21 octobre 2024

Al Pacino se dévoile sans détour dans ses mémoires

"Aujourd’hui, j’en suis à un moment de ma vie où je ne cesse de repenser à cette période de ma jeunesse. Jamais je n’aurais imaginé que je reviendrais sur ces évènements, et encore moins que je le créditerais d’une telle énergie positive..."

Ainsi écrit Al Pacino façon Proust cherchant à sublimer un passé pourtant fracturé de partout, refuge d'une vie passée dans la lumière des phares de l’industrie du spectacle. Ces mémoires s’ouvrent et se referment donc dans les quelques rues du South Bronx où Sonny Boy - surnom donné par sa mère - a fait les quatre cents coups avec sa petite bande : Cliffy, Bruce et Petey, tous morts jeunes à cause de la dope.

Pacino, né en 1940 au sein d’une famille italo-américaine très modeste, se voit en miraculé et se demande encore : "Pourquoi moi, suis-je encore là ?".  Entre un père absent et une mère fragile psychologiquement bientôt suicidée, Pacino n’a pas eu une enfance facile et les pages qu’il consacre à cette période ont plus à voir avec Oliver Twist que Le côté de Guermantes.

Pour le reste, celles et ceux qui voudraient en savoir plus sur les tournages de trois Parrains, Serpico, Un après-midi de chien ou Scarface auront de quoi se nourrir, mais avouons-le d’emblée cela reste plutôt anecdotique. Plus frustrante est la façon dont il survole sa filmographie plus tardive. Ainsi son travail avec Michael Mann (Heat, Révélations...) tient en quelques lignes lapidaires. Pas grand-chose non plus sur L'impasse de Brian de Palma, The Irishman de Martin Scorsese ou Once Upon a Time in Hollywood de Tarantino. Pacino est plutôt sympa avec tout le monde et chaque cinéaste, à quelques rares exceptions près, se voit gratifié d’un "talentueux", "formidable", "doué"...

On sent bien à la lecture de ses mémoires que le théâtre est la grande affaire de sa vie. C’est à Tchekhov, découvert presque par hasard à l’âge de quinze ans dans un vieux théâtre du Bronx, et à Shakespeare qu’il doit son salut. Le talent de tout acteur doit se mesurer sur les planches en équilibre sur une corde raide où il faut chaque soir tout refaire d’un seul geste et non sur un plateau de cinéma où tout peut se rejouer inlassablement et morcelé.

Et ce n'est pas un hasard si le film dont il parle avec peut-être le plus de chaleur et de tendresse est son Looking for Richard (1996), hybridation entre captation théâtrale, répétitions et réflexions sur la mise en scène autour du Richard III de Shakespeare. L’expérience décevante d’un point de vue commercial aura au moins donné un sens à son travail à un moment où sa carrière s'étiolait faute de rôles à sa hauteur et d'une motivation personnelle en berne. Sur ce point Pacino ne triche pas. L'auteur affectionnera toujours plus le Shylock du Marchand de Venise que Michael Corleone ou Tony Montana.

Outre Tchekhov et Shakespeare, deux mentors ont guidé son parcours : son agent Marty Bregman, celui qui ne s’est pas remis "d’avoir loupé Dustin Hoffman" et son guide spirituel Charlie Laughton (rien à voir avec l’auteur de La nuit du chasseur). "Quand tu n’as plus ton père, tu es toujours en train de t’en chercher un", écrit-il. Pacino, chien fou et indompté un peu bordélique dans sa vie personnelle et professionnelle, leur doit presque tout.

L’acteur n’est pas tendre avec lui-même et décrit sans détour son incapacité à gérer son argent, sa dépendance à l’alcool voire à la drogue, ses errances, sa vie sentimentale erratique, son refus de jouer le jeu du système retardant ainsi sa consécration par ses pairs (son récit de sa soirée aux Oscars pour Serpico shooté au Valium assis à côté d’un Jeff Bridges médusé, est très drôle)

Il s'étend sans complaisance sur la dernière partie de sa vie consacrée principalement à entretenir un train de vie dispendieux pour satisfaire sa famille. Celles et ceux qui râlaient l’année dernière de ne pouvoir se délester de 450 euros pour une "Evening with Pacino" à la salle Pleyel de Paris seront rassurés d’apprendre que même Pacino n’y croyait pas vraiment. Il voyait la chose comme un bon filon pour renflouer ses caisses. Ces Mémoires participent sans aucun doute de ce projet sans qu'il faille l'en blâmer pour autant. L'ensemble tient la route et dessine en creux un portrait sensible de son auteur.

