28 octobre 2025

Frédéric François, ces folles déclarations d’amour qu’il reçoit sur scène

Frédéric François est en pleine forme et compte toujours autant de fans, en plus de nombreuses groupies prêtent à tout pour passer un moment privilégié avec lui. En effet, ce mardi 28 octobre 2025, le chanteur a révélé qu’au cours de sa carrière, il avait reçu de folles demandes et déclarations d’amour lors de ses concerts. 

Des déclarations auxquelles le chanteur âgé de 75 ans pourrait de nouveau avoir droit. À l’occasion de ses 56 ans de carrière, il va en effet donner un 19e concert à l’Olympia le 16 novembre prochain. L’occasion pour lui, également, de présenter son nouvel album Tout s’oublie un jour. 

Un événement sur lequel a souhaité revenir Frédéric François lors de son passage dans le Buzz TV du Figaro, en plus de revenir sur ses récents problèmes de santé comme le révélaient nos confrères de Sud Info il y a un mois.

"Je suis un peu comme mon ami Michel Drucker . Il me faudrait un hôpital là, au fond du jardin. Au moindre petit bobo, je vais chez mon médecin", a-t-il confié à ce sujet, en profitant pour avouer son hypocondrie. En ce qui concerne son état de santé à proprement parler, Frédéric François s’est montré rassurant.

Il a avoué avoir dû se rendre à l’hôpital mais pour un simple "check-up". Néanmoins, concernant l’opération de l’intestin évoquée par média belge, celle-ci a bel et bien eu lieu mais remonte à "plus longtemps que cela".

Frédéric François paraît donc en pleine forme pour s’attaquer à son 19e Olympia et ses fans n’attendant que ça. Certains n’hésitent pas à parcourir plusieurs centaines de kilomètres pour assister à ses shows. Parmi les fans présents, le chanteur âgé de 75 ans compte de nombreuses groupies parfois prêtent à tout pour attirer son attention.  

"Est-ce que ça arrive, Frédéric François, de refuser les avances comme ça d'une personnalité du showbiz ?", lui a demandé à Sarah Lecœuvre avant que le principal intéressé ne révèle : "Je ne pense pas qu’on m’ait déjà fait d’avances à proprement parler, à part des strings qui arrivent sur scène avec des numéros de téléphone... J’ai un public très féminin donc je reçois des lettres d’amour extraordinaires. C’est bien, je fais partie de leur vie, mais ce n’est pas pour ça que je passe ce cap dangereux".

Une situation qui n’impacte néanmoins pas son couple. En effet, l’artiste a assuré que sa femme Monique ne se montrait pas jalouse, même lorsque son compagnon reçoit de la lingerie sur scène avec des numéros de téléphone. 

Netflix dévoile le visage de Jacob Elordi en créature de Frankenstein

Après des mois de teasing, la promo du Frankenstein de Guillermo del Toro a finalement levé le voile sur la créature du film, incarnée par Jacob Elordi. Et les internautes, découvrant son visage, sont plutôt unanimes, il est carrément beau-gosse. Mais ce n’est pas vraiment une surprise… 

En septembre, le cinéaste mexicain avait prévenu Entertainement Weekly que sa version du monstre n’aurait rien de terrifiant. Bien au contraire, Del Toro le décrivait comme "incroyablement beau, d’une manière indescriptible". "Je ne voulais pas qu’on ait l’impression de voir la victime d’un accident" que Victor Frankenstein (Oscar Isaac) aurait assemblé au hasard. 

"Victor est autant un artiste qu’un chirurgien, il a rêvé de cette créature toute sa vie, donc il va la réussir. On dirait une créature de marbre qui vent de naitre. Les cicatrices sont magnifiques et presque aérodynamiques", détaillait encore le réalisateur.  

