15 septembre 2022

Canal+ : bande-annonce de Marie-Antoinette

À l’occasion de sa conférence de rentrée qui s’est tenue ce mercredi 14 septembre, Canal+ a dévoilé une première bande-annonce de Marie-Antoinette, sa prochaine série événement. Prévu pour le mois d’octobre sur la chaîne cryptée, ce biopic historique de grande ampleur s’attarde sur l’ascension de la jeune souveraine d’Autriche au sein de la cour de Versailles et nous offre une vision moderne et avant-gardiste de cette page de l’histoire de France déjà bien souvent adaptée.

Dans cette nouvelle itération, Marie-Antoinette, qui peine à offrir un héritier à la couronne, doit faire face aux machinations et aux trahisons des autres membres de la cour, qui ne voient pas son arrivée d’un très bon œil. Ses succès attisent jalousie et rivalité.

Des pamphlets diffamatoires et des rumeurs persistantes sur sa vie privée vont alors mettre à mal sa réputation. Il lui faudra beaucoup de courage et de dignité pour vaincre ses nombreux ennemis de la cour versaillaise…

Écrite par Deborah Davis, scénariste américaine nommée aux Oscars en 2019 pour le film La Favorite de Yórgos Lánthimos, Marie-Antoinette est réalisée par le britannique Pete Travis (Bloodlands) et le belge Geoffrey Enthoven (Invisible).

Coproduite par Capa Drama, Banijay Studios, à qui l’on doit notamment la série historique Versailles, et la société de production Les Gens, cette nouvelle création originale de Canal+ a été tournée dans de nombreux sites emblématiques, notamment les châteaux de Versailles, Vaux-le-Vicomte et Lésigny.

Du côté du casting, la jeune actrice germano-russe Emilia Schüle, vue notamment dans Berlin 56 et Berlin 59, aura la lourde tâche de se glisser dans la peau de la jeune reine. Louis XVI est quant à lui incarné par Louis Cunningham (La Chronique des Bridgerton) tandis que son grand-père, Louis XV est joué par le comédien britannique James Purefoy (A Discovery of Witches, Sex Education).

Enfin la frenchie Gaia Weiss, qui a notamment joué dans Vikings et La Révolution, sera la maîtresse du Roi, Madame du Barry. Composée de 8 épisodes de 52 minutes, Marie-Antoinette s’annonce déjà comme la prochaine série d’envergure de la chaîne.

Cardi B fait don de 100.000 dollars à son école primaire

Cardi B a rendu une visite surprise à son ancienne école primaire, dans le Bronx à New York, aujourd’hui. La star a passé trois ans à l’I.S. 232, The Alexander Macomb School et en a visiblement conservé un bon souvenir puisqu’elle a fait don de 100.000 dollars à l’établissement.

Ce financement devra être affecté aux programmes extrascolaires, notamment le tutorat, et à l’expression artistique comme la musique et la danse – un soutien qui manque le plus souvent aux enfants défavorisés. L’annonce inattendue de Cardi B a provoqué une salve d’applaudissements de la part des élèves, tandis que les enseignants et membres de l’administration de l’I.S. 232 étaient émus aux larmes, rapporte TMZ.

Et ce n’est pas tout, puisque la rappeuse a aussi donné de son temps pour briguer quelques conseils aux écoliers qui l’interrogeaient. L’interprète de Bodack Yellow leur a donné des clés sur leurs études futures. Celle qui a commencé dans la vie active en tant que strip-teaseuse les a d’abord engagés à poursuivre leur scolarité.

« J’ai commencé à gagner de l’argent à 18 ans. De l’argent rapidement gagné, de l’argent facile. Mais rien n’est plus respecté que lorsqu’une b*tch entre dans une pièce et dit : "Ouais, j’ai un diplôme" », la voit-on dire dans une vidéo de NBC New York.

Cardi B a ensuite donné quelques conseils financiers avisés. Elle a expliqué aux enfants, en partant de son expérience personnelle, qu’il fallait faire attention au crédit que l’on prend pour étudier, car il participe à la construction de l’historique bancaire.

