13 février 2025

Il était une fois dans l'Ouest ressort au cinéma

Vous êtes-vous déjà demandé quel était votre western préféré ? Si oui, avez-vous trouvé la réponse facilement ? Lorsque l'on est un connaisseur du genre, l'un des plus emblématiques de l'âge d'or du cinéma hollywoodien, la réponse n'est pas aussi évidente qu'on le pense, car il embrasse tant d'époques, d'approches et de réalisateurs différents qu'il en devient difficile de mettre les films sur un pied d'égalité.

Rien que chez John Ford, il y a aussi bien le séminal La Chevauchée fantastique, qui a immédiatement iconisé John Wayne, le désabusé La Prisonnière du désert, qui nuance des codes qu'il a lui-même contribué à établir, ou le testamentaire L'Homme qui tua Liberty Valance, qui oppose légende et réalité. Mais on peut aussi leur préférer le mélange des genres et la camaraderie du Rio Bravo d'Howard Hawks, ou le crépusculaire Impitoyable de Clint Eastwood.

Et puis il y a l'Italie et ses westerns spaghettis, expression d'abord utilisée à des fins péjoratives et moqueuses alors qu'on doit quelques sommets du genre à ces productions européennes. Du côté de Sergio Leone notamment. Après des débuts dans le péplum, il change de registre avec Pour une poignée de dollars (remake du Yojimbo d'Akira Kurosawa), premier volet d'une trilogie qui culminera avec Le Bon, la Brute et le Truand et son thème musical iconique. Un bon candidat au titre de meilleur western de tous les temps, autant que son opus suivant, ressorti dans nos salles ce mercredi 12 février.

Au-delà de leur excellence et de l'identité de son réalisateur, il est d'ailleurs difficile de comparer Le Bon, la Brute et le Truand et Il était une fois dans l'Ouest. Le premier brille grâce à ses personnages fourbes et aux coups bas qu'ils se font, à ses répliques qui claquent autant que des coups de feu et son histoire épique de chasse au trésor sur fond de Guerre de Sécession, quand le second marque davantage les esprits sur le plan visuel, avec certains des plans les plus emblématiques de l'Histoire du Cinéma ou sa narration. Entre autres choses.

Car, à l'image de sa très longue scène d'ouverture, mythique, qui étire le temps et joue sur la notion d'attente, Il était une fois dans l'Ouest troque le mouvement de son prédécesseur pour une forme relative d'immobilisme. Ce qui ne veut pas dire qu'il ne se passe rien pendant près de trois heures : la petite et la grande histoire entrent de nouveau en collision dans ce récit de vengeances qui se déroule pendant la Conquête de l'Ouest, alors que l'arrivée du chemin de fer provoque des question d'appropriation des terres qui se règlent de manière brutale et sanglante.

L'action reste globalement circonscrite à la même zone, et le spectateur voyage davantage dans le temps que dans l'espace, grâce aux flashbacks qui nous renseignent sur les vraies motivations des personnages, à commencer par le mystérieux Homme à l'harmonica joué par Charles Bronson, l'un des Douze Salopards du film homonyme sorti très peu de temps avant celui-ci. Ce qui n'est peut-être pas un hasard, car Sergio Leone confronte l'une des nouvelles gueules de l'époque à Henry Fonda, habitué aux rôles de héros dans les westerns hollywoodiens que le réalisateur fait passer du côté obscur, comme pour appuyer sa volonté de casser les codes manichéens du genre.

Dans le western spaghetti, et plus précisément chez Sergio Leone, il n'y a pas vraiment de méchants et de gentils, et les personnages sont aussi sales que leurs tenues sont maculées de sueur et de poussière. Quand elles ne sont pas imbibées de ce sang que le réalisateur regrettait de ne pas voir dans les productions hollywoodiennes, malgré le nombre de blessures par balle. Dans sa manière de lier le destin violent des protagonistes à celui de l'Amérique, le cinéaste nous offre une vision plus brute, réaliste et machiste (malgré le rôle important tenu par Claudia Cardinale ici) de la Conquête de l'Ouest, alors que le dernier plan, qui montre que rien ne pourra empêcher l'arrivée du chemin de fer, a des allures de fin d'une époque.

