02 septembre 2025

L"affaire Gérard Depardieu rebondit une nouvelle fois sept ans après les viols présumés

Gérard Depardieu, âgé de 76 ans, est renvoyé devant la cour criminelle départementale de Paris pour deux viols et agressions sexuelles présumés, commis les 7 et 13 août 2018 à son domicile, selon la plainte de Charlotte Arnould, confirmée par son avocate Me Carine Durrieu-Diebolt. Cette décision fait suite aux réquisitions du parquet de Paris, initiées fin juillet, et entérinées par l’ordonnance de mise en accusation rendue ce lundi par le juge d’instruction.

La comédienne de 29 ans a exprimé un sentiment de libération : "C’est une forme de vérité judiciaire", a-t-elle déclaré. "Sept ans d’horreur et d’enfer… L’ordonnance vient rétablir une forme de vérité judiciaire. Je crois que j’ai du mal à réaliser, tant c’est énorme. Je suis soulagée", a écrit la comédienne sur Instagram, elle qui avait porté plainte quelques jours seulement après les faits.

Cette mise en accusation s’inscrit dans un long parcours judiciaire. Charlotte Arnould avait déposé une première plainte en août 2018, dans une gendarmerie du sud de la France. L’affaire avait été reprise par le parquet de Paris, qui l’avait d’abord classée sans suite pour "infraction insuffisamment caractérisée". La comédienne avait alors déposé une nouvelle plainte avec constitution de partie civile, permettant l’ouverture d’une information judiciaire en 2020. Déjà, en août 2024, le parquet avait requis le renvoi de l’acteur devant la cour criminelle, mais les réquisitions avaient été annulées pour des raisons procédurales. Cette fois, l’ordonnance confirme bien un procès à venir.

Parallèlement, Gérard Depardieu avait été condamné en mai dernier à 18 mois de prison avec sursis pour des agressions sexuelles commises sur le tournage du film Les Volets verts en 2021. Une décision dont il a fait appel, mais qui avait marqué un tournant important dans la perception des nombreuses accusations visant l’acteur.

Cette nouvelle étape judiciaire accroît encore la pression autour de Gérard Depardieu, qui est mis en examen depuis décembre 2020. Il encourt jusqu’à 20 ans de réclusion criminelle s’il est reconnu coupable des faits reprochés.

Sa défense, de son côté, continue de contester vigoureusement les accusations. Dans une lettre publiée dans Le Figaro en octobre 2023, l’acteur avait assuré : "Jamais, au grand jamais, je n’ai abusé d’une femme". Il écrivait encore : "Une femme est venue chez moi une première fois, le pas léger, montant de son plein gré dans ma chambre. Elle dit aujourd’hui y avoir été violée. Il n’y a jamais eu entre nous ni contrainte, ni violence, ni protestation". Gérard Depardieu, déjà au centre de plusieurs témoignages et mises en cause, se prépare donc à affronter un procès très attendu, où l’actrice Charlotte Arnould entend bien faire valoir sa vérité devant la justice. 

Mercredi saison 2 : après 9 mois d'attente, voici la première image de Lady Gaga

Après des mois de spéculations, Netflix dévoile enfin la première image officielle de Lady Gaga dans Mercredi saison 2, partie 2 qui sera en ligne dès demain matin. La superstar mondiale apparaît dans un look très sobre, presque fantomatique, accompagnée ni plus ni moins que de La Chose, soit le deuxième meilleur personnage de la famille Addams.

"Une vision empoisonnée. Voici un premier aperçu de Lady Gaga dans le rôle de Rosaline Rotwood."

Cette révélation met fin au suspense qui planait depuis l'annonce de son casting en novembre 2024. Les fans peuvent désormais découvrir à quoi ressemblera la chanteuse dans l'univers sombre et décalé de Tim Burton.

L'histoire de ce casting hors norme trouve ses racines dans un phénomène TikTok inattendu. Tout a commencé avec la danse virale de Mercredi (Jenna Ortega) sur "Bloody Mary", tube de Gaga sorti en 2011.

"Lady Gaga est devenue une grande fan de la saison 1 quand sa chanson 'Bloody Mary' est devenue la bande-son officieuse de la danse virale de Mercredi", expliquent les co-créateurs Alfred Gough et Miles Millar à Tudum. C'est ce qui les a poussés à contacter directement la star, qui a accepté avec enthousiasme de rejoindre l'aventure.

