Ces derniers mois, Pierre Niney s'est distingué par ses prises de position pour le moins engagées. En décembre dernier, il a notamment interpellé Emmanuel Macron en personne sur les réseaux sociaux après avoir vu un hôpital public forcé d'organiser une cagnotte pour acquérir un nouveau scanner. Quelques semaines plus tard, c'est pour prendre la défense des agriculteurs en plein mouvement social qu'il dénonce les propos de Gérald Darmanin lors du passage du ministre de l'Intérieur au JT de TF1. Un acteur engagé, mais qui n'en oublie pas pour autant les joies de son métier avant tout. Après Le livre des solutions et son passage dans LOL qui rit sort, Pierre Niney est de retour en série avec la nouveauté Netflix Fiasco réalisée par son ami Igor Gotesman, dans laquelle il joue justement un réalisateur dont le tout premier film vire... au fiasco.
L'occasion pour le comédien de 35 ans d'évoquer ses propres débuts au cours des années 2000 dans un entretien accordé au magazine Society, dont il fait la couverture du dernier numéro. Sa première apparition remonte plus précisément à 2006 avec le téléfilm La dame d'Izieu dirigé par Alain Wermus, dans lequel il joue un jeune juif sauvé de la déportation par une femme jouée par Véronique Genest. Une expérience dont il ne garde pas de très bons souvenirs : "Deux gars – j’ai pas envie de préciser les noms – qui m’avaient un peu persécuté. J’étais le souffre-douleur. C’était devenu 'marrant' de me faire des vannes agressives, bizutage tous les jours. Sauf que ça durait, que c’était relou, et je pense que ça se voyait. Le genre de trucs qui ne passeraient plus" a-t-il confié au magazine. Pierre Niney, entouré de quatorze autres jeunes comédiens durant ce tournage (dont le fils de Véronique Genest) en garde un goût amer.
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