Cela explique le côté définitif de ce film, que l'on pourrait qualifier de "magnum opus" de son auteur s'il n'y avait pas eu Il était une fois en Amérique ensuite. Celui-ci n'en reste pas moins monumental et personnel. Peut-être trop pour un néophyte, à qui l'on déconseille de se frotter au western en commençant par ce film dénué d'une trame narrative classique et qui raconte davantage par l'image que par les mots, en allant à l'encontre des codes du genre (plus encore que dans ses longs métrages précédents).

Un anti-western, qui dilate le temps à l'envi et dont la force paraît encore plus grande quand on connaît les clichés auxquels il tord le cou avec aussi peu de pitié que ses personnages. Ce qui peut aussi expliquer son échec en salles aux États-Unis (pas en France, où il rassemble 14,9 millions de spectateurs), à la fin des années 60, heureusement contrebalancé par la place qu'il occupe désormais au panthéon du 7ème Art.

Point de cow-boys rieurs aux dents blanches ou d'Indiens qui encerclent une diligence ici, non. Mais une vision réaliste de l'époque par des cinéastes qui ne cherchent pas à embellir l'Histoire de l'Amérique en la réécrivant en studio. Il faut donc se familiariser un peu avec le western, avant de se poser face à celui-ci, pour mieux apprécier sa grandeur et son côté opératique. Car il ne faut pas oublier l'un des grands noms du western spaghetti : le compositeur Ennio Morricone. Le thème chantant de Mon nom est personne, c'est lui. Celui du Bon, la Brute et le Truand aussi. Avec Il était une fois dans l'Ouest, il va encore plus loin et en créé un par personnage : Harmonica, Frank et Jill.

La musique accentue la grandeur de l'ensemble et participe à son identité, en plus de rappeler à quel point elle peut élever un film quand elle se met au diapason de la mise en scène. Ce qui est le cas ici, à la fin, lorsque le passé et le présent, les destins d'Harmonica et Frank et leurs thèmes musicaux respectifs se rejoignent dans une séquence inoubliable en forme de ballet, avec les gros plans sur les regards qui constituent l'une des signatures de Sergio Leone, et dont le degré de maestria n'a d'égal que celui de l'ouverture. Le défi, pour qui a vu le long métrage, est de voir un harmonica sans avoir l'air composé par Ennio Morricone en tête (spoiler : c'est quasi impossible).

Nous pourrions passer des heures à détailler ce qui fait la grandeur d'Il était une fois dans l'Ouest, mais le mieux est encore de le (re)voir. Et quoi de mieux qu'une ressortie en salles pour apprécier l'immersion qui nous est offerte par Sergio Leone ? Ne serait-ce que pour déterminer s'il s'agit, oui ou non, du meilleur western de l'Histoire du Cinéma. 

Mais une chose est certaine : c'est sans aucun doute le plus massif et grandiose. Il se situe dans le très haut du panier, et fait même partie des plus grands films de tous les temps, tous genres confondus, alors que sa bande-originale figure parmi les plus iconiques et immédiatement reconnaissables.

The Insider : bande-annonce avec Pierce Brosnan

En 2013, Steven Soderbergh annonçait sa retraite à l'issue de la sortie de Ma vie avec Liberace. Onze ans plus tard, il a déjà tourné dix longs métrages de plus, et s'apprête à mettre le onzième (la comédie The Christophers) en boîte, mais la plupart d'entre eux ne sont pas passés par nos salles. Il n'y en a même eu aucun depuis Paranoïa en 2018. Heureusement, 2025 va y remédier, et plutôt deux fois qu'une.

Avec Presence tout d'abord, film d'épouvante suivant le point de vue d'un fantôme, qui sortira le 5 février. Puis le thriller d'espionnage Black Bag (renommé The Insider en France), attendu le 12 mars et dont les premières images prometteuses viennent d'être dévoilées.

Si les deux longs métrages prouvent à quel point leur réalisateur est aussi rapide que varié dans les genres qu'il aborde, ils ont en commun d'avoir été écrit par David Koepp, à qui l'on doit notamment les scripts de Snake Eyes et Mission : Impossible. Un amoureux des faux semblants donc, qui devrait s'en donner à cœur joie ici.