L'enthousiasme est palpable dans l'équipe créative. Jenna Ortega ne tarit pas d'éloges : "Si vous aimez Mercredi, si vous aimez Lady Gaga, vous devriez être très excités de la voir dans la partie 2 – ça marche vraiment. Elle est incroyable." Tim Burton, réalisateur et producteur exécutif, partage cette euphorie : "Je suis fan de son travail depuis longtemps. Elle fait de la grande musique et c'est une formidable actrice."

Cette collaboration prometteuse arrive au moment parfait : après le triomphe phénoménal de la première saison (252 millions de vues en 91 jours), les fans attendent la suite avec impatience !

01 septembre 2025

Sydney Sweeney répond au backlash provoqué par son savon à base d’eau de son bain

Sydney Sweeney assume parfaitement sa stratégie marketing provocante. L’actrice d’Euphoria s’est exprimée sur la polémique suscitée par le lancement de son savon « Sydney’s Bathwater Bliss », un produit développé avec la marque Dr. Squatch en mai dernier censé contenir de l’eau de son bain usagée. S’en est suivi un tollé sur les réseaux sociaux, certains utilisateurs dénonçant un « coup de pub » tout en questionnant la salubrité du produit.

« Quand vos fans commencent à réclamer votre eau de bain, vous pouvez soit l’ignorer, soit en faire un savon Dr. Squatch », avait justifié l’actrice de 27 ans lors du lancement. « C’est bizarre dans le bon sens du terme, et j’adore qu’on ait créé quelque chose d’inoubliable qui sent vraiment bon. »

Sydney Sweeney a analysé avec finesse la nature des critiques reçues, à l’occasion d’un entretien accordé au Wall Street Journal. « C’étaient principalement les filles qui faisaient des commentaires à ce sujet, ce que j’ai trouvé vraiment intéressant, a observé Sydney Sweeney. Pourtant, elles adoraient toutes l’idée de l’eau de bain de Jacob Elordi. »

Cette référence à son partenaire d’Euphoria fait écho à une scène culte de Saltburn où le personnage de Barry Keoghan boit l’eau du bain de Jacob Elordi. Une séquence qui avait d’ailleurs inspiré la création de bougies parfumées, mais sans l’implication directe de l’acteur australien.

Meghan Markle révèle ce qu’elle regrette le plus de son ancienne vie au Royaume-Uni

Plusieurs années après son retour en Californie, Meghan Markle a fait une confidence surprenante sur ce qui lui manque le plus de son ancienne vie au Royaume-Uni. Car, oui, elle n’a pas tout détesté lorsqu’elle vivait au sein de la famille royale britannique.

Dans un épisode de la saison 2 de sa série Netflix With Love, Meghan, la duchesse de Sussex a ouvert son cœur à Tan France, star de l’émission Queer Eye.

« Honnêtement, l’une des choses qui me manque le plus du Royaume-Uni, c’est la station de radio Magic », a révélé Meghan Markle. Une déclaration qui a fait sourire son invité : « Magic FM ? C’est une station de grand-mère ! », s’est amusé Tan France. La duchesse n’a pas nié, assumant totalement ses goûts musicaux : « Alors c’est que je dois être une grand-mère. »

Meghan Markle a d’ailleurs précisé que sa station préférée en Californie s’appelle Mom Jeans, une chaîne SiriusXM spécialisée dans le « soft rock et la pop vintage ». Cette station diffuse en boucle les tubes des années 80 et 90, avec des artistes comme Cher, Janet Jackson ou encore Céline Dion et Bon Jovi.

« Ce sont des morceaux nostalgiques, parfaits pour chanter en voiture, des chansons qu’on avait oubliées mais qu’on adore », avait déjà expliqué l’épouse du prince Harry lors d’une interview accordée à People il y a quelque temps. En tout cas, quelqu’un devrait peut-être expliquer à Meghan Markle qu’il est possible d’écouter une station de radio même si on n’est pas dans son pays de diffusion !

Jade Lebœuf répond aux critiques après une photo topless à la plage

L’influenceuse Jade Lebœuf a partagé plusieurs photos de ses vacances en famille sur les réseaux sociaux. On y voit notamment la jeune femme avec son compagnon et leur fils, en pleine session château de sable sur la plage. Une photo topless, de dos, lui a cependant valu quelques commentaires acerbes, demandant « un peu de respect ».

Elle n’a pas hésité à répondre et à remettre les critiques à leur place. « Le problème n’est pas qu’une femme soit seins nus sur une plage, le problème, c’est l’hypersexualisation du corps féminin », écrit-elle dans une story Instagram, un réseau où elle compte 302.000 abonnés.

