Bien qu'il ait mis fin à sa carrière dans le patinage artistique en 2005, Philippe Candeloro n'a jamais quitté le monde sportif puisqu'il s'est reconverti en tant que commentateur. Cela dit, ce n'est pas toujours un métier facile puisqu'il est amené à se censurer comme pour les Jeux olympiques de Pékin. En effet, il ne peut pas se permettre de déraper notamment depuis la boulette survenue le mois dernier en Chine comme il l'a expliqué dans les colonnes du Journal du Dimanche : "Je dois garder mon ADN, la liberté de langage pour laquelle on m’a embauché. Mais en même temps, je me censure, oui".
Toujours à l'antenne pour être à l'affût des Championnats du monde de patinage artistique qui ont lieu à Montpellier malgré qu'il connaisse parfois des dérapages, Philippe Candeloro est revenu sur ce point-là lors de son entrevue accordé à L'Équipe Magazine.
Si Philippe Candeloro adore son métier, cela a parfois quelques inconvénients. En effet, il ne reste plus que les gentilles piques qu'il lance à Nelson Montfort. "Le seul truc qu'il nous reste, c'est de nous chambrer l'un l'autre… Sauf qu'à la longue, ça devient saoulant (...) Je suis attendu au tournant par les 'fléaux' sociaux. Mais quand je croise les gens dans la rue, ils me demandent pourquoi je ne raconte plus de blagues de cul. On s'emm*rde" s'est désolé celui qui a réglé ses comptes avec Chris Marques.
Selon lui, ce contrôle sur ses paroles a eu des lourdes conséquences sur les audiences de France Télévisions durant les Jeux Olympiques. "On va finir par devenir des p*tains de robots. Je n'ai pas envie de vivre cette vie-là. Si je ne peux plus être moi-même, je n'ai plus de raison d'être à la télé" a avoué l'ancien sportif professionnel. Serait-ce le signe que Philippe Candeloro va bientôt s'envoler vers de nouveaux horizons ? Affaire à suivre...
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