18 février 2025

Jodie Foster de retour en France pour Vie privée, avec Virginie Efira

Trois ans après Les Enfants des autres, la réalisatrice et scénariste Rebecca Zlotowski revient avec un nouveau film, Vie privée, où elle met de nouveau en vedette Virginie Efira, mais cette fois-ci aux côtés de Jodie Foster. Deadline dévoile une première image de cette collaboration entre deux actrices de renom. Avec des nuances de couleur beige et marron, ce premier aperçu plonge les deux actrices dans une ambiance solennelle. Un face à face qui donne envie d’en savoir plus sur ce thriller psychologique qui raconte l’histoire d’une célèbre psychiatre, Liliane Steiner (Jodie Foster), qui mène l’enquête sur l’assassinat de l’un de ses patients. Dans une ambiance tout de même assez éloignée de celle de True Detective, la sombre série à succès à laquelle elle a récemment participé.

Connue pour son rôle dans Taxi Driver de Martin Scorsese, l'américaine Jodie Foster a remporté deux Oscars pour Les Accusés de Jonathan Kaplan et Le Silence des agneaux de Jonathan Demme. L'actrice francophile a aussi joué dans plusieurs films français : Un long dimanche de fiançailles (2004) de Jean-Pierre Jeunet, Moi, fleur bleue (1978) d’Éric Le Hung ou encore Le Sang des autres de Claude Chabrol (1984). Un peu plus de 20 ans après son film avec Jeunet, elle signe son grand retour avec Vie privée.

Son amour pour le cinéma français ne l'a jamais quitté. En 2001, Jodie Foster avait refusé le statut de présidente du Festival de Cannes pour le tournage de Panic Room de David Fincher. Elle sera finalement l'invitée d’honneur sur la Croisette en 2021, 45 ans après la palme d’or de Taxi Driver, une preuve supplémentaire de son amour pour l'Hexagone. Adepte des films engagés et surtout féministes, Portrait de la jeune fille en feu de Céline Sciamma l'a séduite, comme elle le confiait dans nos pages, cette année-là :

"C'est un classique instantané. Une réponse magistrale au male gaze. La preuve qu’un autre regard est possible sur les femmes, sur les histoires d’amour entre femmes. Je fais parfois des master class en facs de cinéma et je propose souvent un exercice que j’adore. Choisir un film très bon mais très misogyne et demander aux étudiants de le réécrire en racontant la même histoire, mais avec des femmes dans les personnages principaux. Pour comprendre a posteriori comment le réalisateur a détourné ce film vers de la misogynie inutile. Ces échanges sont passionnants et c’est une manière concrète de pratiquer le féminisme. Mais pour moi, le film féministe parfait, c’est Portrait de la jeune fille en feu !"

Quant à Virginie Efira (Revoir Paris ou Adieu les cons), lauréate du César de la meilleure actrice en 2023 pour le drame Revoir Paris, elle connaît bien la réalisatrice française avec qui elle a collaboré dans Les enfants des autres. Une réalisatrice qui a, rappelons-le, reçu le prix SACD de la Quinzaine des réalisateurs au Festival de Cannes pour son long-métrage Une fille facile en 2019.

Ce casting quatre étoiles est complété par Daniel Auteuil, Mathieu Amalric, Vincent Lacoste ou encore Luàna Bajrami. Actuellement en postproduction, après un tournage à l’automne et l'hiver dernier, Vie privée est coécrit par l’écrivaine Anne Barest et la scénariste Gaëlle Macé (qui avait déjà fait équipe avec Rebecca Zlotowski pour le scénario de Grand Central). 

Tilda Swinton va faire une pause dans sa carrière

Vous l'avez vue dans L'Étrange histoire de Benjamin Button, Doctor Strange, Moonrise Kingdom, Le Monde de Narnia, Okja, We Need to Talk About Kevin, The Grand Budapest Hotel, Snowpiercer, Only Lovers Left Alive, Constantine et le récent La chambre d’à côté de Pedro Almodóvar… En 40 ans de carrière, Tilda Swinton a tourné dans près de 100 films et séries.

Honorée vendredi 14 février dernier d'un Ours d'or pour l'ensemble de sa carrière lors de la 75e Berlinale, la comédienne britannique de 64 ans a déclaré qu'elle souhaitait faire une pause dans sa carrière.

