de Deauville 2023

Guillaume Canet continue d’imposer sa présence en 2023. Il est tout d’abord à l’origine du plus grand succès français de l’année avec Astérix et Obélix : L’Empire du Milieu, qui aura attiré plus de 4 500 000 spectateurs, se plaçant deuxième du top derrière Super Mario Bros, le film. Il sera également bientôt à l’affiche du second long-métrage de Just Philippot, Acide, présenté hors-compétition lors du dernier Festival de Cannes.

Nouvelle corde à son arc, l’acteur-réalisateur sera le président du jury longs-métrages du Festival du cinéma américain de Deauville 2023, qui aura lieu du 1er au 10 septembre, succédant à Arnaud Desplechin, qui avait remis le Grand Prix l’année dernière à Aftersun de Charlotte Wells.

“J’ai tou­jours été fas­ci­né et pas­sion­né par le ciné­ma indé­pen­dant amé­ri­cain. Et notam­ment celui des années 70. Sam Peckin­pah, Jer­ry Schatz­berg, Fran­cis Ford Cop­po­la, Mar­tin Scor­sese… Ces réa­li­sa­teurs ont pu bien sou­vent s’exprimer libres sans les pres­sions com­mer­ciales des grands stu­dios hol­ly­woo­diens. En explo­rant de nou­velles formes nar­ra­tives, en expé­ri­men­tant de nou­velles tech­niques et en bous­cu­lant les conven­tions traditionnelles. 

Ce ciné­ma avec lequel j’ai gran­di a don­né nais­sance à de nom­breux cinéastes talen­tueux tels que Quen­tin Taran­ti­no, Sofia Cop­po­la, Wes Ander­son… Et bien d’autres, qui ont appor­té leur vision unique au pay­sage ciné­ma­to­gra­phique amé­ri­cain, une alter­na­tive rafraî­chis­sante à la pro­duc­tion mains­tream. Et c’est avant tout cette créa­ti­vi­té, cette audace et cette diver­si­té que j’apprécie tant dans le ciné­ma indé­pen­dant. Cette contri­bu­tion à enri­chir et à élar­gir notre expé­rience du cinéma. 

Le fes­ti­val de Deau­ville est deve­nu le ren­dez vous incon­tour­nable du ciné­ma amé­ri­cain en Europe et c’est avec une immense joie et fier­té que j’ai accep­té de pré­si­der le jury de cette édi­tion 2023. Mer­ci à Bru­no Barde pour cette invi­ta­tion et à très vite sur les rives de la côte fleurie !” a déclaré Guillaume Canet pour l’occasion.

Chris Hemsworth revient sur l'échec de Thor 4

Alors qu'il ressort les muscles sur Netflix dans Tyler Rake 2, Chris Hemsworth revient dans un long portrait pour le magazine américain GQ sur l'échec de son dernier passage chez Marvel, avec Thor : Love and Thunder.

Pourtant très attendu l'été dernier, le long métrage de Taika Waititi a été descendu par la critique et n'a glané "que" 760 millions de dollars de recettes dans le monde. Un loupé pour le Marvel Universe, qui n'a pas échappé à Chris Hemsworth, ni aux copains de ses propres enfants !

L'acteur australien raconte ainsi comment "une bande d'enfants de 8 ans s'est mise à critiquer mon film. Ils me disaient qu'il y avait trop d'humour dans Thor 4. Que l'action était cool mais les effets visuels pas aussi bons. Forcément, ça m'a fait grincer des dents, mais ça m'a fait sourire aussi..."

Parce que Chris Hemsworth sait bien que Thor : Love and Thunder n'était pas très réussi et il l'admet à demi-mots dans la foulée, lorsqu'il explique :

"Je crois que nous nous sommes trop amusés sur cette production, tout simplement. C'est juste devenu idiot, un peu stupide... Mais c'est toujours difficile d'être au centre du truc d'avoir le recul adequat. J'adore faire ces films, c'est toujours un kiff. Mais vous ne savez tout simplement pas comment les gens vont réagir à l'arrivée."

Les réactions négatives les plus dures à encaisser, pour Chris Hemsworth, ne viennent pas de gentils bambins, mais plutôt de légendes hollywoodiennes. Martin Scorsese et Quentin Tarantino n'ont jamais été tendres avec les films Marvel ou leurs acteurs, qu'ils ne considèrent même pas comme des stars de cinéma ("Les stars, ce sont les personnages en fait", disait QT). "C'est super déprimant quand j'entends ça", réagit Hemsworth dans GQ. "Parce que ce sont des héros pour moi et ça veut dire que je ne travaillerai certainement jamais avec eux. Je suppose qu'ils ne sont pas fan de moi. Maintenant, je suis fier d'avoir fait partie de quelque chose d'énorme qui a continué d'amener les gens dans les cinémas (après la crise sanitaire). Que ces films aient été, ou non, au détriment d'autres films, je ne sais pas... je n'aime pas faire des comparaisons comme ça. Il faut de l'espace pour tous dans ce métier."

L'acteur Marvel conclut quand même en assurant que les réalisateurs en question sont "toujours des héros pour moi. Et j'irais travailler avec l'un d'eux en un clin d'oeil s'ils me le demandaient..." Alors Chris Hemsworth sera-t-il dans The Movie Critic de Tarantino ou dans le film sur Jesus de Scorsese ?

Christopher Nolan s'est opposé à la fin de Superman

Retour sur l'époque où Christopher Nolan refusait la fin de Man of Steel et s'opposait à ce que le général Zod soit tué par le super-héros.