La visite de Cardi B fait partie de la tournée qu’elle effectue avec l’association à but non lucratif Community Capacity Development, basée dans le Queens.

Pour Kad Merad, il faut baisser les tarifs des tickets de cinéma

Invité au micro de RMC ce week-end pour parler de son nouveau film, Citoyen d'honneur, de Mohamed Hamidi, Kad Merad s'est montré inquiet face à la crise qui traverse actuellement les salles de cinéma. Cet été, les exploitants français ont enregistrées de faibles entrées, et déjà avant cela, le CNC tirait la sonnette d'alarme en publiant une étude pour savoir pourquoi les Français allaient moins souvent au cinéma. "On voit semaine après semaine la baisse", explique ainsi l'acteur de Bienvenue chez les Ch'tis, le plus gros succès du box-office hexagonal avec 20,4 millions d'entrées en 2008 (seul le blockbuster américain Titanic a fait mieux, en 1998). "Pourtant il n'y a plus de météo, de grèves : on n'a plus d'excuses, poursuit-t-il. Je ne suis pas porte-drapeau de la profession, mais je m'inquiète pour nos enfants qui veulent faire du cinéma. La situation est assez critique : il faut réagir et ça passe par le public."

Au cours du même entretien, Kad Merad s'interroge sur la manière de faire revenir le public dans les salles obscures. Cela peut-il passer par une régulation des tarifs ? "Une place de cinéma, ce n'est pas donné (…) Quand on part en famille, qu'on prend deux glaces, trois bonbons, ça fait des soirées chères… Ça passera forcément par un effort économique. Baisser les prix ? Peut-être ! Un prix fixe comme les livres ? Peut-être ! Il faut s'adapter à la crise que l'on vit. Il ne faut pas attendre !"

La question du prix des tickets de cinéma est l'une des raisons avancées par le CNC pour expliquer la désertion des salles par le public français, mais elle est complexe (le prix moyen est plus faible que dans les autres pays d'Europe, beaucoup de spectateurs ayant accès à des tarifs réduits), et ce n'est pas la seule explication donnée par l'étude publiée lors du dernier festival de Cannes. L'épidémie de Covid-19, qui a imposé la fermeture des salles durant plusieurs mois entre 2019 et 2020, a notamment entraîné une perte d'habitude de la part d'une partie du public, qui est aussi davantage abonné à des services de streaming depuis quelques années.

Bande-annonce de Super Noël, avec Tim Allen

En 1994, Tim Allen est devenu le Père Noël, dans une comédie familiale devenue culte. Deux suites ont été tournées, avec Hyper Noël (en 2002) puis Super Noël 3 : Méga Givré (en 2006). Seize ans plus tard, retour au pays des Lutins pour Tim Allen. Super Noël revient dans une nouvelle variante, sur Disney +. 

On y comprend que le Père Noël a une annonce à faire à ses petits ouvriers : il va prendre sa retraite ! En même temps, Tim Allen a 69 ans maintenant et il est temps que ce cher petit papa Noël désigne un successeur ! 

Super Noël, la série, sera à voir en streaming dès le 16 novembre sur Disney+.

Gran Turismo va être adapté en film avec David Harbour

Attachez vos ceintures ! Le légendaire jeu vidéo de simulation automobile, Gran Turismo, va passer au grand écran ! Sony et PlayStation Productions préparent l'adaptation en film du célèbre titre lancé en 1997 sur la toute première PlayStation. La franchise s'est depuis écoulée à plus de 80 millions d'exemplaires et se poursuit encore aujourd'hui, avec le jeu Gran Turismo 7 lancé en mars 2022 sur la PS5 notamment.

David Harbour, le fameux Shérif Hopper de Stranger Things, également super-héros du MCU depuis Black Widow, sera la star du film, qui a déjà un pitch : "Basé sur une histoire vraie, le film racontera la réalisation des souhaits d'un adolescent, joueur de Gran Turismo, dont les compétences dans la simulation lui ont offert de devenir réellement pilote de course professionnel, au volant d'une Nissan..."