Notre vision de la créature de Frankenstein est façonnée par le film de 1931, où il portait les traits du visage anguleux de Boris Karloff, maquillé par Jack Pierce. Del Toro lui rend les cheveux longs et noir décrits dans le roman de Mary Shelley. Et en laissant transparaitre la beauté de Jacob Elordi, un pur it-boy que les marques de luxe s’arrachent, il choisit de montrer la nature du personnage qui, derrière son apparence hideuse, est sensible et intelligent.

Le Frankenstein de Del Toro bénéficie d’une sortie en salle aux Etats-Unis, depuis le 17 octobre. En France, il faudra attendre le 7 novembre et son arrivée en streaming sur Netflix pour le découvrir. 

Paranormal Activity est de retour : la bande-annonce du jeu vidéo

Le found footage reprend vie.

DarkStone Digital, le studio derrière le jeu d’horreur culte The Mortuary Assistant, s’associe à DreadXP pour ressusciter la franchise Paranormal Activity sous une nouvelle forme : un jeu vidéo intitulé Paranormal Activity: Threshold. 

Le pitch ? Les joueurs incarnent Daniel et Jessica Stewart, un jeune couple qui rénove sa première maison. Mais, en documentant leurs travaux, ils découvrent que leur nid douillet cache bien plus que de vieilles cloisons : symboles étranges, objets dissimulés dans les murs… et surtout une présence qu’ils ne sont pas prêts à affronter.

Comme dans les films, tout se joue à travers une caméra. Le jeu, en vue subjective, plonge le joueur dans une enquête paranormale à base de vidéos, d’enregistrements et de rituels démoniaques. Selon les développeurs, Paranormal Activity: Threshold proposera plusieurs lignes temporelles, des interactions avec les entités, des rituels sataniques, et plusieurs fins possibles. Autrement dit : l’expérience immersive ultime pour les amateurs de jumpscares et de hantises domestiques.

Aucune date de sortie n’a encore été annoncée, mais plus d’infos sont attendues en 2026, notamment sur les plateformes concernées.

Pour rappel, la franchise Paranormal Activity compte sept films, cumulant près de 900 millions de dollars de recettes pour un budget total d’à peine 30 millions – un record de rentabilité. Mais la saga s’était éteinte doucement après le flop de Paranormal Activity: Next of Kin, sorti uniquement sur Paramount+ en pleine période Covid.

A House of Dynamite sur Netflix : le thriller de Kathryn Bigelow est-il réaliste ? Voici la réponse du Pentagone

C'est Bloomberg qui a mis la main dessus : une note interne tout ce qu’il y a de plus officielle du Pentagone pour répondre aux discussions de ses employés à la machine à café (véridique). Non, le film A House Of Dynamite réalisé par Kathryn Bigelow ne proposerait pas un scénario vraisemblable, et non il n’y aurait aucune raison de s’inquiéter…

Mais alors, est-ce que le film Netflix raconte vraiment n’importe quoi ? Ou bien le Pentagone essaye-t-il de dissimuler ses propres insuffisances ?

A House of Dynamite détaille la réaction de l’appareil d'État étasunien face au tir d'un missile nucléaire en direction de Chicago. Dans l’une des scènes, le secrétaire à la Défense s'indigne que le système de protection antimissile, qui a coûté 50 milliards de dollars, n'ait que 50 % de chances de détruire sa cible : “Vous êtes en train de me dire qu’on joue à pile ou face ?!”

Si la note interne du Pentagone admet que des exagérations sont compréhensibles pour créer de la dramaturgie, elle affirme cependant que les tests actuels révèlent une issue “très différente” de celle qui est dépeinte dans le film. En effet, dans une note de l’Agence de défense antimissile datée du 16 octobre, les tests effectués permettent d’affirmer que la technologie actuelle "affiche un taux de précision de 100 % lors des tests depuis plus d’une décennie".

Que répond l’équipe du film à ce procès en invraisemblance ? Dans l'émission CBS Sunday Morning du 12 octobre, Bigelow a déclaré que l'équipe de tournage n'avait pas collaboré avec l'armée par souci d'indépendance, mais avec “plusieurs conseillers techniques qui avaient travaillé au Pentagone”.