Car il sera question d'un couple d'espions joués par Michael Fassbender et Cate Blanchett, qui tentent de séparer leurs vies personnelle et professionnelle, jusqu'à ce que Kathryn soit accusée d'avoir trahi son pays et que George doive ainsi choisir entre son mariage et sa nation.

Il y a du Mr. & Mrs. Smith, auquel on pense forcément dès qu'il est question d'espionnage et de couple, dans ce pitch. Mais également un peu d'Alliés de Robert Zemeckis, qui réunissait Brad Pitt et Marion Cotillard sur fond de Seconde Guerre Mondiale. Et surtout un très beau casting, puisqu'on y croise aussi Regé-Jean Page, Marisa Abela (la Amy Winehouse de Back to Black) ou encore Pierce Brosnan.

Plus de deux décennies après ses adieux au rôle de James Bond (et non sans quelques incartades type November Man), l'acteur renoue avec l'espionnage, et il donnera notamment la réplique à Naomie Harris, la Moneypenny de Daniel Craig. Dans un film qui s'annonce explosif et tortueux, avec un comédien, Michael Fassbender, qui retrouve Steven Soderbergh, quatorze ans après le film d'action Piégée.

Où, comme le reste du casting masculin, il subissait la loi de Gina Carano. Espérons pour lui que ce Black Bag / The Insider se terminera mieux, même si tout porte à croire qu'il ne sortira pas indemne (et nous non plus) de ce thriller qui s'annonce intense, et qui nous rappelle que Steven Soderbergh a bien fait de revenir sur ses envies de retraite.

12 février 2025

L’acteur Kevin Spacey visé par une nouvelle plainte pour agression sexuelle au Royaume-Uni

C’est un ancien acteur qui a déposé la plainte. Le comédien américain Kevin Spacey fait l’objet d’une nouvelle procédure pour agression sexuelle à Londres, a confirmé mercredi le cabinet d’avocat représentant cet homme.

Ruari Cannon poursuit l’acteur oscarisé pour American Beauty et Usual Suspects devant la Haute Cour, ainsi que deux organisations liées au théâtre londonien Old Vic, que Kevin Spacey a dirigé entre 2003 et 2015, selon l’agence britannique PA qui a dévoilé l’information.

Le cabinet d’avocat Fieldfisher n’a toutefois pas détaillé à ce stade le contenu exact des accusations proférées par son client dans cette procédure civile.

Dans un documentaire diffusé en mai 2024 sur Channel 4 et baptisé « Spacey Unmasked », Ruari Cannon avait accusé Kevin Spacey de l’avoir touché de manière inappropriée en public en 2013 à Londres alors qu’il avait 21 ans et l’acteur américain 53 ans. Dans ce documentaire, neuf autres hommes mettaient également en cause l’acteur, qui a rejeté ces accusations.

En juillet 2023, après un mois d’un procès très médiatique à Londres, Kevin Spacey a été acquitté des accusations d’agressions sexuelles portées contre lui par quatre hommes. L’un de ces hommes poursuit également l’acteur au civil, qui risque ainsi un nouveau procès.

Également accusé d’agressions sexuelles aux Etats-Unis, Kevin Spacey a été jugé en 2022 non coupable par un tribunal civil new-yorkais. Et en 2019, les poursuites ont été abandonnées dans une autre affaire.

Ces accusations qui ont émergé au moment du mouvement #MeToo ont mis un coup d’arrêt à la carrière de Kevin Spacey alors au sommet de sa gloire, célébré notamment pour son rôle de Frank Underwood dans la série à succès House of Cards.

Élise Lucet réprimandée après avoir proposé aux députés de l’Assemblée nationale de se soumettre à un test de dépistage de drogue

La présidente de l'Assemblée nationale met le holà. Ce mercredi 12 février 2025, Yaël Braun-Pivet a publié sur son compte X un message à l'attention de la journaliste Élise Lucet, figure de l'émission Envoyé Spécial, un programme qui diffuse de grands reportages sur des sujets de société contemporains.

