Kevin Spacey pourrait bien voir de nouvelles poursuites à son encontre être classées sans suite. D’après Deadline, le juge new-yorkais Lewis A. Kaplan a décidé que l’homme qui accuse l’acteur d’agression sexuelle pour des faits remontant aux années 1980 alors qu’il était encore mineur devra lever son anonymat pour aller jusqu’au procès.
Aujourd’hui dans sa cinquantaine, le plaignant reste connu sous les initiales « C.D. », ses avocats affirmant que la levée de son identité aurait pour effet de déclencher les effets du syndrome de stress post-traumatique dont il souffre depuis son agression. Du point de vue du juge, le fait que C.D. ait plusieurs fois raconté son histoire dans la presse et rallié Anthony Rapp en tant que co-plaignant prouve qu’il devrait être en mesure de rendre son identité publique pour confondre la star de House of Cards.
« C.D. a activement couru après ce procès – notamment en recrutant son co-plaignant (Anthony Rapp). Il demande 40 millions de dollars en dommages. Il présente des accusations sérieuses et, par conséquent, a mis sa crédibilité en litige », a souligné le juge dans des conclusions relayées par Deadline.
C.D. avait auparavant fait savoir qu’il laisserait tomber les poursuites si jamais son anonymat était menacé. S’il campe sur cette position, Kevin Spacey a de bonnes chances d’éviter toutes poursuites.
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