« Un torse d’homme ne choque personne, mais celui d’une femme dérange ? Ce n’est pas une question de respect, c’est une question de conditionnement. Les enfants ne naissent pas avec cette vision sexualisée, ce sont les adultes qui la leur transmettent », rappelle l’ancienne candidate de l’émission Les Traîtres.

« Le topless est une pratique légale et relève du choix de chacune, insiste-t-elle. Nos corps ne sont pas une honte à cacher. » En 2020, des gendarmes avaient demandé à des femmes bronzant seins nus de se rhabiller sur une plage des Pyrénées-Orientales. Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin avait alors reconnu « une erreur » et rappelé que la pratique n’était pas interdite.

Lana Del Rey raconte son coup de foudre pour son mari lors d’une excursion en bateau au milieu des alligators

Lana Del Rey a eu le coup de foudre dans un cadre pour le moins singulier ! Dans une interview accordée au magazine W, la chanteuse de 40 ans raconte sa rencontre avec Jeremy Dufrene lors d’une excursion en bateau dans les marécages de Louisiane en 2019. Et le fait est que le guide touristique spécialisé dans l’observation d’alligators l’a immédiatement séduite.

« Quand on s’est rencontrés, j’ai compris assez rapidement que je l’aimais, mais que ça pourrait devenir compliqué à cause de ce que j’apportais », a confié l’interprète de Summertime Sadness.

Jeremy Dufrene lui avait alors répondu avec pragmatisme : « Je travaille avec des alligators, j’ai la peau dure. » L’artiste se souvient de sa patience face à ses émotions débordantes : « Il écoutait et disait : "Sois toi-même, et je t’aimerai encore plus." »

Le couple s’est marié l’année dernière en septembre dans ce même bayou où Jeremy Dufrene propose ses excursions. Lana Del Rey avoue que leur première année de mariage a été compliquée par l’attention médiatique, mais son époux a su garder son calme légendaire.

Leur relation atypique nourrit même sa créativité : la chanteuse révèle que Jeremy Dufrene et leurs moments passés ensemble en voiture dans des parkings vides ont inspiré sa chanson inédite Stars Fell on Alabama.

« Jeremy est la personne la plus marquante de ma vie », confie-t-elle, précisant qu’elle nage désormais sans crainte dans le bayou… avec les alligators comme témoins !

Snoop Dogg dément avoir présenté ses excuses pour ses propos lesbophobes

Le porte-parole de Snoop Dogg a dénoncé une usurpation d’identité du rappeur sur Instagram. Les excuses présentées en son nom pour des propos jugées lesbophobes sont « fausses ». Ce n’est pas le rappeur qui s’est dit, dans un commentaire sur Instagram, « désolé de ne pas avoir su répondre à un petit de six ans » face à un couple lesbien devenant mères dans le film pour enfant Buzz l’Éclair. En revanche, c’est bien Snoop Dogg qui s’était posé en grand-père outré par ce couple du film Pixar.

« Au milieu du film, mon petit-fils s’est exclamé : "Papa Snoop ? Comment peut-elle avoir un bébé avec une femme ? C’est une femme !" Oh merde. Je ne suis pas venu pour ça. Ce sont des enfants. Doit-on leur montrer ça à cet âge ? Ils vont poser des questions. Je n’ai pas la réponse » avait-il raconté au podcast It’s Giving.

L’actrice Ts Madison avait dénoncé, auprès de Hollywood Unlocked, ces propos et posé une question à l’attention du rappeur : « Snoop, tu as de nombreuses vidéos avec des femmes dansant nues et embrassant d’autres femmes… Pourquoi montrer ces actes lesbiens dans tes vidéos est approprié alors que tu as peur de répondre à la question de tes petits-enfants ? » Le « faux » Snoop Dogg avait répondu vouloir « apprendre » car il n’est « pas parfait ». Et d’ajouter : « J’ai été pris au dépourvu et je n’ai pas su quoi répondre à mes petits-fils ».

Le véritable interprète de Smoke It Like It’s Hot n’a pour l’instant pas répondu à la question de Ts Madison. Une chose en tout cas dont Snoop Dogg n’a pas peur, c’est de vanter les mérites de la cryptomonnaie auprès de Donald Trump. Est-ce pour plaire au chef de l’État américain qui s’en prend régulièrement aux droits des personnes LGBT qu’il a tenu ces propos ? Ou bien Snoop Dogg va-t-il renier la majeure partie des clips qui lui ont permis de devenir riche et célèbre ?