Noah Oppenheim, le scénariste du film a, quant à lui, déclaré sur MSNBC être “respectueusement en désaccord” avec la note du Pentagone. Il précise : “j'ai discuté avec de nombreux experts qui ont tous témoigné publiquement [...] Nous leur avons posé une multitude de questions. [...] Ce que nous montrons dans le film est exact.”

Face à ce débat insoluble où chacun se renvoie la balle, la meilleure conclusion est encore celle de Kathryn Bigelow, qui espère que son film lancera “certainement une conversation” sur les menaces nucléaires. 

Pourquoi Charles Bronson a-t-il été obligé de changer de nom au milieu de sa carrière ?

Il est connu que Charles Bronson était un pseudonyme cachant Charles Buchinsky, né d'un père lituanien et d'une mère américaine, et que l'acteur a décidé de changer de nom alors que sa carrière était déjà bien lancée. Et il a pris cette décision pour une bonne raison.

Invité sur le plateau de Stuart Rosenthal pour la promotion de Chasse à mort en 1981, Bronson était revenu sur ce changement radical alors qu'il avait déjà tourné 5 ans sous son vrai nom :

"La raison pour laquelle j'ai changé de nom, c'est que j'y ai été incité par deux personnes : mon ex-femme et mon agent. Pendant cette époque, McCarthy était très populaire. Il était très populaire et chassait les communistes. Le représentant de la Russie aux Etats-Unis était Vychinski, et mon nom était Buchinsky, et ça se ressemblait vraiment beaucoup."

Andreï Vychinski était le procureur général des procès de Moscou organisés par Joseph Staline durant les années 1930, et aux Etats-Unis la politique menée par McCarthy avait conduit à la formation de la House of Un American Activities Committee, qui était chargé de traquer les sympathies communistes aux USA. En 1947, ce comité avait organisé 9 auditions visant les employés de Hollywood. Bronson poursuit :

"Hollywood avait peur et ils n'engageaient pas quelqu'un qui avait pour nom Buchinsky, si vous voyez ce que je veux dire. Ils avaient peur d'être peut-être visés, placés sous le radar du McCarthysme. Donc je me suis dit : 'On s'en fout, je change mon nom'."

Ce changement de nom est survenu en cours d'année 1954, raison pour laquelle cette année-là, l'acteur est encore crédité comme Charles Buchinsky dans le western Vera Cruz de Robert Aldrich, puis apparaît pour la première fois en Charles Bronson dans un autre western, L'Aigle solitaire de Delmer Daves. Devenu une star sous ce pseudonyme, il n'en a plus jamais changé.

Le comité des activité anti-américaine conduira à l'établissement de la "Liste noire", liste des employés de Hollywood suspectés de sympathies communistes, menant à la fin de la carrière de certains ou à l'emploi de de pseudonymes par ces acteurs, auteurs et réalisateurs, afin de continuer à travailler discrètement.

La série Ça - Bienvenue à Derry a dérangé ses propres acteurs

"Vous verrez des choses parfaitement dégoûtantes.” C’est ce qu’a sobrement déclaré l’acteur Chris Chalk au micro de nos confrères de Variety, présents à l’avant-première américaine de la série. Et maintenant qu’on a vu le 1er épisode de Ça : Bienvenue à Derry on comprend mieux cet avertissement !

Créée par le duo Andy Muschietti (à la réalisation) et Barbara Muschietti (à la production), déjà à l’origine des films Ça et Ça : Chapitre 2, la nouvelle série inspirée de l’univers de Stephen King s’annonce d’ores et déjà comme le phénomène horrifique immanquable de cette fin d’année. Une proposition tellement radicale, surtout pour le petit écran, que les créateurs eux-mêmes ont pensé que la chaîne ne les laisserait pas aller au bout de leur vision.