Ce qui a été questionné par la présidente de l'Assemblée est une bande-annonce du programme pour évoquer le thème du prochain épisode, diffusé jeudi 13 février sur France 2. Dans cet extrait tourné au Palais Bourbon, la journaliste se montre en train de présenter plusieurs tests salivaires, des "tests de dépistage antistupéfiants", selon elle. "Nous sommes venus ici dans la salle des Quatre colonnes à l'Assemblée nationale et on a demandé à des députés s'ils étaient OK pour se faire dépister. Ils ont dit oui pour la plupart", s'est-elle réjouie face à la caméra.

Des tests salivaires peu complexes et rapides, selon Élise Lucet. "Il suffit d'humidifier cette languette avec la salive. Dix minutes après, on sait si vous avez pris du cannabis, de la cocaïne, de l'héroïne, des amphétamines ou encore des ecstasys", explique-t-elle dans la bande-annonce. Un reportage qui intervient peu de temps après l'appel, début février, du maire écologiste de Grenoble, Éric Piolle, à conduire "de façon anonyme" des tests de recherche de stupéfiants sur les parlementaires et les ministres.

Une vidéo pointée du doigt par Yaël Braun-Pivet, qui s'est empressée de partager un communiqué sur X ce mercredi 12 février. Selon elle, avec cette vidéo, la journaliste a dérogé aux règles de l'Assemblée nationale. "Les journalistes accrédités ne sauraient avoir pour objet exclusif ou principal de filmer une personne n'ayant pas la qualité de député ou de ministre dans les espaces ouverts à la presse, de surcroît avec des accessoires suggérant une mise en scène", a-t-elle averti. Proposer un test salivaire aux députés "est contestable, le refus légitime de s'y soumettre pouvant créer une suspicion à leur endroit", a-t-elle notamment déploré. "Pour qui se prend-elle ? Juge ? Médecin ? Flic ? Curé ?", a de son côté écrit sur le réseau social le député RN Sébastien Chenu.

Britney Spears : son ex-époux, Sam Asghari réagit à ses vidéos Instagram

Le conte de fées entre Britney Spears et Sam Asghari commence en 2016 sur le tournage du clip Slumber Party. Leur alchimie est immédiate, transformant une rencontre professionnelle en une relation amoureuse passionnée. Après plusieurs années de complicité, le couple se fiance en septembre 2021, symbolisant une nouvelle étape dans leur union. Le 9 juin 2022, ils se disent "oui" lors d'une cérémonie intime en Californie. Cependant, le couple se sépare en juillet 2023 et leur divorce est officialisé en décembre 2024.

Après sa séparation avec Britney, Sam Asghari retrouve l'amour auprès de Brooke Irvine, une agente immobilière basée à Los Angeles. Le couple a officialisé leur relation le 1er janvier 2025, partageant des clichés complices sur Instagram.

Récemment, lors d'une interview sur le podcast The Viall Files, Sam Asghari est revenu sur sa relation avec Britney Spears. Il décrit leur histoire d'amour comme étant arrivée au "bon endroit, bon moment", qui "était destinée à avoir lieu", bien qu'ils aient rencontré des difficultés : "C'est une relation qui a duré sept ans, et c'est la plus longue relation que j'ai eue avec quelqu'un, et c'est la plus longue relation qu'elle ait jamais eue avec quelqu'un. Vous savez, nous avons dû faire face au fait qu'elle était sous tutelle, et c'était très étrange pour moi de gérer cela. J'ai été frappé par cela au début", explique-t-il.

Sam Asghari a ensuite été interrogé sur les vidéos Instagram de la chanteuse, notamment celle où elle danse avec des couteaux : "Je ne suis pas quelqu’un qui dit : ‘Laisse-moi te prendre ton téléphone, ne pas te permettre de faire quoi que ce soit et t’empêcher de publier ton propre contenu’ (...) Et, surtout si vous êtes une artiste, je pense que vous savez, nous parlons d’une artiste de génie. Je ne serai pas celui qui empêchera quiconque de publier ce qu'il veut", a ajouté Sam Asghari. Malgré leur séparation, le mannequin semble conserver un profond respect pour celle qui a partagé sa vie.