Lazarus : la nouvelle série de l'un des auteurs les plus lus au monde débarque bientôt sur Prime Video

Après Netflix, Harlan Coben, auteur à succès toujours bien référencé par le New York Times et qui revendique 90 millions de livres vendus à travers le monde sur son site officiel, s'apprête à prendre d'assaut Prime Video ! Sam Claflin, connu pour son rôle de Finnick Odair dans la saga Hunger Games et celui d'Oswald Mosley dans Peaky Blinders, sera le prochain héros de ce faiseur de hits dans la série Lazarus.

Prime Video a annoncé que la série Lazarus d'Harlan Coben sera officiellement diffusée sur la plateforme à partir du mercredi 22 octobre. En outre, le streamer a également partagé des photos de cette série thriller pleine de mystères, dévoilant pour la première fois les acteurs principaux, avec Sam Claflin dans le rôle de Joel Lazarus.

La série est basée sur une idée originale et écrite par Harlan Coben et Danny Brocklehurst, tous deux producteurs exécutifs. Le casting comprend également Bill Nighy dans le rôle du Dr Jonathan Lazarus, Alexandra Roach dans celui de Jenna Lazarus, David Fynn dans celui de Seth McGovern, Karla Crome dans celui de Bella Catton et Kate Ashfield dans celui de l'inspectrice Alison Brown.

"La série suit Joel Lazarus, qui rentre chez lui après le suicide de son père, le Dr Jonathan Lazarus, et commence à vivre des expériences troublantes et inexplicables", peut-on lire dans le synopsis officiel. "Il se retrouve rapidement empêtré dans une série de meurtres non élucidés alors qu'il tente de percer le mystère de la mort de son père et du meurtre de sa sœur, survenu 25 ans plus tôt."

Lazarus saura-t-elle battre le record de visionnage de Double piège, véritable raz-de-marée début 2024 sur Netflix ? Réponse fin octobre !

Mort à 79 ans du producteur Jacques Dorfmann

C'est, curieusement, par un communiqué de l'Elysée que l'on apprend le décès, survenu le 27 août à l'âge de 79 ans, du producteur et réalisateur Jacques Dorfmann. "Son nom figure dans d’innombrables génériques, et son succès illumina pendant plus de trente années les salles obscures. Baron du 7e art, producteur et réalisateur renommé, Jacques Dorfmann nous a quittés".

Né à Toulouse le 2 décembre 1945, Jacques Dorfmann a très tôt marché dans les (glorieux) pas de son père, Robert Dorfmann, fameux producteur derrière Jeux interdits de René Clément, Touchez pas au grisbi, de Jacques Becker; et, surtout, les immenses succès du Corniaud et de La Grande Vadrouille, avec le tandem Louis de Funès et Bourvil.

Débutant sa carrière sous les auspices de la société de production de son père, Les Films Corona, Jacques Dorfmann produit, alors qu'il a à peine 25 ans, deux des plus grands films du cinéma français de la fin des années 1960 et des années 70, signés par Jean-Pierre Melville : L'Armée des ombres, en 1969, et Le Cercle rouge, l'année suivante.

En 1971, il rachète une société, Belstar Productions, et vole de ses propres ailes. Jacques Dorfmann navigue alors avec aisance entre films d'auteur et comédies grand public. Il produit ainsi le grand et éprouvant film Nous ne vieillirons pas ensemble de Maurice Pialat; du policier (Les seins de glace de George Lautner); Traitement de choc d’Alain Jessua, avec Annie Girardot et Alain Delon, en 1973; le solide Sept morts sur ordonnance de Jacques Rouffio en 1975, jusqu'à Jean-Pierre Mocky (L'Albatros, Y a-t-il un Français Dans la Salle ?) et même Les Charlots contre Dracula, en 1980.

Cette même année, il est un producteur heureux et comblé par le triomphe de La Guerre du feu de Jean-Jacques Annaud, un projet très risqué et hyper casse-gueule, qui séduit pourtant plus de 4,9 millions de spectateurs et remporte deux César.

En 1988, il passe à la réalisation en signant un très beau film, Le Palanquin des larmes, qu'il tourne en Chine. Quatre ans plus tard, il réalise un étonnant film avec Lou Diamond Phillips, le polar Agaguk, qui se déroule dans le Grand Nord canadien, en terre Inuit, et qui sera le dernier film d'une légende du cinéma, Toshiro Mifune.

La carrière de Jacques Dorfmann sera hélas tuée net par le colossal échec de son film Vercingétorix avec Christophe Lambert, sorti en 2001, et qui figure d'ailleurs parmi les pires films de tous les temps sur AlloCiné avec une moyenne de 1 sur 5. Coproduction franco-canadienne qui fut très difficile à financer, Vercingétorix a cumulé à peu près tous les handicaps possibles.