Au fond, ce qui transparaît ici, c’est l’absence de cynisme d’un acteur légendaire débraillée (Pacino se moque de sa dégaine dans l'album photo présent dans son livre), extralucide sur lui-même. Il est un Michael Corleone un peu barré qui se méfie des lauriers et de la gloire, conscient qu'il restera toujours le petit gars de Bronx refusant de rentrer manger sa soupe pour rester avec ses potes du quartier. La vie d'adulte, qui plus est lorsque tout le monde vous regarde, confisque votre espace de liberté.

De sa rencontre avec Marlon Brando sur le tournage du Parrain, le jeune Pacino aura surtout retenu l’image d'un ogre solitaire se bâfrant de poulet entre deux prises les mains pleines de sauce. "C’est comme ça qu’agissent les vedettes de cinéma ? On peut donc faire n’importe quoi..." Sauf que des gars comme eux transforment les "n'importe-quoi" en cathédrales.  

Le nouveau film Karaté Kid dévoile son premier aperçu

Le succès de Cobra Kai sur Netflix va donner un nouveau film Karaté Kid. Profitant du Comic-Con de New York, Sony Pictures a dévoilé le premier aperçu du nouveau long métrage de la saga démarrée en 1984. Une première affiche qui dévoile le titre : Karaté Kid : Legends. On y retrouve les deux légendes en question, à savoir Ralph Macchio, jeune héros du film original devenu maître dans la série Cobra Kai, et Jackie Chan, le successeur de Mr Miyagi dans le remake de 2010 avec le fils de Will Smith comme élève.

Ici, le nouvel étudiant qui apprendra l'art complexe des arts martiaux sera nommé Li Fong, et sera joué par Ben Wang (American Born Chinese). Ming-Na Wen (d'Urgences) jouera sa mère. Joshua Jackson et Sadie Stanley apparaîtront également dans le film.

Karaté Kid : Legends sortira dans les salles le 30 mai prochain. La bande-annonce ne devrait pas tarder puisqu'elle a été dévoilée au public du Comic-Con ce week-end, montrant Daniel LaRusso qui arrive à Pékin, où M. Han, joué par Chan, le recherche. Han a un nouveau protégé, Li Fong. Il est son mentor, tout comme Mr Miyagi l'était pour Daniel. Ils devront faire équipe pour entraîner Li Fong, mais leurs styles d'enseignement seront-ils compatibles ?

Karaté Kid : Legends a été réalisé par Jonathan Entwistle (I Am Not Okay With This).

Le JT de France 2 diffuse une fausse bande-annonce du nouveau Superman


Piégé par l'IA. Alors qu'il consacrait un sujet à Superman dans sa rubrique "Culte", le JT de 20 Heures de France 2 a diffusé par erreur des images d'un faux trailer du Superman de James Gunn.

Samedi soir, on a pu voir dans le Journal Télévisé de la chaîne publique un reportage autour du documentaire Super/Man, consacré à la vie de Christopher Reeve, réalisé par Ian Bonhôte et Peter Ettedgui. Un film autour du premier interprète de Superman - tragiquement paralysé à la suite d'un accident de cheval - sorti au cinéma le 9 octobre dernier.

Et pour conclure le sujet, on nous confirme que la légende de Superman se poursuit encore aujourd'hui, avec le Superman de James Gunn, nouveau film sur le héros DC désormais incarné par David Corenswet, qui sortira l'été prochain au cinéma. On découvre alors des images étrangement moches, montrant l'acteur dans le costume rouge et bleu du Man of Steel.

Des images issues en réalité d'un faux trailer (voir ci-dessous). Une vidéo montée par la chaîne Screen Culture, qui compile des séquences de films et séries précédents, et joue de l'IA pour mettre David Corenswet sous la cape rouge de Superman. Une fausse bande-annonce postée il y a 3 mois et qui a été vue par 500 000 personnes... mais une fausse bande-annonce quand même. Il n'existe, pour l'heure, que deux images officielles de David Corenswet en Superman (photo ci-dessus et celle avec son chien). La  vraie bande-annonce, elle, se fait toujours attendre.