Est-ce qu'un grand pilote de simulation devant un écran peut devenir un grand pilote sur circuit devant un volant ? Ce sera toute la question du film Gran Turismo, que réalisera... Neill Blomkamp ! 

Bien loin de son univers SF, ​​le cinéaste à l'origine de District 9, Elysium ou Chappie, va revenir sur Terre pour un blockbuster collé au bitume. "Nous avons hâte que le public voie la vision de Neill de cette histoire vraie et inspirante d'un joueur devenu pilote de course professionnel" commente PlayStation Production.

Jason Hall et Zach Baylan ont écrit le scénario. Gran Turismo sortira le 11 août 2023 au cinéma.

Gérard Darmon : "Je ne peux pas admirer Jean-Luc Godard, quelqu'un qui hait à ce point les Juifs"

Jean-Luc Godard, disparu le 13 septembre, était-il antisémite ? La question court depuis environ 2009, année de publication du roman Courts-circuits de l'écrivain et cinéaste Alain Fleischer. Ce dernier mettait dans la bouche du réalisateur du Mépris des propos répugnants sur la Shoah : « Les attentats-suicides des Palestiniens pour parvenir à faire exister un État palestinien ressemblent en fin de compte à ce que firent les juifs en se laissant conduire comme des moutons et exterminer dans les chambres à gaz, se sacrifiant ainsi pour parvenir à faire exister l'État d'Israël. » Si aucun enregistrement ne venait prouver que la phrase en question a bien été prononcée, la polémique était lancée. Et la potentielle citation souvent mise en parallèle avec un extrait d’Ici et ailleurs, film de 1974 où Godard superposait une image de Golda Meir, Premier Ministre Israélienne de l'époque, et d'Hitler, comparant ainsi les Israéliens aux nazis.

Retour en 2022 : invité de C à vous sur France 5, Gérard Darmon s’est exprimé sur le cas Godard. « J’ai peur d’être un peu à contre-courant en parlant de ce monsieur, qui est le cinéaste qu’il était. Moi, ce n’était pas ma tasse de thé. Mais c’est surtout l’homme qu’il était qui n’a pas été très bienveillant pour ma communauté. Pour les Juifs en général et pour Israël en particulier. Je trouve que les propos qu’il a tenus étaient absolument inadmissibles, c’était de l’antisémitisme, c’était du négationnisme, c’était du révisionnisme (…) Je ne peux pas admirer Jean-Luc Godard, je ne peux pas admirer quelqu'un qui hait à ce point les Juifs. Tout comme jamais je ne lirai du Céline ou encore ne m'extasierai devant les peintures de Hitler. » 

The Crown : ces 10 événements marquants que la série Netflix devrait aborder en saisons 5 et 6

La Reine Elizabeth II s'en est allée le 8 septembre dernier. Son personnage est le coeur et l'âme de The Crown que propose Netflix. Depuis le décès de la Monarque, la série caracole en tête des programmes les plus vus sur la plateforme. Les abonnés souhaitant probablement en savoir plus sur celle qui a régné pendant 70 ans, ou pour lui rendre un dernier hommage. Elizabeth II sera une nouvelle fois au centre des saisons 5 et saison 6 de The Crown, où elle sera incarnée par Imelda Staunton. Ces nouveaux épisodes devraient d'ailleurs aborder les années les plus difficiles de son règne, que l'on vous cite ici :

Dans le discours prononcé pour célébrer le quarantième anniversaire de son accession au trône, la reine Elizabeth II a qualifié 1992 "d’annus horribilis" ("année horrible" en latin), en référence très certainement à l'Annus Mirabilis du poète John Dryden. Il faut dire que l’année en question n’a pas épargné la souveraine avec notamment le divorce de ses enfants Anne et Andrew mais également l’annonce officielle de la séparation du couple formé par Charles et Diana, qui coïncide avec la publication de l’ouvrage choc "Diana : in her words" (voir ci-dessous). 