"Lorsque je rentrerai lundi en Écosse, j'entrerai dans une période que j'attends avec impatience depuis une quinzaine d'années, une période de ma vie où je vais faire quelque chose de différent. Je ne peux pas vraiment dire ce que c'est, mais je peux dire que je ne tournerai pas de film pendant le reste de l'année. Je veux plus de temps pour moi."

The Hollywood Reporter relate que la comédienne, lauréate de l'Oscar de la Meilleure actrice dans un second rôle en 2008 pour Michael Clayton, a précisé que le type de projets artistiques qui l'attirent est désormais soumis à des contraintes supplémentaires pour être financés, ce qui empêche les réalisateurs d'exercer véritablement leur liberté créative.

Qualifiant ce processus d'"épuisant", Tilda Swinton a conclu : "Et j'ai besoin d'une pause. Je vais donc en faire une. Je vais avoir un peu de calme et de tranquillité pour réfléchir et imaginer les 40 prochaines années."

Néanmoins, Tilda Swinton a assuré que cette pause n'était pas synonyme de retraite. "Je veux avoir le temps de développer des projets. Certains sont destinés au cinéma, d'autres non, mais j'ai besoin de temps."

La comédienne était annoncée au casting du film Netflix The Ballad of a Small Player de Tyler Spindel et de The Fountains of Paradise d'Apichatpong Weerasethakul. On ignore si Tilda Swinton a déjà tourné ces films.

13 jours, 13 nuits : bande-annoce avec Roschdy Zem

Un peu plus d'un an après Les Trois Mousquetaires, le réalisateur Martin Bourboulon est de retour dans un tout autre registre. Après le film de capes et d'épées, le cinéaste est de retour avec le thriller 13 jours, 13 nuits, dont le teaser vient d'être dévoilé.

Écrit par Martin Bourboulon et Alexandre Smia (scénariste du Bureau des Légendes) et produit par Dimitri Rassam et Ardavan Safaee, déjà à l'œuvre sur les Trois Mousquetaires et Le Comte de Monte-Cristo, 13 jours, 13 nuits est porté par Roschdy Zem, Lyna Khoudri - qui retrouve le cinéaste après avoir incarnée Constance dans D'Artagnan et Milady - Sidse Babett Knudsen et Christophe Montenez de la Comédie-Française.

Adapté du roman autobiographique du Commandant Mohamed Bida, "13 jours, 13 nuits dans l'enfer de Kaboul", l'histoire se déroule à Kaboul, le 15 août 2021. Alors que les troupes américaines s'apprêtent à quitter le territoire, les Talibans prennent d’assaut la capitale et s'emparent du pouvoir.

Au milieu du chaos, le commandant Mohamed Bida et ses hommes assurent la sécurité de l'ambassade de France, encore ouverte. Pris au piège, le commandant Bida décide de négocier avec les Talibans pour organiser un convoi de la dernière chance avec l’aide d’Eva, une jeune humanitaire franco-afghane. Commence alors une course contre la montre pour conduire les évacués jusqu’à l’aéroport et fuir l’enfer de Kaboul avant qu'il ne soit trop tard.

Ces premières images haletantes nous promettent un film sous haute tension. Lors de l'annonce du projet, Martin Bourboulon - à qui l'on doit les comédies Papa ou maman et sa suite, le biopic historique Eiffel et Les Trois Mousquetaires expliquait :  "13 Jours 13 Nuits”, c'est le récit haletant d’une des plus incroyables opérations d'exfiltration jamais organisée par la France. C’est aussi l’histoire de femmes et d’hommes aux destins brisés, qui vont tenter de fuir pour survivre… Roschdy Zem était une évidence pour le rôle, il a été associé au projet depuis le début de l’écriture."

Le tournage a eu lieu l'été dernier au Maroc. Le film est actuellement en cours de montage pour une sortie prévue prochainement. 

Quand la réalisatrice Coralie Fargeat faisait son propre Star Wars à l'âge de 17 ans

Quand elle réalise sa propre version de La Guerre des étoiles à l'âge de 17 ans, Coralie Fargeat pouvait-elle imaginer qu'elle se tiendrait, des années plus tard, aux côtés de George Lucas lors de la cérémonie de clôture du Festival de Cannes ? Le soir du 25 mai 2024, la Française reçoit le Prix du scénario pour son film The Substance.