Le Fantôme de l'Opéra va être adapté en français, avec Deva Cassel, Julien De Saint Jean et Romain Duris

Le Fantôme de l’Opéra, roman de l’écrivain français Gaston Leroux publié en 1910, a déjà fait l’objet de maintes adaptations, que ce soit au théâtre, à la télévision, en comédie musicale, ou encore au cinéma. On peut notamment citer la libre interprétation glam-rock faite par Brian De Palma pour son Phantom of the Paradise (adorée par Première) ou encore l’adaptation américano-britannique plus récente de Joel Schumacher, avec Gerard Butler. 

Incroyable mais vrai : aucun film français n’avait encore été produit sur ce roman à la fois fantastique et policier. Alexandre Castagnetti, réalisateur de Tamara, y remédie avec un trio d’acteurs cinq étoiles : Deva Cassel (la fille de Monica Bellucci et Vincent Cassel), Romain Duris et Julien De Saint Jean, révèle... un média américain, Deadline.

Deva Cassel incarnera Anastasia, une danseuse de 18 ans, arrivant tout juste à Paris pour un poste à l’opéra. Le directeur artistique James Figueras, interprété par Romain Duris (Le Règne animal, Les Trois Mousquetaires), y met en scène le ballet Orphée. Un soir, la jeune femme rencontre le fantôme mythique de l’Opéra, incarné par Julien De Saint Jean, acteur révélé dans Le Comte de Monte-Cristo pour son rôle d’Andréa Cavalcanti. Commence alors entre les deux une histoire d’amour impossible. 

Les deux acteurs masculin s’exercent une nouvelle fois à un classique de la littérature, après s’être chacun prêté au jeu d’une adaptation cinématographique d’Alexandre Dumas (Les Trois Mousquetaires et Le Comte de Monte-Cristo).

Notez aussi que pour les scènes de danse, c'est Dorothée Gilbert, étoile dans la vraie vie, qui se chargera de doubler la comédienne.

Back in Action : Cameron Diaz a été épatée par un service de Netflix

Dix ans après avoir mis un terme à sa carrière, Cameron Diaz est revenue sur le devant de la scène dans le film Back in Action sur Netflix. L'actrice connue pour ses rôles dans Mary à tout prix, Vanilla Sky, Gangs of New York, Charlie's Angels, The Holiday ou encore la saga Shrek a retrouvé les plateaux de tournage pour ce film familial, mêlant action et comédie.

Pour ce long-métrage réalisé par Seth Gordon (Comment tuer son boss ?, The Night Agent), Cameron Diaz a retrouvé son ami de longue date Jamie Foxx, pour former un couple d'anciens agents de la CIA qui ont démissionné pour fonder une famille. Des années plus tard, ils sont rattrapés malgré eux par l’espionnage lorsque leur couverture est démasquée...

Back in Action a permis à Cameron Diaz de renouer avec le succès puisque le film est toujours numéro 1 du top 10 des films les plus vus sur la plateforme, trois semaines après sa mise en ligne, selon les chiffres de Netflix.

Mais il a aussi permis à l'actrice de constater les changements majeurs et positifs qui ont été opérés dans l'industrie cinématographique depuis qu'elle a quitté les plateaux de tournage il y a une décennie.

Dans le podcast SkipIntro de Netflix, Cameron Diaz s'est en effet confiée sur la différence d'ambiance qu'il y a sur un plateau de tournage depuis le mouvement #MeToo : "L'industrie est tellement différente", a-t-elle déclaré. "Je dois absolument dire que #MeToo a tout changé. C’est palpable. Vous entrez sur le plateau et c'est différent".

Elle a évoqué les inconvénients, les sacrifices et les manques de soutien et de prévention de l'époque :

"Il y avait toujours des couches et des couches d’inconvenance que vous deviez en quelque sorte supporter. En tant que femme, il n'était possible que d'[en rire]. Avec certaines personnes, il faut faire preuve de force et imposer des limites, et pour d’autres, on ne peut pas leur donner l’heure de la journée".

En retrouvant les plateaux de tournage avec Back in Action, Cameron Diaz a pu constater les nouvelles conditions bénéfiques qui ont été imposées sur un plateau. "Jamais dans ma carrière, je n'ai vu le service des ressources humaines intervenir avant un film et évoquer les comportements appropriés et inappropriés", a-t-elle déclaré.