Restée dans les mémoires, la formule a depuis été reprise par les experts financiers pour qualifier une mauvaise année du point de vue économique.

En 1992, le journaliste Andrew Morton publie une biographie sur Diana, intitulée Diana, sa vraie histoire. Cet ouvrage complet et référencé a été adapté l'année suivante en un téléfilm du même nom avec Serena Scott Thomas dans la peau de Diana. À la mort de Diana, Andrew Morton a réédité son livre avec des révélations supplémentaires de Diana et l'a intitulé Diana racontée par elle-même. Le bouquin avait fait scandale à l'époque, tout comme l'interview explosive de Diana donnée à Martin Bashir sur la BBC en novembre 1995.

Dans son salon de palais de Kensington, la princesse de Galles  se confie sans détour et règle ses comptes avec son époux Charles, en dévoilant son aventure extraconjugale avec Camilla Parker-Bowles, et avec la famille royale. C'est dans cette interview qu'elle lance cette phrase célèbre : « Nous étions trois dans ce mariage ». Suite à cet entretien, la reine Elizabeth II demande au couple de se séparer officiellement. Ces deux énormes scandales devraient logiquement figurer dans les prochains épisodes de The Crown.

"L’annus horribilis" évoqué par Elizabeth II fait également référence à l’incendie du château de Windsor, un tragique incident aux conséquences désastreuses pour la famille royale, essentiellement économiques. Le coût faramineux des travaux a d'ailleurs entraîné une vive polémique outre-Manche, une grande partie de la presse britannique estimant qu'il revenait à la reine de puiser dans sa fortune personnelle, et non dans l'argent public, pour financer la restauration des lieux. Il fut finalement décidé d'ouvrir au public le palais de Buckingham pour financer la reconstruction du château (estimée tout de même à plus de 37 millions de livres !)

Rappelons qu’au cours de cette même année, le Premier ministre conservateur John Mayor a relancé le projet de réforme réinstaurant l’imposition sur le revenu soumise à la famille royale (qui en était exempt depuis le règne de George V), décret officiellement entré en vigueur le 6 juin 1993.

Le gouvernement de John Major dans les années 1990 étant décrié, Tony Blair, chef du Parti Travailliste, remporte facilement les élections en mai 1997 et devient à 43 ans le plus jeune Premier ministre depuis Lord Liverpool en 1812. Entre 1997 et 2007, Tony Blair aura constitué trois gouvernements. Comme pour les anciens Premiers ministres présentés dans The Crown, Tony Blair devrait logiquement apparaître dans la série et être confronté à la reine Elizabeth II lors de leurs audiences.

La même année, Lady Di perd la vie dans un accident de voiture. Dans la nuit du 30 au 31 août 1997, Diana Spencer et son compagnon de l’époque Dodi Al-Fayed sortent du Ritz à Paris et tentent d’échapper aux paparazzis avec le garde du corps Trevor Rees-Jones dans la voiture de leur chauffeur, Henri Paul, fortement alcoolisé. C’est dans le tunnel sous le pont de l’Alma que l’accident se produit. Dodi Al-Fayed et Henri Paul meurent sur le coup tandis que Diana Spencer meurt quelques heures plus tard à l’hôpital. Seul Trevor Rees-Jones s’en sort indemne. Le décès de Diana Spencer a été un choc international si bien que ses funérailles nationales à Londres le 6 septembre 1997 a rassemblé plus de trois millions de personnes et a ému le monde entier. Impossible pour The Crown de passer à côté de cet événement tragique.

La question de l’Apartheid a été abordée brièvement durant la saison 4 pour mettre en lumière les oppositions idéologiques du Premier ministre Margaret Thatcher avec les idées plus progressistes d’Elizabeth II. Il apparaîtrait néanmoins comme étonnant que l’élection de Nelson Mandela à la présidence sud-africaine ne soit pas abordée dans The Crown ; d’autant que l’ancien prisonnier politique et la souveraine ont entretenu une étroite amitié, au point que ce dernier - arrière-petit-fils d’un roi Thembu – n’hésitait pas à bousculer le protocole en s’adressant d’égal à égal avec la reine. Une habitude qui n’offusquait en rien cette dernière, bien au contraire.

