07 novembre 2022

Clara Luciani en larmes : ce cadeau de Frédéric Lopez qui lui évoque son grand-père

Dans un grenier repensé, Clara Luciani se livre à Frédéric Lopez. Le temps d'Un dimanche à la campagne, diffusé sur France 2 ce 6 novembre, la chanteuse est revenue sur son enfance, son parcours, sa carrière et sa famille. Pudique et discrète, l'interprète des titres La Grenade et Le Reste a eu du mal à contenir son émotion en découvrant un vieux souvenir tendu par l'animateur : un journal La Provence enroulé cachant un paquet de friandises. Un objet symbolique pour l'artiste de 30 ans : "C’est mon grand-père qui faisait toujours ça quand on allait chercher le journal".

"J’ai mis très longtemps à comprendre que ce n'était pas une fée qui les mettait là, mais que c’était lui, poursuit-elle émue. Et ce qui est beau, c’est que plus tard, j’ai fini par avoir des articles dans le journal La Provence et j’ai découvert très tardivement, car c’était quelqu’un d’extrêmement pudique, qu’il découpait tous les petits articles dans La Provence et qu'il s'était fait un espèce d'autel derrière son fauteuil où il passait ses journées".

Sous les regards attentifs de l'humoriste Jarry et l'auteure Tatiana De Rosnay, avec qui elle passe 24 heures à la campagne, Clara Luciani se livre un peu plus sur sa famille : "C'est marrant parce qu'il y a des actes qui veulent tellement dire 'Je suis fier de toi' plus que les mots parce qu'il n'a jamais été capable de dire... C'est une famille très pudique, on a du mal à se dire certaines choses". Ce n'est pas la première fois que l'artiste se confie sur son grand-père décédé des suites du Covid-19. Interrogée par la journaliste Nathalie Levy dans l'émission En Aparté sur le départ de celui qu'elle surnommait "Pépé Jeannot", elle confiait : "C'est difficile pour moi d'évoquer sa disparition. Je me dois de rester joyeuse parce que c'est ce qu'il aurait voulu".

Au Parisien, elle le décrivait comme "l'homme le plus drôle que j'ai connu" : "Il avait ce pouvoir magique de rendre tout supportable (...). Quand j'ai chanté au théâtre de Martigues, il est venu. C'était une des premières sorties de sa vie. Quand je l'ai présenté, il s'est levé et les gens l'ont ovationné. Ce moment, il en a parlé jusqu'à la fin, même à ses infirmières. Tout ce que je ferai désormais lui sera dédié. Il faut que je le rende fier".

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