L'actrice a également expliqué que Netflix disposait d'un numéro d'urgence pour tout signalement : "Il existe une hotline, dont dispose Netflix, pour appeler de manière anonyme pour signaler tout problème que vous pourriez ressentir. C'est incroyable. Le niveau de sécurité que vous ressentez en tant que femme sur le plateau est désormais différent. Je n'ai jamais ressenti ça avant ce film".

De quoi lui donner envie de reprendre définitivement sa carrière ? Cameron Diaz a expliqué à Empire Magazine qu'elle se laisse le champ libre, dans un sens comme dans l'autre :

"Je me réserve le droit de dire non à l'idée de faire un film à nouveau, et je me réserve le droit de dire oui si je le décide. Je ne définis rien. Je suis simplement ouverte à tout ce qui a du sens pour moi et ma famille à tout moment".

Charlotte Rampling au coeur d'un ménage à trois avec deux hommes, elle revient sur cet épisode particulier de sa vie

Dans un dialogue amical et passionné, le docteur Augustin Masset et l'écrivain Fabrice Toussaint se confrontent pour l'un à la fin de vie de ses patients et pour l'autre à sa propre fatalité. Voici le synopsis du film Le dernier souffle, à retrouver en salles dès ce mercredi 12 février 2025. L'occasion de s'intéresser à la très élégante Charlotte Rampling, qui figure au casting de ce long-métrage.

Notamment à ce long entretien accordé au Guardian en mars 2021, dans lequel elle était entre autres revenue sur cette rumeur selon laquelle elle se serait retrouvée au cœur d'un ménage à trois,  dans les années 1960 avec deux hommes, dont Bryan Southcombe, le père de son fils Barnaby. "J'ai effectivement eu deux petits amis, ce qui était osé à l'époque.", avait-elle alors affirmé. 

Mais elle a voulu garder cela pour elle à l'époque : "J'ai eu des parents très conventionnels, je me devais de les protéger." Aurait-elle pu épouser Randall Laurence à la place de  Bryan Southcombe ? "Qui sait ce que la vie peut vous offrir ? Mais parfois, il faut faire des choix et j'ai choisi Bryan parce que je suis tombée enceinte. Et vous me direz : comment avez-vous su que c'était le sien ? Je n'irai pas plus loin. Mais j'ai choisi Bryan, et Bryan est le père de Barnaby.", avait-elle répondu.

Rappelons que par la suite, Charlotte Rampling a rencontré Jean-Michel Jarre, avec qui elle aura alors été en couple pendant vingt-cinq ans avec Jean-Michel Jarre avant de divorcer en 2003. Il s'étaient mariés en 1978, soit un an après la naissance de leur fils David. Ensemble, ils ont formé l'un des couples français les plus emblématiques des années 1980. C’est en mai 1976, que Charlotte Rampling et Jean-Michel Jarre se sont rencontrés, lors d’un dîner à Saint Tropez, organisé par la coordinatrice artistique de Patrick Juvet.

A noter que peu avant de rencontrer la Britannique, Jean-Michel Jarre était devenu le père d'Emilie, née de sa relation avec Flore Guillard. Ainsi, ensemble, ils ont élevé trois enfants : le leur, David, ainsi que Barnaby et Emilie donc.

Sabrina Perquis atteinte d’un cancer, elle se confie sur son dernier combat

Depuis son enfance, Sabrina Perquis lutte contre la mucoviscidose. Son passage dans Secret Story 5 avait d'ailleurs marqué les esprits grâce à son secret bouleversant : "Je vis avec le poumon d'un autre". Et si il n'y avait que ça... En 2023, la candidate de téléréalité sort victorieuse d’un cancer de la thyroïde et pense pouvoir souffler, mais en mai 2024, alors qu'elle célèbre cette victoire, elle découvre une boule dans son sein... Le verdict est sans appel : elle est atteinte d'un nouveau cancer. "Un choc cataclysmique", confie-t-elle. Mais loin de se laisser abattre, elle attaque ce combat avec courage. Le 19 décembre dernier, dans la lignée des derniers événements, elle publie une photo marquante sur Instagram : sa tête rasée. "6 mois de traitements [...] Ce combat, il te dépouille et te met à nu. Il te pousse à trouver des forces que tu ne pensais même pas avoir." écrit-elle avec sincérité, son maître mot.