Le 11 septembre 2001, les Etats-Unis sont touchés par des attentats dévastateurs commis par des membres d'Al-Qaïda, qui va bouleverser le pays. Le Pentagone est visé ainsi que les deux tours du World Trade Center qui sont percutées par deux avions détournés. Les tours jumelles s'effondrent peu de temps après, causant des milliers de morts. Ces premiers attentats lancent une vague d'attaques terroristes dans plusieurs pays du monde, notamment au Royaume-Uni. Le 7 juillet 2005, quatre explosions touchent les transports publics à Londres et font 56 morts et plus de 700 blessés.

Ces attentats suicides, commis par des terroristes islamistes, surviennent le jour de l'ouverture du sommet du G8 en Ecosse et le lendemain de la désignation de Londres comme hôte des Jeux olympiques d'été de 2012. Le peuple britannique a reçu le soutien du gouvernement et de la reine Elizabeth II, d'autant plus protégée par l'armée, déclarant : "De telles atrocités renforcent notre sens de la communauté, notre humanité, notre confiance dans l'état de droit".

Véritable conte de fée éveillée, l’histoire de Kate Middleton et du prince William est avant tout celle d’un couple iconique. Les futurs époux se rencontrent en 2001 à l’université de Saint Andrews ; le coup de foudre est immédiat, et leur relation est officialisée fin 2003. Ultra-médiatisé, le couple se sépare pourtant à la surprise générale, avant de se reformer quelques mois plus tard. Après huit ans de vie commune, le prince William et Kate Middleton célèbrent leur union le 29 avril 2011 à l’abbaye de Westminster, en présence de la famille royale et d’un impressionnant parterre d’invités prestigieux.

En 2002, la reine Elizabeth II fête ses 50 ans de règne sur le trône du Royaume-Uni et de sept autres pays, depuis la mort de son père, le roi George VI, en 1952. Malgré la mort de la reine mère et de sa sœur, la princesse Margaret, la reine Elizabeth II a maintenu les festivités contrant ainsi les prédictions des médias qui voyaient ce Jubilé d’or comme un non-événement. La reine Elizabeth II a assisté à toutes les célébrations officielles et a effectué une tournée dans tous les pays où son règne est effectif avec son époux, le prince Philip, duc d’Édimbourg. Cet événement importait devrait figurer dans les prochaines saisons de The Crown, comme toutes les dates clés du règne d’Elizabeth II.

Annus horribilis, bis repetita. Dix ans après la difficile année 1992, la reine Elizabeth II traverse pour le cinquantenaire de son accession au trône une année toute autant éprouvante sur le plan personnel. Le 9 février, sa sœur la princesse Margaret succombe à une série d’accidents vasculaires cérébraux, causés par ses excès d’alcool et de tabac ; à peine quelques semaines plus tard, la Reine mère Elizabeth décède à son tour à l’âge de 101 ans, quant à elle de causes naturelles.

Du fait de son âge avancé, le protocole Tay Bridge, nom de code donné au plan accompagnant l’annonce de son décès, a été tenu prêt à être déclenché à tout moment pendant près de deux décennies ! Rappelons qu’un protocole existe pour chacun des membres de la famille royale, tous nommés d’après des ponts londoniens (le nom de code de la reine Elizabeth II est ‘London bridge’).

