Bruce Springsteen a encore de l’espoir pour « l’Amérique de nos plus grands idéaux ». Tout comme Robert de Niro quelques jours avant lui, le « Boss » a exprimé son soutien au mouvement No Kings outre-Atlantique. Lancé en juin dernier, No Kings réunit des associations et a pour ambition d’organiser des manifestations à travers les États-Unis pour « faire pression » contre la politique de Donald Trump, en particulier de récentes mesures de son administration aux niveaux fédérale et migratoire.
Les dernières manifestations du 18 octobre ont rassemblé des millions de participants dans plusieurs États, auxquels le président américain a notamment répondu sur son réseau Truth Social avec une vidéo générée par l’intelligence artificielle où on le voit porter une couronne et piloter un avion de chasse déversant un liquide marron sur les manifestants. Ainsi, pour Bruce Springsteen, il ne fait aucun doute que c’est « le chaos total aux États-Unis ». Mais le musicien de 76 ans est fier du message de « No Kings », qu’il a récemment défendu au festival de cinéma AFI de Los Angeles en marge d’une projection de son biopic, Springsteen : Deliver Me From Nowhere, comme l’a rapporté NME.
« Pendant 250 ans, partout dans le monde, malgré toutes nos erreurs, les États-Unis sont restés un symbole de liberté, de démocratie, d’espoir et d’indépendance », a-t-il souligné, guitare à la main. « J’ai passé 50 ans à voyager, presque en tant qu’ambassadeur musical des États-Unis, et j’ai pu constater de mes propres yeux tout l’amour et l’admiration que les gens du monde entier portent à l’Amérique de nos plus grands idéaux. Malgré les terribles dommages que les États-Unis ont récemment subis, ce pays et ces idéaux méritent encore qu’on se batte pour eux », a-t-il poursuivi avant d’« envoyer une prière » à « notre unité » et « No Kings ».
Bruce Springsteen et Donald Trump se sont déjà échangé quelques prises de bec ces derniers mois, l’un critiquant ouvertement l’élu lors de concerts et d’évènements, l’autre ripostant avec des attaques en ligne sur la carrière et l’intégrité du musicien. Le chanteur de Born in the USA, un fervent soutien démocrate, a notamment dénoncé lors d’un concert à Manchester en mai l’administration « corrompue, incompétente et traître » de Donald Trump. Le président américain lui a répondu en le traitant de « connard » et d’artiste « surcoté ». Il a annoncé par la suite vouloir lancer une « enquête majeure » sur des « paiements » qu’aurait effectués son ancienne rivale démocrate à la présidence, Kamala Harris, pour obtenir le soutien de célébrités comme Bruce Springsteen.

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