Durant cette avant-première, la productrice Barbara Muschetti a raconté au micro de Variety qu’elle était persuadée que HBO allait finir par leur demander des comptes sur la violence de la série : “ Pendant le tournage, je me disais sans cesse : "Je vais recevoir un appel" [...] Mais nous avons continué à présenter les épisodes, et ils ont continué à les adorer. Nous avons eu beaucoup de chance d'avoir le soutien du studio.”

Mais la brutalité de la série n’a pas fait douter que sa productrice. Le co-scénariste Jason Fuchs s’est lui aussi fendu, sourire aux lèvres, d’une anecdote croustillante. Pendant l’écriture, il a purement et simplement caché à sa famille le contenu réel des scènes. Et lorsqu’ils ont découvert les épisodes : “Ils m’ont demandé : "C'est ça que tu avais en tête ?! C'est ce qui se passait quand tu martelais sur ton clavier d’ordinateur ?!"

Pire, la productrice Barbara Muschietti a carrément conseillé à l’une des actrices, Taylour Paige, de prendre son temps avant de regarder les épisodes. Pourquoi ? Et bien parce qu’elle venait récemment d’accoucher d’un petit bout’chou, et qu’une certaine scène de l’épisode 1 aurait pu être… difficile ? Celles et ceux qui ont déjà découvert la série voient tout à fait de quoi on parle.

Elle raconte : “[Barbara m’a dit] : "Tu viens d'avoir un bébé, ma chérie. Attend un peu avant de la regarder, parce que les premiers épisodes…" [...] Mais vous savez quoi ? Si on fait quelque chose, on y va à fond. [...] Et j'ai eu… un accouchement sans médicament, donc j'étais [vraiment dans la scène]. Donc oui, ça m'a un peu plus marquée… C'était bien qu'elle m'ait prévenue, parce que j'avais la nausée.”

Terrifer : pourquoi les producteurs sont-ils attaqués en justice par Catherine Corcoran

Tourné en 2016 et sorti en 2018 aux Etats-Unis, le film d’horreur Terrifier, suivant les meurtres d’un clown sadique, n’a fait parler de lui en France qu’au moment de la sortie de sa suite encore plus gore, en janvier 2023, qui a provoqué malaises et vomissements chez certains spectateurs.

Suite au succès de ce Terrifier 2, un troisième film a été tourné, qui a lui aussi soulevé les estomacs à sa sortie en octobre 2024, faisant définitivement devenir la saga l'une des plus en vue du cinéma d'horreur. Un quatrième film doit d’ailleurs conclure la série de meurtres tous plus atroces les uns que les autres perpétrés par le terrible Art.

Variety nous apprend cependant aujourd’hui que les sociétés de production de la franchise, Dark Age Cinema et Fuzz on the Lens Productions, ainsi que le producteur Phil Falcone et le réalisateur Damien Leone, sont visés par une plainte déposée dimanche devant la cour fédérale de Californie par l’actrice Catherine Corcoran, qui jouait l’une des victimes du clown tueur dans le premier film.

La comédienne accuse la production du film de ne pas avoir respecté son contrat et d’avoir distribué des scènes sexuellement explicites sans son consentement. C'est notamment la scène de torture et de mort de son personnage, qui est l’une des plus traumatisantes de Terrifier, qui est visée : on y voit Dawn pendue par les pieds torse nue, massacrée par Art.

Une séquence pour laquelle Catherine Corcoran aurait été, selon la plainte, pendue par les chevilles "plus de 10 heures à des températures inférieures à zéro". Tandis que la couverture qu’on lui donnait pour se couvrir entre les prises "est devenue si saturée de faux sang qu’elle ne prodiguait plus aucune chaleur avec le temps".

Après ce tournage de nuit, elle serait tombée malade et aurait été diagnostiquée d’un œdème crânien et des lésions du tympan. De plus, l’actrice n’aurait jamais donné "son consentement écrit" pour tourner cette scène nue, ce qui est pourtant exigé par le Syndicat des acteurs. Elle aurait insisté pour tourner en sous-vêtement mais n'aurait pas obtenu gain de cause.