Considéré comme le rebelle de la famille royale avec le même esprit et la même bonté que sa défunte mère Diana, le prince Harry est très aimé par le peuple britannique. Mais le jeune homme, dans une relation tumultueuse avec Chelsy Davy au début des années 2000, se trouve au cœur d'un scandale en janvier 2005. Des photos de lui vêtu d'un uniforme nazi sont dévoilées dans la presse. Harry s'excusera par la suite pour ce choix de déguisement de très mauvais goût pour une soirée bien arrosée. Ce scandale fera ressortir le passé trouble d'Edouard VIII, son arrière-grand-oncle, décédé en 1972. Ce dernier était en effet très proche des nazis avant et après son abdication au trône d'Angleterre au profit de son frère George VI, le père de la reine Elizabeth II.

14 septembre 2022

James Gunn confirme qu'on reverra Margot Robbie en Harley Quinn

La série animée Batman vient de fêter ses 30 ans, tout comme le personnage de Harley Quinn, donc, qui y apparaissait pour la première fois. James Gunn, le réalisateur de The Suicide Squad, a profité de cet anniversaire pour saluer cette héroïne, qu'il adore, sur les réseaux sociaux. Et il n'a pas échappé aux questions des fans : Margot Robbie reviendra-t-elle dans le costume prochainement ? Sa réponse est on ne peut plus claire : "Oui." A un autre internaute qui lui disait à quel point il aimait sa version de Harley Quinn et qu'il serait ravi de la revoir une fois au cinéma, il ajoute : "seulement une seule fois ?".

Des réponses qui devraient rassurer une partie du public, inquiets suite aux déclarations de l'actrice durant l'été 2021. Enchaînant les tournages et les productions, via sa société LuckyChap, elle assurait à l'époque avoir besoin d'une pause. Elle a rapidement ajouté qu'elle reviendrait au cinéma, mais n'avait pas spécifiquement annoncé son retour dans le costume de Harley Quinn, et depuis, son agenda était très chargé : elle reviendra bientôt dans Amsterdam, de David O. Russell, et Babylon, de Damien Chazelle, et elle a aussi joué dans Barbie, cet été. Sans compter que la Warner Bros a annoncé récemment que Harley Quinn sera interprété par une autre actrice, Lady Gaga, dans Joker : Folie à deux, de Todd Phillips, face à Joaquin Phoenix. Ce blockbuster sera tourné en décembre à Los Angeles, et sortira en octobre 2023. Sauf surprise, il s'agira de la prochaine apparition de l'héroïne au cinéma.

Autre réponse intéressante de James Gunn, qui a aussi expliqué que la Warner Bros l'aurait "laissé recaster" Harley si Margot Robbie n'avait pas voulu revenir après Suicide Squad (2016) et Birds of Prey et la fantabuleuse histoire de Harley Quinn (2020). Il ajoute : "Je ne voulais pas le faire. Margot est l'une des meilleures actrices avec qui j'aie travaillé, sans compter que c'est aussi une personne humble et généreuse, une bosseuse et que je l'adore en Harley. Et dans presque tous ses autres rôles aussi."

Mort de l'actrice grecque Irène Papas à l'âge de 96 ans

Une des actrices grecques les plus importantes de sa génération, inoubliable dans Zorba le Grec où elle donnait la réplique à Anthony Quinn, Irène Papas s'est éteinte ce mercredi 14 septembre, à l'âge de 96 ans, révèle Libération. Elle luttait depuis 2013 contre la maladie d'Alzheimer.

De son vrai nom Irini Lelekou, Irène Papas voit le jour en 1926 près de Corinthe, en Grèce. Issue d’une famille d’intellectuels, elle débute d’abord au théâtre, avant de faire ses premiers pas au cinéma en 1948 dans Anges perdus, de Nikos Tsiforos. Egalement chanteuse (elle interprètera Theodorakis, collaborera avec Aphrodite’s Child ou Vangelis…), la belle se fait d’abord connaître dans son pays, avant de mener une longue et fructueuse carrière internationale.

Après un passage par l’Italie et le péplum, on la retrouve ainsi en 1956 dans La Loi de la prairie de Robert Wise, puis en 1961 à l’affiche des Canons de Navarone. Cependant cette tragédienne, mieux révélée par son rôle de veuve dans Zorba le Grec de Michael Cacoyannis (avec lequel elle tournera à cinq reprises), va avant tout se faire une spécialité des grandes héroïnes de l’antiquité grecque : Antigone (1961), Electre (1962), et plus tard Hélène dans Les Troyennes (1971), ou Clytemnestre dans Iphigénie (1977).