Depuis, ce body horror féministe a connu un véritable succès critique et public, en France comme aux Etats-Unis. Son actrice principale, Demi Moore, s'est même vue remettre le premier prix de sa carrière sur la scène des Golden Globes le 5 janvier dernier.

Nommée à cinq reprises aux Oscars, Coralie Fargeat continue sa campagne et révèle, à travers le média Letterboxd, un souvenir très personnel : son remake de Star Wars, réalisé en 1993 avec ses amis.

"À l'aide du caméscope de ma famille, j'ai animé mes jouets image par image en stop motion, j'ai déguisé mes amis en Ewoks et en Stormtroopers, et j'ai monté sur un magnétoscope VHS (qui était l'appareil à la mode à l'époque !), écrit la réalisatrice. Tout ce que j’aimais dans le cinéma était déjà là…"

"C’était l’endroit où je me sentais libre, passionné, vivante et capable de m’exprimer pleinement. C'est après avoir réalisé ce petit film que j'ai su que je voulais devenir réalisatrice... Aujourd'hui, alors que je suis nommée pour l'Oscar de la meilleure réalisatrice, je ne peux m'empêcher de me souvenir de ce petit film..."

The Substance est également nommé en France, aux César, dans la catégorie Meilleur film en langue étrangère.

Il y a quelques semaines, AlloCiné retrouvait Coralie Fargeat pour recueillir sa réaction suite à ses nombreuses nominations : "Quand le film a été sélectionné à Cannes, je savais que quelque chose changeait pour moi. Et là, je me suis dit la même chose. Je savais que c'était une étape de plus dans mon parcours de réalisatrice, là où je veux aller, les films que j'aime faire. C'était aussi le relâchement d'une tension parce qu'on attend avec beaucoup d'impatience ce moment."

17 février 2025

Hollywood soumis au diktat des abonnés Instagram ? La "déroutante" réalité dénoncée par Maya Hawke

C'est une révélation aussi troublante qu’édifiante. L’actrice Maya Hawke s’est insurgée contre une tendance grandissante dans l’industrie du cinéma hollywoodien : la prise en compte du nombre d’abonnés sur les réseaux sociaux dans le processus de production des films !

En d'autres termes, selon la jeune actrice de Stranger Things et voix de Vice-Versa 2, le nombre de followers est déterminant, désormais, pour être casté dans telle ou telle production, et pour que le studio valide le projet. Invitée du podcast « Happy Sad Confused », la comédienne de 26 ans exprime son profond scepticisme face à cette réalité :

"Je me fiche d’Instagram. Instagram, c’est nul... Mais sachez qu'aujourd'hui, il vous faut tant d’abonnés pour réussir à financer un film. C’est une nouvelle approche du cinéma vraiment déroutante."

L’actrice a révélé que plusieurs réalisateurs de renom se retrouvent à devoir se conformer à ces nouvelles exigences imposées par les producteurs. Ceux-ci établissent un seuil d’abonnés sine qua non, que chaque membre du casting doit atteindre, avant même qu’un projet puisse voir le jour.

"Je parle souvent de supprimer mon compte Instagram, mais certaines réalisateurs m'ont déjà prévenu : 'Juste pour que tu saches, lorsque je fais le casting d’un film avec des producteurs, ils me donnent une feuille avec le nombre d’abonnés collectifs que je dois obtenir de la part du casting. Si tu supprimes ton compte Instagram et que je perds ces abonnés, comprends que je devrais embaucher des acteurs avec plus de followers autour de toi..."

Si cette approche peut sembler surréaliste, elle témoigne néanmoins d’une mutation de l’industrie du cinéma, où le poids des réseaux tend à supplanter l’exigence artistique pour s'assurer de mieux promouvoir un film. Maya Hawke nuance cependant en soulignant que certains réalisateurs parviennent encore à s’affranchir de cette logique :

"Il y a une dizaine d’entre eux qui peuvent encore s’en sortir grâce à leur seule réputation... On peut vraiment se concentrer, s’asseoir et faire un film avec eux. Et j’ai eu le privilège de travailler avec trois d’entre eux dans ma vie. J’ai eu la chance de travailler sur trois plateau comme cela. J’ai eu la chance de travailler avec Quentin [Tarantino] (Once Upon a Time… in Hollywood), j’ai eu la chance de travailler avec Bradley Cooper (Maestro) et j’ai eu la chance de travailler avec Wes Anderson (Asteroid City)."