Rappelons que l'histoire de Man of Steel est écrite par Christopher Nolan et David S. Goyer et formalisée en scénario par Goyer. Ce dernier a d'ailleurs des intentions bien précises en s'attelant à cette mission, comme il en a parlé à l'époque à Empire :

"Il faut respecter l'univers officiel, mais aussi le questionner. Si vous ne réinventez pas ces personnages, ils stagnent et cessent d'être pertinents. Nous nous disions - et je pense que beaucoup se le disaient aussi - que Superman n'était plus pertinent."

Et quelle meilleure façon pour le rendre plus actuel que d'expliquer son crédo de vie dans le reboot de ses aventures cinématographiques ? C'était en tout cas l'idée pour Zack Snyder :

"Pour moi, le 'pourquoi' était que si nous faisions vraiment une origin story, son aversion pour la mort n'était jamais expliquée. Je voulais créer un scénario dans lequel Superman voyait la population de Metropolis divisée par deux, à moins qu'il ne prenne cette décision radicale."

Sauf que Christopher Nolan met initialement son veto au fait de voir l'Homme d'acier tuer qui que ce soit, comme s'en souvient Goyer :

"[Chris] m'avait dit : 'Ne fais pas ça'. J'ai écrit la scène, je lui ai fait lire et il était convaincu."

A la fin de Man of Steel, Superman affronte le général Zod. Ce dernier va massacrer tous les habitants de Metropolis avec ses yeux lasers. Le super-héros le maîtrise et l'implore d'arrêter, mais il continue son œuvre destructrice. Superman n'a donc pas le choix : il brise la nuque de Zod, qui tombe lourdement sur le sol.

Man of Steel a lancé le "Snyder Verse", qui a ensuite conduit à tout l'univers connecté adapté de DC Comics jusqu'à The Flash, qui sort le 14 juin. Dix ans de DCEU, avant que James Gunn ne soit appelé pour boucler cette tentative et en lancer une autre, qui débutera elle aussi par un film Superman. La boucle est bouclée !

Le réalisateur Hayao Miyazaki ne montrera aucune image de son prochain film avant sa sortie

Le Vent se lève devait être son dernier film, pourtant la légende de l'animation japonaise, Hayao Miyazaki a repris le chemin des studios en 2017 pour un nouveau projet intitulé Comment vivez-vous ? (Kimi-tachi wa dô ikiru ka en japonais).

Le long-métrage des studios Ghibli est annoncé dans les salles nippones le 14 juillet prochain. Pourtant aucune image n'a encore été dévoilée. Retard de production ? Volonté d'attendre le dernier moment pour lancer la promotion ?

Rien de cela... Le producteur du studio d'animation, Toshio Suzuki, a déclaré au magazine Bungei Shunji, relayé par The Hollywood Reporter, qu'aucune image du dernier film de Hayao Miyazaki ne sera dévoilée avant sa sortie sur les écrans japonais.

"Le but de Ghibli est que les spectateurs viennent voir nos films. Depuis des années, nous avons donc fait les choses de différentes manières pour attirer le public. Mais cette fois-ci, nous nous sommes dit que nous n'avions pas besoin de faire cela. À force de faire la même chose, encore et encore, on finit par s'en lasser. Nous voulions donc faire quelque chose de différent."

Le producteur explique ensuite la démarche marketing du studio d'animation fondé en 1985 par Hayao Miyazaki et Isao Takahata.

"Il y a un film américain qui sort cet été à peu près en même temps que notre film. Ils ont fait trois bandes-annonces pour ce film et les ont diffusées une par une. Si vous les regardez toutes les trois, vous savez tout ce qui va se passer dans ce film. Qu'en pensent les cinéphiles ? Il doit y avoir des gens qui, après avoir regardé toutes ces vidéos, n'ont pas envie d'aller voir le film au cinéma. J'ai donc voulu faire le contraire."

En prenant le contre-pieds des studios américain, Ghibli prouve une nouvelle fois que le studio privilégie les œuvres et les auteurs aux considérations commerciales.

Et c'est un compliment de Miyazaki sur l'affiche assez dépouillée de Kimi-tachi wa Dō Ikiru ka qui l'a convaincu d'adopter cette approche.

Toshio Suzuki explique au magazine japonais : "Je suis impliqué dans les films Ghibli depuis Nausicaä de la vallée du vent (1984), mais c'est la première fois que Hayao Miyazaki m'a vraiment félicité. 

Il m'a dit "Suzuki-san, c'est incroyable. C'est la meilleure affiche que vous ayez jamais faite". J'ai senti que c'était un indice, alors j'ai décidé de ne garder que cette affiche pour la campagne marketing. Donc, pas de bandes-annonces, ni de publicités télévisées, ou dans les journaux. Au fond, je pense que c'est ce que les cinéphiles désirent de manière latente".

Le dernier film du légendaire conteur d'histoires sera donc une véritable surprise puisque le seul matériel promotionnel du long-métrage sera l'affiche ci-dessus.

Ghibli a précédemment décrit le long-métrage comme "une grande fantaisie" inspirée du roman de Genzaburo Yoshino, "How Do You Live", publié en 1937. Une histoire de passage à l'âge adulte sur le développement émotionnel et philosophique d'un jeune garçon après le décès de son père.

En janvier 2021, le réalisateur Goro Miyazaki évoquait le prochain film de son père à notre micro.

"Ce que je peux vous dire, du peu que j'ai vu des images du film, c'est que je suis très frappé de voir à quel point, même à cet âge-là, il conserve une imagination et une richesse flamboyante. Son énergie créative reste toujours aussi impressionnante."

Annoncé dans les salles japonaises le 14 juillet prochain, Kimi-tachi wa Dō Ikiru ka n'a pas encore de date française.