La plainte ne concerne pas uniquement ce tournage cauchemardesque pour l’interprète de Dawn, mais également des promesses qui lui auraient été faites. Elle aurait en effet accepté de tourner Terrifier à un "taux journalier extrêmement bas", à condition qu’elle toucherait un pourcentage sur les bénéfices du film et ses potentielles suites.

La plainte assure aussi que les producteurs auraient "accepté par écrit d'accorder à Corcoran une part de 1% de toutes les ventes nettes générées par les produits dérivés liés à Terrifier". Cependant, et alors même que la saga a explosé en popularité depuis 2022 et rapporté plus de 105 millions de dollars au box-office mondiale, la comédienne affirme qu’au fil des années ses royalties "sont devenues de plus en plus sporadiques et ont diminué jusqu'à atteindre des montants sans commune mesure".

Catherine Corcoran n’aurait plus été payée depuis juillet 2024 et n’aurait reçu que 1 816,35 dollars jusqu'à cette date, "sans aucune explication quant à la raison pour laquelle les redevances ont cessé d'être versées ni quant à la destination des paiements restants".

Selon les avocats de Catherine Corcoran, il s’agit ainsi de "l'histoire bien trop courante de producteurs de films à petit budget qui profitent d'une jeune actrice par le biais de la fraude, du harcèlement sexuel et, finalement, de la trahison". Les accusés n’ont pas encore réagi à la plainte.

27 octobre 2025

Channel 4 dupe ses téléspectateurs avec une présentatrice générée par intelligence artificielle

Une présentatrice de journal télévisé qui n’existe pas, c’est le coup de force réalisé par Channel 4 lundi dernier (20 octobre) dans le cadre d’un documentaire intitulé Will AI Take My Job ? (L’IA va-t-elle me prendre mon boulot ?). Pendant une heure, les téléspectateurs britanniques ont suivi un reportage sur l’impact de l’intelligence artificielle sur le monde du travail, sans se douter que la journaliste à l’écran, Aisha Gaban, était elle-même une création numérique. Ce n’est qu’à la fin de l’émission que la révélation a été faite.

« L’IA va toucher tout le monde dans les années à venir. Peut-être même les présentateurs télé comme moi. Parce que je ne suis pas réelle », a déclaré la présentatrice virtuelle dans le programme. « Je n’existe pas. Mon image et ma voix ont été générées par IA. »

Cette IA a été développée par Seraphinne Vallora en collaboration avec Kalel Productions. Le réalisme était tel que certains détails, comme les rides au moment de parler, ont surpris les équipes de production. Louisa Compton, responsable de l’information chez Channel 4, a néanmoins tenu à préciser que ce petit numéro n’était pas destiné à ouvrir la porte à l’installation de cette pratique. « Notre priorité reste de pratiquer un journalisme vérifié et fiable, quelque chose dont l’IA n’est pas capable », a-t-elle affirmé dans un communiqué relayé par Variety.

Le documentaire de Channel 4 s’inscrit dans un débat croissant sur l’usage de l’IA dans les médias et les risques de désinformation qui vont avec. En effet, cette enquête menée par la chaîne britannique révèle que 76 % des dirigeants britanniques ont déjà introduit l’IA dans des tâches autrefois réalisées par des humains.

On ajoutera que, bien malheureusement, si ce « coup médiatique » vise à alerter sur la facilité avec laquelle le public peut être trompé par cette technologie, il pourrait aussi venir nourrir les rêves d’automatisation de firmes toujours à l’affût de nouvelles coupes dans leurs budgets. Rappelons que si une IA ne prend ni vacances ni congés maladie, ne réclame pas d’augmentation et ne fait, pour l’instant, l’objet d’aucune fiche de paye, elle n’est pas à l’abri d’une panne du système, pouvant provoquer une paralysie d’ampleur comme on a encore pu le voir en ce début de semaine. L’usage de l’IA peut également rapidement devenir une catastrophe pour la planète. Par ailleurs, personne ne peut prédire non plus le comportement et l’évolution des IA génératives qui pourraient également devenir aussi aimables qu’un Terminator de Skynet, comme met en garde le patron d’OpenIA (ChatGPT), Sam Altman, depuis plusieurs années déjà, en réclamant une réglementation stricte pour éviter notamment, comme le relayait CNN cet été, une perte de contrôle de l’humain sur la machine.