Superman sortira le 9 juillet 2025 dans les salles.

L’échec commercial de Joker 2 n’inquiète pas Denis Villeneuve

Combien de millions va faire perdre Joker : Folie à deux à la Warner ? Il est encore trop tôt pour mesurer les conséquences de son flop, mais au moment où nous écrivons, le film de Todd Phillips avec Joaquin Phoenix et Lady Gaga n’a rapporté que 56 millions de dollars aux USA (pour un total mondial de 190 millions), alors qu’il aurait coûté près de 200 millions… On est loin du milliard de dollars rapporté par le premier Joker en 2019. Un flop, donc, et certains sonnent l’alarme : des journalistes estiment que cet échec pourrait sonner le glas à Hollywood des "blockbusters d’auteur", des films à gros budget sur lesquels les cinéastes ont un contrôle créatif réel. Mais Denis Villeneuve n’est pas d’accord. Rencontré par Première à Paris la semaine dernière, juste après avoir reçu la médaille de Chevalier de l'Ordre des Arts et des Lettres par la Ministre Rachida Dati, le réalisateur des deux Dune, exemples parfaits de "blockbusters d’auteur", se dit optimiste.

"Dans l’histoire du cinéma, il y autant d’échecs que de réussites. Ça fait partie du jeu, le cinéma n’est pas une sphère d’activité très stable. Chaque film est un pari, un risque. L’année dernière, avec les succès de Barbie et Oppenheimer, les gens parlaient de la renaissance du blockbuster d’auteur, et là à cause de Joker 2 ce serait sa mort ? Non, non, non… Je ne suis pas du tout inquiet", nous raconte le cinéaste. "C’est la nature de la bête : il y a une part de risque, mais c’est justement là que le jeu en vaut la chandelle. Les grandes réussites sont toujours issues de nouvelles visions. Je ne crois pas que Los Angeles puisse se passer du cinéma d’auteur : c’est la source..."

Joker : Folie à deux n’est pas le seul exemple d’échec de film d’auteur coûteux en 2024 aux USA : on peut aussi ajouter le premier volet d’Horizon de Kevin Costner et Megalopolis de Francis Ford Coppola à la liste des victimes. "C’est malheureux, mais quand un cinéaste fait un film qui ne fonctionne pas, qui ne rencontre pas son public ou qui est mal reçu par la critique, c’est mauvais pour tout le monde", ajoute Villeneuve. "Sincèrement, on aurait tous aimé que Coppola triomphe, que son film soit magnifique… On veut que les gens réussissent parce que plus ça fonctionne, mieux ça va !"

Si le réalisateur du Parrain a soutenu Todd Phillips via un message Instagram, l’enjeu est tout de même différent de celui de Joker, puisque Costner et Coppola ont produit leurs films avec leurs propres deniers pour les créer comme ils le désirent. Quand on parle de blockbuster d’auteur, "il y a un rapport au contrôle, mais aussi à la contrainte", explique Villeneuve. "Je pense que les cinéastes ont toujours eu leur créativité plus stimulée avec un cadre. Être complètement libre, ça doit être effrayant ! Il y avait aussi une pression financière sur Apocalypse Now, qu’il n’y avait pas sur Megalopolis, à mon avis. Megalopolis est un film "libre", en quelque sorte..."

Ceci dit, Denis admet qu’il n’a vu ni Megalopolis, ni Horizon, mais il nous précise qu’il veut "absolument" les voir sur grand écran. Sans oublier d'aller retourner bosser sur Arrakis : Villeneuve est en pleine préparation de Dune Messiah, son troisième et dernier film Dune qui conclura la saga de Paul Atréides.

Star Ttrk - Section 31 dévoile les premières images de sa nouvelle aventure avec Michelle Yeoh

En 2026, la saga Star Trek fêtera son soixantième anniversaire. Mais avant de célébrer son exceptionnelle longévité, la célèbre franchise de science-fiction réserve de nombreuses surprises à ses fans, via la diffusion en 2025 de nouveaux contenus originaux très attendus. C’est notamment le cas du téléfilm Section 31, avec Michelle Yeoh dans le rôle principal.