Avec une sincérité bouleversante, elle raconte les moments de douleur et de doute : "Il y a des jours où tout est si violent que ça semble presque insurmontable. Mais ça ne l'est pas." Malgré tout, elle choisit de voir le positif : "Le chemin est encore long, mais les nouvelles sont bonnes."

Cette épreuve lui a appris à s’accepter sous un nouveau jour : "Apprendre à m’aimer. Même dans l’adversité la plus dure. Accepter mon corps, même chamboulé, et mon esprit, même complètement tourmenté. Prendre soin de moi. De mon esprit, de mon corps et de mon âme, même quand la douleur et la fatigue m'attaquent de tous les côtés. Par-dessus tout : continuer de sourire. Parce que ce sourire, je me le suis toujours promis."

Face à la chute inévitable de ses cheveux due aux traitements, Sabrina Perquis décide de prendre les devants. Le 6 août 2024, elle partage une vidéo où son ami Morgan Ouatta lui rase la tête. Un moment chargé d’émotion, mais qu’elle aborde avec son humour habituel. "Dernier coup de tondeuse avant de laisser repousser", écrit-elle en légende, avant d'ajouter avec dérision en montrant une mèche tombée au sol : "Tremble Raiponce". Une nouvelle coupe qui la rapproche surtout un peu plus de la fin de son traitement. En espérant qu'il ne faille pas y retourner ensuite !

Ye : une ancienne employée du rappeur porte plainte pour antisémitisme

Ye n'en est pas à sa première controverse. Accusé d'incitation à la violence sur les réseaux sociaux, ou encore d'agression sexuelle, le rappeur américain a également fait polémique lors des derniers Grammy Awards. Il s'y est présenté en compagnie de sa compagne Bianca Censori… complètement nue sur le tapis rouge. Depuis le début de leur histoire, des internautes s'inquiètent de son emprise sur l'architecte australienne. La question de son consentement est une nouvelle fois posée. Depuis plusieurs jours également, Ye a choqué la Toile en multipliant les messages et provocations à caractère antisémite.

"Je suis un nazi" ou encore "J'aime Hitler" a-t-il écrit sur son compte. Ce n'est pas la première fois qu'il s'en prend violemment à la communauté juive. Pour l'heure, les internautes ne savent pas si son compte X a été suspendu, ou si Ye a décidé lui-même de le supprimer. En revanche, la gravité de ces propos et la polémique ne retombent pas. Ce mardi 11 février 2025, TMZ rapporte qu'une ancienne employée de la marque Yeezy porte plainte contre Ye. La plaignante, de confession juive, se présente comme l'ancienne spécialiste du marketing de la marque de médias et de mode.

Elle aurait été "licenciée sans ménagement" après s'être plaint de l'antisémitisme ambiant. C'est pour le même motif qu'elle attaque Yre n justice. D'après elle, l'ex-mari de Kim Kardashian lui aurait envoyé (ainsi qu'à une autre employée) un message inquiétant dans un groupe de discussion : "Bienvenue au premier jour de travail pour Hitler". Elle affirme également qu'il lui aurait envoyé la phrase "Je suis un nazi". Une réponse choquante, après sa suggestion de publier une déclaration condamnant tout lien avec le nazisme après la sortie de l'album "Vultures Vol. 1" (2024). L'album avait déjà suscité la controverse pour ses paroles et sa pochette antisémites.

La victime présumée atteste que Ye "la réprimandait souvent et l'agressait verbalement" dans les chats de groupe. Dans l'un de ces échanges, le rappeur l'aurait traitée de "sociopathe sans cœur" avant de multiplier les insultes : "Ferme ta gueule salope". Dans sa plainte, elle affirme avoir signalé le comportement harcelant de Ye à son manager, avant d'être licenciée sur-le-champ. Les documents rapportent qu'il l'aurait déjà mise au défi de porter plainte contre lui. C'est désormais chose faite. L'ancienne employée le poursuit pour antisémitisme, en dommages et intérêts. Pour l'heure, Ye et son équipe, contactés par TMZ, n'ont pas donné suite.