Mort à 69 ans de l'acteur Kevyn Major Howard

Sa carrière avait beau s'étaler sur 45 ans, les cinéphiles du monde entier se souviennent surtout de lui pour sa composition du photographe Rafterman, le compagnon d'infortune de Matthew Modine, dans Full Metal Jacket de Stanley Kubrick.

L'acteur Kevyn Major Howard est décédé ce 14 février à 69 ans. Selon les informations rapportées par le site TMZ, le comédien était hospitalisé dans un établissement à Las Vegas, soufrant depuis plusieurs semaines de problèmes respiratoires.

"Kevyn Major Howard a tant donné et donné et donné au monde, et en particulier aux hommes et aux femmes de nos forces armées" a écrit son ami Matthew Modine, dans un post hommage publié sur X. "Il est devenu célèbre pour son rôle de "Rafterman" dans Full Metal Jacket de Stanley Kubrick. Son portrait lui a donné une entrée unique dans le monde du Corps des Marines des États-Unis. Cela l’a amené à entreprendre un voyage de plusieurs décennies au service des plus courageux de notre pays. Merci pour ton dévouement envers les autres et envers l’Amérique. Que tous les dieux te bénissent Kevyn. Repose en paix. #SemperFidélis"

Né le 27 janvier 1956 à Montréal, au Québec, Kevyn Major Howard avait déménagé tôt à Los Angeles pour embrasser une carrière d'acteur. Débutant celle-ci en 1980 le temps d'un épisode dans la série Trapper John, M.D., qui relatait le quotidien du docteur "Trapper" John McIntyre, un vétéran de la guerre de Corée dirigeant le département de chirurgie du Memorial Hospital de San Francisco, Kevyn Major Howard a enchaîné plusieurs petits rôles dans les années 80, comme dans la série Chips, MacGyver, L'agence tous risques ou Magnum.

En 1983, il donnait la réplique à Clint Eastwood dans Le Retour de l'inspecteur Harry, 4e opus de la franchise du fameux inspecteur de police aux méthodes radicales. C'est d'ailleurs dans ce volet qu'il prononce sa célèbre réplique, "Go ahead, make my day".

La reconnaissance du public, quoique modeste finalement, se fera avec Full Metal Jacket, en 1987, dans lequel il incarnait le photographe secondant Matthew Modine dans ses pérégrinations sur le front. Alternant par la suite quelques apparitions sur petit et grand écran, sa carrière est en demi teinte. Son ultime rôle à l'écran se fera en 1999, dans un épisode de la série 2267, ultime croisade. Excellent photographe (ca ne s'invente pas), il s'est reconverti avec succès comme photographe professionnel, spécialisé dans les portraits.

Borderline : bande-annonce avec Samara Weaving et Ray Nicholson

Après Smile 2, le fils de Jack Nicholson ré-arbore ce sourire glaçant, qui semble être de famille, pour le prochain thriller horrifique de Jimmy Warden : Borderline. Le réalisateur de Crazy Bear met en scène Sofia (Samara Weaving), une pop star qui se fait séquestrer dans sa propre maison à Los Angeles par Paul, un fan sociopathe s’étant échappé d’un hôpital psychiatrique (Ray Nicholson). 

Paul s’est mis en tête de se marier avec la star, et tente tant bien que mal d'organiser les festivités. À mesure qu'il devient de plus en plus déséquilibré, son fantasme devient plus dangereux. Sofia essaie de survivre en attendant l’aide de son garde du corps, incarné par Eric Dane. 

Si Ray Nicholson s’est déjà essayé au genre horrifique l’année dernière avec Smile 2, c’est également le cas de Samara Weaving. On a pu la voir dans les deux derniers Scream, ou encore dans Wedding Nightmare, films réalisés par le duo Tyler Gillett et Matt Bettinelli-Olpin. L’actrice et mannequin australienne semble abonnée aux noces cauchemardesques... Dans un autre style, on l’a également découverte dans Babylon de Damien Chazelle, où elle incarne la rivale de Margot Robbie.