L’origine de ce projet remonte à 2018, lors de la diffusion de la toute première saison de Star Trek Discovery. L’immense popularité du personnage de Philippa Georgiou incarnée par l’actrice oscarisée a incité les producteurs à lui consacrer son propre spin-off. A l’origine, ce programme aurait dû prendre la forme d’une série (la production de deux saisons simultanées est alors évoquée).

Mais à quelques mois du tournage prévu au printemps 2020, le projet prend finalement l’eau en raison de l’agenda surchargé de Michelle Yeoh, puis de la crise sanitaire de Covid-19. Et ce n’est que trois ans plus tard – en mars 2023 – que Section 31 réapparaît dans l’agenda Star Trek, non plus sous la forme d’une série mais cette fois-ci en tant que téléfilm.

Après sept années d'attente, le spin-off s’apprête enfin à débarquer sur nos écrans. Le panel Star Trek organisé ce week-end au Comic Con de New York a ainsi permis de dévoiler les premières images du téléfilm, ainsi qu’une date de diffusion : rendez-vous est pris le 24 janvier prochain sur la plateforme de streaming Paramount+ !

Les Trekkies ont été gâtés par d’autres annonces, puisqu’il a également été révélé lors de son panel le renouvellement pour une saison 2 de Starfleet Academy, avant même le lancement de cette nouvelle série Star Trek. Il a également été confirmé que l’excellente Tatiana Maslany (Orphan Black) apparaîtra dans quelques épisodes de la saison 1.

Pas de date de diffusion pour la saison 3 de Strange New Worlds, mais la révélation d'un extrait a néanmoins permis de faire patienter les fans. La diffusion de cette nouvelle saison est confirmée pour 2025, vraisemblablement dès le premier semestre de l'année prochaine.

Toutes les productions dérivées de l’univers Star Trek sont à retrouver en exclusivité dans sur Paramount+, également disponible dans l’abonnement Canal+.

Artus revient sur l'accueil cannois de Un p'tit truc en plus

Sorti le 1er mai dernier, Un p'tit truc en plus est le plus gros succès de l'année au box office français avec pas moins de 10,7 millions d'entrées, permettant au film d'Artus de même faire son entrée dans le top 10 des comédies françaises les plus vues de tous les temps, juste derrière Le Corniaud et ses 11,7 millions d'entrées.

L'acteur - réalisateur a fait l'objet d'un portrait dans le journal Libération, intitulé Artus, un p'tit trac en plus, alors qu'il assure la promotion de son dernier one man show. L'occasion pour lui de revenir justement sur l'accueil cannois de son film, sans prendre de pincettes, dénonçant l'hypocrisie du milieu du cinéma vis-à-vis de la comédie en France. Une présentation non prévue d'ailleurs et qui avait fait beaucoup réagir, notamment parce que les marques de luxe avaient refusé d'habiller les acteurs et actrices, avant qu'une solution soit finalement trouvée.

"Le film était déjà à cinq millions d'entrées, quand Thierry Frémaux en était encore à se renseigner pour savoir lequel de la bande était Artus. On a bien vu qu'on faisait chier tout le monde, dans un cadre où la comédie reste perçue comme une sous-culture, avec ce que cela induit d'hypocrisie lorsque la popularité atteint un niveau tel qu'on ne peut plus vous ignorer" lâche-t-il. "La critique n'aurait pas été la même si le film avait été signé Vincent Dedienne ou Panayotis Pascot, qui, eux, ont la carte. C'est ainsi".

Et d'ajouter, histoire d'enfoncer un peu plus le clou : "j’observe également que Louis de Funès, ex-paria de l’intelligentsia, a été célébré quarante ans après sa mort à la Cinémathèque. De même que je prédis un statut 'culte' à la bande à Fifi dans quinze ans".

Pour Louis de Funès, il n'y a depuis longtemps plus de débat. Pour le futur statut culte de la bande emmenée par Philippe Lacheau, rendez-vous dans 15 ans.

La saison 3 de House the Dragon, ce n'est pas pour tout de suite

La série House of the Dragon a encore de beaux jours devant elle avec deux dernières saisons commandées par HBO. Le préquel de Game of Thrones aura donc 4 salves d'épisodes pour raconter la chute de la dynastie Targaryen et la Danse des Dragons, déjà contées dans le roman Fire & Blood de George R.R. Martin.

Si la première saison de de House of the Dragon a été un immense succès en 2022, la deuxième, sortie cette année, a eu un accueil plus mitigé selon les épisodes, notamment son final en demi-teinte qui a déçu certains fans.