En 1969, elle interprète une autre Hélène, épouse du député incarné par Yves Montand dans Z, œuvre majeure de Costa-Gavras qui dénonce la "dictature des colonels" en Grèce et remportera notamment l’Oscar du meilleur film en langue étrangère. La même année, on la retrouve en Catherine d’Aragon face à Richard Burton et Geneviève Bujold dans Anne of the Thousand Days.

Au cours de ses pérégrinations, elle tourne en Italie pour Elio Petri (A chacun son dû, 1967), Alberto Lattuada (La Bambina, 1974), Francesco Rosi (Le Christ s'est arrêté à Eboli, 1979 ; Chronique d'une mort annoncée, 1986) ou Marco Ferreri (Le Banquet, téléfilm tiré de l’œuvre de Platon en 1989), retrouve tardivement Cacoyannis (Sens dessus dessous, 1993), et participe à des productions anglo-saxonnes comme Série noire pour une nuit blanche (John Landis, 1985) ou Capitaine Corelli (John Madden, 2001), recroisant Zorba/Anthony Quinn dans Le Lion du désert en 1981.

Dans les années 1990-2000, poursuivant parallèlement une carrière au théâtre et la télévision, elle se fait plus rare sur grand écran, entamant toutefois une collaboration prolongée avec le cinéaste portugais Manoel de Oliveira : Irène Papas tourne ainsi dans Party (1996), Inquiétude (1998) et Un film parlé (2003), son dernier film en date.

Le mystère Daval : en colère, la mère de Jonathann Daval s'insurge contre le téléfilm de TF1

Lundi 12 septembre 2022, TF1 proposait au public de suivre la fiction Le Mystère Daval. Librement inspiré de faits réels, décrits dans le livre L’affaire Alexia Daval – la vraie histoire de Laurent Briot et Christophe Dubois, ce téléfilm raconte la disparition et l’enquête autour du meurtre d’Alexia Daval par son mari Jonathann.

Ce projet, sur un sujet encore très présent dans les esprits et sensible, a fait fermement réagir Martine Henry, la mère de l’assassin. Dans une interview accordée à nos confrères de L’Est Républicain, celle-ci a ainsi exprimé sa désolation et son mécontentement profond face à cette production.

Pour elle, il est temps de laisser son fils et leur famille tranquille car la Justice a fait son travail. Remontée, elle raconte s’être opposée à la fiction : "Mais ça ne sert à rien, l’affaire est dans le domaine public, regrette Martine Henry. On n’avait pas envie que cela se fasse, mais on n’a pas eu le choix. Ça va encore tout remuer, on n’a pas besoin de ça. Il faut dire que ça fait mal aux familles."

Visiblement toujours en souffrance, la mère de Jonathann Daval continue : "Je voudrais être débarrassée de tout ça, qu’on n'en parle plus. Tous ceux qui font leurs peines pour des choses très graves comme Jonathann, il faut les laisser tranquilles. Plus on parle de leurs affaires, plus ça leur porte préjudice en prison."

Martine Henry termine en indiquant que le tueur sait pour Le Mystère Daval mais qu’il ne le regardera pas. Disponible via Salto plusieurs jours en amont de sa diffusion sur la Une (et désormais visible en replay sur le site de TF1), ce projet avec Liam Baty, Maud Baecker ou encore Michèle Bernier a réuni devant la chaîne 2,7 millions de téléspectateurs.

Sur les réseaux sociaux, de nombreux internautes se sont également insurgés contre le téléfilm. Pour beaucoup, Le Mystère Daval a été jugé comme "honteux", "irrespectueux" ou encore "à vomir". TF1 a en effet été accusée de vouloir s’enrichir sur le dos d’une sordide affaire ayant détruit plusieurs familles.