Bruce Springsteen rappelle que la dépression est loin d’être un mal nouveau

Bruce Springsteen s’est confié sur ses problèmes de santé mentale à l’occasion de la sortie de Deliver Me From Nowhere, film qui explore la période difficile qu’il a vécue pendant l’enregistrement de son album de 1982 Nebraska. Invité du Breakfast Show de BBC Radio 2, le chanteur de 75 ans a rappelé qu’à son époque, si on parlait moins de dépression, ça n’était parce que moins de gens étaient touchés mais plutôt parce que le sujet était totalement tabou.

« Dans les années 1950 et 1960, personne ne savait rien sur ce sujet. Les gens devaient simplement endurer leurs souffrances », a expliqué Bruce Springsteen au micro de la radio britannique.

Le rockeur parle en connaissance de cause, puisque plusieurs membres de sa famille, dont son père et certaines de ses tantes et cousins, souffraient de problèmes de santé mentale. « Personne n’obtenait la moindre aide. Il n’y avait ni médicaments, ni soutien psychologique. Les gens étaient vraiment livrés à eux-mêmes », a-t-il ajouté.

Le Boss a reconnu avoir eu la chance de bénéficier du soutien de son manager Jon Landau lors de sa première dépression, que le film relate avec justesse. « J’ignorais totalement ce qui m’arrivait », a confié Bruce Springsteen, qui a longtemps ressenti une profonde gêne à l’idée de consulter un psychiatre.

« Pendant des années, je me déguisais presque avant d’entrer dans le cabinet. Je portais une casquette de baseball et des lunettes, je regardais partout autour de moi et je me faufilais le plus vite possible », a raconté Bruce Springsteen, ajoutant au passage avoir grandi dans un environnement où demander ce type d’aide était perçu comme humiliant. Fort heureusement les mentalités ont depuis énormément évolué même s’il reste encore beaucoup de chemin à parcourir pour la reconnaissance et la prise en charge des personnes atteintes de troubles dépressifs.

Dakota Johnson va réaliser son premier long-métrage

Dakota Johnson s’apprête à passer derrière la caméra pour son premier long-métrage. A Tree Is Blue, c’est le titre de ce film dont le tournage doit débuter le mois prochain à Los Angeles selon le comme le révèle le Hollywood Reporter. Côté casting, Charli XCX et Jessica Alba seraient en négociations pour rejoindre l’aventure, tandis que la scénariste Vanessa Burghardt devrait également écoper d’un rôle.

Les détails de l’intrigue n’ont pas encore été dévoilés pour ce projet entièrement financé par la société de production Rivulet Entertainment. Dakota Johnson n’en est pas totalement à son coup d’essai, puisqu’elle a déjà fait ses armes en réalisant un court-métrage intitulé Loser Baby, présenté au Festival international du film de Toronto l’année dernière.

Vanessa Burghardt, qui signe ici son premier scénario, avait partagé l’affiche avec Dakota Johnson dans Cha Cha Real Smooth. Jessica Alba vient quant à elle de produire et jouer dans le film d’action Trigger Warning pour Netflix, et s’apprête à tourner aux côtés d’Anthony Hopkins et Al Pacino dans Maserati : The Brothers.

De son côté, Charli XCX enchaîne les projets cinématographiques depuis le triomphe musical de Brat. La chanteuse britannique, récompensée aux Grammy Awards, produit et joue actuellement dans The Moment pour A24, et a décroché plusieurs autres rôles dans d’autres productions.