L'auteur George R.R. Martin a également fait part de son mécontentement sur la deuxième saison dans plusieurs posts sur son blog, auxquels HBO et Ryan J. Condal, le showrunneur de la série, ont répondu.

Aucun script de la saison 3 de "House of the Dragon" n'a été dévoilé aux acteurs

On peut se demander si les différentes réactions mitigées auront un impact sur la teneur de la saison 3 et si le showrunneur en tiendra compte dans le scénario de la saison 3 de House of the Dragon. Mais on ne le saura pas maintenant, car aucun script ni pitch n'ont été présentés au casting pour le moment.

C'est ce qu'ont révélé certains acteurs de la série, Matt Smith (Daemon Targaryen), Tom Glynn-Carney (Aegon Targaryen) et Fabien Frankel (Criston Cole), présents lors du Comic-Con de New York à un panel dédié à la saison 2 de House of the Dragon.

"Pas un mot, pas une lettre", a déclaré Tom Glynn-Carney lors de ce panel rapporté par Variety, entre autres, "Plus cela prend du temps, plus nous n’avons rien à lire pendant un certain temps."

Même son de cloche pour Matt Smith qui n'a "rien lu du tout, pas une seule trace", et n'a même "rien entendu". Le seul qui semble détenir quelques informations est Fabien Frankel qui a "entendu des choses" qu'il ne "pourrait pas partager ici".

La saison 2 s'est achevée il y a seulement deux mois, il est donc normal que l'écriture des scénarios des nouveaux épisodes prennent du temps, surtout si l'équipe de House of the Dragon souhaite corriger le tir, d'autant qu'elle a désormais une vision d'ensemble plus claire puisqu'il leur reste deux saisons complètes pour terminer l'histoire.

Par ailleurs, aucune date de début de production n'a été révélée pour la saison 3 de la série et HBO n'a pas annoncé de date de diffusion pour ces nouveaux épisodes non plus. Il n'y a aucune raison de s'inquiéter pour le moment.

Il ne serait pas étonnant que le laps de temps entre la saison 2 et la saison 3 soit sensiblement le même que celui entre la saison 1 et la saison 2, à savoir deux ans, même s'il y a eu des reshoots de certaines scènes pour la saison 2.

On peut donc s'attendre à ce que la saison 3 de House of the Dragon sorte probablement en 2026, d'autant que HBO est concentré sur une autre série dérivée de Games of Thrones pour le moment : A Knight of the Seven Kingdoms, qui est prévue pour 2025 sur la chaîne câblée américaine et la plateforme MAX.

Les deux premières saisons de "House of the Dragon" sont disponibles sur la plateforme MAX.

18 octobre 2024

God of War : une mauvaise nouvelle pour l'une des séries les plus attendues de Prime Video

L’annonce en 2022 de l’adaptation en série des aventures de Kratos dans la saga vidéoludique God of War avait ravi les fans. Lancée en 2005 et toujours aussi populaire, cette franchise se réapproprie les mythologies grecques et nordiques en suivant un chef guerrier qui tente de faire tomber les Dieux de son monde.

Avec son héros tenace, son lot d’action et d’aventure, ainsi que ses révélations fracassantes, God of War est un matériau intéressant à porter à l’écran. Mais ni Amazon, ni Playstation et ni les équipes à l'écriture du projet ne semblent d’accord sur la direction à prendre.

Après deux ans de développement, on apprend aujourd’hui que le producteur Rafe Judkins ainsi que les co-scénaristes Hawk Ostby et Mark Fergus viennent de quitter le navire. Ces derniers avaient déjà écrit plusieurs épisodes qui vont être jetés à la poubelle.

D’après Deadline, Sony et Amazon ont particulièrement apprécié les scripts mais souhaitent aller dans une toute nouvelle direction en embauchant de nouveaux scénaristes. Les studios vont-ils finalement porter à l’écran les aventures de Kratos au Mont Olympe et non pas l’intrigue qui se déroule chez les Dieux nordiques ? C’est une piste intéressante à explorer…

Finalement, on ne sait que peu de choses de cette adaptation en série de God of War. Ni celui qui le portera à l’écran, même si cet acteur est particulièrement intéressé. Ce qui est sûr, c’est qu’elle ne sortira pas en 2025 comme annoncé à l’époque et qu’il faudra peut-être même attendre quelques années supplémentaires pour voir Kratos casser des Dieux en live action…

Josh Brolin sera le méchant du Running Man d'Edgar Wright

Après avoir été le Thanos des Avengers, plus grand vilain de toute l'histoire du MCU, Josh Brolin s'apprête à incarner un autre type de méchant : celui de The Running Man.