"On était tout le temps en retard, sur tout. Il arrivait même qu’on tourne vingt-quatre heures d’affilée" racontera Dorfmann dans un numéro du magazine So Film, publié en juin 2021. "J’ai fait des erreurs de mise en scène, de costumes et de perruques. J’aurais dû faire plus simple. Pour moi, ce film n’avait rien d’un blockbuster. Il n’y a que les Américains qui savent en faire. C’était juste un film français, artisanal et ambitieux".

Le cinéaste a la douleur de perdre son père, au début du tournage. Tandis que Klaus Maria Brandauer, qui joue César, refusait de sortir de sa caravane car fâché avec le réalisateur, Dorfmann devait aussi composer avec Christophe Lambert.

L'acteur fut d'autant plus amer que le film a largement contribué à plomber sa carrière. La brouille entre les deux sera durable : "on avait prévu de continuer ensemble. J’étais censé faire un triptyque sur les grands héros de l’histoire de France. Après Vercingétorix, La Fayette et Charles de Gaulle. Et Christophe était de la partie..." racontait Dorfmann.

Qui ajoutait cette bien triste considération, vingt ans après le désastre de ce film qui a torpillé sa carrière : "On dit qu’on se fait une armure, mais moi, je n’ai jamais réussi. Bien sûr, quand on fait un métier public, on ne peut pas se plaindre de l’opinion des gens. Mais quand même, ça fait mal". Jacques Dorfmann n'a plus rien tourné ni produit après ce film.

Surface sur France 2 : découvrez la poignante histoire vraie qui a inspiré l'héroïne défigurée jouée par Laura Smet

C’est l’événement de la rentrée sur France 2 : lundi 1er septembre 2025 à 21h10, la chaîne propose aux téléspectateurs de découvrir la série Surface, avec Laura Smet et Tomer Sisley dans les rôles principaux. Cette fiction en six épisodes est adaptée du roman du même nom, écrit par Olivier Norek (Editions Michel Lafon).

L’histoire commence lorsque Noémie Chastain est affectée dans un commissariat d’une petite ville d’Occitanie après une intervention qui a déchiré la moitié de son visage. La capitaine de police parisienne voit alors sa mission de convalescence forcée prendre une sombre tournure.

Elle se retrouve soudainement plongée dans une affaire de disparition datant de vingt ans auparavant. Un fût contenant le squelette d’un enfant remonte à la surface du lac artificiel, au fond duquel repose l’ancien village englouti...

Dirigée par Slimane-Baptiste Berhoun (le réalisateur de la mini-série à succès Vortex), Surface décrit un récit sombre et mystérieux, mais aussi avec de l’espoir, notamment à travers le personnage de Noémie, campé par Laura Smet. Lors d’une conférence de presse, l’auteur Olivier Norek a d’ailleurs révélé qui dans son entourage l’a inspiré pour créer cette héroïne complexe.

"Surface parle d'une jeune capitaine de police qui va prendre un coup de fusil en plein visage. Pourquoi j'ai choisi cette base de départ ? Pas pour le spectacle, mais uniquement parce qu'elle existe cette personne, c'était une des mes collègues [Olivier Norek est un ancien capitaine de police judiciaire, ndlr]."

"Elle a été appelée un soir sur sur une intervention, le genre d'intervention dont on sait déjà que c'est un piège (…) Elle et son équipe y vont quand même, en sous-effectif, évidemment. Ils tombent dans un piège et mon amie est défigurée à coups de barre de fer. Elle dira d'ailleurs : 'J'ai entendu les os de mon propre crâne se briser dans ma propre tête'. Elle était déjà ma camarade, je suis devenu ami avec elle", explique l’écrivain

"Un jour, je l'ai appelé et je lui ai dit : 'Je vais écrire un personnage qui va être brisé de mille manières mais qui va remonter à la surface et ce personnage, il va être inspiré de toi. Est-ce que tu m'en donnes l'autorisation ?' Elle m'a dit : 'Oui'."

"J'ai écrit mon livre, je l'ai terminé et je lui ai offert la première toute première édition. Quand elle l'a lu, elle m'a rappelé et m'a dit : 'Je vais pouvoir l'offrir à tous les gens que je connais, à toute ma famille, parce que moi je n'ai pas été capable de raconter ce que j'ai vécu…'", termine Olivier Norek.

Un récit puissant, donc, à redécouvrir dans Surface sur France 2, dès le lundi 1er septembre à 21h10.