Le casting est complété par Jimmie Fails (The Last Black Man in San Francisco) et Alba Baptista (Une robe pour Mrs. Harris). La sortie de Borderline est prévue aux États-Unis pour le 14 mars. Aucune date n’a encore été annoncée en France

Bande-annonce de Friendship, avec Paul Rudd et Tim Robinson

Friendship raconte l’histoire d’une amitié entre un père de famille, Craig Waterman (Tim Robinson), et Brian (Paul Rudd), un présentateur météo qui vient tout juste de s’installer en ville. Alors que Craig n’a aucune envie de bousculer son quotidien et surtout de faire de nouvelles rencontres amicales, il croise la route de Brian et les choses ne se passent pas comme prévu. Mais l’immaturité affective de Craig risque de mettre en péril cette amitié naissante…

Friendship a été dévoilé au public à l’occasion du Festival international du film de Toronto en septembre 2024 dans le cadre du programme Midnight Madness. Plutôt bien accueillie par le public à la première mondiale, cette comédie est le premier long-métrage du réalisateur américain Andrew DeYoung. Habitué aux formats des séries télévisées (Pen15 ou High Fidelity), l’homme a également écrit le scénario de son nouveau film. La société de production et de distribution A24 (Moonlight, Midsommar ou Euphoria) a acquis les droits du film Friendship dans lequel Tim Robinson (I Think You Should Leave) et Paul Rudd (Ant-Man) font équipe. Kate Mara (Les 4 Fantastiques), Jack Dylan Grazer (Shazam!) et Josh Segarra (Crazy Amy) complètent le casting.

Friendship arrivera au cinéma le 9 mai aux Etats-Unis. Le film n'a pas encore de date de sortie en France. 

BAFTA 2025 : le palmarès complet

Meilleur film : Conclave

Meilleur réalisateur :  Brady Corbet pour The Brutalist

Meilleur acteur : Adrien Brody pour The Brutalist

Meilleure actrice :  Mikey Madison pour Anora

Meilleur acteur dans un second rôle : Kieran Culkin pour A Real Pain

Meilleure actrice dans un second rôle : Zoe Saldaña pour Emilia Pérez

Meilleur scénario original : Jesse Eisenberg pour A Real Pain

Meilleur scénario adapté : Conclave

Meilleur film britannique : Conclave

Meilleur film en langue étrangère : Emilia Pérez

Meilleur film d'animation : Wallace et Gromit : La Palme de la vengeance

Meilleure musique originale : The Brutalist

Meilleure photographie : The Brutalist

Meilleur montage : Conclave

Meilleurs décors : Wicked

Meilleurs costumes : Wicked

Meilleur maquillage et coiffure : The Last Showgirl

Meilleur son : Dune : Deuxième partie

Meilleurs effets visuels : Dune : Deuxième partie

Meilleur court métrage britannique : The Outrun

Meilleur court métrage d'animation britannique : Le Robot sauvage

Étoile montante EE : Mikey Madison

Fatale, écrit par Jean-Patrick Manchette et publié en 1977, est le nouveau projet du cinéaste Yorgos Lanthimos

Toujours aussi prolifique, Yorgos Lanthimos a déjà un nouveau projet de film en vu. Le réalisateur de Pauvres Créatures (2023) et Kinds of Kindness (2024) a déjà terminé son film de 2025, qui s'appellera Bugonia, encore porté par Emma Stone, et avec Jesse Plemons et Alicia Silverstone, qui sortira le 5 novembre prochain au cinéma.

Puis, le cinéaste grec devrait diriger une adaptation d'un roman français policier des années 1970.

Selon The Film Stage, Lanthimos a choisi de réaliser un film intitulé Fatale, un thriller sur une femme assassin, basé sur le roman du même nom écrit par Jean-Patrick Manchette et publié en 1977.

Ce polar noir suit l’histoire d’Aimee, une tueuse professionnelle qui arrive dans une ville portuaire et commence à se fondre parmi la population pour dénicher de nouvelles cibles.

Pour l’instant, aucune autre information sur le film n’est connue, ni aucun casting annoncé. Evidemment, on voit bien Emma Stone se muer en tueuse Fatale...