L'acteur américain révélé dans Les Goonies et récemment croisé dans Dune a été choisi par le réalisateur Edgar Wright pour donner la réplique à Glen Powell, qui sera le héros du film adapté de Stephen King (paru en 1982).

ans ce remake du classique de 1987- avec Arnold Schwarzenegger dans le rôle principal - on nous fera découvrir une Amérique dystopique dans un futur proche. Un homme sans argent, Ben Richards, doit participer à une émission de télé-réalité mortelle afin de gagner suffisamment pour aider sa fille à guérir d'une maladie. Josh Brolin, qui est en négociations finales pour signer, devrait jouer l'homme derrière l'émission de télé. C'est Richard Dawson qui jouait l'animateur tordu Damon Killian dans le film de 1987.

Michael Bacall écrit le scénario en ce moment. 

Le remake de Running Man n'a pas encore de date de sortie.

Nouveautés Netflix du 18 au 24 octobre

L’incontournable de la semaine

Territory : Lorsque la plus grande ferme d'élevage au monde se retrouve sans successeur, un conflit de générations menace de déchirer la famille Lawson. Sentant que cette dynastie autrefois florissante est en déclin, les factions rivales les plus puissantes de l'outback australien (barons de l'élevage, gangsters du désert, anciens du monde indigène et mineurs milliardaires) commencent à fourbir leurs armes.

Un western dans la veine de Yellowstone et porté par Anna Torv (Fringe, The Last of Us). Les 6 épisodes arrivent le 24 octobre prochain.

Le vendredi 18 octobre

Happiness is : Dans le troisième film de la franchise plébiscitée Happiness Is, Princess et Leo sont de retour, et de nouvelles stars fascinantes rejoignent la bande pour vivre un tourbillon d'émotions le temps d'un week-end au départ sympathique, mais qui va finir dans le chaos.

L’homme qui aimait les soucoupes volantes : Inspiré par l'histoire fascinante de José de Zer, l'intrépide journaliste à l'origine des récits d'observation d'extraterrestres les plus célèbres de la télévision argentine.

Une femme en jeu : Dans ce film inspiré d'une histoire vraie qui dépasse la fiction, une actrice en herbe dans le Los Angeles des années 70 et un tueur en série qui sévit depuis des années se rencontrent quand ils sont tous deux choisis pour participer à un épisode de "The Dating Game".

The Turnaround : Ce court documentaire suit Jon McCann, un fan des Phillies de Philadelphie qui a inspiré une standing ovation pour le joueur Trea Turner et a aidé l'équipe à remonter la pente en 2023.

Le mardi 22 octobre

Adieu les cons (catalogue) : Lorsque Suze Trappet apprend à 43 ans qu’elle est sérieusement malade, elle décide de partir à la recherche de l'enfant qu’elle a été forcée d'abandonner quand elle avait 15 ans.

Le mercredi 23 octobre

Loups-garous : Après avoir découvert un mystérieux jeu de cartes, une famille se retrouve dans un village au Moyen Âge et doit chaque nuit affronter de dangereux loups-garous. Avec Franck Dubosc, Suzanne Clément et Jean Reno.

C’est le Zodiaque qui vous parle : Dans cette docu série criminelle, une famille à la recherche de réponses partage des indices et des témoignages révélateurs sur le principal suspect des meurtres du Zodiac.

Le jeudi 24 octobre

Beauty in Black : la série suit deux femmes aux vies très différentes. Kimmie galère pour joindre les deux bouts après avoir été mise à la porte par sa mère ; Mallory dirige une entreprise prospère, quand leurs destins se retrouvent étrangement entremêlés.

C’est déjà disponible

La Défense Lincoln saison 3 : La série judiciaire est de retour et elle est toujours aussi divertissante ! Dans ces nouveaux épisodes, Mickey Haller enquête sur le meurtre d’une prostituée qu’il connaissait et cela va faire ressurgir des démons de son passé.